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Message non luPosté :02 mai 2005, 01:10 
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Quand une fillette de 8 ans et 30 kg se fait empoigner par un type de 20 ans et 75 kg faut pas s'étonner qu'elle soit légérement génée aux entournures pour s'échapper, vous croyez pas gihel ?
Cela la rend aveugle ? Elle ne voit pas la voiture qui s'arrête tout à côté et elle ne tente même pas d'appeler au secours ?

Aline Aubert : "j'ai constaté qu'un homme avait ouvert la portière droite et tirait l'enfant par le bras. J'avais la vitre baissée. L'enfant était plaqué contre l'homme et je n'ai pas pu voir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon. J'ai seulement entendu l'enfant déclarer : "qu'est-ce qu'on fait ?" [Ah bon, il n'a pas dit : quand est-ce qu'on mange ?] D'après l'intonation de la voix, je ne pense pas que l'enfant avait peur. À ce moment là, et très rapidement, l'homme a disparu dans les buissons avec l'enfant."

La pauvre gamine est censée avoir eu un accident une minute avant avec un inconnu qui l'a enlevée et la tire dans les fourrés et elle n'a pas peur ?

Le problème du temoignage Aubert, c'est son incohérence générale. C'est un concentré d'aberrations à l'état pur.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 10:08 
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Ce n'estpas ce que raconte Aline Aubert. Elle dit cette chose impossible que la gamine était proche d'elle au point qu'elle a entendu sa voix fluette malgré le moteur, qu'elle n'était pas effrayée et qu'elle a juste demandé : "qu'est-ce qu'on fait ?"

Quand on lit le bouquin de Gérard Bouladou, Guazzone prétend qu'elle lui a dit lors du procès que la gamine aurait plutôt dit : "vous m'emmenez ou ?"

Donc la gamine aurait dû au moins crier dès cet instant pour attirer l'attention.

Le témoignage Aubert est à géométrie variable et il n'a pas de cohérence.



Il est plus facile d'imaginer la gamine qui sort de la voiture sur le Clos de la Doria et qui s'enfuit à toutes jambes alors qu'il n'y a personne et surtout pas de Aubert pour venir à son secours, qu'elle traverse la route en courant et qu'elle perd sa chaussure, alors qu'il n'y a toujours personne et surtout pas les Aubert pour venir à son secours.
Et qu'elle est rattrapée dans le talus, alors qu'il n'y a personne.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 10:10 
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Ranucci est vaseux : cela c'est ma version, pas celle de l'accusation. Et dans ma version, il est seul et il n'y a pas de gamine à bord.

La gamine elle était dans la simca 1100 gris métallisé.

Dans votre version, Christian est en pleine forme puisqu'il a monté une ruse pour enlever une gamine.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 11:01 
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Ranucci est vaseux : cela c'est ma version, pas celle de l'accusation. Et dans ma version, il est seul et il n'y a pas de gamine à bord.

La gamine elle était dans la simca 1100 gris métallisé.

Dans votre version, Christian est en pleine forme puisqu'il a monté une ruse pour enlever une gamine.
Ranucci n'est pas vaseux, il enlève une gamine, peut être veut t'il la ramener,mais j'en doute :roll: ....
l'accident, affolement, il la tue.........

C'est aussi une version comme une autre.
moi c'est la mienne, et celle d'une petite minorité sur le forum qui pensent
ranucci coupable.
il fait pas bon du côté de chez Ranucci, quand même.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 11:16 
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Pour Mme Mathon une version ou une autre, cela change beaucoup. Et cela méritait peut-être une enquête approfondie.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 11:41 
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Ce n'estpas ce que raconte Aline Aubert. Elle dit cette chose impossible que la gamine était proche d'elle au point qu'elle a entendu sa voix fluette malgré le moteur, qu'elle n'était pas effrayée et qu'elle a juste demandé : "qu'est-ce qu'on fait ?"
Ca vous est arrivé gihel d'avoir un accident de voiture ou d'assiter a un accident ? vous croyez que les gens qui sortent de leur voiture hurle tous comme des fous ? ben non...c'est souvent le contraire,l'hébétude, le choc , on ne pense pas a crier, on se demande ce qui s'est passé

Pour moi la petite est sous le choc de l'accident, elle ne comprend rien et est terrorisée, peut-etre par cet énerguméne qui délire dans sa voiture
elle est profondémment choquée lorsqu'elle sort de la voiture, ce qui ne veut pas dire qu'elle va hurler immédiatement
c'est quand elle arrive en haut du talus qu'elle commence a comprendre que quelque chose ne va pas


