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Oui, les chiffres et lettres du numéro d'immatriculation donnés par les Aubert à MARTINEZ ont bien été transmis aux gendarmes, ce qui a permis à ces derniers, de gendarmerie à gendarmerie, de retrouver le propriétaire de la voiture.
De le retrouver et de l’arrêter, sur les instructions de Mme la juge.
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Comme nous avons pu le voir les gendarmes voulaient d'abord s'assurer que c'était bien Ranucci qui était au volant de sa voiture et non quelqu'un qui lui aurait volée...
L’urgence, c’était l’arrestation. Après, dans la mesure où Ranucci ne contestait pas l’accident, ils savaient que c’était bien lui qui était au volant.
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Au lieu de cela, il va passer plus d'une heure devant deux témoins susceptibles de le reconnaître et pouvant parfaitement identifier sa voiture....
Même plus que deux témoins (les jeunes qui se trouvaient à la maison Rahou). Il est allé chez les Rahou pour chercher de l'aide, mais par la suite, il y est retourné. Ce n'est pas l'attitude de quelqu'un qui a commis l'atrocité qui lui fut reprochée.
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D'autant qu'il pouvait au moins soupçonner la poursuite des Aubert et le fait qu'ils aient pu noter son numéro d'immatriculation.
Ranucci regardais les dégats sur sa roue arrière gauche. La voiture des Aubert est sorti du virage et Aubert s’est arrêté. C’est pour cela que Ranucci a pris la fuite à pied dans la colline.
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même si d'autres éléments à charge me paraissent tenir debout.
Vous « parraissent », mais il vous manque beaucoup d’éléments.
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Je viens de vérifier, vous avez raison, mais cela change t-il quelque chose ?
Absolument rien.
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Cela dit, le principal n'est -il pas qu'au moins l'un des deux (M ou Mme) l'ait communiqué à la police ?
Pas du tout. Les Aubert font leur déposition le 6 juin en début d’après-midi. A ce moment là, Ranucci est dans le bureau de Jules Porte pour que celui-ci recueille ses aveux. La voiture de Ranucci est là, en bas dans la cour de l’Evéché. Donc que l’un des Aubert donne l’immatriculation de la Peugeot à ce moment là, n’est d’aucune utilité.