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 Sujet du message : L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 16:30 
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Cette affaire présente des similitudes avec l'affaire Pappalardo.
Ranucci est dans un premier temps accusé et lorsqu'il est présenté aux témoins, ils ne le reconnaissent plus. Ranucci, caméléon ?

En effet, Sandra Spinek n'a pas reconnu Ranucci. Sa mère, sans pouvoir être formelle, trouva une ressemblance avec l'homme dont elle avait déclaré cinq jours plus tôt à la police niçoise : « Je ne puis me tromper car ses traits sont restés gravés dans ma mémoire. »

Ni la mère ni la fille ne se souvenaient de la date de la mésaventure mais elles la situaient à la fin de l'année 1973, donc six mois auparavant. C'était en tout cas un mercredi ou un samedi après quatre heures de l'après-midi puisque Sandra, âgée de dix ans, rentrait de son cours de danse avec une amie, Nathalie. En cours de route, Sandra avait constaté qu'elles étaient suivies par « un monsieur pas très vieux, portant lunettes de vue et vêtu d'un imperméable vert ou gris et d'un pantalon foncé ». Elle ne s'en était pas particulière­ment inquiétée et, après s'être séparée de Nathalie devant la porte de son immeuble, elle avait commencé de monter l'escalier pour rentrer chez elle. C'est alors qu'elle s'était rendu compte avec une frayeur immense que l'homme escaladait les marches quatre à quatre pour la rattraper.
Par bonheur, Mme Spinek surveillait de la fenêtre le retour de sa fille et s'était aperçue qu'elle était suivie. En voyant l'homme entrer dans l'immeuble sur ses talons, elle s'était précipitée à la porte d'entrée de l'appartement et l'avait ouverte. L'autre, surpris, avait fait demi-tour.
Pas plus que M. Pappalardo, Mme Spinek n'avait été troublée par les photos de Ranucci publiées au moment de son arrestation. Comme M. Pappalardo, elle avait reconnu son homme sur la photographie parue le 15 juin dans Nice­ Matin et assortie d'un appel sensationnel. Mais contrairement à lui, elle ne s'était pas présentée à la police, se contentant d'envoyer une lettre anonyme. Cette discrétion contraste avec la fièvre point toujours très saine qui saisit le plus grand nombre à la perspective d'être témoin à charge dans une affaire criminelle remuant l'opinion publique. Mme Spinek devait la justifier par un souci de sécurité, encore qu'on ne voie pas bien comment Ranucci pouvait désormais menacer la sécurité de quiconque.
Toujours est-il qu'elle avait mis dans sa lettre anonyme trop de détails révélateurs (quartier d'habitation, école fré­quentée par sa fille) pour échapper à la perspicacité de la Sûreté urbaine de Nice. Les policiers l'avaient donc retrouvée et, du coup, elle leur avait dit de bonne grâce sa conviction, partagée par sa fille, que Christian Ranucci était bien l'homme qui leur avait causé si grande frayeur à la fin de l'année précédente.
Dans le cabinet du juge d'instruction, elle n'en était plus certaine et sa fille, quant à elle, affirmait exactement le contraire.
On s'efforça d'y voir plus clair. MIle Spinek gardait le souvenir de lunettes à monture plus importante. Ranucci reconnut qu'il portait en 1973 des lunettes à monture plus large. Mais Mme Spinek et sa fille avaient déclaré que l'homme portait un imperméable vert ou gris, et l'inculpé affirma que son seul imperméable était bleu. A la vérité, il s'agissait là de détails : ce qui changeait tout pour la mère, c'était la longueur des cheveux. L'inculpé les avait très courts alors que l'homme qui avait poursuivi sa fille les portrait « plus longs, coiffés haut et frisés ». On pouvait donc penser que le coiffeur des Baumettes était responsable de la difficulté et, comme elle venait de le faire lors de la confrontation avec les Pappalardo, Mlle Di Marino fit préciser par l'inculpé qu'il portait auparavant les cheveux plus longs et légèrement ondulés.
Ranucci avait une autre idée en tête. Il déclara qu'à la fin de l'année 1973, il avait quitté Nice pour un voyage à l'étranger et qu'il ne pouvait donc pas être l'homme en question. Il se trompait d'un an. C'est en effet en 1972 qu'il était allé passer les fêtes de fin d'année en Belgique avec sa mère, dans la première belle-famille de celle-ci. L'erreur était commise de bonne foi car Christian devait écrire par la suite à sa mère pour lui demander d'obtenir une attestation de la compagnie aérienne. Mme Mathon n'eut pas de peine à le détromper. Elle ne s'étonna d'ailleurs pas car Christian était coutumier des erreurs de ce genre : il n'avait pas la notion des dates. Mais cette affaire de voyage en Belgique était devenue entre-temps l'un de ces noirs griefs que nourrissent les inculpés contre leur juge d'instruction : Christian en voulait mortellement à Mlle Di Marino de ne pas opérer les vérifica­tions nécessaires. Or, le juge n'avait en l'espèce rien à vérifier puisque Mme Spinek et sa fille avaient situé leur mésaventure « à la fin de l'année 1973 » sans préciser qu'il s'agissait de l'ultime période des fêtes.
Si l'inculpé avait eu davantage de présence d'esprit, ou si ses avocats avaient été là pour en avoir à sa place - mais ni le bâtonnier Chiappe ni Me Le Forsonney n'avaient pu se libérer -, ils auraient rappelé au juge qu'à la fin de 1973, Christian Ranucci faisait son service militaire en Allemagne, dans la Forêt-Noire. Certes, il avait bénéficié d'une permis­sion pour les fêtes. Mais nous avons pu retrouver cette permission et nous constatons qu'elle valait pour quatre­ vingt-seize heures, du 23 décembre au 26 décembre inclus. Christian est arrivé à Nice le lundi 24 décembre. Il était présent à l'appel du 27 au matin, comme en témoignerait le registre de son régiment, ce qui implique qu'il a pris le train à Nice le mercredi 26 avant midi. Or, si Mme Spinek est incapable de préciser la date de la péripétie de sa fille, elle indique qu'elle se situait forcément un mercredi ou un samedi, et après quatre heures de l'après-midi, puisque Sandra revenait de son cours de danse. Christian ayant séjourné à Nice du lundi 24 au mercredi 26 à midi, il ne pouvait pas être l'homme qui avait importuné Sandra Spinek un mercredi ou un samedi après quatre heures de l'après-midi. De plus, le permissionnaire était venu à Nice - des photos l'attestent - avec des cheveux d'une coupe militaire, c'est-à-dire très comparable à celle en honneur aux Baumettes, et Mme Spinek n'aurait pu en aucun cas lui voir des cheveux « coiffés haut et frisés ».
Sandra Spinek, relancée une dernière fois par le juge d'instruction, resta inébranlable : « Je ne reconnais pas l'homme ici présent comme étant celui qui m'a suivi. »
Christian Ranucci déclara : « Je ne suis pas l'homme dont parle cette dame et cette enfant. »


