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Message non luPosté :08 avr. 2013, 20:29 
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Prenons la lettre de Mme Mattéi à JF Leforssonney et essayons pour ce qui nous intéresse de n'en garder que la ''substante moelle''. C'est à dire, ne retenons que ce qui a trait aux épisodes des Tilleuls eux-mêmes.

Donnons une couleur à chaque partie du contenu qui parle d'un des épisodes. Voir doc ci-dessous
Fichier(s) joint(s) :
Structure lettre Mme Mattéi (1).JPG
Nous remarquons tout de suite qu'un petit bout du contenu écrit (celui désigné par un point d'interrogation) pose problème, par le fait qu'il surgit
inopinément dans un récit qui lorsqu'on l'observe dans son ensemble paraît plutôt structuré. Ce « …J’ai vu ce monsieur… », tombe littéralement dans le texte ''comme un cheveu sur la soupe''.
On a là la marque de fabrique de Mme Mattéi. Elle n'écrit pas, mais plutôt elle écrit comme elle parle. Lorsqu'on se pose les questions de savoir ce que vient faire ce « …J’ai vu ce monsieur… », et dans quel épisode le situer, on peut répondre à la première question en affirmant que Mme Mattéi anticipe (comme on elle pourrait le faire dans une conversation ordinaire) ce que qu'elle va dire un peu plus tard, et que pour la deuxième question, cela concerne certainnement l'épisode 3. Voir doc ci-dessous
Fichier(s) joint(s) :
Structure lettre Mme Mattéi (2).JPG
Essayons maintenant de faire l'hypothèse que Mme Mattéi ne rédige pas comme elle parle, et voyons qu'elle aurait pu être la teneur de sa lettre se rapportant aux épisodes des Tilleuls, si elle avait pris soin de la structurer au maximum. Voir doc ci-dessous.
Fichier(s) joint(s) :
Structure lettre Mme Mattéi (3).JPG


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Message non luPosté :09 avr. 2013, 11:40 
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Je m'interroge. Peut-être que quelqu'un pourra me répondre, car je n'y connaît strictement rien.
Comment se passe dans les années 70 une audition devant un juge? Prenons l'exemple de Mme Mattéi le 14 novembre 1975 devant la juge Brugère au sujet des épisodes des Tilleuls. Cette dernière doit logiquement être aidée d'une greffière munie d'une machine à écrire.
Le récit de Mme Mattéi est retranscrit:
-Tel quel à l'aide de la machine à écrire au fur et à mesure que Mme Mattéi en fait le déroulement de manière orale, avec la possibilté que le récit de celle-ci apparaisse au final cahotique
ou bien:
-La juge a obligation de faire un compte-rendu du récit de Mme Mattéi qui soit le plus clair possible. Et Donc dans un premier temps il y a prise de notes au fur et à mesure que Mme Mattéi parle. Puis dans un deuxième temps, dans un soucis de clarté, on reli les notes et on réamménage le contenu de cette prise de note, pour enfin taper à la machine un récit qui soit le plus structuré possible.

Lors de l'audition du 14 novembre 1975, y avait-il obligation que Mme brugère ait pris au préalable connaissance du contenu de la lettre de Mme Mattéi qui date elle du 12 juillet 1975 ?


