Nous sommes le 24 avr. 2024, 21:26

Heures au format UTC+02:00




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [114 messages ]  Aller à la pagePrécédente1345678Suivante
Auteur Message
 Sujet du message :
Message non luPosté :13 août 2006, 22:22 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :17 janv. 2006, 17:10
Messages :1863
Citation :
Citation :
dans ce cas ont auraient retrouvés le couteau le 5 juin,au moment ou ont met le chien a remonté la piste.car il est certein que le chien aurait d'éterré le couteau et en suite aurait continué son boulot
Je n'y connais rien, Bruno, mais je suppose qu'il a pu être perturbé par l'odeur du fumier. ;)

Je crois surtout qu'il suivait la piste d'un gendarme. Non pas un gendarme qui serait descendu du lieu du véhicule-radio de Gras jusqu'à la galerie, mais le contraire. J'ai déjà donné les détails de mon hypothèse : le gendarme qui a trouvé le pull et l'a manipulé pendant quelques secondes à mains nues est renvoyé par Gras en renfort de l'équipe qui cherche le corps, car il est devenu inutile sur les lieux, la fouille étant terminée. Gras attend le maître-chien, puis ensemble ils suivent la piste, qui mène là où le gendarme en question a traversé la route, ou bien est monté dans un véhicule. La piste ne va pas dans les fourrés car le gendarme est arrivé sur les lieux au moment où on a déjà retrouvé le corps, et n'est pas entré dans les fourrés.
je pense qu ont n'est sur la méme longueur d'onde mais expliqué autrement mr marc .............


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :14 août 2006, 22:50 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :26 janv. 2006, 17:20
Messages :3096
Localisation :Normandie
Dans mon hypothèse, Enrico, Gras ne savait pas que son gendarme avait manipulé le pull à mains nues. Mon idée, c'était que, trouvant le pull, il le soulevait à mains nues pour voir s'il ne dissimulait pas quelque indice. Puis, se ravisant, il se disait que le pull, après tout, était mystérieux, et le prenait cette fois avec précaution (pinces + sac plastique). Au départ, on me contredisait en disant que c'était n'importe quoi, du travail de sagouin, impossible. Puis, renseignements pris, on s'est aperçu que les gendarmes n'étaient pas du tout formés pour la manipulation d'indices à l'époque. Alors, je me dis que j'étais en dessous de la vérité : le pull a très bien pu être manipulé à mains nues par plusieurs gendarmes.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :15 août 2006, 09:06 
exact Marc D,

Ce sont des gendarmes de Marseille à la retraite qui m'ont appris qu'ils ne portaient pas de gants quand ils ramassaient des pièces à conviction.

Ca parait fou mais c'était ainsi dans les années 70.

J'avais posé la question au capitaine Gras lors de ma 1ère correspondance écrite et il ne se souvenait pas si le pull avait été manipulé.

Ca va pas être simple de savoir ce qui s'est passé ce 5 juin 74.

Quand le maitre chien d'Arles est arrivé dans la gallerie de la champignonnière, je suppose qu'il a du demander aux gendarmes si le pull avait été manipulé.
Que lui a t-on répondu ? si on lui a répondu oui, ce serait très étonnant qu'il est accepté de mettre son chien en piste.
On peut plutôt penser qu'ils lui ont dit non ou qu'ils l'ont pris par les extrémités, ce qui dans ces conditions permet de faire travailler le chien.

Est ce que tout cela est écrit noir sur blanc dans le rapport ou la fiche technique du maitre chien ?

D'où l'intérêt de se procurer ce document.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :16 août 2006, 10:17 
Citation :
exact, mais je crois l'avoir insinué dans l'hypothèse C. Celle d'une arme déposée par les policiers qu'ils avaient à leur disposition à l'Evêché.
Bonjour JP,

Dans votre hypothése C, le couteau n'est pas à lui.
Moi, au contraire, j'envisage que le couteau soit à lui, et que s'il est innocent, il n'a aucune raison de s'en séparer. Dans ce cas, il est assez normal de retrouver ce couteau, dans sa voiture.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :16 août 2006, 11:13 
exact Bernard,

J'ai oublié cette hypothèse et vous faites bien de la rappeler.

