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le cri
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Auteur :  bruno1 [11 mars 2007, 11:28 ]
Sujet du message :  Re: le cri

Et qu'est ce que dit perrault ? ben, la même chose que les aubert, il n'invente rien; les aubert disent et c'est noté sur PV, qu'ils vont faire demi tour à 40 ou 50m du lieu où ils prétendent avoir vu la 304 stationner.
Le jour de la reconstitution, un journaliste est surpris du fait que les aubert n'ont pas entendu la petite crier, du fait de la courte distance qui les séparent suite à leur demi tour, et bien pour remédier à cette lacune inexplicable GerardB nous dit qu'en fait les aubert se sont encore une nouvelle fois tromper et qu'ils ont certainement été faire demi tour au virage en épingle qui se trouve a 280m du lieu du crime ou du lieu ou la 304 été stationné. Ce n'est tout de même pas Perrault qui a dressé le PV à la place des aubert.
Maintenant si les aubert ont bien fait leur demi tour au virage en épingle, après avoir bien parcouru 40 a 50m, le lieu où ils prétendent avoir vu la 304 stationné n' est pas le bon, mais sa n'empêche pas le fait qu'ils n'ont pas entendu la petite crier.

Auteur :  soryu [11 mars 2007, 11:41 ]
Sujet du message :  Re: le cri

Citation :
Permettez-moi de vous renvoyer à la 1ère page de la discussion "L'----- du village", où vous aurez peut-être la réponse à cette question.
Il vous suffit d'ailleurs de la lire pour constater de bonne foi que CETTE ANALYSE est dénuée de tout sérieux.

Auteur :  didi [11 mars 2007, 12:04 ]
Sujet du message :  Re: le cri

Il me semble être de "bonne foi", et cependant, en aucun cas, je ne considère l'analyse de G Perrault, relative aux témoignages des Aubert, comme dénuée de tout sérieux.

Auteur :  Dalakhani [11 mars 2007, 17:16 ]
Sujet du message : 

Citation :
Elle vient de perdre son sabot ; comme tout gosse de cet âge elle aurait dû s'écrier :

"eh attends, j'ai perdu ma chaussure !"

et comme le sol est couvert de broussailles, de pierres, de cailloux, elle aurait certainement ajouté :

"aie ! je veux retrouver ma chaussure, parce que ça me fait mal au pied"
Elle perd son sabot alors qu'elle a déjà monté le talus, quelquechose comme 15 mètres du bord de la route.

Auteur :  didi [11 mars 2007, 17:30 ]
Sujet du message : 

Alors, c'est à ce moment-là qu'elle aurait dû faire cette remarque et s'écrié :

"attendez (ou attends), j'ai perdu ma chaussure"

et comme les Aubert sont tous près (M Aubert est descendu de voiture, fait le tour de la 304, etc ..., déclare-t-il), il devait forcément entendre cette réflexion de l'enfant.

Auteur :  Danou [11 mars 2007, 17:39 ]
Sujet du message : 

Citation :
Alors, c'est à ce moment-là qu'elle aurait dû faire cette remarque et s'écrié :

"attendez (ou attends), j'ai perdu ma chaussure"

et comme les Aubert sont tous près (M Aubert est descendu de voiture, fait le tour de la 304, etc ..., déclare-t-il), il devait forcément entendre cette réflexion de l'enfant.
Je trouve ta remarque très pertinente. C'était simple mais je n'y aurais jamais pensé : c'est vrai, il est absolument anormal qu'elle n'ait pas crié cela, surtout quand on connait la garrigue méditerrannéenne couverte d'épineux. C'est tout à fait vrai que la petite - et même n'importe quel adulte - aurait dû se mettre à crier tellement les piqures sont douloureuses.

Auteur :  Dalakhani [11 mars 2007, 20:31 ]
Sujet du message : 

Citation :
Alors, c'est à ce moment-là qu'elle aurait dû faire cette remarque et s'écrié :

"attendez (ou attends), j'ai perdu ma chaussure"

et comme les Aubert sont tous près (M Aubert est descendu de voiture, fait le tour de la 304, etc ..., déclare-t-il), il devait forcément entendre cette réflexion de l'enfant.
Mr Aubert est descendu de sa voiture après avoir fait son demi-tour, à ce moment précis l'enfant est déjà morte.

Auteur :  didi [11 mars 2007, 20:57 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]
Mr Aubert est descendu de sa voiture après avoir fait son demi-tour, à ce moment précis l'enfant est déjà morte.
Mais puisque Mme Aubert entend la petite dire "qu'est-ce qu'on fait", elle n'est donc pas morte à ce moment-là, car ce doit être à quelques instants près (4 ou 5 secondes après) que l'enfant perd sa chaussure (il ne faut pas plusieurs minutes pour effectuer 15 m)

Entre le moment où l'enfant sort de la voiture et les 15 m plus loin où elle perd son sabot, il s'est passé quelques secondes tout au plus.
Si Mme Aubert l'entend dire "qu'est ce qu'on fait", c'est que l'enfant est déjà sortie de la voiture, puis en 10 secondes, elle fait les 15 m qui la sépare du lieu où elle perd son sabot.
La vitre de Mme Aubert est ouverte et la voiture est forcément arrêtée.

