Nous sommes le 28 mars 2024, 16:04

Heures au format UTC+01:00




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [168 messages ]  Aller à la pagePrécédente189101112Suivante
Auteur Message
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 15:45 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :23 févr. 2006, 17:28
Messages :399
JPasc a écrit:
Citation :
Sans arme du crime, l'accusation ne tient pas !
Jean-Pascal, c'est plutôt avec le couteau que l'innocence ne tient pas.
Citation :
Ce qui m'intrigue dans cette affaire et qui n'a jamais été dit je crois, c'est quel intérêt de se ballader avec 2 couteaux ?

Il avait déjà un Opinel. Commençait il une collection ?
No comment. C'était son problème. L'Opinel pouvait faire partie de la trousse à outils de sa voiture (j'ai eu une 204 récupérée des surplus qui en avait un dans sa trousse), et l'automatique être son couteau perso. Je ne sais plus qui sur ce forum disait que c'était assez à la mode à cette époque.
Citation :
Ensuite, si vous ne voyez aucune anomalie sur les conditions de la découvert de ce couteau, alors effectivement ne vous posez aucune question, tout est impeccable !
Gihel les a expliquées en long et en large.
1. Gihel est parfois un tout petit peu excessif dans ses propos. Celà malheureusement décridibilise un peu ce qu'il avance - et pourtant il connait fort bien cette affaire.
2. Moi je veux bien que les policiers magouillent, S'ILS Y ONT UN INTERET. Je ne le vois pas. Et ne me répondez pas que je suis obtus. Expliquez moi plutôt quel est cet intérêt. Gihel est le seul à avoir essayé, mais je suis un peu bête :lol: :oops: et je n'ai pas compris. Sérieusement, JPasc, le couteau est le noeud du problème (le muret et le platane et le camion de Rosanno, à côté, c'est pinuts). Donc expliquez moi. La petite part de moi qui doute veut bien grandir, mais avec des arguments sérieux, pas avec des procès d'intention quant aux méchants policiers.
3. L'hypothèse que l'inspecteur Porte complète le 7 juin son PV commencé le 6 relatif à la mise sous scellé des objets saisis dans la voiture, et y ajoute les pièces transmises par les gendarmes, dont la pièce N°8 (le couteau) n'a rien d'invraisemblable. Si je comprends bien il n'aurait pas dû car agissant en fonction d'une commission rogatoire, ilaurait dû faire un PV séparé. Fort bien. Ce ne serait ni la première ni la dernière fois qu'une procédure administrative n'est pas respectée.
Je ne prétends pas que c'est la seule hypothèse. Je dis simplement qu'elle est plausible.

Il y a une anomalie sur le PV. C'est regrettable.
Mais il y a une énorme différence de nature entre une anomalie d'ordre administratif et une falsification de preuve.
Affirmez la seconde sur la foi de la première est excessif.
Citation :
Les dates, le temps pour le trouver (2h) malgré les soi disantes indications de Ranucci.
Non, 2 heures ce n'est pas long. Ranucci a décrit les choses sans précision. C'est un policier qui transmet les reseignements aux gendarmes. Je ne sais pas si c'est Gras qui prend directement les info à la radio. Il faut fouiller un tas de fumier. Il y a d'autres objets métalliques - en tous cas c'est dans le livre de Gilles Perrault. A chaque fois il faut fouiller avec prudence, les sortir, puis recommencer.
Vraiment, c'est une légende tenace, que ces 2 heures soient inexplicables! Je l'ai déjà dit: Ranucci n'a pas pris de relèvement GPS du couteau :D . Dans l'hypothèse où il est le coupable.
Citation :
En réalité, tout cela ressemble à une mise en scène. Le soi disant refus de prolongation de la garde à vue dont les explications d'Alessandra n'ont convaincu personne lors d'une conférence de presse.
En réalité, Alessandra n'a jamais demandé cette prolongation de GAV. Il avait expliqué que c'était trop long et trop compliqué à obtenir !

En réalité, il s'est libéré de toute contrainte pour agir tranquillement sans avoir personne sur le dos et inventer cette histoire de couteau automatique que n'a jamais possédé Ranucci.
Mais alors pourquoi reconnaît t'il ce couteau quand le juge le lui présente le 7 juin?
Pourquoi parle t'il très clairement, lors de cette audition, et dans deux paragraphes différents, de l'Opinel et de l'automatique, attestant qu'il ne les confond pas?
pourquoi contresigne t'il le correctif quand par erreur est tapé Opinel à la place d'automatique?
pourquoi le 27 décemnbre reconnait il vaoir indiqué aux poloiuciers où était enterré son couteau?
Pourquoi Jean-François LeForsonney déclare t'il que jusqu'aux derniers jours avant le procès, quand il lui dit que ce couteau est qd même génant, Ranucci dit qu'il peut dire que ce n'est pa son couteau, mais que ce serait mentir?
Citation :
Il est aussi étonnant qu'aucune expertise ballistique n'ait été effectuée sur ce couteau ! il n'y avait pas d'empreintes dessus ? bien alors pourquoi cela n'apparait pas dans le rapport du docteur Vuillet ?

