::Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère

c'était le jour même des aveux !
il est sonné, vous êtes capable de comprendre cela ou bien vous avez décidé d'être con à vie ?

Si Ranucci était un cas unique de suspect qui passe aux aveux alors qu'il est innocent, je n'insisterais pas. Mais vous savez très bien que ce n'est pas le seul.

Tant que vous n'aurez pas essayé de comprendre comment on peut passer aux aveux alors que l'on est innocent, alors, vous ne comprendrez pas l'affaire Ranucci.
Il a maintenu ses aveux parce qu'il n'a pas osé braver les autorités, évidemment c'est regrettable pour lui et aussi parce qu'il était seul face à ses accusateurs bien plus forts que lui et qui ne se sont pas gênés pour l'écraser.

Dan cette affaire, il y a tous les ingrédients qui permettent de douter largement de la fiabilité de l'accusation.
Affaire bâclée, méthodes policières inacceptables, instruction judiciaire à charge...

ce qui est certain, c'est que les policiers marseillais l'ont malmené parce qu'ils voulaient obtenir des aveux.
Je vous rassure, je ne parle pas de torture en tout genre, juste une bonne myriade de baffes biens sonnées et coups de bottin à répétition suffisent pour vous obliger à dire ce qu'ils veulent entendre.
D'ailleurs, on a vu des traces de ces méthodes sur le visage de Ranucci.
.

et ça c'est quoi ignarde ?

G Perrault, POR :
"A six heures moins le quart, le docteur Vuillet, médecin expert près les tribunaux, examine Christian Ranucci, qui va être extrait de la garde à vue pour être présenté au juge d'instruction. Il note une ecchymose récente au coin de l'oeil gauche..."

et je suis certain qu'il n'a pas du trop s'attarder sur les violences policières tellement elles étaient habituelles.

Il a maintenu ses aveux parce qu'il n'a pas osé braver les autorités, évidemment c'est regrettable pour lui et aussi parce qu'il était seul face à ses accusateurs bien plus forts que lui et qui ne se sont pas gênés pour l'écraser.

cynisme typiquement obscurantiste.

expliquez vous sur ce qu'il y a de "stupéfiant". Moi j'ai une lettre du 15 décembre 74 et l'autre du 3 janvier 1975

….. je vous demande, donc, instamment d'avoir à subir et sous ma responsabilité, les tests médicaux encéphalographique (encéphalographie gazeuse) et autres tests qu'à tord il est indiqué que j'ai refusé. En outre je sollicite une analyse chromosomique ce qui me semble naturel à la suite des chefs d'accusations qui me sont reprochés.
A l'instant où l'année se termine, je vous prie de croire, Madame la juge à l'assurance de mes sentiments distingués et des meilleurs souhaits que je formule à votre adresse.......

Je ne suis d’accord avec rien ; Mes avocats n’étant pas présents, je refuse de faire une déclaration quelconque maintenant.

Le juge : Nous notifions à l’inculpé qu’en l’état du dossier à la date d’aujourd’hui, cet interrogatoire est le dernier et nous attirons son attention sur l’importance de ses réponse.

L’inculpé : Au début , j’ai cru moi même que ma culpabilité était possible. Aujourd’hui, je pense le contraire.
Je me souviens être parti en week-end, m’être rendu à Marseille à un endroit dont j’ai dessiné le plan que vous me présentez de nouveau et qui constitue la cote D24 de votre dossier. Je me souviens avoir eu un accident à Peypin, je me souviens m’être retrouvé dans une carrière où je me suis trouvé embourbé, je me souviens être retourné à Nice, avoir été arrêté à Nice : je me souviens que ceux qui m’ont arrêté ont découvert un pantalon m’appartenant présentant des taches.
Si j’ai reconnu les faits, c’est parce que j’y étais forcé.
En effet, à Marseille, où l’on m’a transporté on m’a dit qu’il y avait des témoins et des charges matérielles contre moi. Forcé par la logique et ne me souvenant de rien, j’ai tout reconnu.
Je reconnais par contre que c’est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m’appartenant et que vous m’avez montré lorsqu’il a été retrouvé. Mais par contre, je ne sais pas ce que j’ai pu faire avec ce couteau. Je ne me souviens pas avoir mortellement frappé quiconque.