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Message non luPosté :02 mai 2005, 11:53 
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Pour moi la petite est sous le choc de l'accident, elle ne comprend rien et est terrorisée, peut-etre par cet énerguméne qui délire dans sa voiture
elle est profondémment choquée lorsqu'elle sort de la voiture, ce qui ne veut pas dire qu'elle va hurler immédiatement
c'est quand elle arrive en haut du talus qu'elle commence a comprendre que quelque chose ne va pas
Vous contredisez Mme Aubert qui dit exactement le contraire, qu'elle n'était pas effrayée. Il est vrai qu'il est souvent difficile de suivre les Aubert.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 11:57 
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Gihel, j'ai écrit " choquée" pas effrayée, y'a une nuance ,un distingo que vous ne saississez pas

C'est souvent le cas :on n'est tellement choqué que l'on n'a pas sur le coup de la frayeur, on n'en reste ...amorphe, incapable de réagir


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Message non luPosté :02 mai 2005, 12:00 
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Et donc elle est sur le talus, elle se met à crier et les Aubert ne feraient rien ? Alors qu'ils sont en train d'appeler le bonhomme qu'ils ne voient pas. Et que le bonhomme leur répond ?

Ils seraient capables de reconnaître Ranucci alors qu'ils ne l'ont aperçu que deux secondes, le temps qu'il disparaisse dans les fourrés selon eux ? Et la gamine serait choquée au point de ne pas voir une voiture débouler et s'arrêter à deux mètres d'elle ? Non. Cela ne tient pas.

Tout cela ne tient pas.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 12:05 
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Alors qu'ils sont en train d'appeler le bonhomme qu'ils ne voient pas. Et que le bonhomme leur répond ?
tiens j'avais oublié de vous poser cette question...
Quand l'homme a répondu a aubert celui-ci a t'il remarqué que cet homme avait un accent marseillais ?
j'imagines qsue si aubert n'en n'a pas parlé c'est sans doute qu'il n'y avait pas...d'accent


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Message non luPosté :02 mai 2005, 12:19 
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Pour Mme MATHON, que son fils soit coupable ou innocent, ce n'est peut-être pas indifférent. Donc on ne lui demandera pas sa version, cela n'aurait pas de sens, puisqu'elle a dit ce qu'elle avait à dire : son fils est rentré, il a mangé comme d'habitude, il n'avait pas l'attitude de quelqu'un qui vient de flanquer 15 coups de couteau à une gamine. Mais au-delà, à part l'enquête qu'elle a faite à la place de la juge pour retrouver Mme Mattéi et M. Martel, je ne sais pas trop.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 12:26 
Mais gihel, on en a déjà discuté, vous savez que cela ne veut rien dire,
de rentrer chez soi peinard de manger des tomates et de de regarder le film, même quand on vient de tuer une enfant.

votre logique n'est pas celle de Ranucci, et n'est pas celles de nombreux
criminels qui tuent, violent et continuent leur quotidien.

je vais pas reciter les exemples, vous les connaissez.
vous savez au fond de vous même que cela ne veut rien dire.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 17:09 
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Vous parlez de véritables psychopathes et les véritables psychopathes, on les reconnaît, parce que leur système pervers, on peut le mettre à jour.

Ils cherchent perpétuellement une puissance qui leur manque, ils vivent en dehors de leur corps, ils flottent et tout d'un coup, comme un rapace ils fondent sur vous. Ils n'écrivent pas dans leur lettre : tu diras bonjour à Mme Abribat, pense à ta santé. Ils sont dans un autre état d'esprit qui est perpétuellement tourné vers eux. Il suffit de comparer le regard de Guy Georges et celui de Ranucci pour le sentir.

Sur l'ancien forum j'avais mis quelques extraits d'un article assez énorme qui s'intitulait : Patrick Alègre raconté par sa mère, publié par Marianne. Eh ben ce n'était pas triste.

Elle racontait que son mari la battait devant lui et qu'il était chargé d'intervenir pour les séparer alors qu'il n'avait que huit ans. Mais ça encore... Elle raconte qu'elle l'emmène quand elle couche avec des hommes pour lui faire plaisir, dit-elle. Il est quoi ? Son fils ? Son amant ?
SOn garde du corps ? Son amant ? ON ne sait plus.

A un moment, son fils la menace d'un revolver, il la menace de mort et il n'a pas l'air de plaisanter. Vous croyez que c'est cela qui la trouble ? Pas du tout, c'est le fait qu'il lui dise : Maman c'est à cause de toi que je suis comme ça.