Etait ce inutile de le préciser ? certainement pas !
A ma connaissance la recherche d'empreintes sur un couteau ne fait en AUCUN CAS partie de ce qu'on ai en droit d'attendre d'un médecin légiste. Il y a pour celà d'excellents spécalistes de police scientifique.
Je crois qu'il n'y avait pas d'empreintes, mais de mémoire ma source est le POR.
Citation :
On n'a pas pris le temps de faire les choses dans les règles de l'art parce qu'il fallait faire vite ! et puis moins on donne de détails, plus on embrouille facilement les autres.

Alors je suis d'accord avec vous sur le fait que les avocats de la défense auraient du secouer le cocotier. Malheureusement, ils ne l'ont pas fait.

C'est terrible de penser qu'ils ont laissé filer parce qu'ils ne croyaient pas suffisamment à l'innocence de leur client.
J'ai moi aussi émis cette hypothèse, mais ce n'est peut-être pas la seule raison, Jean-Pascal. Compte tenu des conditions dans lesquelles s'est tenu le procès, c'était un peu mission impossible.
Citation :
Soyons honnêtes, il n'y a pas que la police marseillaise qui a magouillé
dans des enquêtes criminelles. la Sûreté Générale de Paris se débrouillait pas mal aussi. Voir l'affaire Seznec et le rôle de l'inspecteur Bonny !

Mais ces magouilles ne sont pas le fruit de mon imagination délirante. D'autres en ont parlé bien avant moi.
Bien sûr. Je n'ai pas dit que c'était impossible. De là à en faire une certitude...
Pour Seznec il y avait je crois une acointance possible entre Bonny et Gherdi. Quémeneur était un notable. Les dessous financiers de cette affaire dépassaient peut-être la seule vente de la maison de Quémeneur (cf. trafic de Cadillacs). D'où peut-être l'entrée en lice de la Sûreté et de Bonny.
Pour Christian Ranucci: a priori, c'est un meurtre sordide. Mais il est vrai que l'>Evéché avait tout intérêt à ce que l'enquête soit rondement menée.

Maintenat, en quoi le fait de réenterrer le couteau servait-il cet objectif?
Je suis curieux...


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 16:02 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :23 févr. 2006, 17:28
Messages :399
Citation :
"Pourquoi l'aurais-je fait ? Confie Maître Lombard. Au contraire, lorsqu'il réclamait deux billets d'avion pour le Vénézuela, je lui disais : "Demande des premières..." Je n'avais pas le droit de lui enlever ses illusions qui lui permettaient de supporter le supplice de l'attente. Lorsqu'on supprime le mensonge, on supprime l'espoir.""
Antoroma, merci pour ces témoignages, notamment celui du Père Migaut.
Mais avant le procès, quelles hypothèses avaient été envisagées? la possibilité d'une condamnation à mort était connue de ses avocats, quand même. Ce n'était pas anodin dans le choix d'une stratégie de défense.
Le Ranucci du procès était-il si diféfrent du Ranucci qu'avaient connu ses avocats avant? Son comportement les a t'il surpris, au point de compliquer encore leur tâche déjà ardue?

Apèrs le verdict de mort, je comprends un peu Me lombard, qui choisit de laisser de l'espoir. Il y a sans doute aussi le refus d'aborder franchement les vraies questions. En 1974, je crois qu'on disait assez peu la vérité aux malades condamnés. En 2006, on essaie de laisser vivre l'espoir, mais on ne travestit pas la réalité. Pardonnez moi ce parallèle avec mon propre métier, mais il n'est jamais facile d'aborder pour la 1ère fois la possibilité d'une mort proche avec un malade. Je suppose que c'est encore plus difficile pour un avocat avec son client, avocat qui heureusement était très rarement confronté à ce genre de situation.

L'espoir, selon moi, c'était de ne pas être exécuté.
Dans cette idée, en effet, je comprends que Me Lombard n'ai pas voulu envisager devant Ranucci l'hypothèse d'un rejet du recours en grâce.

Mon Dieu! Heureusement qu'on l'a abolie!


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 16:21 
PIF,
j'ai déjà expliqué le contexte : les "aveux"

Un fois qu'on a fait "avouer" Ranucci, après il faut qu'on retrouve le couteau.

Dans les aveux, il dit ou on lui fait dire qu'il a mis le couteau dans sa poche et qu'il va ensuite l'enterrer dans le tas de tourbe. Donc les flics appliquent le scénario qu'ils ont suggéré à Ranucci et vont eux-mêmes enterrer ce couteau pour coller avec les "aveux".
D'ailleurs, ça peut paraitre étrange de ranger un couteau ensanglanté dans sa poche vous ne trouvez pas ? mais les flics le pensent car ils sont persuadés qu'il y a du sang tout près de la poche du pantalon.

