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Message non luPosté :02 août 2006, 00:12 
A mon sens, voilà ce qui a peut-être pu se passer lors des deux confrontations (ces 2 confrontations sont confirmées par Fratacci qui était présent ce 6 juin à l'Evêché)

Lors de la 1ere confrontation, les Aubert ont reconnu Ranucci. Cela est confirmé dans leur PV d'audition (page 78 du POR) : "l'homme que vous me présentez et que vous me dites se nommer Christian Ranucci est bien l'homme que j'ai vu au carrefour"

C'est presque secondaire pour Alessandra car lui ce qui l'intéresse c'est de savoir si l'homme qu'ils ont vu s'enfuir avec un enfant (j'imagine mal Alessandra parlant d'un paquet assez volumineux) est bien le même qu'au carrefour.
Alors il leur pose la question, et là, les Aubert ne savent pas, ils ne sont pas affirmatifs, ils ne reconnaissent pas Ranucci comme l'homme ayant fui avec un enfant dans le talus.

Et c'est ça qui ébranle Alessandra et les policiers qui voient leur théorie s'effondrer.
Alors, ils vont organiser une seconde confrontation en mettant les Aubert face à face avec Ranucci et là miracle Mme Aubert va hurler en disant à Ranucci qu'elle le reconnait bien comme étant l'homme ayant gravi la colline avec un enfant.

Voilà ce qu'il fallait aux policiers.
Il fallait à tout prix que les Aubert reconnaissent Ranucci comme étant cet homme ayant franchi la colline avec l'enfant sinon toute l'enquête capotait et ainsi les policiers risquaient de subir les affres d'une longue et difficile enquête.


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Message non luPosté :02 août 2006, 08:14 
Ce qui m'epate la dedans c'est que pour un type que les flics decident d'accuser gratuitement,que mme Aubert reconnais dans une crise d'hysterie ou presque,Il reste un certain nombre d'elements troublants qui ne pouvaient etre connus a ce moment la.
Je ne parle pas ici de l'emploi du temps nebuleux de CR mais de son passé,l'aggression de sa mere qui presente tout de meme quelques similitudes avec celle de MD.
Volia donc un type accusé a tord (en theorie) d'avoir poignardé a plusieurs reprises une enfant,et on s'apercoit plus tard que non seulement il a assisté dans son enfance a la meme aggression perpetrée par son propre pere,avec la meme arme (couteau a cran d'arret),mais qu'en plus il aurait tué cette enfant a proximité du domicile de son pere alors qu'il a ete elevé dans la terreur de celui ci.
Ces flics verreux ont eu un sacré coup de bol en misant sur lui,puisqu'il ne pouvaient pas connaitre ces details!


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Message non luPosté :02 août 2006, 08:21 
[quote="jpasc95"]

Lors de la 1ere confrontation, les Aubert ont reconnu Ranucci. Cela est confirmé dans leur PV d'audition (page 78 du POR) : "l'homme que vous me présentez et que vous me dites se nommer Christian Ranucci est bien l'homme que j'ai vu au carrefour"



Etes-vous sûr que cette déclaration se trouve dans un 1er PV d'audition ? Je pensais que, justement, le tapissage n'avait pas fait l'objet d'un PV, ce que Gilles Perrault considérait à bon droit comme tout à fait anormal.


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Message non luPosté :02 août 2006, 08:26 
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salut thomas .pour ta gouverne sache, que ranucci na rien vue de l agression de sa mére par son pére il et arrivé quand tous etais fini.Sa mére lui a caché se qu il s etait passé elle a prétendue un accident peut etres que par la suite elle lui a dit je n en sais rien , mais il na pas vue le film en direct live


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Message non luPosté :02 août 2006, 08:36 
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Etes-vous sûr que cette déclaration se trouve dans un 1er PV d'audition ? Je pensais que, justement, le tapissage n'avait pas fait l'objet d'un PV, ce que Gilles Perrault considérait à bon droit comme tout à fait anormal.


Dans la déposition de témoin de M AUBERT du 6 juin 1974 figure la phrase suivante:
" La personne que vous me présentez et que vous me dites se nommer RANUCCI Christian, est bien celle qui était à bord du coupé Peugeot 304
de couleur gris métallisé au moment où l'accident s'est produit à proximité de Peypin le 3 juin 1974, vers 12h15. Il n'y a aucun doute possible à ce sujet. [...]"


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Message non luPosté :02 août 2006, 09:06 
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Etes-vous sûr que cette déclaration se trouve dans un 1er PV d'audition ? Je pensais que, justement, le tapissage n'avait pas fait l'objet d'un PV, ce que Gilles Perrault considérait à bon droit comme tout à fait anormal.


Dans la déposition de témoin de M AUBERT du 6 juin 1974 figure la phrase suivante:
" La personne que vous me présentez et que vous me dites se nommer RANUCCI Christian, est bien celle qui était à bord du coupé Peugeot 304
de couleur gris métallisé au moment où l'accident s'est produit à proximité de Peypin le 3 juin 1974, vers 12h15. Il n'y a aucun doute possible à ce sujet. [...]"
Oui, mais cette déclaration figure-t-elle dans le PV établi après le tapissage ou après la confrontation dans le bureau d'Alessandra ? Je pensais jusqu'à présent qu'il n'y avait eu qu'un seul PV, celui portant sur la reconnaissance dans le bureau.