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 16:43 
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Mais jpasc95, que nous faites-vous là ?
Vous nous avez fait un copier-coller de quels passages de quel livre ?
Ce serait honnête de citer vos sources, sinon, vous tombez dans le plagiat.
Je ne reconnais pas votre "style" habituel.

L'affaire Spinek est, je suppose, connue des forumers présents ici.
Le résumé que j'en ai fait me semblait suffisant pour remettre les choses en mémoire.
En revanche, je me suis attaché à récrire des extraits du PV de confrontation chez la Juge. Ce qui m'a semblé plus intéressant pour lancer la discussion.


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 17:00 
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Oui vous avez raison, j'ai oublié de préciser qu'il s'agit de l'extrait du livre de G Perrault.
Vous aurez quand même remarqué qu'il n'a rien déformé de ce que l'on peut trouver dans les PVs d'audition des témoins.

Alors, nous retrouvons les mêmes caractéristiques ici que dans l'affaire Pappalardo. Des témoins qui, ayant vu la photo du suspect dans le journal Nice-Matin, sont accusateurs mais lorsqu'ils le voient de visu, ne le reconnaissent pas.
Rien ne colle là non plus. Aussi bien les dates, sur lesquelles d'ailleurs elles n'ont aucune certitude que sur la couleur de l'imperméable : bleu, gris, vert...?
l'événement serait intervenu fin 73. A cette époque, Ranucci était à l'armée avec les cheveux courts comme il se doit donc impossible que ce soit lui puisque Mme Spinek a vu un homme avec des "cheveux coiffés haut et frisés"


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 17:14 
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A cette époque, Ranucci était à l'armée avec les cheveux courts comme il se doit donc impossible que ce soit lui puisque Mme Spinek a vu un homme avec des "cheveux coiffés haut et frisés"
A ce que vous dites ci-dessus, je ne puis que vous opposer ce que Ranucci répond à la Juge:
« Il est exact qu’en novembre décembre, je portais les cheveux plus longs, légèrement ondulés "
De nous 3, vous, Ranucci et moi, il me semble que le seul qui sait comment étaient ses cheveux, c'est bien Ranucci.
J'élimine du débat Perrault et Bouladou qui ont des convictions et les défendent dans leurs livres. Ils ne peuvent en aucun cas atteindre l'objectivité qu'on serait en droit d'attendre dans ce genre d'affaire.