En réalité, il est probable que le 5 juin 74, lorsque les gendarmes découvrent le corps, ils ont du penser qu'ils trouveraient l'arme du crime à proximité mais en vain.

Alors il faut bien qu'il soit quelque part ce couteau nom dé diou !

Puisqu'il n'est pas à proximité du corps, alors il est forcément là où Ranucci a séjourné, cad tout près de la champignonnière !
Le pb c'est qu'il est enterré 20 cm sous terre et en ayant juste donné un coup de pied dedans, ce qui me parait impossible.

Et voilà impeccable, d'où ce scénario que les policiers suggèrent à CR.
Le raisonnnement était simple mais terriblement efficace.

Vous comprenez PIF ? il fallait absolument que CR soit coupable !

Et tout a été fait pour cela.

Je vais vous dire une chose, parfois je me demande si le couteau, la vraie arme du crime, ne serait pas encore enterré tout près du lieu de la découverte du corps de la petite car il me semble qu'aucune recherche n'a été faite là-bas avec le détecteur de métaux.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 16:28 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :02 févr. 2004, 23:53
Messages :5704
Citation :
JPasc a écrit:
Citation :
Sans arme du crime, l'accusation ne tient pas !
Jean-Pascal, c'est plutôt avec le couteau que l'innocence ne tient pas.
Si c'était l'arme du crime je serais d'accord avec vous mais là.

Pour le reste c'est pareil où est le mal si c'est son couteau et qu'il n'a pas servi à tuer l'enfant?

_________________
grruuuuuuiiiiiiiiiiiccccccckkkkkkkkkkk
Membre du conseil de l'ordre des marabouts de la forêt sacrée en Afrique de l'Ouest


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 16:38 
Citation :
Antoroma, merci pour ces témoignages, notamment celui du Père Migaut.
Mais avant le procès, quelles hypothèses avaient été envisagées? la possibilité d'une condamnation à mort était connue de ses avocats, quand même. Ce n'était pas anodin dans le choix d'une stratégie de défense.
Le Ranucci du procès était-il si diféfrent du Ranucci qu'avaient connu ses avocats avant? Son comportement les a t'il surpris, au point de compliquer encore leur tâche déjà ardue?
Aussi bien Lombard que Le Forsonney racontent la même chose, je crois : il était hors de question pour Ranucci de plaider autre chose que l’innocence. Ils n’ont jamais réussi à le convaincre qu’il pourrait s’en sortir avec une peine plus légère s’il plaidait les circonstances atténuantes. Ce n’est que devant l’intransigeance de Ranucci que deux des trois avocats (le troisième a refusé de se prêter à cette mascarade) ont été obligés de « faire avec », comme on dit et de bâtir de bric et de broc un système de défense basé sur l’innocence. Lombard était d’ailleurs si peu certain de l’effet que donnerait ce système de défense inouï qu’il s’est senti obligé de le tester sur des journalistes à la veille du procès au cours d’un diner qui est devenu célèbre.
Pour l’anecdote, je ne me rappelle pas avoir entendu le Forsonney parler de ce dîner à aucun moment. Y a-t’il seulement été invité ?


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 17:00 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :23 févr. 2006, 17:28
Messages :399
JPasc,

Si je comprends bien, vous supposez que les policiers ont suggéré à ranucci ses aveux quant au couteau, puis sont allé enterrer là un couteau QUI N'AVAIT RIEN A VOIR?

Ouch!!!

Mais alors: (1) le sang? Ont ils pris le risque qu'il ne soit pas du bon groupe? Ou l'ont ils trempé dans le sang de la fillette (on n'est plus à une horreur près)? (2) que répondez vous à toutes mes questions quant au fait que Ranucci reconnait CE couteau comme le sien, le 7 juin, puis (sans doute sans le voir) le 27 décembre, puis juste avant le procès avec Jean-François LeForsonney?

Je serai sincèrement heureux d'avoir vos réponses.

Quant à votre hypothèse de départ, je suis impressionné que votre conviction innocentiste vous fasse admettre une telle dérive des policiers.
Je crois cependant qu'il y a un moment où, dans le raisonnement, vous passez de l'étape "quels sont les faits et quelles conclusions puis-je en tirer?" à 'étape "ma conviction étant faite, quel scénario puis-je construire pour justifier mon hypothèse?".

Je vous l'ai dit, je garde une petite part de doute quant à la culpabilité. C'est presque une position de principe, pour essayer dene pas me laisser emballer. L'alimente notamment l'absence de traces de sang retrouvées dans la 304. Pardonez moi si je me trompe, mais j'ai l'impression que votre conviction de l'innocence ne laisse pas de place au doute.

