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 Sujet du message : Mme Mathon
Message non luPosté :14 sept. 2003, 22:56 
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Enregistré le :13 sept. 2003, 10:20
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Je vous adresse cette carte pour que vous fassiez connaître à la famille de Patrick Henry que je prends part à leur calvaire inhumain. Je prie pour que la vie de leur fils soit épargnée. Je suis angoissée et je pleure comme eux en lisant et en écoutant le détail du procès où les partisans de la peine de mort font preuve de férocité. Ils ne pensent pas que leur fils ou leur frère peut être un jour à cette place. Je suis la mère du garçon de vingt-deux ans condamné à mort, Christian Ranucci.

Cette lettre, écrite par la maman de Christian Ranucci, a été lue par Robert Badinter aux jurés de la cour d'assises de Troyes, à la fin de sa plaidoirie.

Patrick Henry eut la vie sauve...


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 Sujet du message :
Message non luPosté :15 nov. 2003, 13:37 
J'ai fini la lecture du livre de Fratacci,qui n'est finalement qu'une copie
du livre de Perrault,avec tout de même à la fin un interview émouvante de
Mr rambla et un bref résumé de la triste vie de MME MATHON.
Coupable? RANUCCI?innocent? Une chose sure 2 vies brisées celle de
MME MATHON, et celle de mr RAMBLA.
Merci pour les personnes qui m'ont aidé pour la lecture du livre.
régine


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 août 2004, 03:57 
J aime pas cette façon de mettre côte à côte le père d'une fillette assassinée et la mère de son meurtrier présumé (et reconnu jusqu'à preuve du contraire)...c'est carrement indecent.

Quant à la lettre de Mme Mathon, je suis stupéfait -et cela saute aux yeux de tous, sauf de Badinter- : comment la mère d'un innocent condamné à tort selon elle (et je comprend pas comment les innocentistes se debrouillent pour la croire toujours sur parole), peut-elle venir au secours d'un meurtrier discuté par personne ? si j etais psychanalyste, je dirais qu'elle se trahit : s'identifier (ici par la compassion) à quelqu'un suppose que l'on a l'essentiel en commun. Et qu'auraient en commun un coupable certain et un condamné à tort (qui plus est , à mort) ?

Elle ne se trompe d ailleurs pas de cible et s'attaque frontalement à la peine de mort...

Je me demande si le cas Ranucci n'a pas tiré sa renommée de deux choses tres simples : l'incarnation parfaite par CR de l'horreur humaine de cette peine (la vie devant soi qui disparait) additionée au doute judiciaire qui donne à cette horreur un caractère insupportable ("car en plus il est peut-etre innocent").

Ainsi, on en vient à regulierement à présenter CR comme un innocent pur et simple, et il devient l'effigie de l'erreur judiciaire par excellence...


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Message non luPosté :17 août 2004, 10:06 
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Il est vrai qu'il est totalement indécent de mettre en regard un meurtrier d'occasion, Patrick Henry et un meurtrier d'habitude, froid, faussement calculateur et parfaitement conscient de ce qu'il fait : l'Etat.

Pour ce qui concerne Mme Mathon, on la croit sur parole parce qu'elle ne sait pas mentir et qu'elle s'attache, elle, à la vérité. Par exemple, c'est elle qui donne aux enquêteurs une caisse pleine de fioles bizarres que Christian Ranucci avait subtilisée à l'armée. Elle n'a strictement rien à cacher, elle dit les choses simplement.

Elle ne cherche à tromper personne, elle, au contraire du système en face. Ce n'est pas elle qui ne lirait qu'un seul PV comme Viala, elle, elle les lirait tous pour ne tromper personne.

Et quand on lit les courriers qu'ils se sont échangés, on sait que ce ne peut pas être Christian Ranucci. Leur relation mutuelle était trop ouverte, trop libre.

Les meurtriers psychopathes sont incapables de déclarer leur amour à quelqu'un, ils sont trop enfermés dans leur souffrance. Et pour tuer une enfant de 14 coups de couteau, il faut être psychopathe, enfermé dans sa propre souffrance et ne plus pouvoir éprouver aucun chagrin.

Quand on dit d'un meurtrier qu'il est froid, en fait cela s'interprète comme : il n'accède même plus à sa dimension humaine tellement il est réduit à une "chose". Il ne sait même plus éprouver du chagrin, de la compassion.

