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Auteur :  Dalakhani [11 mars 2007, 20:42 ]
Sujet du message : 

Citation :
Rien ne nous permet de savoir si les policiers qui le questionnent savaient pour les coups de couteau. Par contre pour les coups de pierre ils devaient bien savoir puique même les journalistes le savaient.
Si les policiers se doutaient que l'enfant a été tué par les coups de pierre pourquoi aucune question n'a été posée à C. Ranucci dans ce sens?

Auteur :  arlaten [11 mars 2007, 23:25 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]
Si les policiers se doutaient que l'enfant a été tué par les coups de pierre pourquoi aucune question n'a été posée à C. Ranucci dans ce sens?
ben non, justement ils ne doutaient pas. Dans la nuit du 5 au 6, ils disposent des scellés de gendarmerie puisque le pull va être présenté à Ranucci. Ils ont donc les pierres saisies.

Quelles questions auraient-ils pu poser à propos des pierres ?

Auteur :  Dalakhani [12 mars 2007, 12:57 ]
Sujet du message : 

Où avez-vous jeté les pierres?
Les enquêteurs auraient pu montrer les pierres sous scellés à C. Ranucci pour savoir si c'étaient vraiment celles qu'il avait utilisés
Ils auraient pu lui demander "d'où" provenait le sang retrouvé sur le polo de l'enfant.

Auteur :  arlaten [21 mai 2007, 23:24 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
bonsoir a tous : En ce qui me concerne, je suis persuadait, que dés que le corps et trouvait a 15h45 par les gendarmes, ils constatent que de toute évidence la petite a été tuée avec un couteau, page 27 du livre de gerardb le spectacle est horrible : la fillette a été frappée de nombreux coups de couteau
C'est évident.
Je suis persuadé que tout le monde est au courant au moment où le légiste "osculte" rapidement le corps.

Voilà ce qu’a écrit Pierre Bernard dans le Provençal du 7 juin :

On a eu connaissance, hier, du résultat de l’autopsie, pratiquée au Pharo par le Dr Vuillet médecin légiste. Marie-Dolores a été tuée de plusieurs coups de couteau à la gorge, puis achevée, à coups de pierre. La malheureuse a été ainsi défigurée.
La pierre ensanglantée a été récupérée près du corps. Jusqu’à présent, on n’a pas retrouvé le couteau utilisé par le meurtrier, car on ignorait jusqu’ici que la fillette avait été poignardée
.

Pour qu’elle paraisse dans l’édition du 7, c’est que Pierre Bernard a eu l’information dans la journée du 6.

Effectivement, il était bien dans les couloirs de l’Evéché, le 6, autour de midi quand les Aubert sont arrivés. A ce moment là, le journaliste du Soir était déjà parti, bouclage oblige.

Et c’est lui, Pierre Bernard qui a fait rajouter une information de dernière minute, dans le Soir, pour signaler l’arrivée des Aubert et le fait qu’ils n’avaient pas formellement reconnu Ranucci.
Si à ce moment là, il savait déjà que la fillette avait été poignardée, l’information serait sortie dans le journal le Soir du 6 juin.
Ce ne fut pas le cas. Il n’a donc eu l’information que le 6, dans l’après midi.
Et cela correspond à ce qu’a dit le Dr Vuillet à Gérard Bouladou.

Auteur :  Dalakhani [22 mai 2007, 00:26 ]
Sujet du message : 

Votre déduction est cohérente malheureusement elle se porte sur un article de journal et si l'unique vérité se trouvait dans la presse ça se saurait.

Il est complètement impossible au médecin légiste, qui se trouvait sur les lieux pour la levée du corps, de passer à côté des coups donnés au cou de l'enfant.
Le médecin légiste savait, à moins que ça soit un incompétent fini, que des blessures se trouvaient sur le cou et il le savait le 5 Juin.

Auteur :  arlaten [22 mai 2007, 10:05 ]
Sujet du message : 

Citation :
Votre déduction est cohérente malheureusement elle se porte sur un article de journal et si l'unique vérité se trouvait dans la presse ça se saurait.