Pourquoi? Qu'en théorie on puisse imaginer que des policiers aient fabriqué une preuve de toutes pièces n'en fait pas obligatoirement la vérité, ne croyez vous pas?


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 17:07 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :23 févr. 2006, 17:28
Messages :399
Dalakhani a écrit:
Citation :
Si c'était l'arme du crime je serais d'accord avec vous mais là.

Pour le reste c'est pareil où est le mal si c'est son couteau et qu'il n'a pas servi à tuer l'enfant?
Mais JAMAIS après ses aveux il ne donne une explication plausible quant à ce couteau.

D'abord c'est l'amnésie partielle: j'ai indiqué où était mon couteau mais je neme rappelle plus avoir tué la petite.
Ensuite c'est incohérent: j'ai indiqué où était mon couteau mais je ne suis pour rien dans cette histoire. (et pourquoi a t'il caché son couteau?)
Enfin au procès: négatif, le couteau n'est pas à moi, vous dîtes n'importe quoi, M. le président.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 17:23 
PIF,

je m'interroge sur un point :

Vous avez raison sur la question de la ballistique. Ce n'était pas dans les prérogatives du docteur Vuillet

Néanmoins, l'accusation nous dit qu'il n'y avait pas d'empreintes humaines sur le manche du couteau parce qu'elles ont probablement été effacées lors de l'enfouissement dans le tas de fumier sous 20 cm. Soit.

Mais pourquoi n'en serait il pas de même pour le sang ?
Je m'interroge sur la possibilité du docteur Vuillet de pouvoir analyser un couteau soi disant taché de sang qui a été mélangé à de la terre. Quelle quantité de sang restait il sur ce couteau ?

Pour votre question que vous posez pour la 74eme fois je crois, à savoir pourquoi CR reconnait le couteau devant la juge ?

je vous ai répondu qu'à ce moment là, il se trouve dans la logique des aveux. Pour moi, il est complètement dans le brouillard et ne sait que faire devant tant de conviction hargneuse de la part de ses accusateurs.
Quant à la juge, vu comment elle l'accueille, sèche et odieuse, je pense que la boucle est bouclée dans son esprit .

D'ailleurs, à son avocat Me le Forsonney le 7 juin, quand celui ci lui demande s'il a tué la petite, il répond : "c'est obligatoirement moi !"

Vous comprenez, il est totalement noyé dans les aveux parce qu'il est incapable d'expliquer ce qui a pu se passer ce 3 juin.
On lui a juste dit que c'est lui qui a tué parce que des témoins l'ont vu sur le lieu du crime. Et il a fini par le croire ou l'admettre mais sans le comprendre.
Alors le couteau est une des composantes des aveux. Comment pourrait il contester l'existence de ce couteau ? en tout pas les jours qui suivent les aveux.
Il lui faudra pas mal de temps pour se rebiffer et se rendre compte qu'il est tombé dans un piège grossier mais diabolique.
Alors là, il contestera tout mais à son procès car je suis persuadé qu'il ne fait pas confiance à ses avocats. Il a surement senti qu'ils ne le croyaient pas quand il leur disait qu'il était innocent.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 17:53 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :23 févr. 2006, 17:28
Messages :399
Sauf erreur, le couteau a été trouvé fermé.
C'est en ouvrant la lame que les gendarmes s'aperçoivent qu'il y a du sang.
Donc a priori la tache de sang a été protégée de la terre.

74ème fois... au moins!
Malheureusement la question reste entière.
Il y a une différence entre répéter des aveux extorqués dans un moment d'épuisement et de détresse psychologique, "pour que çà en finisse", et reconnaître un objet que l'on n'a jamais vu. Mais bon, admettons.

Mais 7 mois après?
Mais la veille du procès? Vous pensez qu'il se se rappelle plus de rien? qu'il confond?

JPasc, si les policiers fabriquent une preuve comme celle là, vous ne croyez pas qu'ils prennent un risque majeur? Il était quand même plus que vraisemblable que Ranucci se rétracterait rapidement, non pas quant à ses aveux, mais quant au couteau.
Qu'il en parlerait à ses avocats.
Vous imaginez: "mon client prétend que l'arme prétendue être celle du crime ne lui a jamais appartenu. Que ses aveux sur ce point ont été inventés par les policiers. A preuve: l'arme a été jetée dans une marre au bord de la RN8bis, à 15 km de la champignonnière". On drague, et on trouve un 2ème couteau. Ou plus simple: "l'arme est cachée derrière la plinthe de sa chambre". Et on la trouve.
Evidemment dans cette hypothèse Ranucci ne revient pas sur ses aveux. Mais c'était tout à fait possible. Cà ne change rien pour lui: il est toujours coupable. mais çà fait franchement mauvais genre. Bien exploité par les avocats, çà peut aider à adoucir un verdict. Quant au policier désigné comme bouc émissaire, il peut changer de métier, après avoir un peu taté de la paille humide du cachot. Si si, il y a au moins un exemple (le nom m'échappe, mais je le retrouverai sans peine dans ma bibliothèque).

