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conspiration du silence ?
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Auteur :  Carmencita [06 sept. 2006, 23:36 ]
Sujet du message : 

Sur l'autre forum lorsque j'ai dit que les condamnés étaient " bromurés" je me suis fait sauter sur le poil... :).
Comme je ne retrouvais plus ma source, je n'ai pas polémiqué mais bon...une forte suspicion sur la méthode quand-même.

Auteur :  Marc D. [07 sept. 2006, 01:48 ]
Sujet du message : 

Citation :
Le titre de son livre me paraît avoir été le postulat de départ plutôt que l'aboutissement de ses recherches.
Il ne faut pas oublier que la responsabilité du titre revient souvent à l'éditeur. Il faut être un écrivain reconnu pour imposer son titre, je crois. Si son éditeur a décidé que ça ferait plus vendre comme ça, alors il pouvait très bien rejeter un titre original moins accrocheur. Si Gérard Bouladou avait des doutes au début de son enquête, son titre de travail devait être tout autre.

Auteur :  Marc D. [07 sept. 2006, 01:50 ]
Sujet du message : 

Citation :
IL y a une chose importante qui est dite page 164-165 de ce nouveau livre

"Avant d'atteindre à cette espèce de vedettariat, le pantalon bleu avait connu une carrière des plus dis­crètes. Il apparaît pour la première fois lors de l'inter­rogatoire auquel est soumis Christian Ranucci après son transfèrement de Nice à Marseille. Il déclare qu'il portait ce pantalon au moment de l'accident, et, comme le commissaire Alessandra lui annonce que des taches de sang sont visibles au niveau d'une poche, il répond qu'il pense quant à lui que ce sont des taches de terre. Le commissaire n'insiste pas. On s'abstient de montrer le pantalon à Christian Ranucci. (On ne le lui montrera jamais.) "
Il dit ça parce qu'il fait la même déduction que Gihel, c'est tout. Et qu'on ne me dise pas qu'on n'a pas montré ce pantalon à Ranucci : au procès, on ne l'a certainement pas laissé dans un placard.

Auteur :  webrider [07 sept. 2006, 07:05 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
citant Gilles Perrault :" On s'abstient de montrer le pantalon à Christian Ranucci. (On ne le lui montrera jamais.) "
Il dit ça parce qu'il fait la même déduction que Gihel, c'est tout.
Pourquoi parler de "déduction"? Il s'agit d'un fait, peut être contestable, mais c'est un fait.

Citation :
Et qu'on ne me dise pas qu'on n'a pas montré ce pantalon à Ranucci : au procès, on ne l'a certainement pas laissé dans un placard.
Au procès, il ne s'agit pas de refaire l'instruction : les pièces à conviction sont à disposition de la Cour et du Jury, éventuellement des avocats, pas de l'accusé. Il est un peu tard pour les contester. D'ailleurs, lorsque Ranucci est interrogé à propos du couteau désigné comme l'arme du crime, il prononce le fameux "négatif !" lorsqu'on lui demande si c'est le sien... pour autant on n'ouvre pas de débat. Pour tout le monde, Ranucci ment... parce que le contenu de l'acte d'accusation n'a pas lieu d'être remis en cause.

Auteur :  claude [07 sept. 2006, 11:27 ]
Sujet du message : 

Carmencita a écrit :
"Sur l'autre forum lorsque j'ai dit que les condamnés étaient " bromurés" je me suis fait sauter sur le poil... .
Comme je ne retrouvais plus ma source, je n'ai pas polémiqué mais bon...une forte suspicion sur la méthode quand-même ".

Et pourtant vous aviez raison Carmencita. Il est vrai qu'a cette époque, les autorités étaient confrontés régulierement a des émeutes qui se terminaient généralement plutot mal.
Pour Ranucci, s'il a gouté a cette " fiole " et il n'y a pas de raison que lui n'y ait pas eu droit, Perrault imagine que c'est a cause de ce traitement qu'il a mis tout ce temps avant de s'éclaircir les idées et de commencer le processus de se dire que non, décidément non, malgré toutes les " preuves " qu'on lui mettait devant le nez, preuves qui l'avait fait avouer devant l'évidence, il ne se " voyait " plus coupable.
Entre le " c'est obligatoirement moi " crié a son avocat et la reconstitution ou là il commence à revenir sur ses aveux, il y a une période de flottement due en partie aux neuroleptiques.

Auteur :  Marc D. [07 sept. 2006, 16:14 ]
Sujet du message : 

Citation :
Pourquoi parler de "déduction"? Il s'agit d'un fait, peut être contestable, mais c'est un fait.
Un fait n'est pas contestable. C'est la présentation d'un fait qui l'est. Perrault affirme une chose qu'il ne peut prouver.

Auteur :  Marc D. [07 sept. 2006, 16:15 ]
Sujet du message : 

Citation :
Au procès, il ne s'agit pas de refaire l'instruction : les pièces à conviction sont à disposition de la Cour et du Jury, éventuellement des avocats, pas de l'accusé. Il est un peu tard pour les contester. D'ailleurs, lorsque Ranucci est interrogé à propos du couteau désigné comme l'arme du crime, il prononce le fameux "négatif !" lorsqu'on lui demande si c'est le sien... pour autant on n'ouvre pas de débat. Pour tout le monde, Ranucci ment... parce que le contenu de l'acte d'accusation n'a pas lieu d'être remis en cause.
Tout ça est très beau, mais ne change rien à ce que je disais : Ranucci a vu le pantalon (tout comme le couteau) au procès, et ne l'a pas contesté (contrairement au couteau).

