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Message non luPosté :26 nov. 2005, 17:35 
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Que dois-je conclure de tes écrits?

Que tu ne crois pas Rosanno?

A ceci près que ce n'est pas grave dans la mesure ou Rosanno n'a rien à voir dans l'arrestation/condamnation de Ranucci.

Oublie, si tu veux. :wink:

Vous admettez que l'on peut reconnaitre formellement sur photo parue dans la presse (dans les conditions techniques de 74) quelqu'un qu'on a vu portant des lunettes fumées et qui ne les porte plus sur cette photo ?


Même si ma réponse ne change rien à ce que je pense de cette affaire, il est vrai que je me suis posée la question.

J'avais d'ailleurs tantôt demandé si on pouvait faire un montage photo Ranucci/lunettes de soleil (mais on s'était foutu de ma gueule, toujours le même d'ailleurs, on change pas une équipe qui gagne!)


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Message non luPosté :26 nov. 2005, 20:12 
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Pourquoi la justice a t elle toléré la "progression" du témoignage des Aubert ?
Sans doute parce que ça les arrange...


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Message non luPosté :27 nov. 2005, 11:29 
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Sur le témoignage de Mr Rosano.

Dans son livre, G. Bouladou cite ses déclarations au Méridional du 6 juin 74 dans lesquelles il dit n'avoir rien vu car le camion à pizza lui cachait l'endroit de l'enlèvement.

Bouladou omet de citer une autre déclaration de Rosano, dans La Marseillaise du 5 juin 74: Nous sommes restés là de 9 heures à midi. J'ai vu des enfants jouer pas loin de moi... Non, je ne me souviens pas de la fillette, mais j'étais tellement pris par mon travail...

Bref, 2 jours après les faits, il affirmait n'avoir rien vu, ne pas se souvenir de la fillette et n'avoir aperçu que ses nièces parmi un groupe d'enfants.
Aujourd'hui, 30 ans après l'enlèvement, il déclare, très sûr de lui et en totale contradiction avec ses propos précédents, avoir reconnu Maria-Dolorès parmi les enfants qui jouaient en bas de la cité.

Qui faut-il croire? Le Rosano de 1974 ou celui de 2004?

Le problème est qu'au vu de ses déclarations initiales, on ne comprend pas comment il aurait pu relever la présence d'un individu appuyé contre un poteau électrique alors qu'il ne faisait attention à rien d'autre qu'à son travail.
S'il avait bien aperçu cet inconnu, il aurait évidemment associé sa présence à l'enlèvement de Maria-Dolorès et en aurait parlé aux journalistes venus l'interroger ou, en tout cas, aux policiers s'occupant de l'affaire. Il ne l'a pas fait. Pourquoi?

Encore un témoignage curieusement évolutif...

_________________
Amicalement

Philippe


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Message non luPosté :27 nov. 2005, 11:38 
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G.Bouladou a le don de faire s'exprimer les incompris.


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Message non luPosté :27 nov. 2005, 12:38 
Citation :
Bouladou omet de citer une autre déclaration de Rosano, dans La Marseillaise du 5 juin 74
[…]
Bref, 2 jours après les faits […]
Si c’est La Marseillaise datée du 5 juin, ses déclarations ont été recueillies le 4. C’est donc le lendemain des faits qu’il s’exprime.


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Message non luPosté :28 nov. 2005, 06:28 
Citation :
Qui faut-il croire? Le Rosano de 1974 ou celui de 2004?
De manière générale, tous les témoignages du livre de Gérard Bouladou sont sujets à caution, ne serait-ce que par la manière avec laquelle ils ont été recueillis. En effet, quand on voit débarquer Monsieur le Directeur de la Sécurité de la Ville d’Aix en Provence qui vous affirme avoir fait la lumière sur l’affaire Ranucci et avoir démonté pièce par pièce l’argumentaire de Gilles Perrault et qui vous affirme que votre témoignage figurera dans son livre, vous avez plutôt tendance à en rajouter si vous ne voulez pas passer devant tous vos voisins qui liront le bouquin pour un ringard Perraultiste. En outre, Gérard Bouladou n’a -à ma connaissance- jamais reçu aucune formation de magistrat et n’est donc pas qualifié pour effectuer les tâches d’un juge d’instruction.

Rosano en rajoute donc peut-être un peu sur le fait qu’il ait reconnu Marie-Dolorès parmi les enfants qui jouaient en bas de la cité ce matin là. Quoi qu’il en soit, la présence de Rosano sur les lieux est confirmée par un certain Pierre Blanc (dans « le Méridional » du 06 juin 1974) et la présence de Marie-Dolorès sur les lieux de son propre enlèvement n’est pas en cause !