Fratacci aurait donc dit vrai, quand il raconte dans son livre que l'on a découvert deux couteaux dans le coffre de la voiture.

Là, tout colle.

Les policiers découvrent 2 couteaux et sont persuadés que l'un d'eux a servi à tuer la petite. S'il est propre, c'est que Ranucci l'a forcément nettoyé, pensent ils.

Comme ils sont persuadés qu'il est le criminel, alors il ne reste plus qu'à le piéger en allant planter ce couteau tout près de l'endroit où il a séjourné

Après tout, pourquoi avoir des scrupules envers un type dont la culpabilité ne fait aucun doute pour la police le 6 au matin ?

PS : je me permets de corriger une erreur dans le post concernant le couteau
"c/ il n'a jamais vu ce couteau et n'a donc pas pu l'enterrer dans le tas de tourbe. C'est donc que les aveux (dans lesquels il évoque ce couteau) ont été suggérés par la police lors de l'interrogatoire le 6 juin à 1h30 du matin à Marseille.
Si les policiers ont suggéré ces aveux, c'est qu'ils savaient déjà où était le couteau (peut-être l'ont ils trouvé la veille le 5, ou bien est ce l'un des deux couteaux saisis dont parle Fratacci dans son livre, ou bien ils ont planté eux mêmes un couteau qui était à leur disposition)."

l'erreur est en surgras. Cette partie est à supprimer puisque l'hypothèse traite de couteau ne lui appartenant pas.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :21 août 2006, 10:49 
Lors de la reconstitution le 24 juin 1974, Ranucci n'est pas encore revenu sur ses aveux (il le fera le 27 décembre), la seule chose qu'il a contestée, c'est s'être arrêté à l'aplomb du Lieu du crime ce qu'affirme la juge.

Je m'interroge, pourquoi contester ce qui peut apparaitre comme un détail face à une accusation de meurtre qu'il ne nie pas à ce moment là ?
si, comme il le dit dans ses aveux, Ranucci s'est arrêté devant l'entrée de la 2e champignonnière, alors les Aubert ont vu un autre véhicule à l'aplomb du Lieu du crime, celui du vrai meurtrier.

Où s'est arrêté Ranucci ?
selon la déclaration des Aubert à la gendarmerie de Gréasque le 5 juin, ils ont parcouru env 1 km, ont vu une voiture stationnée à env 100 mètres à la sortie du virage et vu un type gravir un remblai et disparaitre dans les fourrés.

Cette description des lieux ne pourrait elle pas s'appliquer à un autre endroit sur la RN8bis qu'à celui de l'aplomb du Lieu du crime ?


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :23 août 2006, 10:30 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :18 août 2006, 14:30
Messages :1383
Localisation :Dreux
Salut Jean-Pascal,
Tes hypothèses me semblent tout à fait cohérentes.
Je vois une autre possibilité dans laquelle
- CR est innocent
- CR est propriétaire du couteau supposé être l'arme du crime
- CR a enfoui ce couteau dans le tas de fumier
- ce couteau supposé être l'arme du crime ne l'est pas
- ce couteau est taché du sang de la victime
- le pantalon bleu foncé est taché du sang de la victime


Bonjour Henri,
Je ne crois pas à cette possibilité... Cela voudrait dire que quelqu'un a voulu délibérément faire accuser CR, ce qui est gonflé, et surtout ultra dangereux. A priori, les enquêteurs n'ont rien sur lui, pourquoi l'homme au pull over rouge irait prendre le risque d'impliquer quelqu'un qui peut avoir un alibi pour l'enlèvement, qui peut ne pas correspondre aux constations (genre il est gaucher) ou autres détails de ce type. Si son pantalon est tâché du sang de la victime, et que son couteau l'est aussi, il devient beaucoup plus difficile d'admettre qu'il n'est absolument pas impliqué dans le meurtre.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :23 août 2006, 10:38 
Hors ligne
autres