Cà aurait fait beaucoup, 2 couteaux pour un seul meurtre.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 18:19 
PIF le docteur,
"Sauf erreur, le couteau a été trouvé fermé.
C'est en ouvrant la lame que les gendarmes s'aperçoivent qu'il y a du sang.
Donc a priori la tache de sang a été protégée de la terre. "

exact, j'avais oublié ce point. Vous faites bien de corriger.

Pourquoi continue t-il 7 mois après à dire que ce couteau lui appartient ?

Comme j'ai essayé de l'expliquer récemment, il ne fait plus confiance à personne, ni aux policiers ni à la juge et guère plus à ses avocats qui ont des doutes sur son innocence.

Pas évident pour rassurer un suspect de meurtre !

Je pense alors qu'il attend le procès comme son ultime chance de proclamer son innocence.

Désormais, il ne compte plus que sur lui.

Il est vrai qu'il leur a toujours dit qu'il était bien à lui et que ce serait mentir que de prétendre l'inverse.

Il faudrait que je demande à Me Le Forsonney si lui-même et Me Lombard ont pensé à l'interroger sur la provenance du couteau.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 21:18 
Hors ligne
autres

Enregistré le :09 janv. 2004, 20:17
Messages :5301
Citation :
1. Gihel est parfois un tout petit peu excessif dans ses propos. Celà malheureusement décridibilise un peu ce qu'il avance - et pourtant il connait fort bien cette affaire.
Ce qui est excessif, ce sont les conséquences que cette affraire ont eu : l'exécution d'un homme sur un dossier si mal fagotté.

Citation :
2. Moi je veux bien que les policiers magouillent, S'ILS Y ONT UN INTERET. Je ne le vois pas. Et ne me répondez pas que je suis obtus. Expliquez moi plutôt quel est cet intérêt. Gihel est le seul à avoir essayé, mais je suis un peu bête :lol: :oops: et je n'ai pas compris.
Je réexplique : le 5 les gendarmes trouvent un couteau qu'ils transmettent aux policiers, le soir du 5 avec le pull, les pierres et le reste.

Vous êtes la sûreté : vous présentez le pull et Ranucci vous dit : il n'est pas à moi, et en plus c'est vérifiable, il est trop grand.

Vous êtes la police, vous sortez le couteau à cran d'arrêt ?

Ben non parce qu'il va dire qu'il n'est pas à lui non plus. Donc vous le gardez et vous le cuisinez sur d'autres bases : il vous reste deux petites choses, pas plus. Le pantalon que vous n'avez pas parce qu'il traîne dans le garage les témoins de l'enlèvement et les témoins Aubert. C'est tout.

Vous appelez les Aubert, et ils vous disent qu'ils ont vu un type qui montait dans la colline. Donc c'est Ranucci puisque la voiture était dans les environs.

Arrive le matin, vous essayez tous les témoins : Martel : reconnaît pas Ranucci, Mme Mattéi : ne reconnaît pas Ranucci, les filles C : lelles ne reconnaissent pas Ranucci, le petit Baracco ? Ne reconnaît pas Ranucci. Vous avez essayé Jean Rambla : ne reconnaît pas Ranucci, et Eugène Spinelli : ne reconnaît pas Ranucci.

Et le couteau à cran d'arrêt, vous en faites quoi ? Vous le montrez à Ranucci au risque qu'il vous dise : il n'est pas à moi ?

Première salve, la dernière, les Aubert. utain, ils ne reconnaissent pas Ranucci. Alors c'est là qu'on décide qu'on va fraire tenir le dossier et donc on dit à Mme Aubert mais si c'est lui, pas de doute, ce ne peut être que lui, vous dites que vous l'avez vu tirer une gamine par la portière et vous M. Aubert vous lui avez parlé. De toute façon, il va avouer, il est sur le point de craquer.

Donc vous le reconnaissez. Et si vous ne le reconnaissez pas, ben vous serez impliqué pour non assistance à personne en danger.

Et Mme Aubert reconnaît Ranucci et Ranucci craque parce qu'il croit que les policiers ont des éléments.

Et qu'est-ce qu'on fait du couteau ?

Eh ben on va le faire rentrer dans la procédure. On fait avouer tout ce qu'on veut à Ranucci, même que la gamine monte à l'arrière, même qu'il s'arrête fumer une cigarette, c'est-à-dire des éléments invraisemblables.

Ben il avoue qu'il a jeté le couteau dans la tourbe.

Le problème c'est que le couteau, il est à l'évêché depuis la veille, mais qu'on n'en a pas parlé. Alors on mobilise le procureur et on lui dit qu'il faut que les gendarmes trouvent le couteau, que c'est à eux de le faire. Quel couteau ? Le couteau.

