Citation :
Gras n'a pas non plus eu besoin de se dire que le paquet pourrait être un enfant pour déclencher des recherches systématiques et appeler des renforts. Il y a pensé, c'est sûr, puisque le paquet était volumineux selon Aubert. Mais c'est plutôt l'accumulation des soupçons de Guazzone, Aubert et Martinez qui l'a fait réagir plus énergiquement que la veille.
Gras, il l'écrit, n'est informé qu'à 13h15, les opérations commencent à 14h05. On ne peut pas lui reprocher un manque de dilligence. Moi je trouve qu'il a été hyper-réactifs, en moins d'une heure il a obtenu une cinquantaine d'hommes...., et découvert la petite en moins de deux.
En quelques minutes il doit ingurgiter toutes les informations receuillies depuis deux jours par sa brigade de Gréasque, mais aussi , dans une moindre mesure par celle de Rocquevaire. Les démarches de Martinez, de Aubert(?) et surtout celle de Guazzone lui étaient alors étrangères. Vous imaginez son état d'esprit., remettant à plus tard les réprimandes à ses subordonnés, il est bien forcé de foncer.
Citation :
Ce n'est certainement pas le télégramme qui apprend la nouvelle aux policiers puisqu'il émane de ceux-ci et est adressé au Préfet.
Constant puise bien ses renseignements à une source... qui est forcément les services de gendarmerie, Gras ou un de ses supérieurs, peut-être par l'intermédiaire du procureur, qui comme les copains marseillais ne savait rien des opérations en cours quelques minutes avant.
Il est rédigé quelques instants après la découverte du corps,les renseignements sont parcellaires. Est-ce un gendarme qui prononce le mot 'enfant' ou est-ce une interprétation des services du contrôleur ?
Missen l'écrit c'est l'impuissance qui régnait à l'évéché, le désarroi, Alessandra mettait un peu d'ordre dans ses papiers quand la nouvelle de la découverte du corps est tombée. C'est la stupéfaction générale. Les policiers ne sont pas au bout de leur surprise en apprenant, petit-à petit que des gendarmes avaient depuis deux jours des biscuits restés au fond de la boite.
Citation :
Pour finir, bien sûr que les Aubert posaient problème. À partir du moment où on leur attribuait un témoignage qu'ils n'ont pas pu donner, il y avait un gros problème. On ne les connaissait pas et il fallait qu'ils sachent et répètent ce qu'on avait laissé entendre dans le télégramme au Préfet. Rien que ça.
C'est leur témoignage qui aurait mené à la découverte du corps, même indirectement. Ce sont bien eux qui ont signalé la voiture arrêtée au bord de la route et le conducteur s'enfuyant dans les bois et c'est dans les bois au bord de la route que fût retrouvé la petite. En cette fin d'après-midi, hormis l'imbroglio avec les gendarmes plus leur initiative de se rendre à Nice les enquêteurs marseillais n'ont pas de gros problème. Ils ont les témoins de Ste Agnès, peut-être savent-ils déjà l'épisode de la galerie, tout va pour le mieux..., tout coule de source si le conducteur reconnaît l'accident.