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Message non luPosté :27 févr. 2009, 21:10 
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Citation :
Le lendemain, 5 juin, monsieur Vincent Martinez a lu la presse et a fait aussitôt un rapprochement avec l’accident dont il a été victime le 3 juin. Il a donc téléphoné dans la matinée à la gendarmerie de Gréasque où il avait déposé plainte le 3 juin et fait part de ses soupçons.

En fin de matinée, il téléphone à l’Evêché où il est mis en contact avec le commissaire Alessandra alors que celui-ci est allé manger au mess du commissariat central de police. Il l’informe de ce que les témoins de la poursuite du fuyard lui ont raconté à leur retour.

Le même jour, vers 12 h 30, madame Aubert, contactée dans la matinée par la gendarmerie de Toulon, demande à son mari d’appeler les gendarmes de Gréasque. Ceux-ci veulent connaître avec précision l’endroit où le fuyard s’est arrêté, sur le bord de la Nationale. Monsieur Aubert donne le renseignement. Il est alors invité à téléphoner à l’Évêché, à la brigade criminelle.
Et c’est ainsi que le commissaire Alessandra reçoit son appel.

Fort de ces informations dont il mesure toute l’importance, le commissaire rend compte immédiatement au substitut du procureur de la République qui suit cette affaire, monsieur Marnet.

Ce dernier prend aussitôt contact avec le juge d’instruction qui vient d’être désigné : Mlle Di Marino.

Quarante-cinq minutes après l’appel de monsieur Aubert, le capitaine Gras, commandant la compagnie de gendarmerie d’Aubagne, avisé par le commissaire Alessandra qui agit, lui, sur commission rogatoire de Mlle Di Marino, commence à mettre en place un dispositif de recherches aux fins de ratisser l’endroit où le conducteur du coupé Peugeot a été vu, s’enfuyant dans les taillis, par les époux Aubert.
La thèse est claire, c'est Alessandra qui requiert la Gendarmerie pour commencer les recherches. Ce qui est moins clair c'est qu'on parle de la gendarmerie '"avisée par" et non "requise par" comme il serait normal.
Citation :
A 10 heures Mr Martinez, conducteur du véhicule accidenté, ayant déposé la plainte, avertissait téléphoniquement la brigade Gréasque, que venant d'avoir connaissance de l'enlèvement de la petite Rambla à Marseille le 3 juin, une heure et demie avant l'accident dont il avait été victime il pensait qu'il pouvait y avoir une relation entre ces faits et que contrairement à ce qu'il avait déclaré dans sa plainte il pensait qu'un enfant avait pu se trouver dans le véhicule tamponneur

A 10 heures 30, afin d'avoir des précisions sur le lieu où le témoin avait aperçu le véhicule "Peugeot" arrêté en bordure de la R.N.8 bis la brigade de Gréasque, alertait celle de Toulon, d'avoir à contacter Mr Aubert, afin qu'il se mette dès que possible en relation téléphonique avec Gréasque.

Madame Aubert pouvait entrer en relation avec son mari, qui à 12 heures 30, donnait au commandement de brigade de Gréasque les précisions suivantes:

(...)
Les O.P.J. et A.P.J. qui nous ont secondé dans ces opérations sont cités nominativement dans la procédure, chaque fois qu'ils ont accompli un acte dont ils ont été chargés.

II ENQUETE

A 13 h 15 au recu des informations suscitées, nous nous transportons sur les lieux aux fins de mise en place d'une opération de recherche par ratissage de la zone boisée bordant au Nord la R.N.8 bis à partir du carrefour des R.N.8 bis et 96

(...)

A 15h50: Mr le Procureur de la République à Marseille est avisé de la découverte du corps: il nous indique qu'une information est ouverte
Mlle Di Marino Juge d'Instruction nous prescrit de laisser les lieux en l'état en attendant son arrivée, celle du médecin légiste et des fonctionnaires de police porteurs d'une commission rogatoire.
Il est simultanément rendu compte de nos opérations et constatations au Colonel, commandant le Groupement de Gendarmerie des Bouches-du-Rhône.

(...)