Je n’ai rien d’autre à ajouter, je n’ai pas d’observations à faire en ce qui concerne mon curriculum vitae sinon que j’ai eu une enfance très libre , pratiquement livré à moi même. Je changeais constamment d’école et de lieu de résidence parce que ma mère avait toujours peur que mon père retrouve notre trace. J’ai vécu mon enfance dans la peur, je craignais toujours que mon père nous retrouve. Après ce qu’il avait fait, la blessure qu’il avait portée à ma mère, je craignais toujours qu’il la tue et qu’il me tue moi même.

Auteur :	jpasc95 [18 juil. 2014, 08:40 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
c'était le jour même des aveux ! il est sonné, vous êtes capable de comprendre cela ou pas?

Auteur :	Jean Michel [18 juil. 2014, 08:53 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
de toute façon quoiqu'on puisse vous dire, vous ne serez jamais d'accord !!!

Auteur :	Philippine [18 juil. 2014, 09:02 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
jpasc95 a écrit ... Bref, trouvez moi une seule lettre où C Ranucci reconnait explicitement être le meurtrier de la petite fille. Ne cherche pas, vous n'en trouverez pas. Donc, inutile de procéder par insinuation. Effectivement, jpasc95 vous etes tellement "rustique" que tout cà ne peut que vous échapper

Auteur :	jpasc95 [18 juil. 2014, 09:04 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
Si Ranucci était un cas unique de suspect qui passe aux aveux alors qu'il est innocent, je n'insisterais pas. Mais vous savez très bien que ce n'est pas le seul. Tant que vous n'aurez pas essayé de comprendre comment on peut passer aux aveux alors que l'on est innocent, alors, vous ne comprendrez pas l'affaire Ranucci. Il a maintenu ses aveux parce qu'il n'a pas osé braver les autorités, évidemment c'est regrettable pour lui et aussi parce qu'il était seul face à ses accusateurs bien plus forts que lui et qui ne se sont pas gênés pour l'écraser. Dan cette affaire, il y a tous les ingrédients qui permettent de douter largement de la fiabilité de l'accusation. Affaire bâclée, méthodes policières inacceptables, instruction judiciaire à charge...

Auteur :	Philippine [18 juil. 2014, 09:05 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
Citation : c'était le jour même des aveux ! il est sonné, vous êtes capable de comprendre cela ou bien vous avez décidé d'être con à vie ? "Rien n'est plus voluptueux pour un pas-con que d'être pris pour un con par un con".

http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/

Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/viewtopic.php?f=12&t=13234	Page 2 sur 17

Auteur :	Philippine [18 juil. 2014, 09:23 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
Citation : Si Ranucci était un cas unique de suspect qui passe aux aveux alors qu'il est innocent, je n'insisterais pas. Mais vous savez très bien que ce n'est pas le seul. Tant que vous n'aurez pas essayé de comprendre comment on peut passer aux aveux alors que l'on est innocent, alors, vous ne comprendrez pas l'affaire Ranucci. Il a maintenu ses aveux parce qu'il n'a pas osé braver les autorités, évidemment c'est regrettable pour lui et aussi parce qu'il était seul face à ses accusateurs bien plus forts que lui et qui ne se sont pas gênés pour l'écraser. Dan cette affaire, il y a tous les ingrédients qui permettent de douter largement de la fiabilité de l'accusation. Affaire bâclée, méthodes policières inacceptables, instruction judiciaire à charge... Il ne faut pas en faire une généralité non plus , pourriez-vous citer un cas semblable à celui de Ranucci, histoire de discuter des points de comparaison ... Quant à la supposée timidité de Ranucci qui n'a pas oser braver les autorités... là vous devenez franchement comique

Auteur :	Philippine [18 juil. 2014, 09:30 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
Citation : ce qui est certain, c'est que les policiers marseillais l'ont malmené parce qu'ils voulaient obtenir des aveux. Je vous rassure, je ne parle pas de torture en tout genre, juste une bonne myriade de baffes biens sonnées et coups de bottin à répétition suffisent pour vous obliger à dire ce qu'ils veulent entendre. D'ailleurs, on a vu des traces de ces méthodes sur le visage de Ranucci. . CERTAIN !!! Pour vous ce qui est certain c'est : - que la visite médicale n'en fait pas état - les journalistes ne le rapportent pas - Ranucci ne s'en plaint pas jusqu'au récap Et qu'il a la tete normale d'un homme qui a peu dormi, sous pression à la fois d'une GAV et du poids de sa culpabilité dans un meurtre ignoble