Les partisans de la peine de mort sont dans le même cas : ils voudraient en fait échapper à leur propre dimension humaine en se donnant le pouvoir de vie ou de mort qu'ils n'ont pas pour eux-mêmes sur les autres.

Pour Giscard, la guillotine était un fantasme, comme le fusil de ses safaris africains, ni plus, ni moins. Un jouet.

Un jouet de mort.


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Message non luPosté :17 août 2004, 10:17 
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J aime pas cette façon de mettre côte à côte le père d'une fillette assassinée et la mère de son meurtrier présumé (et reconnu jusqu'à preuve du contraire)...c'est carrement indecent.

Quant à la lettre de Mme Mathon, je suis stupéfait -et cela saute aux yeux de tous, sauf de Badinter- : comment la mère d'un innocent condamné à tort selon elle (et je comprend pas comment les innocentistes se debrouillent pour la croire toujours sur parole), peut-elle venir au secours d'un meurtrier discuté par personne ? si j etais psychanalyste, je dirais qu'elle se trahit : s'identifier (ici par la compassion) à quelqu'un suppose que l'on a l'essentiel en commun. Et qu'auraient en commun un coupable certain et un condamné à tort (qui plus est , à mort) ?

Elle ne se trompe d ailleurs pas de cible et s'attaque frontalement à la peine de mort...
Que feriez vous si l'Etat tuait votre enfant en le décapitant, l'être que vous avez mis au monde, que vous avez vu grandir, qui vous a aimé et qui l'a prouvé de multiples façons? Un enfant unique qui était une grande part de votre raison de vivre, qui vous donnait du soleil, l'élan de la vie et de l'avenir?
Même un psychanalyste verrait cela d'abord, parce que pour être psychanalyste, il faut être humain. D'abord.

Eh bien, quand vous êtes généreux et aimant comme est Mme Mathon, vous vous battez pour qu'une autre mère ne perde pas son enfant comme vous l'avez perdu. Quoi que cet enfant ait pu faire, même le pire.

Parce que vous au moins, vous connaissez désormais le prix infini de la vie humaine.

Ce que je trouve finalement indécent, c'est de supposer un calcul chez une femme dont vous refusez de mesurer la souffrance.



Qu'avait appris Phillip Müller d'avoir été sondercommando à Auchwitz, tel qu'il répondait à Claude Lanzmann dans Shoah ?

Le prix infini de la vie humaine.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 août 2004, 10:27 
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Je me demande si le cas Ranucci n'a pas tiré sa renommée de deux choses tres simples : l'incarnation parfaite par CR de l'horreur humaine de cette peine (la vie devant soi qui disparait) additionée au doute judiciaire qui donne à cette horreur un caractère insupportable ("car en plus il est peut-etre innocent").

Ainsi, on en vient à regulierement à présenter CR comme un innocent pur et simple, et il devient l'effigie de l'erreur judiciaire par excellence...
Il y a des renommées dont on se passerait, là où il est, la renommée, Christian Ranucci s'en fout.

Le raisonnement est curieux, ou on est innocent, ou on est coupable. C'est l'un ou l'autre. Il n'y a pas dans cette affaire de "demi-coupable" ou de "demi-innocent". Ou il a tué, ou il n'a pas tué, c'est blanc ou noir, ça ne peut pas être gris.

Or il se trouve que l'accusation ne tient pas, qu'elle révèle d'épouvantables lacunes, que le comportement de Christian Ranucci ne correspond pas du tout au crime (pourquoi n'a-t-il jamais eu de gestes déplacés envers les enfants que sa mère gardait ? mystère et boule de gomme)
Et je passe toutes les invraisemblances, les témoins subornés, les preuves maquillées à droite et à gauche.
Le tableau incarne plutôt avec un éclat certain les manquements de l'administration judiciaire à tous les niveaux : instruction, expertises...

En gros un cas d'école de tout ce qu'il ne faut pas faire.


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 Sujet du message : Madame Mathon et la peine de mort
Message non luPosté :17 août 2004, 15:22 
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Rebonjour,


Pour faire suite à Regulus, madame Mathon n'etait pas pour la peine de mort car elle a écrit cette fameuse lettre.

Maitre Gilbert Collard non plus d'ailleurs. C'est lui qui a écrit pour Christian la demande de pourvoi en cassation ; c'est bien de sa part.

