::ou se trouvait Ranucci.....?

Il va de soit que l'absence d'alibi ne constitue pas une preuve de culpabilité, et si mon post précédent a donné l'impression que j'affirmais l'inverse, alors je m'en excuse.

Ce que je me bornais à dire, en répondant à la question de Nizzart, c'est que personne, à ma connaissance, n'est en mesure de dire où était Ranucci et ce qu'il faisait le lundi 3 juin 1974 au matin.

Il va de soit que l'absence d'alibi ne constitue pas une preuve de culpabilité, et si mon post précédent a donné l'impression que j'affirmais l'inverse, alors je m'en excuse.

Ce qui m'interpelle dans votre message, c'est que vous parlez de "ce qu'il faisait le lundi 3 juin 1974 au matin" après avoir dit "en répondant à la question de Nizzart".
Comme Nizzart s'interrogeait sur "l'heure ou Marie Dolorès et Jean Rambla ont rencontré le kidnappeur", je suppose que pour vous "le lundi 3 juin 1974 au matin" concerne le moment dont parle Nizzart.

[...]

... Mais je parlais aussi de l'ensemble de la matinée. Personne ne se souvient avoir aperçu Ranucci, ni à Marseille, ni à Peypin, si bien que personne n'est en mesure de savoir ni de prouver où il était et ce qu'il faisait, et ce jusqu'à l'accident de la Pomme.

Et tu trouves pas cà zarbi ce silence ?

puis je suggérer que, vu l'état d'esprit de la région au moment de la mise en cause de CR, une personne l'ayant vu et pouvant le disculper a pu hésiter, craignant pour sa sécurité ; se disant que sûrement quelqu'un témoignerait, ou que la justice ferait son travail ; puis le temps passant, il est de plus en plus délicat de venir apporter un témoignage tardif.
ceci n'est bien sûr qu'une hypothèse.

Justement, témoigner avoir vu Ranucci écumer les bars la veille, c'était confirmer les aveux de celui-ci, donc aucun risque sérieux de le disculper.

je me suis tapée sur le doigts car je me suis promis de ne pas poster si je n'avais pas bien pesé toutes les implications d'une affirmation (et je ne connais pas le dossier à fond, loin de là) mais je n'arrivais pas à suivre ton raisonnement.

et pour moi, effectivement, ça tendait plus à jeter le doute sur sa culpabilité et à le disculper...

Auteur :	nizzart [31 mai 2009, 02:31 ]
Sujet du message :	ou se trouvait Ranucci.....?
Qui a vu Christian Ranucci à l"heure ou Marie Dolorès et Jean Rambla ont rencontré le kidnappeur ;l"assassin .conclusion ou était-il ???

Auteur :	Cyril [02 juin 2009, 10:42 ]
Sujet du message :
Bonjour cher "compatriote", En réalité, personne n'a, jusque là, été en mesure de dire qu'elle avait vu Ranucci au matin du 3 juin 1974. Donc il n'a aucun alibi. Seul Rosanno a prétendu l'avoir aperçu à la cité Sainte-Agnès en train d'observer les enfants jouer... Mais il y a toutes les raisons de penser que son témoignage est bidon car il n'a jamais arrêté de se contredire, et surtout... il disait n'avoir rien vu à l'époque des faits.

Auteur :	Henri [02 juin 2009, 11:01 ]
Sujet du message :
Peu importe. Un alibi sert à disculper un suspect. L'absence d'alibi ne peut pas servir à accuser un suspect car cela revient à demander une preuve d'innocence.

Auteur :	Cyril [02 juin 2009, 11:22 ]
Sujet du message :
Il va de soit que l'absence d'alibi ne constitue pas une preuve de culpabilité, et si mon post précédent a donné l'impression que j'affirmais l'inverse, alors je m'en excuse. Ce que je me bornais à dire, en répondant à la question de Nizzart, c'est que personne, à ma connaissance, n'est en mesure de dire où était Ranucci et ce qu'il faisait le lundi 3 juin 1974 au matin.