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Message non luPosté :13 avr. 2013, 12:22 
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Citation :
Pat 31:
Essayons maintenant de faire l'hypothèse que Mme Mattéi ne rédige pas comme elle parle, et voyons qu'elle aurait pu être la teneur de sa lettre se rapportant aux épisodes des Tilleuls, si elle avait pris soin de la structurer au maximum.
En fait il apparaît dans la lettre de Mme Mattéi qu'elle a vu 2 fois l'homme au pull-over rouge. Et donc si elle avait pris soin de bien structurer sa lettre, elle aurait dù plus certainement placer le '' J'ai vu ce monsieur'' non au début de la description du 3ème épisode, mais en introduction des épisodes 2 et 3. Ce qui aurait pu donner comme contenu de lettre (en ne faisant apparaître que la description des épisodes eux-même) un texte qui aurait pu être ainsi:
Citation :
« Quelques jours avant l’arrestation de ce monsieur, ma fille Agnès, âgée à l’époque de 13 ans et sa camarade Carole 12 ans, ont été interpellées près de notre domicile par un monsieur d’une trentaine d’années, cheveux abondants bruns, visage rond, grand, robuste, avec un accent prononcé, roulant les « r ».
Il a demandé aux deux fillettes de bien vouloir l’accompagner pour chercher son chien, un caniche noir.
J’ai vu ce monsieur le surlendemain et le jour d’après
Ainsi, le surlendemain, le même homme essayait d’enlever un petit garçon de 8 ans au moment où les enfants rentraient à l’école (c’est-à-dire neuf heures moins dix).
Le monsieur était vêtu d’un pantalon sombre et d’un pull-over col ras rouge. Il était dans une voiture Simca grise métallisée grise quatre portes. Sur le siège arrière, il y avait des jouets d’enfants, des animaux en peluche, sceaux et pelles bleus.
D’autre part, le lendemain où je relate ces faits, revenant voir s’il osait revenir, je me suis dirigé vers le pré. Hors il y avait la voiture. Me voyant arriver, il m’a demandé si je n’avais pas rencontré une petite fille. C’est là que j’ai pu me rendre compte de son accent.
Malheureusement je n’ai vu que la dernière lettre de son immatriculation 54 et la dernière lettre minéralogique 8. »
Fichier(s) joint(s) :
Structure lettre Mme Mattéi (3 bis).jpg
Mais ce qui est important et je le rappelle, c'est d'avoir en tête:
1) Le fait que Mme Mattéi rédige comme si elle parlait à quelqu'un. En même temps qu'elle rédige l'épisode 1 elle pense aux épisodes 2 et 3, et dans la foulée elle commence à écrire sur ceux-ci. Mais pendant qu'elle est entrain de commencer à rédiger sur les épisodes 2 et 3, elle repense a l'épisode1 pour voir si elle n'a rien oublié à son propos et voit qu'elle a oublié de dire quelque chose à ce sujet et donc elle s'arrête de rédiger sur les épisodes 2 et 3 et recommence à écrire sur l'épisode 1.
Ce qui donne ce ''j'ai vu ce monsieur'' placé innopinément en plein milieu de la description du premier épisode et qui rend la structure de la lettre de Mme Mattèi et donc sa compréhension quelque peu chaotiques.
2) Mme Mattéi aurait très bien pu ré-écrire sa lettre et placer le ''j'ai vu ce monsieur'' au bon endroit. Mais elle est comme cela Mme Mattéi. Elle ré-écrira le texte de sa lettre pour corriger les fautes, mais lors de cette opération, elle ne modifiera aucunement la structure chaotique qui était celle de la première mouture de la lettre.
3) Car qui est écrit est écrit, un point c'est tout.
Citation :
Gihel:
...Quand on examine attentivement le pseudo procès-verbal du substitut Brugère en forme de salmigondis...
...ce que ne retranscrit pas Mme Brugère pour qu'on pense que Mme Mattéi est une tarée...
Pour que Mme Brugère ponde un procés verbal en forme de salmigondi, il fallait déjà qu'elle ait pris connaissance de la lettre de Mme Mattéi pour qu'elle puisse s'apercevoir à qui elle avait faire. C'est pour cela que dans mon post précédent je demandais:
Citation :
Pat 31:
Lors de l'audition du 14 novembre 1975, y avait-il obligation que Mme brugère ait pris au préalable connaissance du contenu de la lettre de Mme Mattéi qui date elle du 12 juillet 1975 ?
Si oui, à partir de là, aprés analyse de la lettre de Mme Mattéi, il était aisé pour Mme Brugère de déceler les points 1,2 et 3 inhérents au style de rédaction de Mme Mattéi et de jouer là dessus lors de l'audition du 14 novembre 1975.


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Message non luPosté :25 oct. 2016, 22:17 
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Citation :
Pat 31 sur le même ''fil' en 2013' :
C'est quoi cette histoire de colleur d'affiche et de rue du Ruisseau Mirabeau?
Comment Gihel en est-il arrivé à moment donné a nous livrer quasiment l'adresse de l'homme au pull over-rouge. Et pourquoi tout cela s'est-il avéré être en fin de compte une impasse?

Pardonnez-moi, mais à l'époque je n'étais pas encore inscrit sur le forum, et j'ai eu beau regarder tous les fils, nulle par ailleurs Gihel ne développe les idées et affirmations dont il fait allusion dans les 4 posts ci-haut.
Citation :
Danou sur le même ''fil''en 2013 :
Je crois que Gihel a cru sincèrement tenir une piste : certains éléments lui donnaient à penser que l'homme au pull over-rouge aurait pu être un gitan de passage à Marseille à l'occasion du pélerinage des Saintes-Maries-de-la-mer.
Et je crois savoir qu'il y avait autrefois une communauté gitane rue du Ruisseau Mirabeau à Marseille, d'où sa déduction que l'homme au pull over-rouge aurait pu habiter là-bas lors de l'enlèvement et du meurtre.