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Message non luPosté :03 août 2006, 19:46 
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(*) Voici les propos que tenait M. Aubert au quotidien "Le méridional" en juin 1974 après l'annonce de la mort de Maria-Dolorès: "...J'ai vu l'homme sortir de sa 304 grise. Il tenait dans ses bras une forme blanche. J'ai cru qu'il s'agissait d'un paquet dont il voulait se débarrasser en cachette... Mais jamais je ne me serais douté qu'il s'agissait d'un enfant ! ....


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Message non luPosté :04 août 2006, 00:17 
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Ma chère Danou, Marc D va dire que vous n'êtes pas une preuve !!!! :wink:
Je trouve au contraire le témoignage de Danou intéressant. Il me semble important de retrouver l'archive, et de connaître l'heure de diffusion, car je suis curieux de connaître les mots exacts.


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Message non luPosté :04 août 2006, 00:36 
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Oui, mais cette déclaration figure-t-elle dans le PV établi après le tapissage ou après la confrontation dans le bureau d'Alessandra ? Je pensais jusqu'à présent qu'il n'y avait eu qu'un seul PV, celui portant sur la reconnaissance dans le bureau.
En fait, j'ai déjà suggéré il y a quelque temps que cette première phrase du PV d'audition de monsieur Aubert tenait lieu et place de PV de tapissage. Il suffit de s'intéresser au timing pour le comprendre. Les Aubert sont entendus séparément à partir de 13 heures. Ranucci avoue à 14 heures. J'en déduis que le moment où madame Aubert fait craquer Ranucci se situe après les deux dépositions Aubert, et que par conséquent Ranucci a été reconnu au tapissage. A moins qu'il y ait eu non plus deux mais trois confrontations, bien sûr.

Si Ranucci avait craqué à 13 heures, on l'aurait fait se mettre à table tout de suite, et on aurait interrogé les Aubert ensuite, ou simultanément par d'autres inspecteurs, mais pas une heure après. C'est Alessandra qui entend monsieur Aubert ; si Ranucci craque à 13 heures, Alessandra a mieux à faire que d'écouter le récit d'Aubert, je crois.

Voici ce que dit Fratacci : "A midi, on descend Christian Ranucci dans les geôles de l'Evêché pour qu'il y prenne son déjeuner. Il est environ 13 h 30 lorsqu'il en remonte. Les auditions reprennent à 14 h. C'est au cours de cette seconde partie que nous le présentons une nouvelle fois aux époux Aubert. Cette seconde confrontation a raison de sa résistance. Il craque. Il est 16 h."

Les heures qu'il donne ne correspondent pas à la réalité des procès-verbaux. Mon timing est le suivant : Ranucci remonte vers 12 h 45. On le présente aux Aubert lors d'un tapissage. Les Aubert le reconnaissent. On prend les dépositions des Aubert à partir de 13 h. Vers 13 h 45, puisque Ranucci ne veut toujours pas avouer, on le confronte aux témoins qui l'ont reconnu. Il craque. Il est 14 h. On commence immédiatement le PV des aveux.

Prétendre le contraire nécessite une troisième confrontation (Fratacci n'en compte que deux, mais bon, c'est Fratacci ;)). Et surtout, un Ranucci qui a besoin de deux confrontations seul face aux Aubert (à 13 h et à 14 h) pour craquer.


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Message non luPosté :04 août 2006, 00:50 
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(*) Voici les propos que tenait M. Aubert au quotidien "Le méridional" en juin 1974 après l'annonce de la mort de Maria-Dolorès: "...J'ai vu l'homme sortir de sa 304 grise. Il tenait dans ses bras une forme blanche. J'ai cru qu'il s'agissait d'un paquet dont il voulait se débarrasser en cachette... Mais jamais je ne me serais douté qu'il s'agissait d'un enfant ! ....
C'est en effet très troublant. C'est la réapparition du paquet à un moment inattendu. Cela m'amène à penser que monsieur Aubert, lui, n'a vu qu'une forme blanche, qu'il a prise au départ pour un paquet, puis un enfant. Par contre, madame Aubert, elle, a entendu la forme blanche parler. Comment se fait-il que son mari ait eu tant de mal à comprendre qu'il s'agissait d'un enfant ? Elle ne lui a rien dit à propos de cette voix fluette ? C'est très peu probable.

Il n'est pas impossible qu'elle ait inventé cette voix, donc.

Mais pourquoi les Aubert ont-ils parlé d'un enfant à Martinez dès leur retour (selon le témoignage très récent de ce dernier), si monsieur Martinez croyait que cette forme était un paquet ? C'est très mystérieux.

Il n'est pas impossible non plus que monsieur Martinez ait prétendu avoir pris cette forme blanche pour un paquet afin d'expliquer sa non intervention, y compris devant les journalistes quelques jours plus tard, malgré une déposition sans équivoque sur ce point.