Elle se dit comment peut-il oser me donner tort alors que je lui permets tout. Elle lui offre aussi un fusil, mais lui ne va pas tirer sur les oiseaux dans la campagne, il flingue les réverbères de la cité.

Elle raconte aussi qu'elle ne l'aurait pas dénoncé pour un meurtre parce qu'elle se serait dit que c'était un accident.

La relation de Christian Ranucci avec les autres n'est pas du tout de cette nature. La première chose qu'il dit à sa mère, c'est sa reconnaissance : tout était parfait, ce n'est pas ta faute, il a suffit d'un accident. Mais pas il a suffit d'un accident pour que je tue, non il a suffit d'un accident pour que je soit mêlé à une histoire de meurtre qui découle du hasard.




Donc, je sais bien que certains criminels vont apparaître tout à fait normal, et j'en connais un qui passait à la télé régulièrement.
Si on ne fait pas attention, on se dit, tout est normal, mais si on se met à faire attention, on s'aperçoit qu'en réalité leur discours est délirant, que manque la nuance, que tout est définitif, superlativé, qu'on mélange des détails avec des questions de vie ou de mort.

Il va vous sortir par exemple quelque chose que j'ai entendu : souffrir c'est mourir, et souffrir c'est grandir. Si vous raccordez les deux branches du discours. Vous vous dites tout d'un coup qu'il y a un problème pour celui qui va grandir, et bien sûr que non, on peut souffrir et ne pas mourir, ce n'est pas la même chose, et vous vous dites ouh là, la personne ne va pas bien, elle ne fait plus la différence, il serait temps de lui dire deux ou trois choses sur le fait que la souffrance ce n'est pas la mort.

Il va vous sortir aussi quelque chose du style : depuis que cette personne est morte, je suis quelqu'un de bien. Ouh là, oui là ça ne va pas, et vous pouvez vous dire, derrière, il y a une certaine perversité.

Parce qu'on mélange les choses importantes, pas importantes, qu'on s'enferme dans un système.

Un vrai pervers aurait sorti des phrases curieuses : ce n'est pas de ma faute, je n'y suis pour rien, elle n'avait qu'à pas traîner dans la rue.


Là, vous n'avez rien de tout cela. L'accusation dans cette affaire repose à mon avis sur du sable, parce que, comme pour Dils, on ne trouve pas les caractères de perversité qu'on devrait y trouver.
C'est la question de Le Forsonney tel qu'il l'explique sur le site : alors cela voulait dire qu'il était d'une rare perversité. Et Le Forsonney dit qu'il ne l'a pas du tout ressenti.

Chez Heaulme, on voit le système pervers, il trompe Abgrall tout le temps, il mélange les choses, il vous amène sur une piste et hop, il retire le tapis.

C'est un Norman Bates que l'on recherche, quelqu'un qui est capable de dire à Janet Leigh : vous mangez comme un oiseau, et la phrase d'après : les oiseaux dévorent. Sous entendu vous êtes en train de me bouffer et je vais vous tuer.

Mais dans l'affaire Ranucci, il est où le pervers qui nie l'existence d'une enfant ? Il est où le système pédophile ?

On rame pour le trouver.


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Message non luPosté :02 mai 2005, 17:22 
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je vais vous parler en scénariste, et c'est pour cette raison que je trouve le scénario de l'accusation assez nul, quand on veut bâtir un personnage de pédophile, qu'est-ce qu'on doit faire : on doit retrouver le système qui fait que ledit personnage cherche à retrouver chez un enfant une sorte de désir perdu et saccagé, et qu'il va nier l'identité même de celui qu est en face de lui, avec sa sexualité flottante et immatérielle. Le saccage du pédophile c'est qu'il matérialise la sexualité enfantine et c'est vrai que c'est infiniment grave.
Quand c'est de l'inceste, c'est l'aigle noir de Barbara, qui vient bouffer son propre corps.

On l'a nié en tant qu'enfant, on lui a fait tenir un rôle qui n'était pas le sien.

Donc là, il faut trouver le désir perdu et saccagé de Christian Ranucci, cela voudrait dire que la mère l'a complètement castré dans son enfance, qu'elle a usé de paradoxes, et de paradoxes violents, qu'elle a mélangé son rôle de mère avec un autre rôle.

Là, il sait très bien que c'est sa mère et il ne couchait pas dans son lit, quand on voit la bonne femme, ça ne correspond pas du tout.

Si vous ne trouvez pas des choses de cette nature, votre personnage ne tiendra pas une minute. On n'y croira pas.