Enregistré le :07 juil. 2006, 14:45
Messages :1282
Localisation :Vitrolles
jpasc95 a dit :
Citation :
Autre version :
selon l'inspecteur Fratacci, on retrouve deux couteaux dans la voiture de Ranucci.
Ce serait donc les policiers qui auraient planter le cran d'arrêt dans le tas de tourbe.
D'après le P.V. de Gras, il me semble, si mes souvenir sont bons, que le fumier qui recouvrait le couteau était dur, ce qui supposerait que le couteau était bien planté là depuis plusieurs jours. Perso, je ne crois pas tellement à cette thèse du "complot policier" : une garde à vue un peu musclée, je veux bien le croire, mais la fabrication d'une fausse preuve....


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :23 août 2006, 10:47 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :18 août 2006, 14:30
Messages :1383
Localisation :Dreux
Les éléments que constitutent le couteau et sa découverte, et le pantalon posent problème, c'est incontestable.
Ce qui remet en cause la condamnation de CR, c'est qu'on ne sait pas si le couteau est à lui, et qu'on ne sait pas si c'est bien l'arme du crime. On ne sait rien de ce couteau en fait.
Même constat pour le pantalon, les tâches de sang sont-elles importantes? Le sang est-il celui de la victime? Aucun élément nous permet de l'affirmer. Ce doute est énorme, et ces pièces ne sont donc pas véritablement exploitables. Mais si on devait découvrir que le couteau est à CR, qu'il est bien l'arme du crime, que le sang retrouvé sur le pantalon a laissé des traces en abondance et que c'est le même que celui de Marie-Dolores, ce sont des charges terriblement à charge, et l'innocence de CR aurait vraiment du mal à être expliquer de manière rationnelle...


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :23 août 2006, 11:59 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :18 août 2006, 14:30
Messages :1383
Localisation :Dreux
La théorie est plausible, mais pourquoi diable ne pas en avoir parlé dans ce cas??? Cette thèse est bien plus convaincante que "je me suis effondré sur mon siège une fois arrêté", vous ne pensez pas? Même si dans cette configuration, il a vraiment pas eu de bol !


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :23 août 2006, 12:14 
Citation :
La possibilité que j'évoquais dans laquelle

- CR est innocent
- CR est propriétaire du couteau supposé être l'arme du crime
- CR a enfoui ce couteau dans le tas de fumier
- ce couteau supposé être l'arme du crime ne l'est pas
- ce couteau est taché du sang de la victime
- le pantalon bleu foncé est taché du sang de la victime

s'explique par l'hypothèse que

- CR, poursuivi par les Aubert, est contraint de s'arrêter et s'enfuit dans les fourrés
- les Aubert voient CR s'enfuir (de dos) dans les fourrés et rien d'autre
- CR trouve le corps non dissimulé de la fillette assassinée (peut-être même a-t-il entendu quelque chose mais l'assassin s'est enfui entretemps)
- CR reprends lentement ses esprits après l'horreur d'une telle découverte et comprends le traquenard dans lequel il s'est fourré après un accident en tort et un delit de fuite : les Aubert ont du relever le numéro de plaque de sa voiture et donc, si on retrouve le corps à proximité, il sera accusé du meurtre
- CR essaie donc de déplacer le corps. C'est là qu'il tache son pantalon avec le sang de la victime.
- CR ne parvient pas à déplacer le corps par une répulsion bien compréhensible à l'empoigner et il décide alors de le cacher. Peut-être utilise-t-il son couteau pour essayer de couper des branches et salit-il ce couteau du sang de la victime à ce moment-là.
- CR réalise aussi devant la nature des blessures qu'il faudra se débarrasser du couteau. Il ne le jette pas en étant sur le Lieu du crime mais le cachera plus tard dans le tas de fumier.
Salut Henri,

C'est une hypothèse que j'avais formulée sur l'ancien forum et qui n'avait sucité aucune réaction.
Vous êtes donc le premier à la reprendre.
Peut-être est elle trop ébourrifante.
Ca suppose que CR a fui dans les fourrés avec, soit un sac avec des affaires et ses papiers soit sa carabine enveloppée dans une robe de bain que les Aubert prendront pour un paquet assez volumineux et plus tard un enfant.

ca se tient mais effectivement la faille, c'est pourquoi il n'en parle pas à ses avocats.
A t-il pu oublier ce passage ? ca me parait difficile. Un cas de déni ?

