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Ranucci et l'alcool
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Auteur :  Ludivine [21 avr. 2009, 10:18 ]
Sujet du message : 

Citation :
Comme la seringue n'a jamais été analysée, effectivement, personne n'en sait rien et c'est bien dommage.
C'est ce que je disais....on n'en sait rien puisque cela n'a pas été établi.
Donc impossible de l'affirmer comme vous l'avez fait plus haut, Joaquin :wink:

Auteur :  cell [21 avr. 2009, 10:19 ]
Sujet du message : 

J'ajoute à l'intention de Joachim que si CR est coupable, ce qui semble être votre conviction, ce n'est certainement pas, en l'état du dossier, en tant que pédocriminel, mais comme un gosse qui pète les plombs. Comme ce gamin, en face de mon lieu de travail, qui avait assassiné sa mère qui refusait de lui donner 10 francs. Il n'y a pas lieu d'ajouter des indices selon lesquels ce serait un sale type. Cette seringue sans aiguille aura pu servir à mettre de l'eau dans les batteries avec précision, par exemple. En tous cas, moi, j'en ai eu une pour cet usage dans mon coffre.

Auteur :  Henri [21 avr. 2009, 10:25 ]
Sujet du message : 

Citation :
Je fais remarquer que nous ignorons tout de l'alcoolisation de la nuit. Et que les faits attestés ne vont nullement dans le sens d'une ébriété prononcée, avec des signes visibles.
Si "nous ignorons tout de l'alcoolisation de la nuit", comment pouvez-vous affirmer de façon péremptoire "que les faits attestés ne vont nullement dans le sens d'une ébriété prononcée, avec des signes visibles" ?
Belle contradiction, une fois de plus.

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 10:37 ]
Sujet du message : 

Joaquín: je ne vois pas pourquoi une seringue intra-musculaire sans aiguille laisserait sous entendre qu'il y a une histoire de drogue dans l'affaire. Ranucci ne faisait pas du tout le genre drogue dure, ni même douce. Dans les années 70 les groupes de consommateurs des dites drogues étaient encore très définis.

Jpasc: vous parlez de cohérence, mais d'une part ce ne sont pas ceux qui boivent le plus qui résistent le mieux à l'alcool. Pouvoir conserver les apparences est une chose, le degré d'intoxication une autre. D'autre part, tout celà est très relatif au métabolisme de chacun, l'état de santé, poids etc... Et surtout tout est relatif à la motivation et à ce qui est recherché dans l'ivresse. Cette cohérence de cause à effet que vous sollicitez sur ce point, n'existe pas.
Tout ce que je dis c'est que dans les écrits de Ranucci et dans le fait de continuer à boire le matin suivant d'une cuite, il y a matière à se demander la nature de la relation que Ranucci entretenait avec l'alcool. Si le problème de la crédibilité de ce qu'il a écrit se pose, il se pose sur tout ce qu'il a écrit. Pourtant la présence d'un flacon de whisky dans la voiture n'est pas non plus un fait anodin.

Quant à cell, sans commentaires. Alimentez-vous même votre réflexion. Pour ma part je vous trouve nul et mal-intentionné. Je n'ai même pas envie de faire un effort pour changer d'avis.

Auteur :  cell [21 avr. 2009, 10:39 ]
Sujet du message : 

Est ce qu'il titube (fait)?
Est ce qu'il a la voix empâtée (fait)?
Est ce qu'il a des gestes difficiles (fait)?
Est ce qu'il est dans l'impossibilité de conduire (fait)?

Non!

DONC il n'est pas dans une ébriété prononcée

C'est pourtant simple!!!

Et, par prévention et précipitation, vous faites délirer le tableau.

Péremptoirement vôtre.

PS : si j'ai bien compris vous niez que les aubert aient vu l'enfant. Pas impossible. Mais vous niez aussi qu'ils aient vu Ranucci sur le talus? Faudrait expliquer, parce que je suppose que tout le forum serait content de comprendre. Il était donc dnas sa voiture? Ou évaporé? Qu'est ce que c'est que cette rencontre du quatrième type?

Auteur :  Henri [21 avr. 2009, 10:40 ]
Sujet du message : 

Citation :
Comme disent Laurel et Hardy : des faits.
Comme disent Dr Freud et Mister Jung : des chimères.