Et on envoie le couteau depuis l'évêché sur place et on le replace en terre.

Et les gendarmes le redécouvrent. Pendant ce temps là dans le bureau de la juge, Ranucci croit qu'il s'agit de l'opinel.

Moi je le vois l'intérêt. Je le vois même très bien.

Citation :
Donc expliquez moi. La petite part de moi qui doute veut bien grandir, mais avec des arguments sérieux, pas avec des procès d'intention quant aux méchants policiers.
Qui a parlé de méchants policiers. On parle de policiers débordés par les pressions qu'ils reçoivent de toute part et notamment de leur hiérarchie.

Citation :
3. L'hypothèse que l'inspecteur Porte complète le 7 juin son PV commencé le 6 relatif à la mise sous scellé des objets saisis dans la voiture, et y ajoute les pièces transmises par les gendarmes, dont la pièce N°8 (le couteau) n'a rien d'invraisemblable.

Elle est contredite par l'examen attentif du fameux PV. Ce que vous dites aurait signifié qu'on aurait retiré le papier de la machine pour l'y remettre le lendemain. Le problème c'eest que les lignes des deux listes sont parfaitement alignées et légèrement de biais, ce qui prouve par A plus B qu'elles ont été rédigées "de même suite" comme il est écrit, c'est-à-dire
dans la foulée, sans retirer le papier de la machine et donc à 17h30 le 6.

C'est-à-dire au moment où le capitaine Gras qui ne veut plus parler, commence ses recherches.

C'est pas banal.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :18 avr. 2006, 22:45 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :02 févr. 2004, 23:53
Messages :5704
Citation :
Dalakhani a écrit:
Citation :
Si c'était l'arme du crime je serais d'accord avec vous mais là.

Pour le reste c'est pareil où est le mal si c'est son couteau et qu'il n'a pas servi à tuer l'enfant?
Mais JAMAIS après ses aveux il ne donne une explication plausible quant à ce couteau.
Même pendant ces aveux les explications qu'il donne au sujet du couteau ne sont pas plausibles et ça ne choque pas grand monde, je ne vois pas ce que ça aurait changé s'il avait essayé de donner une explication j'ai bien peur que personne ne l'écoute et que tout le monde préfère se dire que c'est l'arme du crime.

_________________
grruuuuuuiiiiiiiiiiiccccccckkkkkkkkkkk
Membre du conseil de l'ordre des marabouts de la forêt sacrée en Afrique de l'Ouest


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :19 avr. 2006, 11:01 
Hors ligne
autres

Enregistré le :29 oct. 2005, 09:32
Messages :791
Citation :
Citation :
Dalakhani a écrit:
Citation :
Si c'était l'arme du crime je serais d'accord avec vous mais là.

Pour le reste c'est pareil où est le mal si c'est son couteau et qu'il n'a pas servi à tuer l'enfant?
Mais JAMAIS après ses aveux il ne donne une explication plausible quant à ce couteau.
Même pendant ces aveux les explications qu'il donne au sujet du couteau ne sont pas plausibles et ça ne choque pas grand monde, je ne vois pas ce que ça aurait changé s'il avait essayé de donner une explication j'ai bien peur que personne ne l'écoute et que tout le monde préfère se dire que c'est l'arme du crime.
Alors pourquoi Ranucci dit-il cela?


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :19 avr. 2006, 11:29 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :23 févr. 2006, 17:28
Messages :399
Merci Gihel d'essayer de m'expliquer votre raisonnement.
C'est un assez bon scenario.
Mais...

GIhel a écrit:
Citation :
Je réexplique : le 5 les gendarmes trouvent un couteau qu'ils transmettent aux policiers, le soir du 5 avec le pull, les pierres et le reste.
Si les gendarmes le trouvent le 5 au soir, ce n'est pas dans le tas de fumier. Les gendarmes peuvent chercher dans 2 endroits: près du corps, et près de la galerie où le suspect a été vu. Mais le 5 au soir, ils ignorent si l'arme est dans les parages. Ils peuvent conduire une inspection de surface, mais en aucun cas ils ne vont commencer à fouiller avec un détecteur de métaux, la surface à explorer est beaucoup trop grande, surtout sans aucune certitude que l'arme soit dans les parages.
Citation :
Vous êtes la sûreté : vous présentez le pull et Ranucci vous dit : il n'est pas à moi, et en plus c'est vérifiable, il est trop grand.