De même pour le crime, je vais vous dire, si vous voulez bâtir un psychopathe de cette ampleur (14 coups de couteau rageurs à la Norman Bates), il faut lui bâtir une perversité interne assez énorme. C'est vrai qu'Hitchcock était assez doué dans le genre. Et je vous dirai qu'il faut trouver des paradoxes qui touchent à son identité. Heaulme, Guy Georges, Van Geloven etc... ont de graves problèmes d'identité. Ils ne savent pas vraiment qui ils sont.
L'agression ou le crime sont des moyens d'annihiler leur propre souffrance.

Ni pour Dils, ni pour Ranucci on ne trouve cela. Quand je dis un paradoxe, c'est quelque chose de ce style : mon fils, tu ne vaux rien, mais sans toi je ne peux pas vivre et tu est tout pour moi, mais tu es le dernier des nuls.

Il faut atteindre l'ego très profondément pour aboutir à une insensibilité de cette nature et de cette violence, l'impression même que son corps n'existe plus, où qu'il est partout et nulle part en même temps.


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Message non luPosté :03 mai 2005, 00:53 
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concernant Patrick HENRY, 30 ans pour se dire qu'on a tué un enfant, je crois que le temps ne fait rien à l'affaire, il a dit d'ailleurs qu'il y pensait tous les jours. Je crois qu'on ne peut pas cesser de "réfléchir", prison ou pas prison d'ailleurs. Mais cela changerait quoi ?

Le problème c'est justement le "on le remet debout", apparemment pas de façon efficace puisqu'il est incapable d'acquérir un comportement cohérent.
L'argent qu'il avait à la sortie de prison, c'est lui qui l'avait gagné en montant un atelier d'imprimerie dans la prison et il en était à l'origine et les tauliers étaient content puisque cela occupait des gens. A quoi se sont ajoutés les a-valoir du bouquin, mais je ne suis pas sûr que cela l'ait beaucoup aidé.

Les études qu'il a suivies, cela résulte de sa seule volonté. Il raconte dans son bouquin comment il a pris lui même la décision et comment il a dû lutter pour pouvoir accéder aux cours par correspondance et aux examens. Philippe Maurice le confirme, en prison étudier c'est un combat de tous les jours, l'administration s'y oppose de façon pratique.
Personne en prison n'encourage à faire des études, les services d'insertion et de probation sont débordés.

Quand vous voulez un suivi psychologique, on vous met des bâtons dans les roues. Non la prison n'est pas faite pour remettre debout, ce n'est pas son rôle. La prison est là pour punir, c'est à dire faire souffrir et faire prendre conscience de ce qu'est la souffrance, au-delà, c'est le service minimum.

Je ne vais pas justifier sa connerie de ramener du haschich et de passer en Espagne en violant les impératifs de la conditionnelle, personnellement je n'en consomme pas, ça ne m'interesse pas, mais enfin cela n'avait rien de dramatique non plus.

De même la fauche dans les grands magasins, il n'était pas le premier non plus. Le problème c'est qu'il aurait dû sortir de détention en catimini, sans que personne ne le sache. Or il y a eu un battage médiatique autour de cela qui n'était pas justifié. D'autres sont sortis, on ne le sait même pas, et tant mieux.

Et je pense moi que le problème c'est qu'il porte la guillotine de Ranucci sur les épaules, et que quelque part, les média qui sont des instruments ultra conservateurs conservent une certaine rancoeur au fait qu'il ait échappé à la mort. L'autre chose, c'est qu'à mon avis, c'est quelqu'un qui a un problème avec la sentimentalité. C'est visible dans son bouquin, il a besoin de tout rationaliser, au point de perdre toute sensation. On ne sait pas ce qu'il pense quand on le lit et s'il pense réellement quelque chose de lui-même.
Le problème en prison, c'est que les grands miroirs y sont interdits.

Le problème quand on tue quelqu'un, c'est qu'on ne peut pas réparer. Et le problème se pose à tout le monde, à des degrés bien moindres, que peut-on souhaiter à ceux qui vous ont fait du mal lorsque l'on s'aperçoit que ce n'est pas raparable, qu'on ne peut pas demander réparation, sinon symbolique ? Ben on apprend à faire malgré tout, en se disant qu'on n'est pas obligé de fréquenter des gens qu'on mésestime.


Mais jouir de leur punition... Ca finit par lasser. Et ca ne répare rien.

Dans les sociétés primitives on regarde l'assassin comme un pauvre homme et la réaction est celle-ci : comment peut-il vivre avec cela au fond de lui ? C'est la pitié qui domine.


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