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Hypothèses
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Auteur :  Jean Michel [01 juin 2008, 10:03 ]
Sujet du message : 

Citation :
Jean Michel,
tout le monde, y compris moi d'ailleurs, pourrait se tromper, il n'y a aucun souci à cela...
Je suis bien d'accord sur le fait que Ranucci a tout d'abord appris la fausse nouvelle de la grâce, mais je crois vraiment qu'il a appris ensuite qu'il allait être exécuté...sans toutefois, evidemment, connaitre le moment et la date exacte de l'exécution puisqu'il était d'usage de ne pas les lui donner.
Ludivine,
Loin de moi l'idée de penser que je ne me trompe jamais contrairement aux autres. Et ce n'est en aucun cas une attaque contre un membre quelconque de ce forum ... Simplement je ne suis pas d'accord sur le fait que CR aurait su avant l'aube fatidique du 28/07/1976 que la grâce était rejetée, d'où sa surprise au moment de l'annonce du refus : "qu'est-ce qu'on a encore raconté à Giscard ?"

Auteur :  didi [01 juin 2008, 10:47 ]
Sujet du message : 

Je pense également que C Ranucci n'a eu connaissance du refus de la grâce que quelques minutes avant son exécution, d'où cette phrase :

"Mais qu'est-ce qu'on a encore été raconter à Giscard ?" s'écrie C Ranucci au moment où on lui passe les menottes.

C'est donc que jusqu'à cet instant-là, il pensait qu'il allait être grâcié par Valéry Giscard d'Estaing

Auteur :  jpasc95 [01 juin 2008, 11:44 ]
Sujet du message : 

Je maintiens que C Ranucci était au courant au plus tard le 27 au matin.

Même s'il a prononcé cette phrase "qu'est qu'on a été raconter à giscard ?", ça peut aussi signifier qu'il voudrait savoir pourquoi Giscard a refusé la grâce.

Auteur :  didi [01 juin 2008, 12:07 ]
Sujet du message : 

Citation :
Je maintiens que C Ranucci était au courant au plus tard le 27 au matin.

Même s'il a prononcé cette phrase "qu'est qu'on a été raconter à giscard ?", ça peut aussi signifier qu'il voudrait savoir pourquoi Giscard a refusé la grâce.
C'est une question qu'il aurait pu poser dès le 27 juillet au matin alors

Pourquoi ne l'a-t-il pas posée plus tôt ?

Auteur :  jpasc95 [01 juin 2008, 12:12 ]
Sujet du message : 

A votre avis ?

Vous croyez que les autorités se sont précipitées pour lui expliquer ?
Faut pas rêver.
C Ranucci était déjà mort pour la société. On ne perd pas son temps avec un mort.

Auteur :  didi [01 juin 2008, 12:26 ]
Sujet du message : 

Il n'aurait pas réussi à s'endormir comme un bébé, s'il avait eu connaissance du rejet de sa grâce

Il serait devenu enragé dans sa cellule dès qu'il aurait su le rejet de la grâce.

Pour moi, jusqu'au moment où on l'a réveillé le matin du 28 juillet, il était dans l'attente de la décision, et qui plus est, il y croyait encore.

Auteur :  jpasc95 [01 juin 2008, 12:41 ]
Sujet du message : 

Peut-être était il résigné ou même détruit mentalement !
A qui pouvait il hurler sa rage au fond ?
le dernier contact qu'il a eu avec la justice était le 27 décembre 74 dans le bureau de la juge.
On sait ce qu'elle a fait de cet entretien Ilda Di Marino!!

Il était au courant que c'était fichu pour lui.

Auteur :  didi [01 juin 2008, 12:51 ]
Sujet du message : 

Citation :
Peut-être était il résigné ou même détruit mentalement !
A qui pouvait il hurler sa rage au fond ?
le dernier contact qu'il a eu avec la justice était le 27 décembre 74 dans le bureau de la juge.On sait ce qu'elle a fait de cet entretien Ilda Di Marino !!

Il était au courant que c'était fichu pour lui.
Ah non, quand même !! Il y eut les 9 et 10 mars 1976

Auteur :  jpasc95 [01 juin 2008, 12:57 ]
Sujet du message : 

ah vous parlez du procès ?
vous appelez ça un procès ?
bravo, vous avez de drôles d'arguments !