Auteur :  Henri [21 avr. 2009, 10:43 ]
Sujet du message : 

Citation :
Est ce qu'il titube (fait)?
Est ce qu'il a la voix empâtée (fait)?
Est ce qu'il a des gestes difficiles (fait)?
Est ce qu'il est dans l'impossibilité de conduire (fait)?

Non!

DONC il n'est pas dans une ébriété prononcée

C'est pourtant simple!!!

Et, par prévention et précipitation, vous faites délirer le tableau.
Comme je vous l'ai déjà fait remarquer sous forme de questions, votre problème c'est que vous faites de la succession des évènements une belle compression temporelle.

Auteur :  Henri [21 avr. 2009, 10:48 ]
Sujet du message : 

Citation :
PS : si j'ai bien compris vous niez que les aubert aient vu l'enfant. Pas impossible. Mais vous niez aussi qu'ils aient vu Ranucci sur le talus? Faudrait expliquer, parce que je suppose que tout le forum serait content de comprendre. Il était donc dnas sa voiture? Ou évaporé? Qu'est ce que c'est que cette rencontre du quatrième type?
J'ai déjà expliqué tout ça des dizaines de fois.
Prenez la peine de lire ...
Que vous disiez "tout le forum serait content de comprendre" démontre que vous ne le faites pas ...

Auteur :  joaquin [21 avr. 2009, 11:51 ]
Sujet du message : 

Citation :
je ne vois pas pourquoi une seringue intra-musculaire sans aiguille laisserait sous entendre qu'il y a une histoire de drogue dans l'affaire. Ranucci ne faisait pas du tout le genre drogue dure, ni même douce. Dans les années 70 les groupes de consommateurs des dites drogues étaient encore très définis.
Peu importe qu'il y ait une aiguille ou pas, elle était usagée. Et tous les drogués se piquent pas à l'intraveineuse. Pour ce qui est de la drogue je vais pas y revenir dessus, on en a pas mal discuté déjà (voir piéces à conviction -> seringue). Disons qu'il y a d'autres indices.
Sinon, on se droguait aussi en 74, et à l'héroine (voir french connection, et la plaque tournante était à marseille).
Et pour Ludivine, j'avais mis un petit smyley à mon affirmation, pour laisser entendre que ce n'était qu'une supputation ... ;-)

Auteur :  joaquin [21 avr. 2009, 11:57 ]
Sujet du message : 

Citation :
J'ajoute à l'intention de Joachim que si CR est coupable, ce qui semble être votre conviction, ce n'est certainement pas, en l'état du dossier, en tant que pédocriminel, mais comme un gosse qui pète les plombs. Comme ce gamin, en face de mon lieu de travail, qui avait assassiné sa mère qui refusait de lui donner 10 francs. Il n'y a pas lieu d'ajouter des indices selon lesquels ce serait un sale type. Cette seringue sans aiguille aura pu servir à mettre de l'eau dans les batteries avec précision, par exemple. En tous cas, moi, j'en ai eu une pour cet usage dans mon coffre.
Je ne suis pas culpabiliste mais agnostique (plutôt culpabiliste il est vrai). Mais mon intention n'est pas de faire de CR un "sale type" (pour moi il n'était même pas pédophile), et les drogués et autres alcoolos ne sont pas de "sales types" (heureusement pour moi ;-)
Je tente simplement d'approcher une vérité si tant est que ce soit possible dans cette ténébreuse affaire.

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 16:10 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Peu importe qu'il y ait une aiguille ou pas, elle était usagée. Et tous les drogués se piquent pas à l'intraveineuse. Pour ce qui est de la drogue je vais pas y revenir dessus, on en a pas mal discuté déjà (voir piéces à conviction -> seringue). Disons qu'il y a d'autres indices.
Sinon, on se droguait aussi en 74, et à l'héroine (voir french connection, et la plaque tournante était à marseille).
Et pour Ludivine, j'avais mis un petit smyley à mon affirmation, pour laisser entendre que ce n'était qu'une supputation ... ;-)
Ben oui, une supputation sur aucune base. Pourquoi ne pas dire que les blondes qu'il fumait servaient à rouler des joints?
Pour le qualificatif de sale type, je suis d'accord avec vous. C'est fou comme au sujet de cette affaire on débouche souvent sur des préjugés.