En ce qui concerne l’individu appuyé contre un poteau électrique, on peut concevoir que le lendemain de l’enlèvement, Rosano n’en ait pas fait état dans la mesure où il ne correspondait pas à la description du ravisseur où il est avéré que ce ravisseur est arrivé et reparti en voiture, alors que Rosano n’aurait aperçu qu’un piéton. Ce ne serait donc que plus tard, en voyant la photographie de Ranucci dans les journaux, que Rosano aurait fait le approchement. A cet instant, comme la culpabilité de Ranucci était admise par tous (y compris par Ranucci lui-même), Rosano n’aurait pas cru utile de se manifester. Pour reprendre mon exemple d’hier, aucune personne saine d’esprit ne se présente spontanément à la police pour déclarer qu’il a vu le Président de la République remonter les Champs-Élysées le 14 juillet dernier. Ceci dit, Rosano aurait pu se manifester quand la polémique a éclaté lors du procès de Ranucci ou à la sortie du livre de Perrault ou en 1985 lors de l’enquête en révision.


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Message non luPosté :28 nov. 2005, 20:28 
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Le témoignage Rosanno, j'y crois plus que moyennement.

Si je voulais écrire un livre demain pour innocenter Ranucci je pense que je trouverai relativement facilement quelqu'un qui me déclarerait :

J'ai vu un type dans une Simca regarder les enfants pendant quelques minutes. Puis il s'est approché des deux gosses mais comme je partais à la plage je n'ai pas vu la suite de la scène. De toute façon le type souriait et je pensais qu'il connaissait les gamins. Ce type n'était pas très grand, sans lunettes et vêtu d'un costume clair. Il avait entre 30 et 40 ans. Je n'ai rien dit à l'époque parce que ma femme ( ma mère, mon frère) m'en a dissuadé car j'avais eu quelques ennuis avec la justice lorsque j'étais jeune.

Et comme j'écrirais un bouquin à décharge, je ne me précipiterais évidemment pas pour le pousser dans ses retranchements. Je ne lui demanderais pas d'être plus précis sur la couleur du costume, je ne me hâterais pas à lui demander la couleur de ses cheveux ( qui, en fait, étaient blond pâle) et je ne testerais pas mon témoin sur sa capacité à reconnaître des voitures sous tous les angles possibles.

Je trouve tellement facile d'avoir des témoins. Et tellement difficile d'avoir des témoins crédibles !

Bien cordialement.


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Message non luPosté :28 nov. 2005, 21:23 
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Citation :
Le témoignage Rosanno, j'y crois plus que moyennement.

Si je voulais écrire un livre demain pour innocenter Ranucci je pense que je trouverai relativement facilement quelqu'un qui me déclarerait :

J'ai vu un type dans une Simca regarder les enfants pendant quelques minutes. Puis il s'est approché des deux gosses mais comme je partais à la plage je n'ai pas vu la suite de la scène. De toute façon le type souriait et je pensais qu'il connaissait les gamins. Ce type n'était pas très grand, sans lunettes et vêtu d'un costume clair. Il avait entre 30 et 40 ans. Je n'ai rien dit à l'époque parce que ma femme ( ma mère, mon frère) m'en a dissuadé car j'avais eu quelques ennuis avec la justice lorsque j'étais jeune.

Et comme j'écrirais un bouquin à décharge, je ne me précipiterais évidemment pas pour le pousser dans ses retranchements. Je ne lui demanderais pas d'être plus précis sur la couleur du costume, je ne me hâterais pas à lui demander la couleur de ses cheveux ( qui, en fait, étaient blond pâle) et je ne testerais pas mon témoin sur sa capacité à reconnaître des voitures sous tous les angles possibles.

Je trouve tellement facile d'avoir des témoins. Et tellement difficile d'avoir des témoins crédibles !

Bien cordialement.
Vous aviez vu ce message hier ?

TEMOIGNAGE ROSANNO EN 1974


Sur le témoignage de Mr Rosano.

Dans son livre, G. Bouladou cite ses déclarations au Méridional du 6 juin 74 dans lesquelles il dit n'avoir rien vu car le camion à pizza lui cachait l'endroit de l'enlèvement.

Bouladou omet de citer une autre déclaration de Rosano, dans La Marseillaise du 5 juin 74: Nous sommes restés là de 9 heures à midi. J'ai vu des enfants jouer pas loin de moi... Non, je ne me souviens pas de la fillette, mais j'étais tellement pris par mon travail...

Bref, 2 jours après les faits, il affirmait n'avoir rien vu, ne pas se souvenir de la fillette et n'avoir aperçu que ses nièces parmi un groupe d'enfants.
Aujourd'hui, 30 ans après l'enlèvement, il déclare, très sûr de lui et en totale contradiction avec ses propos précédents, avoir reconnu Maria-Dolorès parmi les enfants qui jouaient en bas de la cité.

Qui faut-il croire? Le Rosano de 1974 ou celui de 2004?

Le problème est qu'au vu de ses déclarations initiales, on ne comprend pas comment il aurait pu relever la présence d'un individu appuyé contre un poteau électrique alors qu'il ne faisait attention à rien d'autre qu'à son travail.
S'il avait bien aperçu cet inconnu, il aurait évidemment associé sa présence à l'enlèvement de Maria-Dolorès et en aurait parlé aux journalistes venus l'interroger ou, en tout cas, aux policiers s'occupant de l'affaire. Il ne l'a pas fait. Pourquoi?