Ce qui m'intrigue dans la phrase, c'est l'expression "dans ses bras". Le 4 juin, les gendarmes de Roquevaire notent "en transportant un paquet assez volumineux". Le lendemain, ceux de Gréasque écrivent "en tirant un paquet assez volumineux". Dans tous les cas, on n'a pas vraiment un homme tenant une fillette par la main, je crois.


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Message non luPosté :07 août 2006, 17:25 
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Ces flics verreux ont eu un sacré coup de bol en misant sur lui,puisqu'il ne pouvaient pas connaitre ces details!
Détails que vous allez vous empressez d'officialiser bien entendu


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Message non luPosté :07 août 2006, 17:27 
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Mais pourquoi les Aubert ont-ils parlé d'un enfant à Martinez dès leur retour (selon le témoignage très récent de ce dernier), si monsieur Martinez croyait que cette forme était un paquet ? C'est très mystérieux.
Ce qui est encore plus mystérieux c'est de comprendre pourquoi ni les Aubert et ni les Martinez n'en parlent pendant qu'ils sont en contact avec la gendarmerie


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Message non luPosté :07 août 2006, 22:36 
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(*) Voici les propos que tenait M. Aubert au quotidien "Le méridional" en juin 1974 après l'annonce de la mort de Maria-Dolorès: "...J'ai vu l'homme sortir de sa 304 grise. Il tenait dans ses bras une forme blanche. J'ai cru qu'il s'agissait d'un paquet dont il voulait se débarrasser en cachette... Mais jamais je ne me serais douté qu'il s'agissait d'un enfant ! ....
C'est en effet très troublant. C'est la réapparition du paquet à un moment inattendu. Cela m'amène à penser que monsieur Aubert, lui, n'a vu qu'une forme blanche, qu'il a prise au départ pour un paquet, puis un enfant. Par contre, madame Aubert, elle, a entendu la forme blanche parler. Comment se fait-il que son mari ait eu tant de mal à comprendre qu'il s'agissait d'un enfant ? Elle ne lui a rien dit à propos de cette voix fluette ? C'est très peu probable.

Il n'est pas impossible qu'elle ait inventé cette voix, donc.

Mais pourquoi les Aubert ont-ils parlé d'un enfant à Martinez dès leur retour (selon le témoignage très récent de ce dernier), si monsieur Martinez croyait que cette forme était un paquet ? C'est très mystérieux.

Il n'est pas impossible non plus que monsieur Martinez ait prétendu avoir pris cette forme blanche pour un paquet afin d'expliquer sa non intervention, y compris devant les journalistes quelques jours plus tard, malgré une déposition sans équivoque sur ce point.

Ce qui m'intrigue dans la phrase, c'est l'expression "dans ses bras". Le 4 juin, les gendarmes de Roquevaire notent "en transportant un paquet assez volumineux". Le lendemain, ceux de Gréasque écrivent "en tirant un paquet assez volumineux". Dans tous les cas, on n'a pas vraiment un homme tenant une fillette par la main, je crois.

Donc quand M. Aubert dit qu'il n'a jamais parlé aux gendarmes, il ne dit pas la vérité, et quand il est prétendu que les gendarmes se sont trompés en écrivant "paquet", cela se retrouve dans le journal. Enfin bon...

Le plus drôle (si l'on peut dire, vu les conséquences) c'est ce que dit Mme Aubert le lendemain dans le Méridional : "selon Mme Aubert, l'enfant n'était pas assis à l'avant de la voiture, mais à l'arrière. Quand il est sorti, l'inconnu s'est précipité vers la porte arrière droite. D'un geste brusque et rapide, il a sorti l'enfant, l'a pris dans ses bras et a couru vers la Colline."

La porte arrière droite, voilà qui prouve s'il en était besoin que les Aubert ne se sont jamais approché du véhicule, sinon, ils ne raconteraient pas de telles balivernes.

Et si l'enfant était dans ses bras, comment se fait-il qu'on trouve une trace de sabot. Et comment se fait-il que cette scène touchante change du tout au tout devant les policiers.
Vraiment, les Aubert c'est le summmum du témoignage.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :07 août 2006, 22:44 
Gihel,quand vous nous ressortez cette histoire de portiere arriere pour cette chere mme Aubert,pourriez vous avoir l'extreme obligeance de citer l'autre personne qui a fait le meme lapsus?
Vos considerations sur la fragilité du temoignage Aubert me passionnent,mais je pense que sans ces braves gens,nous n'aurions aujourd'hui qu'un meurtre non elucidé,et je me plait a croire que ca n'est pas le cas.
Etudiez donc avec la meme objectivité les affirmations si nettes et precises emanant de Ranucci lui meme,pour voir...


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Message non luPosté :07 août 2006, 22:53 
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Enregistré le :02 févr. 2004, 23:53
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Vous voyez comment c'est embêtant qu'un membre oublie une partie des faits pour ne faire ressortir seulement ce qui l'intéresse?


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