Manque de confiance envers ses avocats qui ne croient pas beaucoup en son innocence ?

Il n'en parle pas non plus dans son Récapitulatif.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :23 août 2006, 12:30 
Hypothèse de scénario (si Ranucci s'est bien arrêté à proximité du Lieu du crime) :

Le meurtre est déjà perpétré quand Ranucci arrive sur la RN8bis. La petite ayant été enlevée vers 11h15, le ravisseur est arrivé entre 11h45 et 12h00 et a tué la petite sans être vu.
Auparavant, il s'est promené avec la petite dans la Doria pour chercher son chien noir avec elle et ainsi la maintenir en confiance.
Mais Marie-Dolorès a profité d'un moment de répit (pause pipi ?) pour échapper à son ravisseur, remonter jusqu'à la route, franchir le talus de l'autre côté.
Mais il la rattrape au bout de quelques mètres, la petite a perdu un sabot, il parvient à la déséquilibrer sur le sol et elle se retrouve sur le dos.
Là, il est fou de rage, il prend une pierre et lui assène 1 ou 2 coups sur le visage et la poignarde ensuite de 15 coups de couteau. Il nettoie son couteau et le conserve avec lui.
Il redescend prudemment vers la route et rejoint sa voiture stationnée dans le chemin de la Doria et prend le temps de se changer et de se calmer un peu pour pouvoir reprendre la route vers Marseille.

Ranucci s'est bien arrêté à proximité de l'aplomb du Lieu du crime après sa fuite du carrefour de la Pomme vers 12h15.
Il sort péniblement de son véhicule par la portière gauche qui est accidentée, pour redresser la tôle qui frotte contre la roue.
A peine sorti de son véhicule, il aperçoit une voiture (celle des Aubert) sortir du virage à une centaine de mètres, celle ci s'approche en ralentissant. Il comprend que ce sont ses poursuivants qui vont vouloir en découdre avec lui car ils n'ont surement pas apprécié son comportement au carrefour.
Alors il fait vite le tour de sa voiture, ouvre la portière droite et en sort un sac dans lequel se trouvent des affaires et ses papiers ou peut-être la carabine enveloppée dans un peignoir de bain (pour se défendre en cas d'agression ?), le paquet volumineux que voient les Aubert et s'enfuit dans les fourrés à une douzaine de mètres pour se cacher.
Ses poursuivants s'arrêtent près de sa voiture et l'interpellent mais il ne répond pas. Il les entend repartir. Il se retourne car en grimpant, il lui a semblé avoir aperçu une forme humaine sur le sol qui l'inquiète un peu, il veut voir, alors il fait 3 ou 4 mètres et là, c'est une vision d'horreur, il découvre le corps d'une petite fille ensanglantée.

Il panique, il ne sait pas quoi faire, ce qu'il craint c'est que ses poursuivants, qui ont probablement relevé son n° d'immatriculation, fassent le lien avec sa présence sur les lieux, ce qui lui sera impossible de nier.
Il pense alors qu'il faut dissimuler le corps, ce qui retardera sa découverte. Il décide de ramener la petite plus haut pour l'éloigner du bord de la route et avec son couteau, il coupe sommairement des branchages plus ou moins épineux qu'il dépose sur le corps de la petite Marie-Dolorès, ce qui occasionne de belles griffures sur ses mains.
Il est env 12h30 quand il redescend vers son véhicule, il redémarre mais il ne se sent pas bien, à cause du choc du carrefour, de la vision horrible du petit corps ensanglanté, et les excès d'alcool de la veille...le choc est rude, il sent qu'il n'ira pas très loin.