Il pensait apparemment toucher au but, mais cette piste s'est finalement avérée décevante.
Citation :
Pat 31 sur le même ''fil'' en 2013 :
Mais cela m’avez laissé sur ma faim, car j’aurais aimé connaître le cheminement qui vous avez amené à vous intéresser aux pèlerinage des Saintes Maries de la Mer et à la communauté gitane.En tout cas, voici ce qui a été rapporté dans les journaux sur le pèlerinage des Saintes maries de la Mer
Extrait du Provençal (secteur Arles) du vendredi 31 mai 1974:
APRÈS LE PELERINAGE DES SAINTES MARIES DE LA MER DE NOMBREUX MÉFAITS RECENCÉS
PLUSIEURS ARRESTATIONS OPÉRÉES
Dans les 48h00 qui suivirent la fin des festivités de Mai aux Saintes Maries de la Mer, festivités marquées notamment par le pèlerinage gitan et provençal, des rumeurs circulaient par lesquelles on apprenait que des meurtres auraient été commis durant la période du 23 au 26 mai.
Ces bruits, dont on devine l’effet qu’ils ont pu produire dans la population saintoise et de la région, en étaient nullement fondés.
En revanche cependant, le bilan qui a été dressé par les services de gendarmerie n’en reste pas moins lourd.
Toujours durant la période du 23 au 26, un double viol a été commis au préjudice d’une jeune fille et … d’un jeune homme : ces derniers, bien que commotionnés ont pu regagner leur ville (Toulouse) aussitôt après avoir déposé plainte. Les auteurs d’ailleurs sont sous les verrous. Il s’agit de Joseph Cargole, 21 ans demeurant à Marseille et d’un autre Joseph Cargole, 25 ans, demeurant à Montpellier.
Une plainte pour coups et blessures volontaires qui ont fait un blessé grave, M. Jean Parodi, 40 ans, demeurant aux Saintes Maries et M. Eric Martin, 41 ans, légèrement atteint, demeurant à Nîme, a été déposé. Les deux victimes ont dù être hospitalisées. Les jours de M. Parodi ne sont plus en danger, M. Martin a pu regagner son domicile après avoir reçu des soins à l’hôpital d’Arles. Parmi les autres plaintes, deux cambriolages de maisons d’habitation dont un a été résolu et a abouti à l’arrestation de Claude Metzener, demeurant en Suisse et qui a été écroué. Dix voitures ont été volées, trente trois cambriolées, trois ont subi des dégâts. A noter enfin un outrage public à la pudeur.
En ce qui concerne le bruit selon lequel le cadavre d’un homme aurait été retrouvé sue la plage, cette information est formellement démentie à la suite des recherches effectuées

Ici je poursuis la lecture de l'ouvrage ''Le Gang des Lyonnais'' de Richard Schittly en donnant un extrait qui vient juste après celui que j'ai donné dans le sujet ''Moussy''. Et donc se que décrit l'auteur se passe toujours en 1974
Fichier(s) joint(s) :
Le Gang des Lyonnais - Richard Schittly.JPG
Citation :
Extrait du ‘’Gang des Lyonnais’’ de Richard Schittly
Parmi leurs destinations privilégiées, ils [ le Gang des Lyonnais] gardent leurs habitudes en Camargue. Fin mai, des Lyonnais passent une soirée aux Saintes Maries de la Mer, au son de la guitare de Manitas de Plata. Dans la salle, ils croient à une hallucination : le juge Renaud est présent. Pire, Michel le Grec se demande s’il n’a pas des vues sur sa cavalière.
Plus tard le magistrat invite la dame à danser le jerk. Les hommes se toisent, à la limite du pugilat … fidèle à seshabitudes de baroudeur, le juge vient les provoquer sur leur terrain. Il fait du cheval en Camargue, s’approche de ses proies, les jauges avant de pouvoir les juger. Un ami des Lyonnais se souvient : « Il venait aussi faire du cheval près de Décines.
Le magistrat franchit les lignes ennemies, comme il l’a si souvent fait dans son passé. Mais les temps ont changé. Un de ses proches collègues analyse : « Quand Renaud a été saisi de l’affaire du gang des Lyonnais, il ne savait pas à qui il avait affaire. Il aurait dû connaître le monde des gitans, il ne connaissait pas.
L’épisode ci-dessus est décrit par l’auteur pour s’être déroulé fin mai 1974. Ce qui serait drôle c’est qu’il se soit passé entre le 23 et le 26 mai 74, c'est-à-dire pendant les évènements relatés par le Provençal du 31 mai 74.


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Message non luPosté :28 oct. 2016, 14:23 
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Fichier(s) joint(s) :
Le Gang des Lyonnais - Richard Schittly.JPG
Il faut préciser qu' Emond Vidal est certainement ''l'élément fort'' du Gang des Lyonnais. Et il est gitan. Sur la photo de la couverture du livre, c'est sur celui-ci que les flêches sont dirigées.


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