Il est complètement impossible au médecin légiste, qui se trouvait sur les lieux pour la levée du corps, de passer à côté des coups donnés au cou de l'enfant.
Le médecin légiste savait, à moins que ça soit un incompétent fini, que des blessures se trouvaient sur le cou et il le savait le 5 Juin.
Je suis absolument d'accord en ce qui concerne le Dr Vuillet. Dans le bois de Peypin, lui, il savait. Il est possible aussi que certains gendarmes savaient.
A la lecture du PV de Melle Di Marino, on ne peut pas savoir, si elle savait. Or une information comme celle là, aurait du apparaître dans son PV.

La vraie question est de savoir si les policiers savaient.

Personnellement, je n'écarte pas systématiquement les informations amenées par la presse. Surtout si elles sont confirmées par d'autres informations.

Là, concernant les coups de couteaux, il était surprenant de constater qu'aucun des journaux n'en faisaient état. L'information était absente.
Là, avec l'article de Pierre Bernard, ce n'est plus une non information.
C'est une information qui dit:"on ne savait pas".
On peut la recouper avec les dire du Dr Vuillet à Gérard Bouladou et avec le fait que dans l'intérrogatoire de la nuit, les policiers ne s'intéressent pas à l'Opinel.

Auteur :  Dalakhani [23 mai 2007, 11:39 ]
Sujet du message : 

Citation :
La vraie question est de savoir si les policiers savaient.
Pourquoi le médecin légiste aurait gardé cette information pour lui? il y a de grandes chances que la juge d'instruction lui demande un topo rapide de ce qu'il a constaté.
Beaucoup de personne ont vu le corps quand même, il a fallu le transporter.
Citation :
Là, avec l'article de Pierre Bernard, ce n'est plus une non information.
C'est une information qui dit:"on ne savait pas".
Qui dit : " La presse ne le savait pas" ce n'est pas pareil
Citation :
On peut la recouper avec les dire du Dr Vuillet à Gérard Bouladou et avec le fait que dans l'intérrogatoire de la nuit, les policiers ne s'intéressent pas à l'Opinel.
Les enquêteurs ont peut-être attendu de savoir ce qui avaient provoqués les blessures pour interroger C. Ranucci sur ce point.

Il faudrait savoir en combien de temps les photos du corps ont été développés.

Auteur :  arlaten [23 mai 2007, 16:01 ]
Sujet du message : 

Citation :
Pourquoi le médecin légiste aurait gardé cette information pour lui? il y a de grandes chances que la juge d'instruction lui demande un topo rapide de ce qu'il a constaté.
Beaucoup de personne ont vu le corps quand même, il a fallu le transporter.
Je n’en sais rien. Il y a ce que raconte Vuillet dans le 2eme livre de Gérard Bouladou (p 301).
Je ne vois pas pourquoi Gérard Bouladou ou Vuillet inventeraient cela. Cela ne va pas dans le sens de leur conviction.


Citation :
Qui dit : " La presse ne le savait pas" ce n'est pas pareil
Ce n’est pas pareil ? Ce n’est pas pareil avec quoi ?
Je suis bien d’accord le « on » de Pierre Bernard désignait bien la presse.
Et là, autant j’arrive à comprendre que les policiers aient pu cacher la recherche du couteau, autant je ne vois pas du tout pourquoi ils auraient caché à la presse que la fillette avait été poignardée.
Citation :
Les enquêteurs ont peut-être attendu de savoir ce qui avaient provoqués les blessures pour interroger C. Ranucci sur ce point.
Vous voulez dire que pendant un moment, les enquêteurs ne savaient pas ce qui avaient provoqués les blessures ? C’est bien ce que je crois aussi.
Citation :
Il faudrait savoir en combien de temps les photos du corps ont été développés.

De quelles photos parlez-vous ? celles des gendarmes ou celles du légiste ? et quelle est votre idée ?

Auteur :  Dalakhani [23 mai 2007, 17:07 ]
Sujet du message : 

Citation :
De quelles photos parlez-vous ? celles des gendarmes ou celles du légiste ? et quelle est votre idée ?
Les photos du corps qui ont été montré à C. Ranucci lors de la reconstitution
Citation :
Ce n’est pas pareil ? Ce n’est pas pareil avec quoi ?
Je suis bien d’accord le « on » de Pierre Bernard désignait bien la presse.?
Dans ce cas je suis d'accord
Citation :
Et là, autant j’arrive à comprendre que les policiers aient pu cacher la recherche du couteau, autant je ne vois pas du tout pourquoi ils auraient caché à la presse que la fillette avait été poignardée
Il ne rentre pas dans leur compétence de faire le travail de la presse
Citation :
Vous voulez dire que pendant un moment, les enquêteurs ne savaient pas ce qui avaient provoqués les blessures ? C’est bien ce que je crois aussi.
Ils ne savaient peut-être pas exactement mais la forme des blessures peut donner une idée au légiste sur l'arme utilisée ou une arme non
utilisée