A 15 h 55 un message radio est adressé à la Gendarmerie de Nice en vue d'apréhender Ranucci, Christian auteur du délit de fuite et soupçonné du meurtre de la jeune Rambla

(...)

A 18 h 30, Ranucci, Christian était apréhendé par les militaires de la brigade de Gendarmerie de Nice-Ouest.
Ce PV aussi est très clair. Il n'y est fait aucune mention d'invitation à quiconque à appeler l'Evêché et encore moins de réquisition pour effectuer des recherches. Quand réquisition il y a, les termes employés sont très clairs:
Citation :
le 6 juin 1974, à 17 heures 30, sur réquisition de Monsieur le Commissaire Principal Alessandra, chef de la Sureté Urbaine à Marseille, agissant lui-même sur Commission Rogatoire de Mlle Di Marino...
Ce sera la première réquisition de la gendarmerie par Alessandra, et ce pour chercher le couteau.

Le PV mentionne même que l'arrestation de Ranucci "soupçonné du meurtre" est à l'initiative du Cap. Gras. Et ce, grâce à un message envoyé à Nice 5 minutes après que la juge lui dise de tout laisser en place et d'attendre son arrivée ainsi que celle de la Sureté. Elle n'avait pas dit de n'appeler personne.... On n'est pas hors-jeu.

Ceci ajouté au télégramme du 5 juin laisse penser que la Sureté n'était en fait au courant de pas grand-chose et a repris l'affaire au vol derrière la Gendarmerie, qui elle avait tout simplement entamé une enquête pour délit de fuite. Au sens strict, ils n'ont pas violés les règles de la procédure.
On pourrait n'y voir qu'un simple exemple de concurrence mal comprise entre polices, mais les répercussions vont être graves pour Ranucci et expliquent très bien l'évolution soudaine du témoignage des Aubert dès qu'ils sont à l'Evêché.

Donc qui dit la vérité (ou ment)? Alessandra, Bouladou ou le PV du Cap Gras?


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Message non luPosté :28 févr. 2009, 15:40 
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De quelle manière, si le PV du Cap Gras est exact, cela explique l'évolution du témoignage des Aubert?

Le 4 Aubert appelle Roquevaire, non pas pour un rapprochement quelconque, mais pour appuyer Martinez qu'il a laissé tomber la veille après avoir communiqué la plaque de Ranucci. Aubert sait que dans le cas de délit de fuite tout les témoignages sont bon pour l'assurance de Martinez. Il ne l'a pas accompagné à la gendarmerie comme témoin, donc il rattrappe (peut-être comme convenu avec Martinez le jour de l'accident) le lendemain. Il parle de paquet parce que c'est ce qu'il a vu.

Le 5 c'est Martinez qui fait le rapprochement avec ce qu'il lit dans les journaux (un jeune, voiture grise qui vient de Marseille), mais pas suffisament pour utiliser le téléphone de l'Evêché qui est sur l'appel à témoin. Il appelle Gréasque (où il a déjà déposé) en faisant part de ses doutes et en disant qu'il n'est pas impossible qu'une fillette ait pu être à bord. Il donne les coordonnés des Aubert mais ne dit rien sur si ils lui ont parlé d'enfant, et pour cause.

La gendarmerie appelle Aubert, pour confirmer les lieux, qui, lui non plus, ne parle d'enfant. Les recherches commencent.

Avec la découverte du corps (dans le cadre d'une enquête sur le délit de fuite) tout se précipite. Gras doit appeller le Procureur qui prévient Mlle Di Marino et la Sureté.

Mais Gras fait arrêter Ranucci. Grosse colère d'Alessandra car il n'y a rien de probant encore, contre Ranucci. Alessandra est convaincu que Gras a vu juste mais son erreur le met au pied du mur. Ou il demande à la gendarmerie de relacher Ranucci et l'arrête lui-même le lendemain pour commencer une GAV en bonnes conditions pour le confronter aux témoins, ou il le transfère à Marseille. S'il est convaincu que Ranucci est coupable, il est bien normal de ne pas le relacher devant la possibilité d'une fuite de Ranucci.

C'est peut-être à ce moment qu'ils sont obligés de ne pas aller à Toulon interroger Aubert (cf. télégramme du 5 juin) et doivent aller en catastrophe à Nice pour récupérer Ranucci.

