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Message non luPosté :16 sept. 2006, 18:09 
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Jpacs, qui n'est pas plus impliqué dans cette histoire que toi et moi, a fourni l'effort de demander au greffe d'Aix si le pantalon et le couteau etaient encore disponibles, et d'apres son interlocutrice, il etait le premier a s'enquerir de cette information.
Pour des gens qui parlaient de la rehabilitation de Ranucci comme etant le combat de leur vie, ca fait un peu desordre.
Bravo Jpasc et pas bravo Jean-François LE FORSONNEY quoi.
Je vous rappelle que les avocats de Mme Mathon ont demandé la communication et l'examen de ces pièces en 1978 pour préparer leur requête en révision et qu'on leur a répondu que , conformément aux dispositions légales le permettant, ces deux objets avaient été sortis de l'inventaire du greffe et avaient donc disparu...

Il y avait eu une protestation officielle auprès des autorités judiciaires.

Que voulez vous que Mre Le Forsonney demande maintenant de plus en tant qu'avocat ?

Si le procureur avait menti en 78 ? ce serait une question impertinente.

En revanche merci à Jpascal d'avoir fait la démarche en tant que citoyen et d'avoir obtenu une réponse.


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Message non luPosté :16 sept. 2006, 18:26 
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non là c'est votre interprétation personnelle.

d'abord, quand les gendarmes effectuent les recherches le 5 dans la champignonnière, ils n'ont pas la poële à frire avec eux. Donc, ils ne peuvent pas trouver le couteau dans le tas de tourbe à moins de chercher à mains nues, ce qui me parait hautement improbable.
Qu'est-ce que vous en savez finalement ? Rien. Nous n'y étions pas. Et moi je pense au contraire ceci : quand le chien a fait un détour et s'est approché du tas de fumier, là ils se sont dit qu'ils pouvaient aller chercher la poële à frire et le 5, passer la poële à frire sur le tas de fumier, et donc trouver le couteau. Et le trouver le 5...
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Maintenant, si le couteau avait été retrouvé autre part que dans le tas de tourbe, par exemple avec le POR dans la galerie, alors je ne comprends pas pourquoi ils en cacheraient sa découverte.
Ils sont seuls à opérer, les policiers ne sont pas présents dans la champignonnière. Il ne peut donc y avoir de connivence à moins que Gras ait appelé l'Evêché pour lui signifier la découverte et sur ce Alessandra aurait pu lui demander de conserver le couteau avec lui pour l'amener à l'Evêché, ou de le planter ailleurs et de ne rien dire dans tous les cas.

Mais ça suppose une connivence totale à laquelle j'ai du mal à croire.
En particulier ça suppose que la journée du 6 juin était une mise en scène conçue par les gendarmes et les policiers.

Pour l'instant, je maintiens que s'il y a eu magouille, elle ne peut venir que des policiers seuls.
Si le parquet l'ordonne les gendarmes obéiront.

Je refais ce qui me semble le déroulé des évènements.

Donc le 5 les quelques gendarmes qui se trouvent dans la champignonnière (les autres cherchent le corps de l'enfant) découvrent un pull derrière des planches. Ils font venir un chien de la compagnie d'Arles et celui-ci se met à suivre une piste.

Il fait un détour et s'approche du tas de tourbe. A ce moment là, on a idée d'aller chercher la poële à frire pour sonder le tas mou de tourbe et bingo on trouve le couteau : scellé n°8 (fiches identiques à celle des autres scellés).

On donne le tout aux policiers soit le soir du 5, soit le matin du 6.

Et là, l'évêché pousse une gueulante : les gendarmes n'auraient jamais dû chercher avec la poële à frire, ils auraient dû attendre la commission rogatoire de la juge Di Marino, maintenant Ranucci ne va jamais reconnaître que c'est son arme et s'il la reconnaît comme telle ce ne sera pas lui qui aura indiqué l'endroit et on se demandera comment on l'a retrouvée.
Récrimination au parquet qui ordonne aux gendarmes de réparer leur bévue.

Le 6, après avoir fait avouer Ranucci, le couteau est ramené de l'évêché au tas de tourbe, tandis que le capitaine gras cherche près du crps avec sa poële à frire.

Mais si on réfléchit un peu, une poële à frire, c'est idiot puisque Ranucci est censé connaître l'endroit.

Donc dès que le couteau est remis en place, Gras cherche sur le tas de tourbe, mais le problème, c'est qu'il n'y a plus le chien pour indiquer quoi que ce soit, et personne pour dire à Gras, sinon par radiotéléphone où le couteau a été replanté.

D'où la bonne demi-heure à chercher et Guazzone qui témoigne que Gras répétait sans cesse au radiotéléphone : mais alors, il est où ce couteau.