Auteur :	Henri [02 juin 2009, 16:36 ]
Sujet du message :
Citation : Il va de soit que l'absence d'alibi ne constitue pas une preuve de culpabilité, et si mon post précédent a donné l'impression que j'affirmais l'inverse, alors je m'en excuse. Ce que je me bornais à dire, en répondant à la question de Nizzart, c'est que personne, à ma connaissance, n'est en mesure de dire où était Ranucci et ce qu'il faisait le lundi 3 juin 1974 au matin. Faut pas vous excuser. En fait, moi aussi je répondais à Nizzart. Son allusion à l'alibi était évidente. Ce qui m'interpelle dans votre message, c'est que vous parlez de "ce qu'il faisait le lundi 3 juin 1974 au matin" après avoir dit "en répondant à la question de Nizzart". Comme Nizzart s'interrogeait sur "l'heure ou Marie Dolorès et Jean Rambla ont rencontré le kidnappeur", je suppose que pour vous "le lundi 3 juin 1974 au matin" concerne le moment dont parle Nizzart. Si c'est bien ça, je prends bonne note que "personne, à votre connaissance, n'est en mesure de dire où était Ranucci " ...

http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/

ou se trouvait Ranucci.....? http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/viewtopic.php?f=108&t=12091	Page 1 sur 4

Auteur :	Henri [02 juin 2009, 16:39 ]
Sujet du message :
Citation : Il va de soit que l'absence d'alibi ne constitue pas une preuve de culpabilité, et si mon post précédent a donné l'impression que j'affirmais l'inverse, alors je m'en excuse. N'ayez crainte, maintenant nous savons bien que vous n'êtes pas ainsi

Auteur :	Cyril [02 juin 2009, 17:06 ]
Sujet du message :
Citation : Ce qui m'interpelle dans votre message, c'est que vous parlez de "ce qu'il faisait le lundi 3 juin 1974 au matin" après avoir dit "en répondant à la question de Nizzart". Comme Nizzart s'interrogeait sur "l'heure ou Marie Dolorès et Jean Rambla ont rencontré le kidnappeur", je suppose que pour vous "le lundi 3 juin 1974 au matin" concerne le moment dont parle Nizzart. Entre autre oui, puisque aucun des témoins n'a pu affirmer de manière catégorique que Ranucci se trouvait à Sainte-Agnès ce matin-là. A part Rosanno, mais on connaît la valeur de son témoignage. Mais je parlais aussi de l'ensemble de la matinée. Personne ne se souvient avoir aperçu Ranucci, ni à Marseille, ni à Peypin, si bien que personne n'est en mesure de savoir ni de prouver où il était et ce qu'il faisait, et ce jusqu'à l'accident de la Pomme.

Auteur :	Anne [18 juin 2009, 14:52 ]
Sujet du message :
Citation : [...] ... Mais je parlais aussi de l'ensemble de la matinée. Personne ne se souvient avoir aperçu Ranucci, ni à Marseille, ni à Peypin, si bien que personne n'est en mesure de savoir ni de prouver où il était et ce qu'il faisait, et ce jusqu'à l'accident de la Pomme. Et tu trouves pas cà zarbi ce silence ? Y a au moins le bistroquet de l'Opéra ou sur le port, dans la matinée du 3 juin, désolée, je n'en démords pas (me souviens plus où CR dit être allé repicoler un viski-café arrosé d'un généreux pourboire). A défaut que le véritable assassin ne se dénonce (d'ailleurs il a intérêt à se magner le train pendant qu'il ne risque plus rien, la loi est en passe de changer sur ce point), ce bistroquet peut causer lui aussi enfin itou des clients qui se trouvaient présents !!! Il doit être en retraite depuis ... (lui ou un barman-maid) Obligatoirement, quelqu'un l'a vu et lui a parlé. J'ai donné une explication (entre autres) sur le pourquoi du silence (Merci à lui de me contacter en pv )

Auteur :	Cyril [18 juin 2009, 15:53 ]
Sujet du message :
Citation : Et tu trouves pas cà zarbi ce silence ? Ben si quand même. S'il a picolé toute la nuit dans les bars de l'Opéra, il a obligatoirement été aperçu par des centaines de personnes. Forcément il y en a bien quelques uns qui ont dû se souvenir l'avoir vu.