Dans le même temps, le ravisseur sort du virage et aperçoit un véhicule (celui de Ranucci) qui démarre et qui se trouvait tout près de l'endroit où il a tué la petite dans un accès de rage après qu'elle lui ait échappé dans la Doria..
Il est extrêmement intrigué, il décide de s'arrêter pour aller voir si le corps y est toujours. Il constate que oui et qu'il est recouvert de branchages. Il devine qui a fait cela sans avoir pourquoi.
Il redescend vite vers son véhicule et redémarre pour rattraper son prédécesseur. Il roule quelques centaines de mètres et constate qu'il l'a rattrapé, il reconnait le véhicule qui s'est arrêté devant l'entrée de la 2e champignonnière.
Il s'arrête derrière lui, descend de sa voiture et remarque que le conducteur est affalé sur la banquette arrière.
C'est Ranucci qui a perdu connaissance. Quand il a senti venir le malaise, il s'est arrêté et a eu juste le temps de rabattre le siège avant et de s'allonger à l'arrière. Il pensait s'être débarassé de ce genre de désagrément qu'il avait connu à plusieurs reprises il y a à peine deux ans de cela.

Il est de plus en plus intrigué par la présence de cet inconnu, mais que faisait il donc à l'endroit où il a tué la
petite ? L'aurait il vu ou suivi en voiture ? Il pense que cet homme peut peut-être lui nuire. Alors, il échaffaude rapidement un plan pour piéger l'inconnu. Il va chercher son POR dans son véhicule, va relever la barrière rouge et prend rapidement la place du conducteur de la Peugeot 304.

Le meurtrier connait très bien les lieux, il se dirige tout droit vers une gallerie sombre et vaseuse. Il engage le véhicule plusieurs mètres à l'intérieur jusqu'à ce qu'il sente le véhicule piégé dans la boue. Il sort du véhicule, l'individu à l'arrière dort comme un bébé, n'a rien vu et rien entendu. Il décide de cacher ce POR de façon à ce qu'il puisse être retrouvé. Ce pull qu'il a arboré quelques jours auparavant dans les cités marseillaises.
On pourrait très bien penser avec un peu de chance que ce pull appartient à l'inconnu.
De plus, le meurtrier sait très bien que l'homme de la Peugeot ne pourra jamais s'en sortir seul et qu'il devra faire appel à des gens pour l'aider à se désembourber, il sera donc vu par des témoins qui pourront attester de sa présence, tout près du POR et faire le lien avec le satyre ayant sévi dans les cités marseillaises les jours précédents.
La présence de ce pull à l'endroit même où Ranucci a séjourné va forcément suciter des interrogations.
Le meurtrier quitte la gallerie et remonte vers son véhicule jusqu'à l'entrée de la champignonnière. (pour l'instant j'ignore la piste suivie par le chien car rapport du maitre-chien inconnu)

Quand Ranucci recouvre ses esprits, il constate stupéfait qu'il se trouve dans un endroit totalement inconnu dans lequel il n'a pas choisi d'aller. Il découvre très vite que sa voiture est embourbée. Après de vains efforts, il ira chercher de l'aide auprès de M Guazzone et Rahou à qui il dira :"il me paiera ça et le reste". Il se doute forcément que quelqu'un lui a joué un vilain tour. Il pense que c'est son poursuivant suite à l'accident au carrefour qui en est l'auteur pour se venger.

Quand Ranucci sera interrogé et passera aux aveux le 6 juin à l'Evêché, il dira :"je ne suis pas un salaud".
Il sait que c'est pas lui qui a tuée la petite, mais son geste d'avoir recouvert son corps pour le dissimuler suscite en lui beaucoup de remords. Peut-être a t-il essayé de l'expliquer aux policiers qui ont refusé de le croire, eux qui sont convaincus dès le début de l'interrogatoire à 1h30 du matin que Ranucci est le coupable.


Modifié en dernier par jpasc95 le 23 août 2006, 12:44, modifié 1 fois.

Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :23 août 2006, 13:14 
Citation :
Citation :
La possibilité que j'évoquais dans laquelle

- CR est innocent
- CR est propriétaire du couteau supposé être l'arme du crime
- CR a enfoui ce couteau dans le tas de fumier
- ce couteau supposé être l'arme du crime ne l'est pas
- ce couteau est taché du sang de la victime
- le pantalon bleu foncé est taché du sang de la victime

s'explique par l'hypothèse que

- CR, poursuivi par les Aubert, est contraint de s'arrêter et s'enfuit dans les fourrés
- les Aubert voient CR s'enfuir (de dos) dans les fourrés et rien d'autre
- CR trouve le corps non dissimulé de la fillette assassinée (peut-être même a-t-il entendu quelque chose mais l'assassin s'est enfui entretemps)
- CR reprends lentement ses esprits après l'horreur d'une telle découverte et comprends le traquenard dans lequel il s'est fourré après un accident en tort et un delit de fuite : les Aubert ont du relever le numéro de plaque de sa voiture et donc, si on retrouve le corps à proximité, il sera accusé du meurtre
- CR essaie donc de déplacer le corps. C'est là qu'il tache son pantalon avec le sang de la victime.
- CR ne parvient pas à déplacer le corps par une répulsion bien compréhensible à l'empoigner et il décide alors de le cacher. Peut-être utilise-t-il son couteau pour essayer de couper des branches et salit-il ce couteau du sang de la victime à ce moment-là.
- CR réalise aussi devant la nature des blessures qu'il faudra se débarrasser du couteau. Il ne le jette pas en étant sur le Lieu du crime mais le cachera plus tard dans le tas de fumier.
Salut Henri,

C'est une hypothèse que j'avais formulée sur l'ancien forum et qui n'avait sucité aucune réaction.
Vous êtes donc le premier à la reprendre.
Peut-être est elle trop ébourrifante.
Ca suppose que CR a fui dans les fourrés avec, soit un sac avec des affaires et ses papiers soit sa carabine enveloppée dans une robe de bain que les Aubert prendront pour un paquet assez volumineux et plus tard un enfant.

ca se tient mais effectivement la faille, c'est pourquoi il n'en parle pas à ses avocats.
A t-il pu oublier ce passage ? ca me parait difficile. Un cas de déni ?

Manque de confiance envers ses avocats qui ne croient pas beaucoup en son innocence ?

Il n'en parle pas non plus dans son Récapitulatif.
Cette intervention d'Henri m'avait échappée. Elle est intéressante et expliquerait un certain nombre de choses.

Mais alors, où loger dans ce scénario la version paquet et la version enfant vivant ? Car enfin, pour que cette théorie tienne, il faut, comme Henri le fait d'ailleurs remarquer, que les Aubert n'aient vu ni l'un ni l'autre. Pourquoi alors auraient-ils dit avoir vu un paquet d'abord, un enfant ensuite ? Passe encore pour l'enfant, car cela se passait à l'évêché et on a pu leur demander de déclarer cela pour faire craquer CR. Mais la première déposition, celle du paquet, a été faite alors que l'enlèvement n'était pas connu. Qu'est-ce qui les obligeait à ce moment à dire qu'ils avaient vu un paquet si ce n'était pas vrai ?

De plus, comme le fait remarquer jpasc95, je ne vois vraiment pas pour quelle raison il n'en aurait pas parlé à ses avocats. Par peur d'invraisemblance ? Au point où il en était ... Et l'histoire de l'évanouissement et du réveil dans la champignonière est assez biscornue aussi.

Et la théorie d'Henri n'explique pas non plus l'énigme de l'embourbement dans la galerie. Elle la rend même un peu plus inintelligible encore car, dans cette théorie, Ranucci est parfaitement lucide et va donc de son plein gré se terrer dans ce trou.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :23 août 2006, 13:39 
Danou,

"De plus, comme le fait remarquer jpasc95, je ne vois vraiment pas pour quelle raison il n'en aurait pas parlé à ses avocats. Par peur d'invraisemblance ? Au point où il en était ... Et l'histoire de l'évanouissement et du réveil dans la champignonière est assez biscornue aussi.

Et la théorie d'Henri n'explique pas non plus l'énigme de l'embourbement dans la galerie. Elle la rend même un peu plus inintelligible encore car, dans cette théorie, Ranucci est parfaitement lucide et va donc de son plein gré se terrer dans ce trou."