Je ne vois rien de sorcier là-dedans. Tout s'explique assez clairement.


Mais ça, il ne faut pas compter sur le capitaine pour faire ce genre d'aveux. Il faut se contenter de notre déduction.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


Modifié en dernier par Gihel le 16 sept. 2006, 18:38, modifié 1 fois.

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Message non luPosté :16 sept. 2006, 18:34 
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la gendarmerie fait partie du ministère de la défense au même titre que l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine.

Et l'Armée, c'est "la grande muette"

_________________
http://www.presume-coupable.com


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Message non luPosté :16 sept. 2006, 18:51 
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non là c'est votre interprétation personnelle.d'abord, quand les gendarmes effectuent les recherches le 5 dans la champignonnière, ils n'ont pas la poële à frire avec eux. Donc, ils ne peuvent pas trouver le couteau dans le tas de tourbe à moins de chercher à mains nues, ce qui me parait hautement improbable.
Citation :
Qu'est-ce que vous en savez finalement ? Rien. Nous n'y étions pas. Et moi je pense au contraire ceci : quand le chien a fait un détour et s'est approché du tas de fumier, là ils se sont dit qu'ils pouvaient aller chercher la poële à frire et le 5, passer la poële à frire sur le tas de fumier, et donc trouver le couteau. Et le trouver le 5....
et qu'est-ce tu en sais gihel tu n'y etais pas non plus.


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Message non luPosté :16 sept. 2006, 18:58 
Citation :
Le coup de l'adjudant qu'on aurait prétendument envoyé à la police alors que les aveux sont censés être précis est délirant. (d'autant plus qu'il n'y a aucun PV de cette entrevue du gendarme. On nage en plein délire là.
Vous faites une remarque à la réponse de la question n°6 de mon courrier à M Gras et affirmez qu'il se trompe ou qu'il ment.

or, page 91 du POR, Gilles Perrault écrit :
"Le capitaine Gras avait donc fait vérifier le détecteur électromagnétique, qui était parfaitement opérationnel ce 6 juin 1974.
Lorsque son gradé détaché à l'hôtel de police de Marseille l'eut averti qu'il allait devoir rechercher l'arme du crime, le capitaine envoya un gendarme chez un coutelier d'Aubagne pour lui emprunter quelque spécimens de couteaux à cran d'arrêt...."

Vous voyez que finalement le capitaine Gras n'a pas menti tant que cela. Il dit vrai quand il m'écrit qu'il y avait un gendarme gradé (adjudant ou autre) présent à l'Evêché le 6 juin.


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Message non luPosté :16 sept. 2006, 19:03 
Citation :
la gendarmerie fait partie du ministère de la défense au même titre que l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine.

Et l'Armée, c'est "la grande muette"
n'empêche que M Gras m'a bien répondu par écrit.


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Message non luPosté :16 sept. 2006, 19:17 
Citation :
Donc dès que le couteau est remis en place, Gras cherche sur le tas de tourbe, mais le problème, c'est qu'il n'y a plus le chien pour indiquer quoi que ce soit, et personne pour dire à Gras, sinon par radiotéléphone où le couteau a été replanté."
là aussi c'est étonnant ce que vous dites parce que M Gras est présent le 5 juin dans la galerie de la champignonnière, donc j'ai du mal à comprendre qu'étant présent sur les lieux, il n'ait pas remarqué le tas de tourbe accolé au baraquement en parpaing. J'imagine qu'il a du demander à celui qui aurait trouvé ce couteau le 5 de lui indiquer l'endroit qu'il n'aurait pas pu oublier le lendemain.
Ce qui est étonnant, c'est qu'il ait mis deux heures pour trouver à nouveau un couteau dans un endroit qu'il ne peut pas ne pas connaitre.
A moins que ce soit une comédie réglée par les policiers et les gendarmes dans un esprit parfait de connivence, ce à quoi je ne crois pas un instant.

Dans un autre post, j'ai écrit que G Bouladou n'a pas interviewé M Gras.
Comment cela se fait il ?
Probablement parce que M Gras n'a surement pas apprécié que les policiers l'aient "trimbalé" ce 6 juin et donc on peut comprendre qu'il n'ait pas envie de parler avec un ex policier.


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Message non luPosté :16 sept. 2006, 19:35 
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Citation :
Le coup de l'adjudant qu'on aurait prétendument envoyé à la police alors que les aveux sont censés être précis est délirant. (d'autant plus qu'il n'y a aucun PV de cette entrevue du gendarme. On nage en plein délire là.
Vous faites une remarque à la réponse de la question n°6 de mon courrier à M Gras et affirmez qu'il se trompe ou qu'il ment.

or, page 91 du POR, Gilles PERRAULT écrit :
"Le capitaine Gras avait donc fait vérifier le détecteur électromagnétique, qui était parfaitement opérationnel ce 6 juin 1974.
Lorsque son gradé détaché à l'hôtel de police de Marseille l'eut averti qu'il allait devoir rechercher l'arme du crime, le capitaine envoya un gendarme chez un coutelier d'Aubagne pour lui emprunter quelque spécimens de couteaux à cran d'arrêt...."