Vous êtes la police, vous sortez le couteau à cran d'arrêt ?
S'il n'avoue pas le crime, il y en effet peu de chances que le couteau entraîne ses aveux. Une toute petite cependant: il peut se dire "merde! je l'avais pourtant bien caché! zut, je suis fait". Mais s'il nie avooir possédé ce couteau, rien n'est perdu, il reste pièce à conviction. Si plus tard il avoue, il s'expliquera quant au couteau.
Le seul intérêt de le garder en réserve, c'est si l'on veut qu'il désigne lui même l'endroit où il a été trouvé.
Mais alors, peu importe: on aura le PV de saisie par les gendarmes, qui atteste du lieu où le couteau a été trouvé. Aucune importance que le couteau ait été trouvé avant. Bien sûr, 32 ans plus tard, des gens sur un forum pourront tjs dire que les aveux ont été suggérés, mais en 1974 Internet n'existe pas et franchement la 1ère préoccupation des policiers ne devait pas être de se prémunir contre les interprétations de leur travail.

Mais revenons à nos moutons: si Ranucci est innocent, il n'a rien à voir avec ce couteau. Donc il est bien incapable de dire où il est. Donc ce sont les policiers qui suggèrent la position du couteau. Là, le bas blesse franchement, puisqu'ils désignent un endroit où il est impossible que les gendarmes aient trouvé le couteau le 5. Que le parquet demande aux gendarmes de chercher le 6 un couteau qu'ils ont trouvé le 5, c'est déjà une supposition étonnante; qu'en plus, ils soient obligés d'extraire ce couteau d'un tas de fumier alors qu'ils l'ont trouvé à moitié caché sous les argeras non loin du corps, non, vraiment, désolé, je n'achète pas.

Là, votre scénario ne tient pas: si les policiers pensent Ranucci coupable, et veulent qu'il désigne l'endroit où était le couteau, il faut que cet endroit corresponde à la réalité. Manque de pot, enfoui dans le fumier, il faut savoir qu'il y est pour le trouver!
Citation :
Ben non parce qu'il va dire qu'il n'est pas à lui non plus. Donc vous le gardez et vous le cuisinez sur d'autres bases : il vous reste deux petites choses, pas plus. Le pantalon que vous n'avez pas parce qu'il traîne dans le garage les témoins de l'enlèvement et les témoins Aubert. C'est tout.
Le pantalon, c'est une hypothèse, Gihel, mais elle n'est pas crédible. Certes il y a un PV curieux. Mais s'ils n'ont pas le pantalon, expliquez moi pourquoi Ranucci en parle, et comment les policiers savent qu'il y a des taches de sang sur un pantalon qu'ils n'ont même pas vu, trainant dans un coin du garage collectif? devins, les policiers, pour savoir qu'il y a du sang sur le pantalon de Ranucci?

C Ranucci, PV d'audition en GAV signé le 6 juin 1974 à 02:30:
Citation :
Le pantalon de couleur bleue qui se trouvait dans ma voiture est bien celui que je portais au moment de l'accident. Les taches (que vous me dites être des taches de sang) qui se trouvent sur la poche sont inexplicables en ce qui me concerne. Je pense que ce sont des taches de terre.
Citation :
Vous appelez les Aubert, et ils vous disent qu'ils ont vu un type qui montait dans la colline. Donc c'est Ranucci puisque la voiture était dans les environs.
Arrive le matin, vous essayez tous les témoins : Martel : reconnaît pas Ranucci, Mme Mattéi : ne reconnaît pas Ranucci, les filles C : lelles ne reconnaissent pas Ranucci, le petit Baracco ? Ne reconnaît pas Ranucci. Vous avez essayé Jean Rambla : ne reconnaît pas Ranucci, et Eugène Spinelli : ne reconnaît pas Ranucci.
Le petit Barocco, le 6 juin 1974? C'est nouveau!
Citation :
Et le couteau à cran d'arrêt, vous en faites quoi ? Vous le montrez à Ranucci au risque qu'il vous dise : il n'est pas à moi ?
Ce n'est pas un risque majeur. Mais j'ai dj répondu.
Citation :
Première salve, la dernière, les Aubert. utain, ils ne reconnaissent pas Ranucci. Alors c'est là qu'on décide qu'on va fraire tenir le dossier et donc on dit à Mme Aubert mais si c'est lui, pas de doute, ce ne peut être que lui, vous dites que vous l'avez vu tirer une gamine par la portière et vous M. Aubert vous lui avez parlé. De toute façon, il va avouer, il est sur le point de craquer.

Donc vous le reconnaissez. Et si vous ne le reconnaissez pas, ben vous serez impliqué pour non assistance à personne en danger.
Possible. Pas certain.
Citation :
Et Mme Aubert reconnaît Ranucci et Ranucci craque parce qu'il croit que les policiers ont des éléments.

Et qu'est-ce qu'on fait du couteau ?