C'est dommage que vous n'ayiez pas pris la peine de lire mon hyptothèse
car elle tente de donner une explication aux questions que vous posez.

Bien sûr, ensuite, vous pouvez ne pas être d'accord


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :23 août 2006, 14:03 
Désolé, je sais c'est un peu long à lire mais dans celle ci, il y a quelques petites différences.

Autre hypothèse de scénario (dans celle-ci, le meurtrier a été aperçu ou vu par les Aubert):

Le meurtre n'est pas encore perpétré quand Ranucci arrive sur la RN8bis.
La petite ayant été enlevée vers 11h15, le ravisseur est arrivé entre 11h45 et 12h00 sur les lieux et a choisi l'espace de la Doria.
On peut imaginer qu'il a pu cueillir des fleurs avec la petite pour faire un bouquet qu'elle remettra ensuite à sa mère. Il y a une volonté de créer un climat de confiance, de bonhomie. On se promène, on cueille des fleurs...
On cherche le chien noir du monsieur.
Mais la petite n'est pas rassurée, elle ne devrait pas être là en présence de cet inconnu. Ses parents doivent être inquiets. Il faut qu'elle rentre à la maison.
De cet endroit, on entend parfaitement le bruit des moteurs qui écrase la quiétude des lieux lorsqu'une voiture passe. Marie-Dolorès comprend que c'est la route. Elle voudrait fuir mais comment faire ?
Elle saisit l'occasion que son ravisseur fasse une pause pipi pour fuir droit devant elle. Après d'ereintants efforts, elle grimpe un talus qui débouche en plein sur la route. Elle aperçoit à quelques dizaines de mètres une voiture à l'arrêt.

C'est celle de Ranucci qui s'est arrêté à proximité de l'aplomb du Lieu du crime après sa fuite du carrefour de la Pomme vers 12h15. La violence du choc lors de l'accident l'a atteint, il se sent vacillé, il a eu juste le temps de basculer le siège avant pour s'affaler sur la banquette arrière. Il a perdu connaissance.

La petite fille arrive à hauteur de la voiture stationnée mais ne voit personne dans la voiture, alors elle saute au dessus du fossé et y laisse une empreinte de sabot.
C'est à ce moment là que son ravisseur fou de rage l'a rattrapée et la saisit sèchement et s'enfuit dans les fourrés en parcourant plusieurs mètres pour se cacher.

Mais il est inquiet car il a vu une voiture sortir du virage qui semble avoir ralenti. C'est celle des Aubert qui ont assisté à la scène. Et puis aussi, quelle est cette voiture stationnée sur le bord de la route ?
La petite est très agitée, le type fou de rage ramasse une pierre et lui assène un coup puis un 2eme qui lui fait perdre connaissance.
Il entend une voix masculine l'interpeller, lui parler vaguement de dégats matériels. Il comprend qu'il parle d'un accident. Il s'adresse sûrement au véhicule stationnée au bord de la route.
Après un bref instant, il entend une voiture repartir, celle de celui qui l'a interpellé.
La petite reprend connaissance, elle va sans doute hurler et interpeller le conducteur de la voiture à l'arrêt.
Alors, l'exaspération est à son comble, il sort son couteau et la poignarde de 15 coups.

Comme il pense qu'il a été vu, il décide de recouvrir le corps de la petite de branchages plus ou moins épineux afin de le dissimuler et retarder sa découverte le plus longtemps possible. Il nettoie son couteau et le remet dans sa poche.
Maintenant, il faut déguerpir au plus vite.
Il redescend vers la route, il est tout de même intrigué par la présence de cet inconnu. Il jette rapidement un oeil dans l'habitacle et constate qu'un homme est allongé à l'arrière.

Il ne s'attarde pas, il regagne son véhicule en passant par la Doria, se change, se calme un peu pour pouvoir reprendre la route, ce qu'il fait au bout de 10 ou 15 minutes.

Il repasse à hauteur de l'endroit de son forfait et constate que la Peugeot 304 n'est plus là.