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 17:22 
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A cette époque, Ranucci était à l'armée avec les cheveux courts comme il se doit donc impossible que ce soit lui puisque Mme Spinek a vu un homme avec des "cheveux coiffés haut et frisés"
A ce que vous dites ci-dessus, je ne puis que vous opposer ce que Ranucci répond à la Juge:
« Il est exact qu’en novembre décembre, je portais les cheveux plus longs, légèrement ondulés "
De nous 3, vous, Ranucci et moi, il me semble que le seul qui sait comment étaient ses cheveux, c'est bien Ranucci.
J'élimine du débat Perrault et Bouladou qui ont des convictions et les défendent dans leurs livres. Ils ne peuvent en aucun cas atteindre l'objectivité qu'on serait en droit d'attendre dans ce genre d'affaire.
Et lors des confrontations il avait la boule à zero

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La justice, c'est comme la Sainte Vierge, si on la voit pas de temps en temps, le doute s'installe


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 17:34 
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A cette époque, Ranucci était à l'armée avec les cheveux courts comme il se doit donc impossible que ce soit lui puisque Mme Spinek a vu un homme avec des "cheveux coiffés haut et frisés"
A ce que vous dites ci-dessus, je ne puis que vous opposer ce que Ranucci répond à la Juge:
« Il est exact qu’en novembre décembre, je portais les cheveux plus longs, légèrement ondulés "
De nous 3, vous, Ranucci et moi, il me semble que le seul qui sait comment étaient ses cheveux, c'est bien Ranucci.
J'élimine du débat Perrault et Bouladou qui ont des convictions et les défendent dans leurs livres. Ils ne peuvent en aucun cas atteindre l'objectivité qu'on serait en droit d'attendre dans ce genre d'affaire.
selon moi, C Ranucci se trompe d'une année. C'est ce qu'explique sa mère.
A l'armée, je peux vous assurer qu'il était hors de question d'avoir les cheveux longs et ondulés. J'ai fait mon service en 85 et c'était encore très strict sur ce point.

De toute façon, Sandra elle-même est formelle, elle ne reconnait pas l'homme qui l'a suivie. La mère ne peut être formelle sur la reconnaissance
Encore une fois, dans ce genre d'affaire où les témoins eux-mêmes ne reconnaissent pas le suspect, il me semble que cela doit se terminer par un non lieu et pas autrement.


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 17:57 
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Encore une fois, dans ce genre d'affaire où les témoins eux-mêmes ne reconnaissent pas le suspect, il me semble que cela doit se terminer par un non lieu et pas autrement.
Dans les affaires criminelles graves comme celle-là, il est courant que les témoins, pour éviter d'envoyer en prison un gardé-à-vue ou d'accabler un mis en cause préfèrent dire qu'ils ne le reconnaissent pas, même s'ils pensent que c'est bien lui.
Dans l'affaire Spinek, il ne s'est rien passé de répréhensible. Il n'y a eu aucun traumatisme pour Sandra. Son attitude ne me surprend pas.
Sa mère témoigne d'une ressemblance, sans plus.
Dans ces conditions, la Juge a estimé qu'il ne fallait pas poursuivre plus avant en lançant une information contre Ranucci.
Mais il ne s'agit pas d'un non-lieu, comme vous le dites.
Cette affaire au lieu de lever un doute, ne fait qu'en poser un, un de plus, qui ne sera jamais élucidé.


