Citation :
Merci !
J'ai relu tout ça avec attention en me souvenant de l'avoir déjà lu.
Je suis tout à fait d'accord avec toi ... pour dire que la démonstration est faite que les Aubert ont toujours parlé d'un paquet.
Mais de là à dire que cela signifie que les Aubert ont vu un type, Ranucci qui plus est, s'enfuir avec un paquet, non, désolé je ne suis pas d'accord.
Il me semble que tu avais aussi argumenté en ce sens à partir de l'interpellation faite par Aubert au fuyard et la réponse de celui-ci, qui serait Ranucci parce que ce dernier ... l'aurait reconnu dans ses aveux.
Cet élément me permet de croire, que c’est bien Ranucci que les Aubert ont vu s’enfuir dans la colline. Il n’apporte rien de plus par rapport au paquet.
Ce n’est pas dans ses aveux que Ranucci a reconnu cette « discussion », mais devant les spys.
Au moment où ils viennent le voir, cela fait plus d’un mois qu’il est en prison et qu’il est libéré de la pression policière.
Je fais donc le distinguo, entre les aveux passés devant les policiers et disons cet entretien avec les spys.
Pour ne pas en tenir compte, il faut envisager une manipulation des médecins. Soit ils n’ont pas écrit ce que Ranucci leur a dit, soit ils lui ont « soufflé » les réponses. Je veux bien, mais il faut trouver au moins un élément qui permette d’avancer cela.
Je peux concevoir (sans le moindre élément, donc insuffisant) que les médecins aient pu avoir connaissance du contenu des aveux, mais je n’imagine pas qu’ils aient pu avoir l’ensemble du dossier, donc les dépositions des Aubert. Or les propos que tient Ranucci devant eux, sont les même (même sens) que ceux rapportés par les Aubert.
Citation :
Comment imaginer dans ce cas qu'Alain Aubert se trompe sur la voiture, ne signale aucun élément distinctif (margelle, borne) et dise à la presse que le fuyard ... n'a pas répondu à son appel ?
Je pense qu’il est possible (comme tu le crois) qu’Aubert ne se soit pas approché de la voiture arrêtée. Il ne l’a donc vu que de l’arrière et sous cet angle, il n’y a rien qui ressemble plus à une 204 coupé qu’une 304 coupé.
Il ne parle pas de borne, ni de margelle, parce que c’est plus loin, après l’épingle qu’il va trouver la voiture arrêtée. Quand il roule vers Marseille, il ne cherche qu’à voir la voiture du fuyard. Quand il revient, il a (peut être) les numéros de la voiture et à ce moment là, cela lui suffit, et à ce moment là, il n’a nul besoin de prendre des repères.
Citation :
Non, je pense que s'ils renoncent à mener la poursuite jusqu'au bout, ce qui n'a rien d'inconcevable, l'histoire du gars qui s'enfuit dans les fourrés est une excuse évidente vis à vis de Martinez.
Bien sur que c’est
concevable, mais nous n’avons aucun élément pour donner plus de poids à cette hypothèse. Le plus
vraisemblable, c’est quand même qu’ils aient rattrapé la 304 et vu Ranucci s’enfuir à pied.
Citation :
Ensuite, parler aux gendarmes d'un gars qui s'enfuit avec un paquet ça n'a rien d'extraordinaire non plus.
Parler d’un gars qui s’enfuit, OK, mais pourquoi
inventer le paquet assez volumineux, s'ils ne l'ont pas vu. Quand Aubert appelle Roquevaire, ils n'ont encore pas la pression médiatique sur le dos. Alors pourquoi inventer.
Citation :
De toute façon, je ne vois pas d'arrêt vraisemblable (possible ?) de Ranucci à proximité de l'aplomb du lieu du crime.
La distance est beaucoup trop courte et de la Pomme à l'aplomb et du virage à l'aplomb.
Le délai de réation est beaucoup trop court (moins de 3 secondes s'il est à l'aplomb, moins de 6 secondes s'il est 70 mètres au-delà de l'aplomb) pour encaisser l'effet de surprise de l'arrivée des Aubert et avoir le temps de faire le tour du véhicule pour en extraire un paquet assez volumineux.
Tu sais que sur ce point je suis d’accord avec toi.
Citation :
La nécessité de l'arrêt ne me semble pas impérieuse non plus.
Pour moi si. Je veux bien croire qu’après le choc, la 304 faisait un bruit bizarre, et qu’il fallait savoir au plus tôt ce qui se passait. C’est comme cela que j’aurais réagi.