Il existe sur terre des gens bien et d'autres beaucoup moins bien .
Madame Mathon pense qu'executer une personne ne resout rien.
A -t elle tort ou bien raison ??

On peut en discuter de longues heures.


au revoir
thierry


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 août 2004, 15:28 
Je ne sais pas ce que dirait un psychanalyste sur ton acharnement à essayer de diluer un texte concis dans une marée de contre-sens, mais moi je te redis de me comprendre avant de me commenter : je n'y parle pas de culpabilité ou non de CR...
C'est triste de donner une si piêtre image de ton propre camp... en me mettant d'emblée, avec quel effroi dans le camp des penalistes et accusateurs.

ps : je ne suis pas sur que les victimes de la Shoah compatiraient avec des condamnés nazis...

ps2 : un petit exemple de deformation ; je ne parle pas de la renommée de CR, mais de celle du cas judiciaire CR...

ps3: je ne te parle pas à toi, mais à tous. arrete ta fixation, ou élève le niveau, c est un peu lourd.

ps4 : tu m as bien fait rire quand même "Mme Mathon, on la croit sur parole parce qu'elle ne sait pas mentir et qu'elle s'attache, elle, à la vérité."
Une sainte femme, quoi, inattaquable (pas comme cette s... de juge einh ?)

ça me rappelle "toutes des p.... sauf ma maman"
Mais alors...serais-tu...CR???
Brrr...

(qu est ce qu il dirait le psy ? :) :) :) )


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 août 2004, 16:06 
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Citation :
C'est triste de donner une si piêtre image de ton propre camp... en me mettant d'emblée, avec quel effroi dans le camp des penalistes et accusateurs.

ps : je ne suis pas sur que les victimes de la Shoah compatiraient avec des condamnés nazis...

Je ne crois pas être "dans un camp", quand aux accusateurs, ils ont le droit d'accuser. Si l'accusation tient, je marche.

Jamais Philipp Müller dans son interview ne parle de vengeance en tous cas. Il a sans doute compris que tuer des gens pour en venger d'autres ne changerait rien à sa douleur.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 août 2004, 16:14 
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Citation :
ps2 : un petit exemple de deformation ; je ne parle pas de la renommée de CR, mais de celle du cas judiciaire CR...

ps3: je ne te parle pas à toi, mais à tous. arrete ta fixation, ou élève le niveau, c est un peu lourd.

Oui vous dites dependant que Christian Ranucci est une effigie : "il devient l'effigie de l'erreur judiciaire". Donc le cas judiciaire rejoint un tout petit peu l'homme dans votre propos. Il est parfois difficile de séparer la procédure de celui à qui elle s'applique, plus particulièrement quand on en vient à le couper en deux.

Pour moi c'est en tous cas l'exemple de tout ce qu'il ne faut pas faire.

Je ne vous parle pas en particulier, et je ne prends pas vos propos comme m'étant adressés particulièrement. Je relève simplement ce qui me semble intéressant et fait débat. Un forum est un lieu d'échange et de débat, je réponds dans cet esprit, pas dans celui d'une attaque personnelle. D'ailleurs je ne vous connais pas.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 août 2004, 16:26 
Citation :
Citation :
ps : je ne suis pas sur que les victimes de la Shoah compatiraient avec des condamnés nazis...

Jamais Philipp Müller dans son interview ne parle de vengeance en tous cas. Il a sans doute compris que tuer des gens pour en venger d'autres ne changerait rien à sa douleur.

mais bon sang relis toi !! ça tient pas debout !!
je compare Mme M avec les juifs victimes et dit qu en aucun cas ils ne viendraient à la rescousse de bourreaux comme elle le fait, et tu me parles de la peine de mort... Tu deplaces le problème de façon malhonnête et en cela tu nuis à ta propre cause et à ceux qui la défendent...


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 août 2004, 16:29 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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Citation :
ps4 : tu m as bien fait rire quand même "Mme Mathon, on la croit sur parole parce qu'elle ne sait pas mentir et qu'elle s'attache, elle, à la vérité."
Une sainte femme, quoi, inattaquable (pas comme cette s... de juge einh ?)

ça me rappelle "toutes des p.... sauf ma maman"
Mais alors...serais-tu...CR???
Brrr...

(qu est ce qu il dirait le psy ? :) :) :) )

Tant mieux si je parviens à faire rire. Il doit d'ailleurs s'agir d'humour noir compte tenu des termes du débat.