Auteur :	welmoed [18 sept. 2009, 13:32 ]
Sujet du message :
puis je suggérer que, vu l'état d'esprit de la région au moment de la mise en cause de CR, une personne l'ayant vu et pouvant le disculper a pu hésiter, craignant pour sa sécurité ; se disant que sûrement quelqu'un témoignerait, ou que la justice ferait son travail ; puis le temps passant, il est de plus en plus délicat de venir apporter un témoignage tardif. ceci n'est bien sûr qu'une hypothèse.

Auteur :	Cyril [18 sept. 2009, 13:48 ]
Sujet du message :
Citation : puis je suggérer que, vu l'état d'esprit de la région au moment de la mise en cause de CR, une personne l'ayant vu et pouvant le disculper a pu hésiter, craignant pour sa sécurité ; se disant que sûrement quelqu'un témoignerait, ou que la justice ferait son travail ; puis le temps passant, il est de plus en plus délicat de venir apporter un témoignage tardif. ceci n'est bien sûr qu'une hypothèse. Bonjour Welmoed et bienvenue sur le forum, Justement, témoigner avoir vu Ranucci écumer les bars la veille, c'était confirmer les aveux de celui-ci, donc aucun risque sérieux de le disculper.

Auteur :	Cyril [18 sept. 2009, 13:53 ]
Sujet du message :
Citation : Justement, témoigner avoir vu Ranucci écumer les bars la veille, c'était confirmer les aveux de celui-ci, donc aucun risque sérieux de le disculper. Oups qu'est-ce que je raconte...?! Non, ça infirme les aveux bien entendu dans la mesure où Ranucci dit qu'il passe la nuit à Salernes. Mais ça n'a aucune influence sur l'hypothèse que Ranucci soit l'auteur du crime. Au contraire, ç'aurait été une preuve supplémentaire que Ranucci ait bien été à Marseille ce jour-là.

Auteur :	welmoed [18 sept. 2009, 14:42 ]
Sujet du message :
merci pour la bienvenue je me suis tapée sur le doigts car je me suis promis de ne pas poster si je n'avais pas bien pesé toutes les implications d'une affirmation (et je ne connais pas le dossier à fond, loin de là) mais je n'arrivais pas à suivre ton raisonnement. et pour moi, effectivement, ça tendait plus à jeter le doute sur sa culpabilité et à le disculper...

Auteur :	Anne [18 sept. 2009, 14:54 ]
Sujet du message :
Bonjour et bienvenue itou Welmoed, En fait, ce qui est intéressant c'est de trouver des témoins de la matinée du 3 juin, que ce soit à l'Opéra ou à Allauch, le reste importe moins.

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Auteur :	Cyril [18 sept. 2009, 15:00 ]
Sujet du message :
Citation : je me suis tapée sur le doigts car je me suis promis de ne pas poster si je n'avais pas bien pesé toutes les implications d'une affirmation (et je ne connais pas le dossier à fond, loin de là) mais je n'arrivais pas à suivre ton raisonnement. et pour moi, effectivement, ça tendait plus à jeter le doute sur sa culpabilité et à le disculper... Les policiers savaient pertinemment que Ranucci avait passé la nuit à Marseille (cf. témoignage Moussy). A tel point qu'on en vient à s'étonner qu'ils aient laissé Ranucci mentir sur sa nuit à Salernes et qu'ils n'aient pas cherché à savoir ce qu'il avait fait la nuit du 2 au 3 juin.