La GAV commence mal pour eux et continue pire puisque Ranucci n'avoue rien de toute la nuit. Le matin quand les témoins arrivent, de pire en pire, personne ne reconnait Ranucci. On fait donc le forcing sur les Aubert, facilement, puisqu'ils ont vu un petit jeune et un paquet et on leur dit que c'était un assassin et sa victime.

En conclusion: il n'y a jamais eu d'appel à l'Evêché de Martinez ni des Aubert. Aubert n'a jamais parlé d'enfant avant d'arriver le 6 à l'Evêché.
Le seul qui ait fait un rapprochement fut Martinez et peut-être Guazzone mais ce dernier n'est pas pris au sérieux pour sa manie de vouloir jouer aux gendarmes.
La conviction de Gras que Ranucci était coupable s'est transmise à Alessandra qui s'est vu confronté au problème de l'arrestation prématurée de Ranucci.
La conviction de Alessandra fut transmise aux Aubert quand on leur apprit que leur petit jeune avec un paquet était un ravisseur-assassin et sa victime.


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Message non luPosté :28 févr. 2009, 16:05 
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Il y a une inscription dans le PV 610/1 de synthèse qui laisse penser que Aubert a fait le rapprochement le 4:
Citation :
Le 4 Juin 1974 à 15 heures 10, ce témoin Mr Aubert, Alain demeurant à Toulon, avait contacté téléphoniquement la brigade de Gendarmerie de Roquevaire en indiquant que la veille, vers 12 heures 30, il avait poursuivi l'auteur en fuite d'un accident de la circulation, et que ce dernier abandonnant son véhicule "Peugeot" gris métallisé immatriculé: 1369 SG 06, en bordure de la R.N. 8 bis, s'était enfui dans les bois en transportant un paquet volumineux.
Mr Aubert ayant eu connaissance ce jour du rapt d'enfant à Marseille, pensait que les faits dont il avait été témoin, pouvait avoir un rapport avec l'enlèvement.
Déjà le PV attribue une pensée à Aubert. Ensuite on ne sait pas dans quelle condition cette pensée est arrivée sur le PV. Par question de la gendarmerie? En interrogeant le gendarme sur l'affaire qui fait la une des journaux? Comme détail accessoire ou vraiment Aubert y voyait un lien.

Le fait est que les recherches avant l'appel de Martinez étaient destinées à retrouver un véhicule et son conducteur (comme l'atteste les PV) et non un auteur d'enlèvement. Tout change après l'appel de Martinez.


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Message non luPosté :01 mars 2009, 14:37 
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Pour démentir, ou plutôt minimiser, ce rapprochement qu'aurait fait Aubert le 4 nous avons, une fois de plus le PV 610/1 qui dit juste après la mention de l'appel du 4 de Aubert:
Citation :
Une patrouille était immédiatement dirigée sur les lieux signalés approximativement, mais ne découvrait aucun indice positif.

Le même jour à 17(?) heures, Mr Guazzone, Henri propriétaire d'une champignonnière située à 2 kms du carrefour de la Pomme en direction de Marseille informait spontanément la brigade de Gréasque que la veille à 18 heures il avait remorqué à l'aide de son tracteur, un véhicule "Peugeot" 304, gris métallisé immatriculé: 1369 SG 06 qui s'était embourbé dans une galerie.

(...)

Les militaires de la patrouille se rendaient sur place, exploraient la galerie et ses abords, mais sans résultat.

Le 5 Juin 1974, à 7 heures, les recherches en vue de retrouver le véhicule endommagé aux portières et l'aile arrière gauche, ou son conducteur, étaient reprises avec des moyens appropriés, aux abords et dans les nombreuses champignonnières et mines voisines, ainsi que sur la R.N.8 bis du carrefour de "La Pomme" au hameau du "Logis neuf", commune de Marseille.
Les recherches du 4 reprises à 7h le 5, sont reprises dans le but de retrouver la voiture ou le conducteur. Si elles sont reprises c'est donc que les antérieures avaient le même but. Si Aubert avait fait le rapprochement avec certitude et surtout, s'il avait mentionné une fillette au lieu d'un paquet, les recherches auraient été dans le même but qu'après l'appel de Martinez qui lui, fut beaucoup moins affirmatif que cela.
Quand on cherche une voiture, on ne regarde pas dans les buissons.