Auteur :  Ludivine [01 juin 2008, 13:03 ]
Sujet du message : 

Citation :
Il n'aurait pas réussi à s'endormir comme un bébé, s'il avait eu connaissance du rejet de sa grâce

Il serait devenu enragé dans sa cellule dès qu'il aurait su le rejet de la grâce.

Pour moi, jusqu'au moment où on l'a réveillé le matin du 28 juillet, il était dans l'attente de la décision, et qui plus est, il y croyait encore.
Il est tout de même possible qu'il se soit endormi par epuisement moral, allons savoir....
le temps passé en cellule à penser et repenser est sans doute décuplé et d'autant plus epuisant.
Et puis, je pense vraiment ( même si j'admets qu'il aurait pu effectivement enrager, je l'admets) qu'il avait eu le temps bien avant d'exprimer sa rage. Peut être a-t-elle été etalée dans le temps....

Auteur :  Ludivine [01 juin 2008, 13:08 ]
Sujet du message : 

C'est sans compter en plus sur la joie qu'on nécessairement du ressentir certaines personnes à l'annonce du rejet de la grâce...
Un gardien lui a annoncé ( certes c'etait alors une bonne nouvelle pour lui mais bon) la fausse nouvelle de la décision de grâce.
J'ai peine à croire que personne n'ait eu ne serait ce que le "bon gout " de lui annoncer sa mort prochaine....même indirectement.
quand on constate la véritable haine qui régnait au moment du procès , à l'extérieur, j'ai franchement peine à croire que le silence ait pu être de mise jusqu'à la mort...

Auteur :  didi [01 juin 2008, 13:12 ]
Sujet du message : 

Citation :
ah vous parlez du procès ?
vous appelez ça un procès ?
bravo, vous avez de drôles d'arguments !
Vous évoquez bien bien ceci :
Citation :
le dernier contact qu'il a eu avec la justice était le 27 décembre 74 dans le bureau de la juge.
Vous parlez de Mle Marino ? Vous parlez de son instruction ? Vous reliez cela à "un dernier contact qu'il a eu avec la justice" ? Quand elle lui répond explicitement qu'elle n'en a rien à faire de ce qu'il dit !!!

Ah vous parlez de l'instruction ?
Vous appelez ça une instruction ?
bravo, vous avez de drôles d'arguments !


:wink:

Auteur :  jpasc95 [01 juin 2008, 13:20 ]
Sujet du message : 

Je reste quand même perplexe sur le fait qu'il n'ait pas, dans le cas d'une complicité active, craché le morceau.
Ca me rappelle l'affaire du courrier de Lyon. Courriol qui était vraiment coupable des faits a livré au juge Daubenton, juste après le verdict, le nom de celui que les témoins ont pris pour Lesurques, Duboscq.

Tout de même, même dans le cas de l'obtention de la grâce, il aurait donc accepté de vivre toute sa vie avec ce terrible mensonge envers sa mère et de protéger son complice qui serait le vrai meurtrier de la petite ?
Ca fait beaucoup je trouve.

Lui qui était tout pour sa mère et réciproquement, je suis persuadé qu'il aurait pu compter sur son pardon.

J'ai du mal à croire qu'il soit parti sur un mensonge.

Inutile de dire que je crois encore moins à une complicité passive. Je crois vraiment qu'il faut être complètement débile pour ne pas en dire un seul mot à ses avocats et à sa mère.

Mais je tiens à rappeler que l'on n'a pas le moindre commencement d'élément permettant d'envisager une complicité.

Auteur :  Jean Michel [01 juin 2008, 13:26 ]
Sujet du message : 

Je suis d'accord avec vous Jean-Pascal, j'ai beaucoup de mal à croire à une complicité de CR, active ou passive d'ailleurs. Sur ce point je rejoins Gilles Perrault : ce genre de crime s'accomplit seul ..

Auteur :  didi [01 juin 2008, 13:27 ]
Sujet du message : 

Et là, je suis tout à fait d'accord avec vous, jpasc, sur l'ensemble des points de votre dernier message

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