Auteur :  Georges [29 mai 2007, 17:59 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]
Les enquêteurs ont peut-être attendu de savoir ce qui avaient provoqués les blessures pour interroger C. Ranucci sur ce point.

Il faudrait savoir en combien de temps les photos du corps ont été développés.

Vous pensez vraiment que les policiers présent Mlle Di Marino n'étaient pas au courant que c'etait des coups de couteau qui avait tué la petite

Bien sur qu'il le savaient le 5 juin, quant Vuillet et Mlle Di Marino ont fait les premières constatations et a la levée du corp évidement vous pouvez être sur que Di Marino a demandé un black-out totale sur ces constatations en attendent des aveux du suspect qui est le seul a savoir qu'il a tué avec un couteau.

Auteur :  Gihel [29 mai 2007, 23:26 ]
Sujet du message : 

Cette phrase du journaliste est formidable, je ne l'avais pas lu de cette façon.

Reprenons : "On a eu connaissance, hier, du résultat de l’autopsie, pratiquée au Pharo par le Dr Vuillet médecin légiste. Marie-Dolores a été tuée de plusieurs coups de couteau à la gorge, puis achevée, à coups de pierre. La malheureuse a été ainsi défigurée.
La pierre ensanglantée a été récupérée près du corps. Jusqu’à présent, on n’a pas retrouvé le couteau utilisé par le meurtrier, car on ignorait jusqu’ici que la fillette avait été poignardée.


Pourquoi écrit-il cela ? Il rapporte ce que lui a dit un policier. Et que cherche à faire le policier ? Tout simplement il tente de justifier que le couteau apparaît le 6 alros qu'il aurait dû être là le 5 puisqu'on aurait dû le chercher.

Ce qui est formidable, c'est que Ranucci n'est pas du tout en cause et on ne compte pas du tout sur lui pour trouver le couteau.

On compte sur la recherche qu'on va faire : d'abord on chercherait des pierres, et puis on s'apercevrait qu'il faut chercher un couteau.

Mais si vous regardez ce n'est pas du tout comme cela que les choses se sont passées.

Suivant la thèse officielle, c'est par les aveux de Ranucci que l'on trouve le couteau, pas dans ce que dit le journaliste, pas du tout.

Et suivant notre thèse : on trouve les pierres non pas du tout à la suite des indications du légiste, mais parce qu'on ratisse les lieux.

On trouve le couteau parce qu'on a l'idée de se servir de la poële à frire qu'on a emmené sur les lieux dès le 5.

Et il se trouve que cela correspond aux indications du légiste.

Alors pourquoi les policiers ont-ils fait cette confidence au journaliste : on n'a pas encore trouvé le couteau parce qu'on ne savait pas encore qu'elle avait été poignardé ? Ce qui est faux, ils le savent depuis le 5 effectivement.

C'est une façon de se justifier de la petite entourloupe, du fait qu'on a été replanter le 6 le couteau qu'on avait découvert effectivement le 5. Ah ben on ne l'a pas trouvé parce qu'on ne l'a pas cherché. Curieuse chose puisqu'ils ne sont censé le chercher que parce que Ranucci l'avoue ? La manipulation apparaît de la sorte encore plus clairement.


Ce que raconte Vuillet est encore plus drôle. La page 301 du second livre de Gérard Bouladou mérite le détour :

Voici ce qui est dit : "Et voilà ce que Porte m'a raconté : "on croyait que la gamine avait été tuée avec une pierre et on a cherché la pierre"

Vous vous rendez bien compte qu'on n'a jamais cherché la pierre, elle se trouvait à quelques mètres et on l'a ramassée pendant le ratissage, juste après avoir découvert le corps.