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 Sujet du message : Emplacement du camion de Rosano
Message non luPosté :29 nov. 2005, 12:54 
Citation :
Sur le témoignage de Mr Rosano.

Dans son livre, G. Bouladou cite ses déclarations au Méridional du 6 juin 74 dans lesquelles il dit n'avoir rien vu car le camion à pizza lui cachait l'endroit de l'enlèvement.
Bonjour,

Si qqn pouvait m'indiquer l'emplacement du camion à pizzas entre 09H00 et 12H00 ...

Le deuxième garage lui servait d'entrepôt. Le camion ne peut être devant les 3 garages car où se garerait la voiture du "Monsieur" vers 11H15 ?
Il ne peut être non plus en bas de l'impasse d'Albe puisqu'il gênerait la vue de Spinelli ...
Alors où ?

Sinon on peut aussi se demander ce qu'il faisait exactement : nettoyage, préparation de pizzas, aller-retours entre le garage et le camion ??
Et selon, dans quelle mesure il a effectivement pu se livrer à l'observation des enfants et de CR appuyé contre le poteau ...


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 Sujet du message :
Message non luPosté :05 déc. 2005, 14:35 
En fait je constate dans "Ranucci coupable" :
p. 311 : "son camion à pizzas est garé à proximité", "mon camion me cachait l'endroit de l'enlèvement"
p.313 : "mon camion étatit garé à gauche des garages, en bas de la rue"

Donc le camion devait gêner ES sauf si la 304 (ou simca) était suffisamment déportée à gauche des voitures garées en bas de la rue ...


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Message non luPosté :05 déc. 2005, 20:21 
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Mais qui parle du camion de pizzas au moment de l'enlèvement ?
Jean ? Spinelli ? Madame Rambla ? Les deux enfants qui jouaient avec les petits Rambla ?
Et Ranucci qui dessine l'herbe et l'endroit où il gare son véhicule, l'a-t-il vu ?

Amicalement


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 Sujet du message :
Message non luPosté :06 déc. 2005, 08:52 
Bonjour Carmencita,
Dans les jours suivants l'enlèvement, il est quand même certain que Rosano était sur place (aidant son oncle ?). Mais comme il n'a rien vu (déclaration aux journalistes) et qu'il ne dépose pas, le fait qu'il soit là ou pas, avec son camion ou non, passe aux oubliettes ... G. Rosano dit aujourd'hui qu'il a parlé à de nombreuses connaissances du fait qu'il avait reconnu CR ... Maintenant ce serait bien que l'on ait eu une trace dans les journaux, JR, ES, voisins non témoins de l'enlèvement ..., de la présence du camion de 09H00 à 12H00. Et à défaut aujourd'hui que l'on ait une déclaration sous serment, si possible précisant l'emplacement exact du camion ...


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Message non luPosté :04 avr. 2007, 08:10 
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Comme déjà dit, j'ai lu le deuxième livre de Carole Amiel, la dernière compagne d'Yves Montand. Elle raconte dans son livre comment elle est au resto avec deux copines quand elle remarque que Collard est à une autre table. Pendant de longues minutes, elle imagine son scénario : se verser un verre de vin, se lever le verre à la main, passer devant Collard et le lui lancer à la figure...Heureusement pour lui, le brave homme a demandé son addition juste à temps et s'est ainsi épargné une note de teinturier...
Pour la petite histoire, elle le hait car malgré des analyses génétiques qui prouvaient à 99,99% que Drossart n'était pas la fille de Montand, il a soutenu la mère et la fille pour obtenir l'exhumation. sick: nunu m???:

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Message non luPosté :04 avr. 2007, 08:30 
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Comme déjà dit, j'ai lu le deuxième livre de Carole Amiel, la dernière compagne d'Yves Montand. Elle raconte dans son livre comment elle est au resto avec deux copines quand elle remarque que Collard est à une autre table. Pendant de longues minutes, elle imagine son scénario : se verser un verre de vin, se lever le verre à la main, passer devant Collard et le lui lancer à la figure...Heureusement pour lui, le brave homme a demandé son addition juste à temps et s'est ainsi épargné une note de teinturier...
Pour la petite histoire, elle le hait car malgré des analyses génétiques qui prouvaient à 99,99% que Drossart n'était pas la fille de Montand, il a soutenu la mère et la fille pour obtenir l'exhumation. sick: nunu m???:

Si vous voulez des nouvelles récentes de Mre Gilbert Collard, tapez "Action-Police" sur google et cherchez dasn la rubrique "nos amis".


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Message non luPosté :04 avr. 2007, 08:48 
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Enregistré le :27 janv. 2005, 17:21
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[...]


Si vous voulez des nouvelles récentes de Mre Gilbert Collard, tapez "Action-Police" sur google et cherchez dasn la rubrique "nos amis".
Oh, non ! Ceci n'était qu'une anecdote récoltée au hasard d'une lecture intéressante ! rhand

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