::Hypothèses - Page 2

Alors, je vous invite à revisionner l'émission Faites entrer l'accusé et écouter le témoignage de Guy Jolivet (ancien rédacteur en chef de France 3 Marseille) vers la fin de l'émission.
Lui, dit que C Ranucci a été très vite informé par un gardien de l'annonce de l'acceptation de la grace puis 20 mn après du refus.

Egalement, on lit dans Ecrits d'un condamné :
Sur l'agenda de Christian Ranucci, à la date du mardi 27 juillet 1976, on lit :
« Hier soir télévision régionale a annoncé grâce acceptée. Pas autre commentaire. Puis a été démenti peu après. »

IL était donc bien au courant au plus tard le 27 au matin.

Anne,
C'est une phrase rituelle de l'administration bête et méchante.
Je ne comprends pas que vous pinailliez là dessus, vous et danou.

Oui, Jpasc, il était avisé le 26 que sa grâce avait été accordée mais pour la suite, je n'en suis pas si sûre que cà ...

Et que faites vous de ce témoignage ?
celui de Guy Jolivet (ancien rédacteur en chef de France 3 Marseille) qui raconte dans Faites entrer l'accusé que C Ranucci a été très vite informé par un gardien de l'annonce de l'acceptation de la grace puis 20 mn après du refus.

Et lorsqu'ils l'ont su, dans le courant de la journée du 27, ils ne l'ont pas dit à leur client. Cela ne se passait jamais ainsi en France. Les condamnées n'apprenaient leur exécution imminente qu'au moment où on les réveillait en leur servant la formule d'usage "Soyez courageux, votre recours en grâce a été rejetée". Et tout allait alors très vite.

Jean-Pascal ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Anne et Danou ont raison : CR a d'abord appris qu'il était grâcié puis il a su que cette annonce était fausse puisque la décision n'était pas encore prise.
Il était donc encore dans l'incertitude sur son sort jusqu'à l'annonce officielle le 28/07/76 au petit matin ...

Auteur :	Danou [31 mai 2008, 13:40 ]
Sujet du message :
Citation : Alors, je vous invite à revisionner l'émission Faites entrer l'accusé et écouter le témoignage de Guy Jolivet (ancien rédacteur en chef de France 3 Marseille) vers la fin de l'émission. Lui, dit que C Ranucci a été très vite informé par un gardien de l'annonce de l'acceptation de la grace puis 20 mn après du refus. Egalement, on lit dans Ecrits d'un condamné : Sur l'agenda de Christian Ranucci, à la date du mardi 27 juillet 1976, on lit : « Hier soir télévision régionale a annoncé grâce acceptée. Pas autre commentaire. Puis a été démenti peu après. » IL était donc bien au courant au plus tard le 27 au matin. Je j'ignorais. Mais le démenti de la grâce ne signifiait pas le refus de la grâce. Cela signifiait seulement que la nouvelle selon laquelle la grâce avait été accordée était une information erronnée et qu'il y avait retour à la case départ : l'attente. Bien sûr, il me semble qu'à la place de CR, dans ces conditions, j'aurais quand même considéré mon exécution comme extrêmement probable. D'après Jean-François Le Forsonney, il s'attendait à être grâcié, mais on ne saura jamais ce qu'il pensait vraiment. Mais de toute manière, je vous répète que je n'ai avancé l'existence d'un éventuel complice que comme une hypothèse entre plusieurs autres. Rien ne prouve que complice il y avait.

Auteur :	Anne [31 mai 2008, 15:00 ]
Sujet du message :
Citation : Alors, je vous invite à revisionner l'émission Faites entrer l'accusé et écouter le témoignage de Guy Jolivet (ancien rédacteur en chef de France 3 Marseille) vers la fin de l'émission. Lui, dit que C Ranucci a été très vite informé par un gardien de l'annonce de l'acceptation de la grace puis 20 mn après du refus. Egalement, on lit dans Ecrits d'un condamné : Sur l'agenda de Christian Ranucci, à la date du mardi 27 juillet 1976, on lit : « Hier soir télévision régionale a annoncé grâce acceptée. Pas autre commentaire. Puis a été démenti peu après. » IL était donc bien au courant au plus tard le 27 au matin. Jpasc, relisez page 17, les écrits de son avocat, c'est au moment de l'exécution que l'avocat général, présent, lui prononce la phrase rituelle : "Ranucci, soyez courageux .... ". J'en conclus donc qu'il a été au courant le 28 juillet aux environs de 4h du matin. Alors que le 26, il y a eu cette erreur de la presse déclarant l'inverse et qu'un maton lui a annoncé cette "bonne nouvelle" ... Si ce n'est pas le cas, c'est JF LF ment dans son bouquin, sauf erreur.