"C'est pour cela qu'il y a cette photo d'une pierre qui avait été placée sous scellé. Et au cours de l'autopsie, M. Porte m'a téléphoné. Il m'a dit : "Qu'est-ce que c'est ?" et jelui ai dit : "Mais ce n'est pas une pierre, c'est à coups de couteau. Elle a été piquée de 15 coups de couteau." Et M. Porte me dit : "Je suis rentré dans le bureau et j'ai dit à Ranucci : - Qu'est-ce que tu as fait du couteau ? Alors que jusque-là on tournait, on tournait en rond. Et Ranucci lui a dit : -je l'ai enterré." Alors à partir de là... on lui a demandé à quel endroit ?"

Paix à l'âme de l'inspecteur Porte qui emporte bien des secrets dans la tombe mais on se rend bien compte que tout ce qui est dit là est faux.

Quand on lit les aveux, on s'aperçoit que le couteau tombe comme un cheveu sur la soupe, et qu'on ne lui demande pas vraiment où le couteau se trouve. La phrase j'ai donné un coup de pied dedans, ne veut rien dire et surtout ne donne pratiquement aucun emplacement. Donc on ne lui a surtout pas demandé à quel endroit. Ou alors avec un art du flou et du brumeux consommé...

On ne voit pas les aveux tourner en rond, au contraire, ils passent et ils filent en oubliant tant de détails qu'on ne peut plus s'y retrouver.

Non, la seule chose c'est de tenter de justifier par tous les moyens pourquoi finalement le couteau n'apparaît que subrepticement dans les pièces de l'enquête.

Et puis le visage est couvert de sang, ça a giclé de partout et on ne saurait pas le 5 qu'elle a reçu des coups de couteau ?

Mais c'est d'ailleurs bien là le problème : le 5, on comprend qu'il s'agit d'un couteau, et on ne le chercherait pas ? Alors qu'on prétend (à tort) avoir cherché les pierres ?

On voudrait nous laisser entendre qu'il y a eu un petit trucage qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Auteur :  Gihel [29 mai 2007, 23:28 ]
Sujet du message : 

Je vais poser la question autrement et de façon plus simple : comment le journaliste peut-il avoir eu vent d'un couteau alors que Ranucci n'a rien avoué ?

Auteur :  Georges [29 mai 2007, 23:46 ]
Sujet du message : 

Citation :
Je vais poser la question autrement et de façon plus simple : comment le journaliste peut-il avoir eu vent d'un couteau alors que Ranucci n'a rien avoué ?
une seul solution "une fuite"

Auteur :  arlaten [30 mai 2007, 08:32 ]
Sujet du message : 

Citation :
Je vais poser la question autrement et de façon plus simple : comment le journaliste peut-il avoir eu vent d'un couteau alors que Ranucci n'a rien avoué ?
L'article parait dans l'édition du 7 juin. Le journaliste a eu l'information dans la journée du 6. Cette information, il ne l'a pas eu dans la matinée, sinon on la retrouverait dans le petit article de dernière minute qu'il a fait paraître dans le journal Le Soir du 6 juin.
Il l' a donc eu dans l'après midi ou en soirée et cela semble confirmer ce que raconte le DR Vuillet à Gérard Bouladou.

Auteur :  Gihel [30 mai 2007, 21:53 ]
Sujet du message : 

Si c'est l'après-midi du 6, c'est bien pire parce qu'à ce moment là, on est en train de décider de chercher le couteau prétendument d'après les aveux. Or la phrase dit ceci :

"Jusqu’à présent, on n’a pas retrouvé le couteau utilisé par le meurtrier, car on ignorait jusqu’ici que la fillette avait été poignardée."

Quel aveu. C'est une façon d'essayer de se justifier qui n'a aucun sens par rapport à ce qui est censé s'être passé. Aucun sens.

C'est avouer que le couteau a été trouvé à la suite d'une recherche qui est motivée par le seul fait qu'on sait que l'enfant a été poignardée.

Or cela ils le savent depuis la veille, et les gendarmes le savent. C'est donc que le couteau a été recherché dès que l'on a su que l'enfant a été tuée à coups de couteau. Ce qui veut dire qu'on a fait passer la poële à frire le 5 sur le tas de tourbe pour rechercher le couteau à tout hasard.

Et qu'on l'a trouvé.


Le 5.



Et qu'on l'a replanté, le lendemain.







C'est tout.


Ce que dit Vuillet par ailleurs n'est qu'un tissu de choses impossibles.

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