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Message non luPosté :01 mars 2009, 14:51 
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Citation :
Le 5 Juin 1974, à 7 heures, les recherches en vue de retrouver le véhicule endommagé aux portières et l'aile arrière gauche, ou son conducteur, étaient reprises
Les recherches pour retrouver ce véhicule étaient "reprises" le 5 juin à 7 heures.
Donc ces recherches ont commencé dès le 4 juin.

Puisque les gendarmes avaient soi-disant le n° d'immatriculation, quelle difficulté y avait-il à "rechercher" ce véhicule ?
Il suffisait de faire une "recherche" au fichier des cartes grises et d'appréhender le propriétaire, ce qui est relativement rapide pour un service de gendarmerie

Le fait est, que c'est ce qu'ils vont faire plus tard dans la journée du 5 juin dès la découverte du corps et qu'une heure seulement après, ils avaient le nom et l'adresse de ce propriétaire, en l'occurrence C Ranucci

C'est bien l'urgence suite à la découverte du corps qui a précipité la recherche du propriétaire

C'est donc que jusqu'à la découverte du corps, rien ne semblait urgent

et donc que la mention d'une enfant avec le conducteur de la voiture grise n'avait sans doute pas été faite.
Ce qui donnerait à penser que les Aubert effectivement n'ont jamais parlé d'un enfant avec le conducteur de la voiture grise qu'ils ont vue.

Sinon, le lien avec l'enlèvement de l'enfant aurait été fait beaucoup plus rapidement et la recherche du conducteur de la 304 cabossée n'aurait pas pris autant de temps - les gendarmes seraient directement allés consulter le fichier des cartes grises et c'est beaucoup plus tôt que C Ranucci aurait été arrêté, et bien avant la découverte du corps.

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Message non luPosté :01 mars 2009, 14:55 
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Et qu'on ne dise pas qu'on ne pouvait appréhender aucun suspect avant la découverte du corps, puisque deux suspects avaient déjà été arrêtés dans la matinée du 5 juin

Ils auraient pu tout aussi bien arrêter C Ranucci comme suspect du fait tout simplement de sa présence étrange, de son délit de fuite suspect compte tenu du fait qu'il aurait, d'après des témoins, été vu en compagnie d'un enfant

C'est bien donc que la mention de l'enfant n'a jamais existé avant la découverte du corps

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Message non luPosté :01 mars 2009, 15:15 
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Citation :
C'est bien donc que la mention de l'enfant n'a jamais existé avant la découverte du corps
Je le pense aussi... Si la présence de l'enfant à été révélé seulement après la découverte du corps de la petite je me demande alors pourquoi les témoins ne l'ont pas dit avant.. Il s'agissait d'un banal accident de voiture, d'un délit de fuite.. Qui avait il d'anormal de signaler qu'un enfant était là...
puisque rien n'indiquait qu'il y avait un danger?
Et si ces témoins avaient vu quelque chose de grave n'aurait il pas été plus sur pour eux de se taire plutôt que de devoir affronter un homme dans le bureau d'un juge et lui dire " C'est vous!... dites le!..."

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Message non luPosté :01 mars 2009, 15:31 
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Les recherches pour retrouver ce véhicule étaient "reprises" le 5 juin à 7 heures.
Donc ces recherches ont commencé dès le 4 juin.
Oui c'est écrit clairement dans le PV, Gréasque envoie une patrouille le 4 immédiatement après l'appel de Aubert.
Citation :
Puisque les gendarmes avaient soi-disant le n° d'immatriculation, quelle difficulté y avait-il à "rechercher" ce véhicule ?
Il suffisait de faire une "recherche" au fichier des cartes grises et d'appréhender le propriétaire, ce qui est relativement rapide pour un service de gendarmerie.
Je pense qu'ils ont pensé à un vol de voiture peut-être accompagné d'un autre délit et cherchaient la voiture pour y trouver des indices.