Quand on examine la vie de Mme Mathon, effectivement elle a tout d'une sainte femme : adopter un enfant, puis accepter de le rendre et devenir une amie de la famille, accueillir les gens etc. avec uns simplicité confondante, une grande tolérance.

La juge Di Marino n'est pas dans ce registre, elle est chargée par l'autorité de chatier ce qu'elle suppose être un assassin d'enfant, et ce faisant, elle oublie ce qu'il y a d'écrit dans le code de procédure pénale. On ne va pas ici faire la liste de tous les manques de l'instruction, ce serait trop long.

La différence entre Mme Mathon et Mme Di Marino, c'est que l'une aurait reconnu qu'elle se trompait et ne se serait pas sentie diminuée pour autant dans son être. Force est de constater que Mme Di Marino en a été bien incapable et qu'elle ne s'est jamais exprimée sur l'affaire.

C'est là qu'est la différence et je dois avouer que le système y est pour beaucoup.

Le psy dirait qu'il ne faut pas confondre le machisme qui vise à mélanger toutes les femmes en une seule entité LA FEMME comme dirait Lacan, qui, en tant que telle n'existe pas, et le point de vue moral qui s'attache à la vérité ou pas.

Dans le cas qui nous occupe, un psy dirait que l'hystérie de Mme Mathon n'est pas du même niveau que celle de la juge. La juge a besoin de faire mourir un homme pour se rassurer quant à sa sexualité et le souvenir des agressions infantiles qu'elle en a. Mme Mathon veut tenir les hommes en respect (son mari l'a agressé violemment et elle éloigne Christian de son père), elle n'a pas besoin de les tuer.

On peut toujours effectivement, et c'est intéressant examiner le pourquoi et le comment, elle a fui le père de Christian au lieu de l'affronter, et on peut se dire que cette vie à la fois libre et soumise à ce jeu pouvait destabiliser son enfant, au point qu'il ne puisse pas dire à ses avocats qu'il avait été voir son père.

Ce qui aurait pu le sauver peut-être.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :17 août 2004, 16:38 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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Citation :
mais bon sang relis toi !! ça tient pas debout !!
je compare Mme M avec les juifs victimes et dit qu en aucun cas ils ne viendraient à la rescousse de bourreaux comme elle le fait, et tu me parles de la peine de mort... Tu deplaces le problème de façon malhonnête et en cela tu nuis à ta propre cause et à ceux qui la défendent...

Je ne suis pas sûr que tous les rescapés de la shoah ait été d'accord avec le fait qu'on pende Eichmann. Qu'est-ce que la pendaison d'Eichmann changeait à leur douleur ? Pas grand chose.
On a découvert un homme médiocre qu'on a failli grandir en hâtant sa fin, c'est tout.
Une vie pour 6 millions, à vrai dire on se situe là dans le terrain du dérisoire en terme de consolation.

Mme Mathon ne vient pas à la rescousse d'un bourreau, elle vient à la rescousse de la famille d'un homme qu'on veut condamner à mort. Ce n'est pas pareil. Que cet homme soit bourreau ou soit ange ne change rien en l'espèce puisque c'est la vie qu'invoque Mme Mathon.


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 Sujet du message : Madame Mathon
Message non luPosté :10 oct. 2005, 12:32 
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Bonjour,


J'ai vu il y a quelques semaines un internaute qui parlait de "l'acoutrement" de madame Mathon au procès de 1976; quel est le lien avec cette triste affaire??

Mis à part ironiser gratuitement sur les gens, c'est stupide.

Cela n'a aucun interet, c'est clair; que madame Mathon ait une robe bleue, verte, des chaussures marrons ou que sais je encore, cela ne nous regarde pas.

je tenais à le signaler


au revoir, à plus
thierry


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 Sujet du message :
Message non luPosté :10 oct. 2005, 14:02 
Bonjour Sénormétéo2000,

Le premier dans l histoire à parler de la tenue vestimentaire de Madame mathon, c'est F.POTTECHER qui se trouvait au procès de ranucci, il dira cette phrase terrible:Elle faisait virevolter son écharpe,et s'agitait dans tous les sens, on ne voyait qu'eux, ils avaient quelque chose de fou!.."

Repris par un internaute certes, mais ne lui octroyons pas la paternité de cette phrase, ce serait malhonnête.


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