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Devoir prouver son innocence sur un évènement futur, c'est nouveau: cela vient de sortir. Il fallait oser, mais pourquoi pas?
Luc Tangorre porte sur lui une arme de 6eme catégorie, ce qui est déjà un délit. Il est tout a fait normal qu'en ces circonstances, des investigations soient entreprises pour savoir ce qu'il compte faire avec cette arme.
De plus, sachez que l'intention d'effectuer un délit peut etre puni par la loi.
Cherchez par ex. la définition de "association de malfaiteurs", qui s'applique a plus de deux personnes donc dans ce cas si il y a bien un Eric, il peut etre donc intéressant pour la police de trouver cet Eric et de déterminer si il y a lieu a penser a une association de malfaiteurs ou non étant donné deja la présence d'une arme.
Bonjour Mataro,
Vous extrayez une phrase de son contexte et réagissez dessus. C’est votre droit le plus absolu. Il n’empêche que votre réponse me démontre que vous n’avez pas compris ce que je disais. Vous prônez la discussion, mais encore devriez vous appliquer certains principes de base qui concernent l’écoute et en l’occurrence la lecture.
Une attitude un peu moins immodeste de votre part eût consisté à me poser la question. Vous savez, il n’y a aucune honte à ne pas comprendre une conversation dans laquelle on s’immisce et qui a commencé plusieurs semaines voire plusieurs mois auparavant surtout lorsque l’on débarque dans un forum.
La phrase que vous avez extraite était une boutade dont l’humour vous a visiblement échappé. Comme nous semblons être dans le premier degré, je vais vous expliquer mon idée de la manière la plus terre à terre possible.
De quoi était-il question en fait ? Il s’agissait de savoir s’il aurait été important de retrouver le fameux Eric auquel Luc Tangorre avait fait référence lors de son interpellation, et ce pour favoriser la cause de la défense.
Mon point de vue, qui est discutable et sur lequel je vous invite à débattre, est que Luc Tangorre a dû répondre de dix-sept actes d’agressions sexuelles ou attentats à la pudeur et non d’avoir porté sur lui un couteau emballé dans un papier journal un soir à 23h30 en déclarant attendre un prénommé Eric. Prouver la véracité de ses propos lors du soir de son interpellation ne le dédouanait en aucune façon concernant les dix-sept cas pour lesquels il était accusé. S’il a été condamné, ce n’est pas pour son interpellation mais pour dix des dix-sept cas : 3 agressions sexuelles, une tentative d’agression et 6 attentats à la pudeur (je cite de mémoire). En conséquence, j’estime que parler de justification pour le soir de son agression est hors sujet. S’il avait été également inculpé pour port d’armes et / ou autre chose, pour ce soir-là précis, alors oui, cette justification s’imposait. Ai-je été assez clair ?
Passons maintenant au contenu de votre message. Vous invoquez une fois de plus le port d’une arme de 6e catégorie. Je ne doute pas un instant de votre compétence en la matière, mais j’aimerais m’assurer que cette affirmation de votre part repose sur des textes avérés et indiscutables. Pouvez-vous, s’il vous plaît me communiquer le texte de loi confirmant qu’un couteau de cuisine qui a une lame d’un seul côté était considéré en 1981 (et pas en 2009 : refaire l’histoire, ce n’est pas la refaire avec la mémoire du futur) comme une arme, et dans quel cas précis son port était interdit. Comment expliquez-vous, si cela était interdit en 1981, que Luc Tangorre n’ait pas été également inculpé pour ce délit ?
Par ailleurs, pouvez-vous m’expliquer ce qu’il en est de la loi sur le port d’armes en 2009 ? Cette question est plus à titre personnel. En effet, comme je vous l’ai signalé dans un message précédent, étant bricoleur et faisant plus exactement de la menuiserie, il m’arrive de transporter sur moi (parfois dans une poche intérieure) des outils de faible taille qui pourraient, étant coupants ou en métal, être effectivement détournés de leur utilisation d’origine pour être assimilés à des armes potentielles.
Pour terminer, je n’ai pas compris le rapport que vous faites entre l’affaire Luc Tangorre et un cas potentiel d’association de malfaiteurs. A ma connaissance aucun élément du dossier ne permet de dire que c’est une piste qui a été étudiée par les enquêteurs de l’époque. Détenez-vous des éléments du dossier qui vous permettent de justifier ce rapport ? Si tel était le cas, vous comprendrez aisément qu’il s’agirait d’éléments de la plus extrême importance susceptibles de par leur nature de nous faire réviser notre point de vue sur cette affaire.
En vous remerciant par avance de toutes ces précisions.
Très cordialement.