::Viala et son rapport du 18 mars 1976

Cette excuse à 2 balles qui n'a rien à voir avec les textes de loi tiennent du malaise qui a commencé à apparaître dès le lendemain de l'exécution.

Il a été condamné à mort à cause et seulement à cause des circonstances aggravantes.

Au passage, c'est une belle contradiction puisque, pour faire passer la pillule de l'invraisemblance des témoignages à charge, on nous a servi le "meurtre de panique" d'un jeune homme qui aurait enlevé une fillette pour l'emmener promener sans mauvaises intentions.

[...]

Il est exact que la thèse qui a été retenue par la Cour, à savoir l'enlèvement sans préméditation et le meurtre dans la panique, donc totalement involontaire, constituent plutôt des circonstances atténuantes.

Auteur :	Anne [30 juin 2009, 11:06 ]
Sujet du message :	Viala et son rapport du 18 mars 1976
Dispose-t-on du rapport établi par Viala le 18 mars 1976 (pour le ministre), soit 1 semaine après le procès, stipulant entre autre que c'est l'attitude de CR qui l'a mené à l'échafaud puisqu'il n'a manifesté aucun repentir ? Si, au contraire il l'avait fait, il aurait échappé à la peine capitale, écrit Viala. La justice juge et condamne sur le paraître et non plus sur les chefs d'inculpation ? Il manque pas d'air Viala quand on l'entend quelque 30 ans après dire publiquement qu'il savait d'avance qu'il requierrait la peine de mort avant même de connaître le dossier

Auteur :	laurence [30 juin 2009, 12:50 ]
Sujet du message :
Bonjour à tous, selon moi, ce qu'a écrit Mr Viala est un non-sens. Il a été condamné à mort à cause et seulement à cause des circonstances aggravantes. Ce crime, avec des circonstances atténuantes aurait sauvé sa tête. Et qu'elles soient aggravantes ou atténuantes, les circonstances sont celles du crime et pas celles de son comportement lors du procès. Cette excuse à 2 balles qui n'a rien à voir avec les textes de loi tiennent du malaise qui a commencé à apparaître dès le lendemain de l'exécution.

Auteur :	Anne [30 juin 2009, 16:44 ]
Sujet du message :
Citation : Cette excuse à 2 balles qui n'a rien à voir avec les textes de loi tiennent du malaise qui a commencé à apparaître dès le lendemain de l'exécution. Bonsoir Lolo, N'est-ce pas dès le lendemain du procès (soit le 11 mars) que tu voulais dire ? Le rapport de Viala est daté du 18 mars 76

Auteur :	laurence [30 juin 2009, 18:57 ]
Sujet du message :
Salut Annie, non, non, c'est bien, à moins que je ne m'abuse, le lendemain de l'exécution que le malaise s'est installé dans les quotidiens, déjà.

Auteur :	Henri [02 juil. 2009, 01:06 ]
Sujet du message :
Citation : Il a été condamné à mort à cause et seulement à cause des circonstances aggravantes. Bonjour Laurence, De quelles circonstances aggravantes parles-tu ? Les réponses aux questions des jurés et l'arrêt du tribumal ne parlent que de l'absence de circonstances atténuantes. Au passage, c'est une belle contradiction puisque, pour faire passer la pillule de l'invraisemblance des témoignages à charge, on nous a servi le "meurtre de panique" d'un jeune homme qui aurait enlevé une fillette pour l'emmener promener sans mauvaises intentions. Mais il serait pleinement responsable et n'aurait aucune circonstance atténuante ? Bizarre autant qu'étrange. Mais enfin, rien, sauf erreur de ma part, à propos de circonstances aggravantes. Pour moi, c'est clair, Ranucci était déjà mort à la première seconde où il est entré dans le box ... Les paroles de Viala ne sont pas des paroles en l'air.

http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/

Viala et son rapport du 18 mars 1976 http://www.justice-affairescriminelles.org/Dossierranucci/phpBB2/viewtopic.php?f=123&t=12144	Page 1 sur 1

Auteur :	Cyril [02 juil. 2009, 09:59 ]
Sujet du message :
Citation : Au passage, c'est une belle contradiction puisque, pour faire passer la pillule de l'invraisemblance des témoignages à charge, on nous a servi le "meurtre de panique" d'un jeune homme qui aurait enlevé une fillette pour l'emmener promener sans mauvaises intentions. Il est exact que la thèse qui a été retenue par la Cour, à savoir l'enlèvement sans préméditation et le meurtre dans la panique, donc totalement involontaire, constituent plutôt des circonstances atténuantes.

Auteur :	Henri [02 juil. 2009, 11:00 ]
Sujet du message :
Citation : [...] Il est exact que la thèse qui a été retenue par la Cour, à savoir l'enlèvement sans préméditation et le meurtre dans la panique, donc totalement involontaire, constituent plutôt des circonstances atténuantes. On lit aussi dans l'arrêt qu'il aurait "par fraude ou violence, enlevé ... " Ca ne semble pas correspondre du tout aux témoignages de ceux qui ont été considérés comme témoins de l'enlèvement. Mais bon, on connait le traitement de l'affaire ...

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