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 18:29 
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Encore une fois, dans ce genre d'affaire où les témoins eux-mêmes ne reconnaissent pas le suspect, il me semble que cela doit se terminer par un non lieu et pas autrement.
Un non-lieu, c'est un juge d'instruction qui le prononce. Pour qu'un non-lieu soit prononcé, il faut d'abord qu'il y ai plainte et que celle-ci "remonte" jusqu'au Procureur, qui va ouvrir, ou non, une information.
Dans le cas Spinek, c'est tout simple, il n'y a pas de plainte. Et ce n'est sûrement pas Di Marino qui pouvait faire quelque chose.
Dans le cas Pappalardo, il y a peut être une plainte et même éventuellement une deuxième, mais qui en deux ans n'ont eu aucune suite. Soit ce n'est pas remonté jusqu'au Procureur, soit c'est ce dernier qui a jugé qu'il n'y avait pas matière à instruction. Ce qui semble normal, vu qu'il n'y a pas de délit.


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 18:58 
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selon moi, C Ranucci se trompe d'une année. C'est ce qu'explique sa mère.
Comment pouvez-vous mieux connaître que l'intéressé lui-même ce qu'il a fait fin décembre 1973 ?
En juin, nous ne sommes qu'à six mois de l'évènement raconté par Sandra. Ne refaites pas le coup de l'amnésie. C'est un peu léger comme argument.
Je note, une fois de plus, que, d'après vous, c'est sa mère qui vient au secours de Ranucci.
C'est fou, tout ce qu'il a "oublié" et dont sa mère se souvient.
Dans son récapitulatif, Ranucci affirme qu'il a dit à la Juge qu'il se trouvait à Bruxelles au moment des faits qui lui sont reprochés, mais que celle-ci n'a rien voulu entendre et n'a rien vérifié. Mais c'est sa parole.
Cela n'étant pas noté dans le PV, rien n'empêchait Ranucci , avant de signer, de demander que l'ajout "J'étais à Bruxelles fin 1972" soit fait puisque cela aurait permis de l'innocenter pour l'affaire Spinek.
Là déjà, comme souvent par la suite, les avocats de Ranucci brillent par leur absence.
Etaient-ils convaincus que l'affaire était entendue, que Ranucci était sans aucun doute coupable ?
Personnellement, je franchis ce pas.
Pas étonnant alors qu'ils l'aient si mal défendu et n'aient pas même été capables d'arracher les circonstances atténuantes.


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 19:09 
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selon moi, C Ranucci se trompe d'une année. C'est ce qu'explique sa mère.
Comment pouvez-vous mieux connaître que l'intéressé lui-même ce qu'il a fait fin décembre 1973 ?
En juin, nous ne sommes qu'à six mois de l'évènement raconté par Sandra. Ne refaites pas le coup de l'amnésie. C'est un peu léger comme argument.
Je note, une fois de plus, que, d'après vous, c'est sa mère qui vient au secours de Ranucci.
C'est fou, tout ce qu'il a "oublié" et dont sa mère se souvient.
Dans son récapitulatif, Ranucci affirme qu'il a dit à la Juge qu'il se trouvait à Bruxelles au moment des faits qui lui sont reprochés, mais que celle-ci n'a rien voulu entendre et n'a rien vérifié. Mais c'est sa parole.
Cela n'étant pas noté dans le PV, rien n'empêchait Ranucci , avant de signer, de demander que l'ajout "J'étais à Bruxelles fin 1972" soit fait puisque cela aurait permis de l'innocenter pour l'affaire Spinek.
Là déjà, comme souvent par la suite, les avocats de Ranucci brillent par leur absence.
Etaient-ils convaincus que l'affaire était entendue, que Ranucci était sans aucun doute coupable ?
Personnellement, je franchis ce pas.
Pas étonnant alors qu'ils l'aient si mal défendu et n'aient pas même été capables d'arracher les circonstances atténuantes.
Je plussoies :D, s'il avait fait la moindre allusion à un voyage à Bruxelles au cours d'une audition, la Juge aurait été tenue de le noter ...

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. Croire ce qui est, non ce qui plaît relève de l'hygiène mentale.

« l'imaginaire du complot est insatiable, et la thèse du complot, irréfutable : les preuves naïvement avancées qu'un complot n'existe pas se transforment en autant de preuves qu'il existe ».[


