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Salut tout le monde !
J'ai su me procurer quatre vieux Paris-Match qui parlent de l'affaire Ranucci. Je voudrais avoir votre avis sur trois trucs :
1. Le bourreau accorde une interview et il prétend non seulement (comme c'est dit par Gihel ici plus haut) qu'il tenait la tête de CR quand la lame est tombée (il dit même "les trucs les plus emmerdants et les plus dangereux, c'était toujours pour moi"), il devait "guider" la tête sous la ligne de mire de la lame et la tenir et il avait peur pour ses propres mains, si jamais la lame devait tomber trop vite. Une chose pareille est-elle exacte et est-ce possible ?
Vous parlez de Chevalier, était l'assistant d'Obrecht, il était ce que l'on appelle le "photographe", il se met de l'autre côté de la guillotine pour appuyer la tête lorsque la lame tombe. Certains photographes y ont laissé une main effectivement.
Mais quand cette personne dit qu'elle a pris la tête de Ranucci délicatement pour la poser dans la cuvette, c'est un mensonge qui contredit d'ailleurs tout ce qu'il dit avant, c'est dangereux et on enlève vite les mains quand la lame tombe. Cela me semle évident et j'ai mis des photos pour le prouver.
Il veut contredire le témoignage de Maître Fraticelli qui lui dit que la tête a rebondi deux fois dans la cuvette, ben oui elle est projeté avec une violence et une vitesse très grande.
Ensuite ce que ne dit pas M. Chevalier, c'est qu'il ramasse la tête par les cheveux dans la cuvette pour la jeter dans le panier. La délicatesse là-dedans... C'est dans son rêve.
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2. Il dit que CR n'a dit qu'une phrase, à ses avocats : "vous ne voulez quand même pas que j'aille vous féliciter !" mais que pour le reste, il n'a rien dit du tout et que pour lui, ça veut dire qu'il était coupable, car lui-même (le bourreau), s'il était vraiment innocent, il l'aurait gueulé au moment de mourir !
Il ne peut rien en savoir, attendu que ce n'est pas lui qui a porté Ranucci sur la planche, mais les deux autres aides. Obrecht et lui étaient déjà dans la cour quand il s'est retourné vers ses avocats pour demander sa réhabilitation.
Aujourd'hui, c'est l'administration judiciaire française dont on se demande comment on pourrait la réhabiliter...