Eh ben on va le faire rentrer dans la procédure. On fait avouer tout ce qu'on veut à Ranucci, même que la gamine monte à l'arrière, même qu'il s'arrête fumer une cigarette, c'est-à-dire des éléments invraisemblables.
Le vraisemblable, c'est une affaire de point de vue. P; ex. vous, vous trouvez vraisemblable que les gendarmes cherchent dans le fumier le couteau qu'ils ont trouvé la veille ailleurs, moi non. Ou alors vous trouvez vraisemblable qu'ils aient trouvé le couteau dès le 5 dans le fumier, moi non, parce que les gendarmes, ils sont pragmatiques, ils n'ont pas de raison de fouiller le fumier plus qu'autre chose dans les environs, et aucune certitude que le couteau soit dans les environs, donc ils regardent tr-ès atentivement, mais leurs petits yeux ne leur permettent pas de voir à travers 20 cm de fumier.

Donc, rien d'invraisemblable à ce que la gamine monte à l'arrière, d'abord c'est plus prudent, même en 1974 on savait çà, ensuite si Ranucci a une motivation plus noire que je ne le crois, il a tout intérêt à la faire monter à l'arrière, impossible pour elle de descendre au 1er feu rouge.
La pause cigarette? Et alors, Ranucci sait parler aux enfants, il est gentil, il ne la menace pas, il lui dit peut-être on va s'arrêter le temps que je fume une cigarette et puis je te ramène car ta maman va s'inquiéter, si tu veux j'irais avec toi pour que tu ne sois pas grondée, et s'il est gentil la petite peut le croire, çà n'a rien d'invraisemblable.
Citation :
Ben il avoue qu'il a jeté le couteau dans la tourbe.

Le problème c'est que le couteau, il est à l'évêché depuis la veille, mais qu'on n'en a pas parlé. Alors on mobilise le procureur et on lui dit qu'il faut que les gendarmes trouvent le couteau, que c'est à eux de le faire. Quel couteau ? Le couteau.

Et on envoie le couteau depuis l'évêché sur place et on le replace en terre.
Bis repetita placent: si les gendarmes avaient trouvé le couteau la veille, leur PV faisait foi. Pas la peine de faire une manip compliquée. En + vous supposez que le parquet couvre une manipulation de preuves, c'est une hypothèse bien hasardeuse. Et comme les gendarmes n'ont pas pu trouvé le couteau dans le fumier, il y a un lézard: où Ranucci invente n'importe quoi, où les policiers manquent de logique en lui dictant ses aveux.
Citation :
Et les gendarmes le redécouvrent. Pendant ce temps là dans le bureau de la juge, Ranucci croit qu'il s'agit de l'opinel.
Mais le lendemain, on lui montre le couteau. Et lui: "ah non, je n'ai jamais eu ce couteau, moi c'est un Opinel!"???. Eh non. Il le reconnait. Il dit que c'est le sien. Le 27 décembre il dit toujours que c'est le sien. Peu avant le procès il dit à Jean-François LeForsonney que c'est bien son couteau.
Citation :
Moi je le vois l'intérêt. Je le vois même très bien.
C'est un bon scénario de fim policier, Gihel. Enfin, de téléfim français. Si l'on n'est pas trop regardant sur les détails, on peut acheter.

Le PV d'interrogatoire du 6 juin à 02:30 prouve que les policiers ont déjà saisi le pantalon. Au pire, c'est bête, ils ont oublié de le mettre dans leur liste, alors ils le rajoutent en espérant que personne ne s'en rendra compte. Au pire. Mais ils l'ont.
Les gendarmes n'ont pas pu trouver le couteau dans le fumier s'ils ne savaient pas où chercher. Personne n'avait intérêt à faire trouver une 2ème fois ce couteau à un endroit différent de celui où il avait été trouvé la 1ère fois. Donc le couteau a bien été trouvé la 1ère fois le 6 juin, et sur les indications de Ranucci.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :19 avr. 2006, 15:30 
Bonjour a tous
Pour en revenir a ce fameux couteau, il ne faut pas oublier que dans son récapitulatif, Ranucci se pose la question de savoir s'il est vraiment a lui. Au point meme de se demander ou il aurait bien pu l'acheter, puisqu'il se souvient que c'était le week de la Pentecote et qu'il n'y avait pas beaucoup de magasins d'ouverts.
Alors comme le dit JPasc, peut etre que lors de la GAV et des aveux qui en ont résultés, il finit par dire que le couteau est a lui car on lui présente comme un fait indéniable. Comme pour les soi disant témoins qui l'ont vus, a force de lui rabacher cette " certitude " il finit par l'accepter et fait tout par la suite pour coller a ses " aveux ".
Mais il ne peut pas s'empecher de dire a Jean-François Le Forsonney : " c'est obligatoirement moi ", ce qui laisse supposer quand meme qu'il s'est rangé devant l'évidence qu'on lui a démontré parcequ'il se dit qu'il ne peut pas avoir raison seul contre tous, mais qu'il reste pour le moins dubitatif.


Haut
   
Afficher les messages postés depuis : Trier par 
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [168 messages ]  Aller à la pagePrécédente189101112Suivante

Heures au format UTC+01:00


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Aller à :  
Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Limited
Traduit par phpBB-fr.com