Vous voyez que finalement le capitaine Gras n'a pas menti tant que cela. Il dit vrai quand il m'écrit qu'il y avait un gendarme gradé (adjudant ou autre) présent à l'Evêché le 6 juin.
J'avais oublié cette phrase et vous faites bien de me la rappeler, mais cela ne change rien à la question que je pose : pourquoi aller chercher des couteaux à cran d'arrêt pour essayer une poële à frire alors que Ranucci peut être amené sur les lieux. ON est en plein délire, je maintiens.

Et je dirai plus, car cela va loin. Comment peuvent-ils savoir dans l'après-midi qu'ils ne pourront pas emmener Ranucci ? Le fait donc de ne pas amener Ranucci sur les lieux est une décision qui est prise DES QU'IL A FORMULE DES AVEUX.

C'est donc bien une manipulation puisque on a tenté de justifier cela en affirmant que la juge refusait la prolongation de la garde-à-vue (oui mais rien ne montre qu'ils l'ont demandé non plus). Mais à 14h, il reste encore 4 heures pour emmener Ranucci et c'est bien suffisant pour qu'il montre lui-même l'emplacement du couteau. Donc pas plus le prétexte du refus de la juge que cette étrange préparation de la poële à frire ne viennent démentir qu'il s'agit en fait d'un coup fourré, et que la gendarmerie et la police sont bel et bien la main dans la main, puisque même, il y a un adjudant pour faire la liaison.

Mais pas plus l'adjudant que les policiers ne peuvent être en contact avec Ranucci quand on cherche le couteau, puisqu'il n'est plus à l'évêché, donc sur ce plan soit il se trompe, soit il ment.

Au choix.

_________________
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Message non luPosté :16 sept. 2006, 19:38 
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Citation :
la gendarmerie fait partie du ministère de la défense au même titre que l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine.

Et l'Armée, c'est "la grande muette"
n'empêche que M Gras m'a bien répondu par écrit.
Circulez, ya rien à voir...

_________________
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Message non luPosté :16 sept. 2006, 19:47 
Citation :
Citation :
Citation :
la gendarmerie fait partie du ministère de la défense au même titre que l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine.

Et l'Armée, c'est "la grande muette"
n'empêche que M Gras m'a bien répondu par écrit.
Circulez, ya rien à voir...
c'est votre interprétation que je ne partage pas.


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Message non luPosté :16 sept. 2006, 19:51 
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Citation :
Donc dès que le couteau est remis en place, Gras cherche sur le tas de tourbe, mais le problème, c'est qu'il n'y a plus le chien pour indiquer quoi que ce soit, et personne pour dire à Gras, sinon par radiotéléphone où le couteau a été replanté."
là aussi c'est étonnant ce que vous dites parce que M Gras est présent le 5 juin dans la galerie de la champignonnière, donc j'ai du mal à comprendre qu'étant présent sur les lieux, il n'ait pas remarqué le tas de tourbe accolé au baraquement en parpaing. J'imagine qu'il a du demander à celui qui aurait trouvé ce couteau le 5 de lui indiquer l'endroit qu'il n'aurait pas pu oublier le lendemain.
Mais bien évidemment que le capitaine Gras est au courant du fait qu'on a découvert le couteau le 5 dans mon hypothèse (très étayée...) puisque la poële à frire est de sa responsabilité, comme celle du chien.

Il a bien remarqué le tas de tourbe, mais ce jour là, le 5, il sait où chercher puisque selon moi le chien a fait un détour et est venu renifler près du tas de tourbe, donc il sait où il faut poser la poële à frire.

Il ne demande pas donc à celui qui a découvert le couteau le 5, il le sait pertinement puisqu'il y a sans aucun doute assisté. Sans problème. Donc il sait lui, où est le couteau.

Mais lorsqu'on le replante le lendemain, il est en train de chercher près de corps à 1 km de là, ailleurs, et là oui, il y a un problème parce qu'on ne lui a pas dit où on avait replacé le couteau avec précision (les aveux ne sont pas un modèle de ce point de vue.). Et donc il est obligé de chercher plus longtemps que la veille avec le radiotéléphone sur les oreilles pour que les policiers lui précisent l'endroit.

Ce n'est pas un hasard s'il dénie avoir été en liaison avec les policiers de l'évêché, reconnaître cette liaison que Guazzone rapporte pourtant, c'est faire un pas vers la découverte du pot au rose...