CR ne sait pas pendant combien de temps il a perdu connaissance.
Mais quand il revient à lui, il pense que ses poursuivants peuvent arriver à tout moment.
Il repart rapidement, en ayant auparavant redressé un peu la tôle.
Il ne prend pas l'entrée de la 1ère champignonnière car trop visible, il continue et remarque une entrée discrète et choisit de l'emprunter.
Il roule plusieurs dizaines de mètres et s'arrête pour aller voir à pied où mène ce long chemin dans lequel il s'est engagé.
Il arrive à l'entrée de la gallerie, jette un oeil et pense que c'est l'endroit idéal pour se cacher et se reposer.
Il regagne son véhicule, descend en marche arrière et s'arrête à un ou deux mètres de l'entrée de la gallerie.

Le meurtrier lui parcourt environ 1 km et arrive devant l'entrée de la 2eme champignonnière et constate que la barrière est relevée.
Il devine que quelqu'un s'y est engouffré. Peut-être est ce le complice avec qui il avait rdv dans la gallerie et qui devait lui remettre l'argent promis pour l'enlèvement de la petite ?

Il va falloir lui expliquer que les choses ont mal tourné et qu'iI a du tuer la petite.

Il décide alors d'engager également son véhicule pour rejoindre son complice. Il arrête son véhicule à quelques mètres de la gallerie et descend à pied. Il aperçoit un véhicule à 1 ou 2 mètres de l'entrée mais ne reconnait pas la voiture de son complice et comprend que c'est un inconnu. Par contre, il finit par reconnaitre la 304 Peugeot accidentée qui était stationnée à proximité de son forfait. Mais qui est donc cet opportun ?

Il est assez exaspéré par la situation du moment et surtout intrigué par la présence de cet individu qu'il ne connait pas. Il s'approche et constate qu'il est allongé à l'arrière du véhicule en train de dormir.
Et là il décide de jouer un vilain tour pour piéger l'inconnu. Il essaie d'ouvrir la portière gauche mais elle est manifestement bloquée. Très précautionneusement, Il ouvre celle de droite et débloque le frein à main et referme la porte délicatement. Il pousse ensuite la voiture qui descend lentement mais surement dans la piste légèrement en pente. Encore quelques mètres et la voiture sera embourbée.
Ensuite, il remonte à son véhicule en haut du chemin menant à la gallerie. Il lui vient subitement une autre idée. Il décide de se débarasser de son POR, ce pull qu'il a arboré quelques jours auparavant dans les cités marseillaises et avec lequel il s'est fait remarquer.
Il retourne au fond de la gallerie et décide de le cacher de façon à ce qu'il puisse être retrouvé.
Il se dit qu'on pourrait très bien penser avec un peu de chance que ce pull appartient à l'inconnu.
De plus, le meurtrier sait très bien que l'homme de la Peugeot ne pourra jamais s'en sortir seul et qu'il devra faire appel à des gens pour l'aider à se désembourber, il sera donc vu par des témoins qui pourront attester de sa présence, tout près du POR et faire le lien avec le satyre ayant sévi dans les cités marseillaises les jours précédents.
La présence de ce pull à l'endroit même où Ranucci a séjourné va forcément suciter des interrogations.
Le meurtrier quitte la gallerie et remonte vers son véhicule et s'en va. (pour l'instant j'ignore la piste suivie par le chien car rapport du maitre-chien inconnu)

Quand Ranucci recouvre ses esprits, il constate stupéfait qu'il se trouve dans un endroit totalement inconnu dans lequel il n'a pas choisi d'aller. Il découvre très vite que sa voiture est embourbée. Après de vains efforts, il ira chercher de l'aide auprès de M Guazzone et Rahou à qui il dira :"il me paiera ça et le reste". Il se doute forcément que quelqu'un lui a joué un vilain tour. Il pense que c'est son poursuivant suite à l'accident au carrefour qui en est l'auteur pour se venger.


Modifié en dernier par jpasc95 le 23 août 2006, 14:32, modifié 2 fois.

Haut
   
Afficher les messages postés depuis : Trier par 
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [114 messages ]  Aller à la pagePrécédente1345678Suivante

Heures au format UTC+02:00


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Aller à :  
Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Limited
Traduit par phpBB-fr.com