[quote="jpasc95"]Alors il faut se poser la question : pourquoi M Aubert a t-il appelé la gendarmerie de Roquevaire le 4 s'il n'a vu qu'un type s'enfuir avec un paquet ?
Justement, parceque ils ont vu un enfant et non pas un paquet ...
Tout bascule quand ils entendent cette nouvelle. Et si l'enfant qu'ils ont vu était cette petite fille enlevée à Marseille ?
Et s'il arrivait le pire à cette enfant ?
Que faisait ce soi disant voleur de voitures avec un enfant ? non ça ne tient pas.
Si ca tient ! c'est bien la raison pour laquelle, ils ont cherché dès le 3 juin à signaler le fait à la gendarmerie
S'ils n'avaient pas été troublés, pourquoi se soucier de contacter les gendarmes, un jour férié, alors qu'ils doivent rejoindre leurs enfants, et qu'ils sont probablement attendus pour déjeuner avec leurs amis, simplement pour un accident matériel ?
S'ils ont bien vu un enfant, alors ils se disent qu'il faut quand même qu'ils se manifestent, peut-être par esprit citoyen, peut-être parce qui'ls pensent qu'en mettant les autorités sur la piste, ça permettrait peut-être de sauver un enfant agonisant.
absolument ...
Mais, et il faut ramener cela à l'échelle d'humains ordinaires que nous sommes tous plus ou moins, les Aubert veulent bien aider mais pas être emmerdés, ont ils pu penser à tort ou à raison.
Que vont penser les gens quand ils vont entendre que les Aubert n'ont rien fait pour intervenir face à une situation plutôt inhabituelle ?
que ce sont des laches, des abrutis...?
De là l'histoire du paquet, genre : Nous nous avons vu un paquet, on ne pouvait pas savoir qu'il s'agissait d'un enfant, sinon nous serions intervenus
l'adage : "si j'appelle pour témoigner, après c'est moi qui vais être emmerdé " existait déjà dans les années 70.
Quand on raisonne à froid derrière son ordinateur, c'est le grand Yaka qui résoud tous les problèmes mais à chaud, là, c'est différent.
Alors ils trouvent cette explication du paquet.
Je suis d'accord, lorsqu'ils ont vu l'homme et l'enfant, il est probable que Mme Aubert ai dit à son mari "cet homme est peut etre dangereux, n'y va pas, on va le signaler à la gendarmerie, après tout c'est à eux d'intervenir "
"Oui mais, ils vont nous dire "comment vous voyez un homme partir avec un enfant, le tirer vers la colline, et vous ne faites rien ?
On va dire qu'on à vu un paquet volumineux"
et puis, il faut aussi se poser la question : pourquoi M Aubert 30 ans après les faits nie catégoriquement devant M Bouladou avoir appelé une quelconque gendarmerie ?-
Là, je ne vois pas du tout ?
s'il a vraiment vu un type s'enfuir avec un paquet, alors je n'aimerais pas être dans sa tête. Vivre avec cela sur la conscience sans rien dire durant toutes ces années est impossible ou alors il faut être un monstre.
Là on comprend qu'il ne souhaite pas que l'on parle de cette hisoire de paquet car ça remue des problèmes de conscience.[/color]
Vous voulez parler du tort irréparable qu'ils ont causé à CR ?
[color=darkblue]- s'il a vu un type s'enfuir avec un enfant, alors sa conscience est nettement moins entachée. Il peut regretter après coup de ne pas être intervenu en voulant se préserver de quelques ennuis avec les autorités.
Pas vraiment, s'ils ne sont pas intervenus c'est par peur de l'individu qui s'enfuit avec un enfant, pas des gendarmes ...
Et puis de toute façon, lui et son épouse ont permis l'arrestation du meurtrier, donc l'honneur est sauf ![/quote]
Oui, maigre consolation, c'est ce qui peut expliquer la véhémence de Mme Aubert envers CR...(elle provoquera l'admiration de Alessandra, qui lui trouvera du tempérament)
Elle en veut à ce coupable tout désigné (je ne dis pas que l'homme qu'elle a vu est CR) de leur avoir posé ce terrible cas conscience, de la ses invectives "avouez, je vous ai vu etc..."
PS/ J'ai peut etre hativement, jeté l'opprobre sur ce couple, bien ordinaire,
qui pense que la situation est dangereuse et que c'est aux autorités d'intervenir
Il est vrai que les événements se sont passés très vite, qu'ils étaient pressés, qu'ils ont maljugé l'affaire, qu'ils n'ont pensé à aucun moment qu'elle irait si loin, jusqu'à un meurtre
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