Auteur :	jpasc95 [31 mai 2008, 15:26 ]
Sujet du message :
Anne, C'est une phrase rituelle de l'administration bête et méchante. C Ranucci était au courant au plus tard ler 27 puisqu'il l'écrit dans son agenda. Moi je pense même qu'il a été informé le 26 quelques minutes juste après l'annonce par un gardien de la prison des baumettes. C'est ce que dit Guy Jolivet que j'ai cité plus haut. Je ne comprends pas que vous pinailliez là dessus, vous et danou.

Auteur :	Anne [31 mai 2008, 16:09 ]
Sujet du message :
Oui, Jpasc, il était avisé le 26 que sa grâce avait été accordée mais pour la suite, je n'en suis pas si sûre que cà ...

Auteur :	Anne [31 mai 2008, 16:41 ]
Sujet du message :
Citation : Anne, C'est une phrase rituelle de l'administration bête et méchante. Je ne comprends pas que vous pinailliez là dessus, vous et danou. Voui Jpasc, concernant l'absurdité de l'administration, je suis d'ac avec vous c'est pas nouveau cà (les aberrances de l'administration s'entend) J'ignore pour Danou ; Me concernant, je ne pinaille pas. De deux choses l'une, ou on recherche la stricte vérité auquel cas cela mérite d' être bien fait, ou on se contente d'à peu près. J'ai toujours opté pour la 1ère soluce.

http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/

Hypothèses http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/viewtopic.php?f=12&t=11677	Page 2 sur 4

Auteur :	jpasc95 [31 mai 2008, 19:07 ]
Sujet du message :
Citation : Oui, Jpasc, il était avisé le 26 que sa grâce avait été accordée mais pour la suite, je n'en suis pas si sûre que cà ... je ne comprends pas Vous n'êtes pas sûre de quoi ? dans Ecrits d'un condamné (Christian Ranucci et sa mère) : "Sur l'agenda de Christian Ranucci, à la date du mardi 27 juillet 1976, on lit : « Hier soir télévision régionale a annoncé grâce acceptée. Pas autre commentaire. Puis a été démenti peu après. » "

Auteur :	Ludivine [31 mai 2008, 22:30 ]
Sujet du message :
Citation : Alors, je vous invite à revisionner l'émission Faites entrer l'accusé et écouter le témoignage de Guy Jolivet (ancien rédacteur en chef de France 3 Marseille) vers la fin de l'émission. Lui, dit que C Ranucci a été très vite informé par un gardien de l'annonce de l'acceptation de la grace puis 20 mn après du refus. Egalement, on lit dans Ecrits d'un condamné : Sur l'agenda de Christian Ranucci, à la date du mardi 27 juillet 1976, on lit : « Hier soir télévision régionale a annoncé grâce acceptée. Pas autre commentaire. Puis a été démenti peu après. » IL était donc bien au courant au plus tard le 27 au matin. oui, c'est exactement ce que j'ai compris moi aussi...

Auteur :	Danou [31 mai 2008, 22:48 ]
Sujet du message :
Je pense que vous vous trompez, Ludivine. Il était au courant que, contrairement à la fausse nouvelle qui avait été annoncée par erreur, le président ne l'avait pas grâcié. Mais il ne savait pas que le président avait refusé la grâce. La chose était en suspens. Les avocats, qui avaient téléphoné, s'étaient entendu répondre qu'aucune décision n'avaient été encore annoncée. Et lorsqu'ils l'ont su, dans le courant de la journée du 27, ils ne l'ont pas dit à leur client. Cela ne se passait jamais ainsi en France. Les condamnées n'apprenaient leur exécution imminente qu'au moment où on les réveillait en leur servant la formule d'usage "Soyez courageux, votre recours en grâce a été rejetée". Et tout allait alors très vite.