Auteur :  Dalakhani [11 mars 2007, 21:41 ]
Sujet du message : 

Si on écoute Mr et Mme Aubert quand C. Ranucci s'enfuit dans le talus avec l'enfant ils ralentissent mais ne s'arrête pas.
C'est seulement après avoir fait un demi tour que la voiture s'arrête et que Mr Aubert se rend compte qu'il n'y a personne dans la voiture

Auteur :  didi [11 mars 2007, 21:44 ]
Sujet du message : 

A quelle version des Aubert faites-vous allusion, car il me semble qu'il y en a plusieurs sur ce sujet-là :

ils ont fait demi-tour avant de s'arrêter et de descendre de voiture

ils ont fait demi-tour après s'être arrêté et être descendu de voiture

Tout dépend de la version : celle de la reconstitution ou celle 30 ans après ?

Auteur :  Dalakhani [11 mars 2007, 21:48 ]
Sujet du message : 

Celle de 1974.

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Auteur :  Dalakhani [11 mars 2007, 21:51 ]
Sujet du message : 

Tout ça en supposant que l'enfant a perdu son sabot quand elle était encore en vie, ce qui n'est pas certain

Auteur :  didi [11 mars 2007, 22:06 ]
Sujet du message : 

Citation :
Tout ça en supposant que l'enfant a perdu son sabot quand elle était encore en vie, ce qui n'est pas certain
Naturellement !

Mais j'essaie juste de voir où la (les) déclarations des Aubert pêchent dans le cas où l'enfant est encore en vie lorsqu'ils passent près de la voiture grise garée, avec l'hypothèse de la perte de la chaussure dans ce même moment.

D'après les Aubert, la fillette est vivante lors de leur passage, puisqu'ils la voient partir avec l'individu, puisqu'ils l'entendent parler.

Auteur :  didi [11 mars 2007, 22:40 ]
Sujet du message : 

Déclaration de Mme Aubert le 6 juin 1974 :

Nous avons parcouru environ 1 km et, à la sortie d'un virage, nous nous sommes aperçus que la voiture s'était arrêtée et, arrivés à sa hauteur, sans descendre de notre véhicule, j'ai constaté qu'un homme avait ouvert la portière droite et tirait un enfant par le bras. J'avais la vitre baissée. L'enfant était plaqué contre l'homme et je n'ai pu voir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon. J'ai seulement entendu l'enfant déclarer: "Qu'est-ce qu'on fait?" D'après l'intonation de la voix, je ne pensais pas que l'enfant avait peur.

C'est là que doit intervenir la perte du sabot. A ce moment-là, la petite soit déclare "attends, j'ai perdu ma chaussure", soit s'écrie qu'elle a mal du fait que le sol lui fait mal au pied. Et dans l'un comme dans l'autre cas, elle ne parle plus d'une voix fluette, car elle se blesse aux pierres, cailloux et autre qui recouvre le sol.
Et si Mme Aubert entend la voix fluette de l'enfant dire "qu'est-ce qu'on fait", elle doit forcément entendre les plaintes de l'enfant quant à son sabot et aux blessures qu'elle ressent.


A ce moment-là et très rapidement, l'homme a disparu dans les buissons avec l'enfant. Puis mon mari a fait demi-tour, il s'est arrêté à nouveau devant le véhicule, a relevé le numéro et a crié par la portière à l'adresse du chauffeur qui avait disparu: "Reviens, ne fais pas l'imbécile, il ne s'agit que d'un dégât matériel." Je n'ai pas entendu ce que l'homme a répondu, mais mon mari m'a fait savoir que l'individu lui avait dit: " Filez, je viens".

Mais aucune mention de cet événement dans la déposition de Mme Aubert.
Or d'après l'accusation (qui tient compte de la déclaration de Mme Aubert), une fois arrivé et caché dans les broussailles, c'est là que le meurtrier commet son acte.

Soit la petite a perdu son sabot comme indiqué dans l'hypothèse ci-dessus, mais dans ce cas, Mme Aubert devait entendre les cris de l'enfant quant à la perte de son sabot et de ses difficultés à marcher.
Pourtant Mme Aubert n'en parle pas .......... Et là, sa déclaration ne colle pas.


Soit la petite n'a pas perdu son sabot de la manière évoquée ci-dessus, mais il faut dans ce cas, que le sabot ait été "égaré" à l'endroit où on l'a trouvé, dans d'autres circonstances.
Déplacement du corps ? Mais pourquoi, puisqu'on l'a retrouvé là justement ; il faudrait donc que le meurtrier l'ait déplacé puis l'ait remis en place !!!!!!!! Là non plus ça ne colle pas : je ne vois pas un meurtrier prendre le risque de déplacer le corps de sa victime, pour le remettre en place quelques instants plus tard !!!!!

Soit, ça ne s'est pas du tout passé comme le déclarent M et Mme Aubert. Et là encore leurs déclarations ne collent pas du tout au scenarion de l'accusation.

Auteur :  arlaten [11 mars 2007, 23:36 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
ils ont fait demi-tour avant de s'arrêter et de descendre de voiture

ils ont fait demi-tour après s'être arrêté et être descendu de voiture

Tout dépend de la version : celle de la reconstitution ou celle 30 ans après ?
Celle de 1974.


Tout est en 1974.
La discordance est entre ce qu’à dit Aubert le 6 juin devant Alessandra et ce qu’il a « joué » le jour de la reconstitution.

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