Auteur :  Cyril [21 avr. 2009, 18:01 ]
Sujet du message :  Re: Ranucci et l'alcool

Citation :
Puisqu'il n'y a pas grand chose dans le forum sur ce sujet, je pense important d'y dédier un espace. L'idée n'est pas d'affirmer que Ranucci avait une dépendance psychologique de l'alcool, appellée aussi alcoolisme défonce et presque exclusif des jeunes, sinon d'en montrer la possibilité et même la très haute probabilité.
Des phrases comme "de temps en temps, je prends une biture, ce n'est pas un crime", la facilité avec laquelle il s'est laissé convaincre qu'il avait commis quelque chose d'atroce alors qu'il ne s'en souvient pas, abondent dans ce sens.
Très franchement, je ne pense pas que quelques bitures font de quelqu'un un alcoolique. Tout d'abord, les jeunes de 18 à 25 ans se prennent souvent des cuites, c'est la période estudiantine (quand ils vont régulièrement en boîtes et autres soirées portées exclusivement sur la drague, l'alcool et parfois la bastonnade).

C'était probablement le cas de Ranucci, et je ne pense pas qu'il se soit abstenu pendant son service militaire. Maintenant, de là à supposer qu'il soit alcoolique, il y a un grand pas à franchir, il me semble. Il est fort probable par contre qu'il ne supportait pas l'alcool, ou plutôt que l'alcool lui procurait des effets néfastes (maux de tête terribles, amnésie...).

Auteur :  Cyril [21 avr. 2009, 18:08 ]
Sujet du message : 

Citation :
Peu importe qu'il y ait une aiguille ou pas, elle était usagée. Et tous les drogués se piquent pas à l'intraveineuse. Pour ce qui est de la drogue je vais pas y revenir dessus, on en a pas mal discuté déjà (voir piéces à conviction -> seringue). Disons qu'il y a d'autres indices.
Sinon, on se droguait aussi en 74, et à l'héroine (voir french connection, et la plaque tournante était à marseille).
Il me semble que si Ranucci était accro à l'héro, ses avocats et sa mère l'auraient remarqué, non? De plus, les médecins qui l'ont osculté n'ont jamais trouvé de traces de piqures.

Par contre, il est fort possible qu'il ait essayé au moins une fois l'extasy. J'ai toujours dit que cette piste méritait que l'on s'y intéresse de par les effets rétroactifs de cette drogue, c'est-à-dire qui disparaissent environ 6 heures après l'ingestion, mais qui peuvent par la suite réapparaître sporadiquement quelques jours plus tard.

Auteur :  Jacques B. [21 avr. 2009, 18:32 ]
Sujet du message : 

Non, quelques bitures ne prouvent rien. Mais soigner une gueule de bois matinale à coup de whisky, prendre une goulée devant chaque situation déroutante et transporter un flacon de whisky permet de s'interroger sur la nature de la relation avec l'acool de Ranucci. C'est tout.

Quant à l'extasy, il y a un problème. Ces drogues de synthèse n'existait pas à l'époque. Le plus ressemblant étaient les amphétamines et leur usage récréatif n'était pas vraiment courant. Il est vrai que cet usage commençait à aparaitre avec la prise de certains médicaments qui les contenaient comme les cocktails pour faire maigrir.
Mais l'amphétamine c'était plutôt le domaine des universitaires surchagés en époque d'examen, des conducteurs de longue distance, militaires en opération, etc...

Auteur :  laurence [21 avr. 2009, 18:44 ]
Sujet du message : 

Dans cette affaire nous avons 2 sons de cloche: Mme Mathon et CRanucci qui disent que ce dernier n'était pas coutumier de l'alcool

et nous avons Mr Rabineau qui dit qu'il lui est arrivé d'en boire.

Nous voilà bien avancé.

Maintenant, si CRanucci dit s'être saoulé la veille du drame, avoir bu le lendemain 2 Whisky puis un peu de sa fiole, on peut le croire.

Mais où tout celà nous mène t'il?

Parce que je pense: qu'on soit alcoolique ou non, qu'on se drogue ou non, l'instinct naturel réapparait à un moment ou à un autre, bref, si on est pas attiré par les enfants, on ne l'est pas: bourré, pas bourré, drogué, pas drogué.. ceux qui font ça sont spécial et ont ça en eux.

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