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Message non luPosté :01 mars 2009, 15:45 
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Citation :
Puisque les gendarmes avaient soi-disant le n° d'immatriculation, quelle difficulté y avait-il à "rechercher" ce véhicule ?
Il suffisait de faire une "recherche" au fichier des cartes grises et d'appréhender le propriétaire, ce qui est relativement rapide pour un service de gendarmerie.
C'est ce qu'il ont fait. A la date du 5 apparait cette mention dans le PV:
Citation :
A 15 h 15, le propriétaire du véhicule 1369 SG 06 auteur du délit de fuite est identifié. Il s’agit de RANUCCI Christian, demeurant à Nice.
Il n'y a pas de mention de la date de la requête de l'information et le délai de 24 heures pour retrouver le propriétaire n'est pas extraordinaire, en tenant compte de l'absence de fichier numérique et qu'il s'agit d'un autre département.


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Message non luPosté :01 mars 2009, 17:13 
bonjour
j avais cru comprendre que mme MATHON était propriétaire du 304(carte grise) est ce faux jacques b


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Message non luPosté :01 mars 2009, 17:23 
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Je n'ai jamais vu la carte grise mais je ne crois pas, malgré qu'elle ait signé les traites. La carte grise devait être au nom du conducteur habituel, Mme Mathon n'avait ni le permis ni ne savait conduire. Ranucci avait plus de dix-huit ans et le permis donc le droit de mettre la carte grise à son nom.


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Message non luPosté :01 mars 2009, 17:53 
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Citation :
bonjour
j avais cru comprendre que mme MATHON était propriétaire du 304(carte grise) est ce faux jacques b
oui, c'est bien Mme Mathon qui était la propriétaire , légalement, du véhicule (enfin, je crois edoh ). Son fils en était l'utilisateur dans la mesure où, effectivement, elle ne savait pas ( et ne sait toujours pas d'ailleurs) conduire.
Je vous renvoie au PV D76 du 10 juin 1974 de transfert de Nice à Marseille du véhicule.

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Modifié en dernier par Ludivine le 01 mars 2009, 19:27, modifié 1 fois.

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Message non luPosté :01 mars 2009, 18:26 
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Je ne rappelle plus comment était les cartes grises de l'époque. Si seul le nom de Mme Mathon apparait sur la carte grise ça pose un problème pour comprendre comment Gras écrit à 15 h 15 que le propriétaire est Ranucci, si Mme Mathon ne commence à savoir de l'histoire qu'à 17h et n'a donc été contactée par personne au sujet de cette voiture:
Citation :
... Vers 17 heures, on sonna à ma porte. La Police... Ils me demandèrent si mon fils, Christian Ranucci était là.
En fait c'était les gendarmes.

Pouvait-il , sur la carte grise, apparaitre aussi le nom de Ranucci comme conducteur habituel ou co-propriétaire?
Est-ce une boulette de Gras qui, comme il écrit ce PV le 7 juin, mélange avec ce qu'il a appris après? Pourtant les gendarmes vont à 17h chercher Ranucci et non pas le conducteur de la voiture.


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Message non luPosté :01 mars 2009, 19:15 
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Je n'ai jamais lu la carte grise du véhicule, cependant, j'ai la copie d'une lettre sur laquelle Mme Mathon explique qu'elle a tout de même mis le véhicule au nom de son fils (lettre de demande de restitution du véhicule du 3 septembre 1974).
En fait, c'est elle qui en réglait les traites. Elle semble en revendiquer d'ailleurs clairement la propriété dans certains documents.
Par ailleurs, je rappelle que sur le plan civil, C. Ranucci était de toute façon mineur. C'est même Mme Mathon qui était civilement responsable des faits de son fils mineur.

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Message non luPosté :01 mars 2009, 19:31 
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Je viens de trouver aussi cette lettre:
Citation :
Je suis la mère de Christian ranucci 20 ans, détenu aux Baumettes, il m'a envoyé une autorisation pour vendre la voiture, en date du 27 Août.
Donc il est clair que la carte grise était au nom de Christian Ranucci, malgré que sa mère s'en considérait propriétaire légitime puisqu'elles avait signé les traites.
Les gendarmes en consultant le fichier de cartes grises ont donc effectivement trouvé le nom de Ranucci et l'ont communiqué à Gras.


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