Auteur :  Marc D. [07 sept. 2006, 16:17 ]
Sujet du message : 

Citation :
Entre le " c'est obligatoirement moi " crié a son avocat et la reconstitution ou là il commence à revenir sur ses aveux, il y a une période de flottement due en partie aux neuroleptiques.
Ce qui veut dire qu'on arrête de le droguer juste avant qu'il ne se rétracte, et qu'on ne le drogue plus jusqu'à sa mort ? Difficile à croire.

Auteur :  claude [07 sept. 2006, 16:24 ]
Sujet du message : 

Non pas forcément mais il y a sans aucun doute une période de flottement.
Souvenons nous qu'il a 20 ans, qu'il est accusé à tort ou a raison d'un meurtre horrible dont il n'a à priori aucun souvenir et on pourra comprendre qu'il soit quelque peu hébété.

Auteur :  jpasc95 [07 sept. 2006, 16:29 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
Au procès, il ne s'agit pas de refaire l'instruction : les pièces à conviction sont à disposition de la Cour et du Jury, éventuellement des avocats, pas de l'accusé. Il est un peu tard pour les contester. D'ailleurs, lorsque Ranucci est interrogé à propos du couteau désigné comme l'arme du crime, il prononce le fameux "négatif !" lorsqu'on lui demande si c'est le sien... pour autant on n'ouvre pas de débat. Pour tout le monde, Ranucci ment... parce que le contenu de l'acte d'accusation n'a pas lieu d'être remis en cause.
Tout ça est très beau, mais ne change rien à ce que je disais : Ranucci a vu le pantalon (tout comme le couteau) au procès, et ne l'a pas contesté (contrairement au couteau).
oui mais ce qui laisse songeur, c'est que ce pantalon que les policiers ne lui ont pas montré le 6 lors de l'interrogatoire à l'Evêché, ne semble pas à ce moment là présenter des taches de sang épaisses et homogènes vu la façon dont Alessandra interroge Ranucci à ce propos. Il parle de taches sur la poche, ce à quoi Ranucci rétorque qu'il pense que ce sont des taches de terre.
Si ces taches étaient aussi importantes, il n'y aurait aucune ambiguité possible !

Alors à partir du moment, où l'on sait que le PV sur lequel figure le pantalon est un faux, faut il s'étonner que ce pantalon devienne dans les mains du docteur Vuillet quelques jours plus tard lors de son analyse un pantalon inondé de sang ?

Auteur :  thomas [07 sept. 2006, 16:36 ]
Sujet du message : 

Je pense que les taches dont parle Alessandra sont celles qui se trouvent, non pas SUR la poche, mais A L INTERIEUR de la poche, lorsque le couteau ensanglanté y a ete remis.C'est plus parlant que celles qui se trouvent sur le pantalon lui meme.
Pourquoi vouloir a ce point revenir sur ce pantalon que CR a toujours accepté comme etant le sien, il a meme trouvé d'autres explications pour les taches, comme quoi il acceptait que ce soit du sang.
Pour en revenir aux neroleptiques, rassurez vous, la Fiole ne contient pas de produits si onereux, il s'agit d'une saloperie chimique qu'on est censé sniffer a l'instar de la colle a rustines ou du diluant de tipp-ex, pas de quoi changer de personnalité.
Je m'etonne d'ailleurs qu'un ancien avocat comme Perrault decouvre l'existence de ce produit si tard.

Auteur :  jpasc95 [07 sept. 2006, 16:52 ]
Sujet du message : 

Mais qu'est ce que vous en savez que c'est forcément et obligatoirement un couteau taché de sang qui était dans la poche ?

Vous l'avez vu ce pantalon ? moi non

D'ailleurs, le rapport du docteur Vuillet parle de quelques taches ayant l'aspect habituel des taches de sang. Curieux comme formule. Pourquoi ne pas dire franchement et simplement : nous constatons la présence de taches de sang ? y aurait il une incertitude ?

S'il s'est abimé les mains en utilisant du grillage pour désembourber sa voiture, il a pu y glisser l'une d'entre elles pensant y trouver un mouchoir pour s'essuyer.

Auteur :  thomas [07 sept. 2006, 16:53 ]
Sujet du message : 

A mon tour:
Qu'est ce qui vous fait dire qu'il a utilisé du grillage pour se desembourber?

Auteur :  jpasc95 [07 sept. 2006, 16:56 ]
Sujet du message : 

Citation :
A mon tour:
Qu'est ce qui vous fait dire qu'il a utilisé du grillage pour se desembourber?
on a retrouvé du grillage dans la galerie et Guazzone l'a confirmé

Auteur :  thomas [07 sept. 2006, 16:59 ]
Sujet du message : 

Pourriez vous s'il vous plait Jpasc, nous montrer le document attestant de cette partie du temoignage Guazzonne?

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