Citation :
Ce qui est étonnant, c'est qu'il ait mis deux heures pour trouver à nouveau un couteau dans un endroit qu'il ne peut pas ne pas connaitre.
A moins que ce soit une comédie réglée par les policiers et les gendarmes dans un esprit parfait de connivence, ce à quoi je ne crois pas un instant.
Posez vous la question de Quévert, on n'a jamais retrouvé le coupable. Posez vous la question de savoir ce qu'est devenue la dynamite de Plévin.

Et ce n'est pas une comédie, ils peuvent s'abriter derrière les aveux : le couteau est à lui puisqu'il l'a avoué, même si ce n'est pas tout à fait vrai : il a avoué où était le couteau, c'est précisément là où on l'a découvert le 5, donc c'est le sien. Et si on le découvre le 6 au lieu du 5, finalement où est le problème ? Moi je n'en vois pas dans cette logique.
Citation :
Dans un autre post, j'ai écrit que G Bouladou n'a pas interviewé M Gras.
Comment cela se fait il ?
Probablement parce que M Gras n'a surement pas apprécié que les policiers l'aient "trimbalé" ce 6 juin et donc on peut comprendre qu'il n'ait pas envie de parler avec un ex policier.
Ne vous inquiétez pas pour lui, on ne "trimballe" pas un capitaine de gendarmerie comme cela. Le capitaine est selon moi au courant de tout cela et on ne lui a rien caché. Mais n'espérez pas qu'il vous le dise.

Tout de même !

_________________
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Modifié en dernier par Gihel le 16 sept. 2006, 19:55, modifié 1 fois.

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Message non luPosté :16 sept. 2006, 19:52 
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Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
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Circulez, ya rien à voir...
c'est votre interprétation que je ne partage pas.

Ah à certains moments j'ai comme l'impression qu'il n'a plus tellement envie de vous répondre.

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Message non luPosté :16 sept. 2006, 20:01 
Citation :
pourquoi aller chercher des couteaux à cran d'arrêt pour essayer une poële à frire alors que Ranucci peut être amené sur les lieux. ON est en plein délire, je maintiens.

Et je dirai plus, car cela va loin. Comment peuvent-ils savoir dans l'après-midi qu'ils ne pourront pas emmener Ranucci ? Le fait donc de ne pas amener Ranucci sur les lieux est une décision qui est prise DES QU'IL A FORMULE DES AVEUX.

C'est donc bien une manipulation puisque on a tenté de justifier cela en affirmant que la juge refusait la prolongation de la garde-à-vue (oui mais rien ne montre qu'ils l'ont demandé non plus). Mais à 14h, il reste encore 4 heures pour emmener Ranucci et c'est bien suffisant pour qu'il montre lui-même l'emplacement du couteau. Donc pas plus le prétexte du refus de la juge que cette étrange préparation de la poële à frire ne viennent démentir qu'il s'agit en fait d'un coup fourré, et que la gendarmerie et la police sont bel et bien la main dans la main, puisque même, il y a un adjudant pour faire la liaison.

Mais pas plus l'adjudant que les policiers ne peuvent être en contact avec Ranucci quand on cherche le couteau, puisqu'il n'est plus à l'évêché, donc sur ce plan soit il se trompe, soit il ment.
J'ai très bien compris que ce n'est pas Ranucci qui a indiqué ce 6 juin précisément l'endroit où il a enterré le couteau. Si c'est lui qui l'avait enterré, il aurait clairement indiqué dans ses aveux que le tas de tourbe était accolé à un baraquement en parpaing et on aurait mis 10 minutes pour le trouver et pas 2 heures.

Et je suis bien évidemment d'accord pour admettre que l'on aurait du amener Ranucci sur les lieux.

Mais si cela n'a pas été fait, les gendarmes n'ont aucune responsabilité là-dedans car eux n'ont pas le pouvoir de décider de cela. Ce sont les policiers et la juge qui seuls pouvaient l'ordonner.

Encore une fois, je ne comprends pas que vouliez absolument que les gendarmes soient complices des magouilles policières.


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Message non luPosté :16 sept. 2006, 20:38 
Citation :
Ce n'est pas un hasard s'il dénie avoir été en liaison avec les policiers de l'évêché, reconnaître cette liaison que Guazzone rapporte pourtant, c'est faire un pas vers la découverte du pot au rose...
Quand Guazzone raconte que les gendarmes étaient en liaison radio téléphonique avec l'Evêché, il parle de la journée du 6 juin (page 96 du POR).


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Message non luPosté :16 sept. 2006, 21:32 
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Vous voyez bien que les innocentistes ne tournent pas en rond quand ils sont entre eux :D


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