Auteur :	jpasc95 [18 juil. 2014, 09:42 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
et ça c'est quoi ignarde ? G Perrault, POR : "A six heures moins le quart, le docteur Vuillet, médecin expert près les tribunaux, examine Christian Ranucci, qui va être extrait de la garde à vue pour être présenté au juge d'instruction. Il note une ecchymose récente au coin de l'oeil gauche..." et je suis certain qu'il n'a pas du trop s'attarder sur les violences policières tellement elles étaient habituelles.

Auteur :	Jean Michel [18 juil. 2014, 09:46 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
Citation : et ça c'est quoi ignarde ? G Perrault, POR : "A six heures moins le quart, le docteur Vuillet, médecin expert près les tribunaux, examine Christian Ranucci, qui va être extrait de la garde à vue pour être présenté au juge d'instruction. Il note une ecchymose récente au coin de l'oeil gauche..." et je suis certain qu'il n'a pas du trop s'attarder sur les violences policières tellement elles étaient habituelles. C'est peu de chose finalement par rapport au soi-disant matraquage incessant et à toutes les tortures diverses subies pendant toute la garde à vue ...

Auteur :	jpasc95 [18 juil. 2014, 09:47 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
les coups de bottin sur la tête, ça ne se voit pas mais ça fait des dégâts.

Auteur :	Philippine [18 juil. 2014, 09:49 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
Citation : et ça c'est quoi ignarde ? G Perrault, POR : "A six heures moins le quart, le docteur Vuillet, médecin expert près les tribunaux, examine Christian Ranucci, qui va être extrait de la garde à vue pour être présenté au juge d'instruction. Il note une ecchymose récente au coin de l'oeil gauche..." et je suis certain qu'il n'a pas du trop s'attarder sur les violences policières tellement elles étaient habituelles. "lésion banale dépourvue de caractères spécifiques quant à son mode de production; " Sans doute s'est-il cogné la tete en dormant contre le mur de la geole

Auteur :	yargumo [18 juil. 2014, 10:51 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
jpasc95 Citation : Il a maintenu ses aveux parce qu'il n'a pas osé braver les autorités, évidemment c'est regrettable pour lui et aussi parce qu'il était seul face à ses accusateurs bien plus forts que lui et qui ne se sont pas gênés pour l'écraser. Que dirions-nous si Di Marino ne l'avait pas sorti des griffes de ces affreux tortionnaires au bout de ces 16h30 de supplices..... Je pense qu'il a beaucoup osé au cours de l'instruction; lors des confrontations par exemple où il pinaille sur des détails, semblant oublié qu'il est accusé du meurtre sauvage d'une enfant ou plus tard quand devant les pshys il évoquera: une version officielle à laquelle il faut se tenir. Je trouve son langage presque badin à maintes reprises, comme s'il ne se rendait pas compte de sa situation. La réplique: "La peine de mort pas pour si peu" rapportée par Grivel me parait possible vu son état d'esprit à ce moment. A l'autre bout, la lettre du 27 décembre dans laquelle il lui présente ses voeux, après son passage chez la juge pour son interrogatoire définitif est stupéfiante

Auteur :	jpasc95 [18 juil. 2014, 11:11 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
Que dirions-nous si Di Marino ne l'avait pas sorti des griffes de ces affreux tortionnaires au bout de ces 16h30 de supplices..... cynisme typiquement obscurantiste. Je pense qu'il a beaucoup osé au cours de l'instruction; ah oui, on sent que vous avez tout compris vous ! c'est à croire que vous avez participé à la chasse. lors des confrontations par exemple où il pinaille sur des détails, semblant oublié qu'il est accusé du meurtre sauvage d'une enfant ou plus tard quand devant les pshys il évoquera: une version officielle à laquelle il faut se tenir. Votre version officielle et les aveux qui la constituent, je vous la laisse volontiers. Rien n'est étayé mais vous continuez de la glorifier. Je trouve son langage presque badin à maintes reprises, comme s'il ne se rendait pas compte de sa situation. La réplique: "La peine de mort pas pour si peu" rapportée par Grivel me parait possible vu son état d'esprit à ce moment. Propos rapportés, propos à jeter ! surtout venant d'un inspecteur qui a participé à la mascarade policière. A l'autre bout, la lettre du 27 décembre dans laquelle il lui présente ses voeux, après son passage chez la juge pour son interrogatoire définitif est stupéfiante expliquez vous sur ce qu'il y a de "stupéfiant". Moi j'ai une lettre du 15 décembre 74 et l'autre du 3 janvier 1975

