Comment voulez-vous empêcher des témoins de communiquer entre eux ou de se rencontrer ? Vous allez les faire surveiller et les mettre sur écoute ?
Et notamment dans le cas de monsieur et madame Aubert ?

Vous avez trouvé le bon exemple. Il est bien évident que les Aubert ont communiqué: qui serait en droit de le leur reprocher ?
En revanche, ce qu'il faut savoir, c'est que pendant le temps des audiences de la cour d'assises, les témoins sont rassemblés dans une même salle, sous le regard d'un officier de justice. C'est à ce moment qu'ils n'ont pas le droit de communiquer. A tour de rôle, ils sont appelés à la barre. Après leur témoignage, ils ont la possibilité soit de rester dans la salle d'audience (à la disposition du Président et des avocats qui pourraient avoir encore des précisions à leur demander), soit de rentrer chez eux, mais en aucun cas ils ne peuvent retourner dans la salle des témoins. Avant le procès et après, il serait bien difficile d'empêcher toute communication entre eux.

C'est probablement l'arrivée des témoins à l'audience. La présence à leurs côtés du commissaire qui semble les briefer est choquante, comme s'il tenait à leur répéter une dernière fois ce qu'il convenait de dire à la barre ou les rassurait sur les précisions qu'ils auront à apporter. .....

Ou peut on voir les dites photos ???

N'empêche que cette série de photos est troublante. C'est probablement l'arrivée des témoins à l'audience. La présence à leurs côtés du commissaire qui semble les briefer est choquante, comme s'il tenait à leur répéter une dernière fois ce qu'il convenait de dire à la barre ou les rassurait sur les précisions qu'ils auront à apporter. Il est étonnant que Mr Aubert semble avoir été plus marqué par l'histoire de la portière que par ses témoignages à géométrie variable.....

Si cela était, croyez-vous sincèrement qu'Alessandra l'aurait fait au vu et au su des journalistes ? Ne pensez-vous pas qu'un simple contact téléphonique aurait permis de "briefer" les Aubert de façon plus discrète ?

bien entendu, c'est l'évidence même mais que voulez-vous, tout est bon pour trouver matière à complot ...

il est évident qu'il les a "briefés" bien avant, c'était le 6 juin 1974 à l'Evêché cad à la maison,
à l'abri des regards indiscrets !

il est évident qu'il les a "briefés" bien avant,

c'était le 6 juin 1974 à l'Evêché cad à la maison, à l'abri des regards indiscrets !

je vous rappelle que Alessandra a fait entrer uniquement les Aubert dans son bureau et ensuite Ranucci. Ce qui est une procédure tout à fait inhabituel. Normalement, la règle, c'est la tapissage, derrière une vitre sans tain.
Si Alessandra a procédé de la sorte, c'est qu'il s'est passé quelque chose qui l'a contrarié le pauvre commissaire. Tout simplement, le tapissage n'a pas été concluant. S'il l'avait été, Alessandra n'aurait pas eu besoin de faire entrer les Aubert dans son bureau.
Je ne peux m'empêcher de me souvenir que 3 journaux ont écrit que les Aubert n'avaient pas reconnu Ranucci au moment de la présentation ainsi qu'un flash info sur France Inter.

Je pense fortement qu'un petit briefing a été fait par Alessandra avec les Aubert après la 1ère présentation qui n'a pas été concluante pour l'accusation.
Dans le bureau du commissaire, on sait que Mme Aubert s'est permise de secouer le bras de Ranucci en l'accusant à haute voix.