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 19:10 
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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 19:31 
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selon moi, C Ranucci se trompe d'une année. C'est ce qu'explique sa mère.
Comment pouvez-vous mieux connaître que l'intéressé lui-même ce qu'il a fait fin décembre 1973 ?
En juin, nous ne sommes qu'à six mois de l'évènement raconté par Sandra. Ne refaites pas le coup de l'amnésie. C'est un peu léger comme argument.
Je note, une fois de plus, que, d'après vous, c'est sa mère qui vient au secours de Ranucci.
C'est fou, tout ce qu'il a "oublié" et dont sa mère se souvient.
Dans son récapitulatif, Ranucci affirme qu'il a dit à la Juge qu'il se trouvait à Bruxelles au moment des faits qui lui sont reprochés, mais que celle-ci n'a rien voulu entendre et n'a rien vérifié. Mais c'est sa parole.
Cela n'étant pas noté dans le PV, rien n'empêchait Ranucci , avant de signer, de demander que l'ajout "J'étais à Bruxelles fin 1972" soit fait puisque cela aurait permis de l'innocenter pour l'affaire Spinek.
Là déjà, comme souvent par la suite, les avocats de Ranucci brillent par leur absence.
Etaient-ils convaincus que l'affaire était entendue, que Ranucci était sans aucun doute coupable ?
Personnellement, je franchis ce pas.
Pas étonnant alors qu'ils l'aient si mal défendu et n'aient pas même été capables d'arracher les circonstances atténuantes.
je n'ai pas dit que je connaissais mieux les événements de fin 73 que Ranucci
Fin 73, il ne peut pas être à Bruxelles puisqu'il était à l'armée. C'était donc plus probablement avant l'armée. Donc, il se trompe.


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 19:31 
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Citation :
Encore une fois, dans ce genre d'affaire où les témoins eux-mêmes ne reconnaissent pas le suspect, il me semble que cela doit se terminer par un non lieu et pas autrement.
Un non-lieu, c'est un juge d'instruction qui le prononce. Pour qu'un non-lieu soit prononcé, il faut d'abord qu'il y ai plainte et que celle-ci "remonte" jusqu'au Procureur, qui va ouvrir, ou non, une information.
Dans le cas Spinek, c'est tout simple, il n'y a pas de plainte. Et ce n'est sûrement pas Di Marino qui pouvait faire quelque chose.
Dans le cas Pappalardo, il y a peut être une plainte et même éventuellement une deuxième, mais qui en deux ans n'ont eu aucune suite. Soit ce n'est pas remonté jusqu'au Procureur, soit c'est ce dernier qui a jugé qu'il n'y avait pas matière à instruction. Ce qui semble normal, vu qu'il n'y a pas de délit.
exact.


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 19:35 
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Fin 73 plutot
OUP'S ! vous avez raison. Fin 1973 !
Mais alors, ça ne colle plus.
Ranucci ne peut pas faire noter qu'il était à Bruxelles fin 1973, puisque selon sa mère et Gilles Perrault, c'était fin 1972.
Dans le PV, il est noté: "Je me suis absenté quelques jours (fin année 73)"
Alors que dans son récapitulatif, il dit bien qu'il était à Bruxelles fin 73:
"Je me trouvais ce jour-là à 1 000 km de Nice, à Bruxelles.
Bien entendu, j'ai dit au juge que je me trouvais alors à Bruxelles. Il ne voulut rien savoir - je mentais - ni surtout vérifier
. "
Heureusement pour lui, que la Juge n'a pas vérifié (c'est lui qui le dit) sinon, elle se serait rendue compte que la Belgique, c'était en fin d'année 1972 !
Quand il rédige son récapitulatif, Ranucci n'est pas sous la pression d'une confrontation, il sait parfaitement (il a dû en parler avec sa mère) que Bruxelles, c'était fin 1972 !
C'est donc une couleuvre supplémentaire qu'il essaie de nous faire avaler dans son récapitulatif mais il y en aura beaucoup d'autres !

En conclusion, Ranucci n'a pas d'alibi pour l'affaire Spinek


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 Sujet du message : Re: L'affaire Spinek
Message non luPosté :23 mai 2014, 19:44 
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Citation :
Fin 73, il ne peut pas être à Bruxelles puisqu'il était à l'armée. C'était donc plus probablement avant l'armée. Donc, il se trompe.
Votre message s'est avec télescopé avec le mien.
C'est bien ce que je disais dans mon message précédent, en réponse à Philippine.
Ranucci se trompe, ou ment, c'est selon.
Si la Juge avait vérifié, et peut-être l'a-t-elle fait, elle se serait rendue compte de cette erreur d'une année, erreur qui ne plaidait pas en faveur de Ranucci. La Juge aurait eu alors raison de le traiter de menteur.
Mensonge qu'il a réitéré dans son récapitulatif, que vous le vouliez ou non . Fin 1973, il n'était pas à Bruxelles, mais à Nice !


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