Auteur :	Jean Michel [18 juil. 2014, 11:31 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
votre argumentation habituelle c'est "tous contre Ranucci" c'est un peu court ...

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Auteur :	yargumo [18 juil. 2014, 11:47 ]
Sujet du message :	Re: Lettres d'un "iNNOCENT" à sa mère
Citation : cynisme typiquement obscurantiste. La lumière c'est vous? l'aveuglement convaincu....? Citation : expliquez vous sur ce qu'il y a de "stupéfiant". Moi j'ai une lettre du 15 décembre 74 et l'autre du 3 janvier 1975 Je parlais de la lettre à la juge du 27 déc, je pensais que vous le comprendriez..... Il sort du bureau de Di Marino et au calme de sa cellule, il écrit à la juge: Citation : ….. je vous demande, donc, instamment d'avoir à subir et sous ma responsabilité, les tests médicaux encéphalographique (encéphalographie gazeuse) et autres tests qu'à tord il est indiqué que j'ai refusé. En outre je sollicite une analyse chromosomique ce qui me semble naturel à la suite des chefs d'accusations qui me sont reprochés. A l'instant où l'année se termine, je vous prie de croire, Madame la juge à l'assurance de mes sentiments distingués et des meilleurs souhaits que je formule à votre adresse....... De ce que je comprends, il parait être encore à chercher une explication médicale à ce qui lui est reproché. Les examens médicaux semblent être sa seule préoccupation. Pourtant quelques heures avant dans le bureau de la juge: L’inculpé : Citation : Je ne suis d’accord avec rien ; Mes avocats n’étant pas présents, je refuse de faire une déclaration quelconque maintenant. Le juge : Nous notifions à l’inculpé qu’en l’état du dossier à la date d’aujourd’hui, cet interrogatoire est le dernier et nous attirons son attention sur l’importance de ses réponse. L’inculpé : Au début , j’ai cru moi même que ma culpabilité était possible. Aujourd’hui, je pense le contraire. Je me souviens être parti en week-end, m’être rendu à Marseille à un endroit dont j’ai dessiné le plan que vous me présentez de nouveau et qui constitue la cote D24 de votre dossier. Je me souviens avoir eu un accident à Peypin, je me souviens m’être retrouvé dans une carrière où je me suis trouvé embourbé, je me souviens être retourné à Nice, avoir été arrêté à Nice : je me souviens que ceux qui m’ont arrêté ont découvert un pantalon m’appartenant présentant des taches. Si j’ai reconnu les faits, c’est parce que j’y étais forcé. En effet, à Marseille, où l’on m’a transporté on m’a dit qu’il y avait des témoins et des charges matérielles contre moi. Forcé par la logique et ne me souvenant de rien, j’ai tout reconnu. Je reconnais par contre que c’est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m’appartenant et que vous m’avez montré lorsqu’il a été retrouvé. Mais par contre, je ne sais pas ce que j’ai pu faire avec ce couteau. Je ne me souviens pas avoir mortellement frappé quiconque. Je n’ai rien d’autre à ajouter, je n’ai pas d’observations à faire en ce qui concerne mon curriculum vitae sinon que j’ai eu une enfance très libre , pratiquement livré à moi même. Je changeais constamment d’école et de lieu de résidence parce que ma mère avait toujours peur que mon père retrouve notre trace. J’ai vécu mon enfance dans la peur, je craignais toujours que mon père nous retrouve. Après ce qu’il avait fait, la blessure qu’il avait portée à ma mère, je craignais toujours qu’il la tue et qu’il me tue moi même.