Auteur :	jpasc95 [31 mai 2008, 23:16 ]
Sujet du message :
"Il était au courant que, contrairement à la fausse nouvelle qui avait été annoncée par erreur, le président ne l'avait pas grâcié. Mais il ne savait pas que le président avait refusé la grâce. La chose était en suspens. " Alors là, la contradiction est superbe. Il était au courant que le président ne l'avait pas grâcié mais il ne savait pas que le président avait refusé la grâce. Là ça respire la mauvaise foi caractérisée. Un peu du genre : je n'ai pas raison mais je n'ai pas tort.

Auteur :	Jean Michel [01 juin 2008, 06:41 ]
Sujet du message :
Jean-Pascal ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Anne et Danou ont raison : CR a d'abord appris qu'il était grâcié puis il a su que cette annonce était fausse puisque la décision n'était pas encore prise. Il était donc encore dans l'incertitude sur son sort jusqu'à l'annonce officielle le 28/07/76 au petit matin ...

Auteur :	jpasc95 [01 juin 2008, 06:48 ]
Sujet du message :
Et que faites vous de ce témoignage ? celui de Guy Jolivet (ancien rédacteur en chef de France 3 Marseille) qui raconte dans Faites entrer l'accusé que C Ranucci a été très vite informé par un gardien de l'annonce de l'acceptation de la grace puis 20 mn après du refus.

Auteur :	Jean Michel [01 juin 2008, 06:54 ]
Sujet du message :
Citation : Et que faites vous de ce témoignage ? celui de Guy Jolivet (ancien rédacteur en chef de France 3 Marseille) qui raconte dans Faites entrer l'accusé que C Ranucci a été très vite informé par un gardien de l'annonce de l'acceptation de la grace puis 20 mn après du refus. Je pense que c'est une mauvaise formulation : il dit "refus" alors que cela signifiait seulement que l'annonce faite n'avait pas lieu d'être.

Auteur :	jpasc95 [01 juin 2008, 07:08 ]
Sujet du message :
bien, si vous pensez alors... Mais ce serait mieux de s'informer en écoutant ceux qui sont mieux placés que nous. Il se trouve que C Ranucci avait un poste radio dans sa cellule qu'il écoutait tous les jours. J'imagine qu'il devait être attentif aux informations. Il regardait même la télé. Ce serait quand même très étonnant qu'il soit passé à côté de cette info importante sur son sort. Et puis, le gardien, comme l'a raconté Guy Jolivet l'a sûrement informé. Même dans une prison, les infos circulent vite.

Auteur :	Ludivine [01 juin 2008, 09:45 ]
Sujet du message :
Citation : Et lorsqu'ils l'ont su, dans le courant de la journée du 27, ils ne l'ont pas dit à leur client. Cela ne se passait jamais ainsi en France. Les condamnées n'apprenaient leur exécution imminente qu'au moment où on les réveillait en leur servant la formule d'usage "Soyez courageux, votre recours en grâce a été rejetée". Et tout allait alors très vite. Heu, n'etait ce pas plutôt le moment de leur exécution qu'ils apprenaient au dernier moment, à l'improviste?

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Auteur :	Ludivine [01 juin 2008, 09:50 ]
Sujet du message :
Citation : Jean-Pascal ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Anne et Danou ont raison : CR a d'abord appris qu'il était grâcié puis il a su que cette annonce était fausse puisque la décision n'était pas encore prise. Il était donc encore dans l'incertitude sur son sort jusqu'à l'annonce officielle le 28/07/76 au petit matin ... Jean Michel, tout le monde, y compris moi d'ailleurs, pourrait se tromper, il n'y a aucun souci à cela... Je suis bien d'accord sur le fait que Ranucci a tout d'abord appris la fausse nouvelle de la grâce, mais je crois vraiment qu'il a appris ensuite qu'il allait être exécuté...sans toutefois, evidemment, connaitre le moment et la date exacte de l'exécution puisqu'il était d'usage de ne pas les lui donner.