Nous sommes le 16 avr. 2024, 06:21

Heures au format UTC+02:00




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [121 messages ]  Aller à la page123459Suivante
Auteur Message
Message non luPosté :01 juil. 2008, 12:42 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :18 août 2006, 14:30
Messages :1383
Localisation :Dreux
A mon tour d'échaffauder une thèse de complicité cohérente, dans laquelle je m'appuierai sur une idée de Danou qui me paraît intéressante.

La rencontre

Pendant son service militaire, Ranucci se rend compte de son attirance pour les hommes. Dans cet univers, il se sent bien, même s'il ne peut rien en dire, étant dans un cadre viril et macho. De plus, l'homosexualité est un délit... Non, la caserne, ça n'est pas vraiment l'idéal pour sa condition...
A son retour, il est de plus en plus impatient, il aimerait trouver un homme avec concrétiser ses attirances. Il décide de profiter d'un voyage à Marseille, sachant qu'il serait seul, sa mère ne voulant pas l'accompagner.
Donc il arrive à Marseille le 2 juin, et rencontre dans un bar un homme qui a les mêmes envies que lui. Les deux se plaisent, et se préparent pour une nuit agitée et arrosée.
Pour être sûr de ne pas être répéré, son nouveau compagnon l'emmène dans une propriété, une champignionnière, endroit sûr et régulièrement témoin d'ébats interdits.
Les hommes déposent 304 et 1100 sur les lieux et passent la nuit ensemble.

Le plan

Au petit matin, Ranucci et son compagnon discutent, parlent de leur vie respective, et le partenaire de Ranucci lui révèle qu'il a une fille, que sa mère refuse de lui laisser à cause de ses "déviances". Sa fille ne le connaît quasiment pas, il sait où elle habite, elle vit avec sa mère et son nouveau mari. Sa fille de 8 ans lui manque, il aimerait partager des moments avec elle, d'autant que sa mère et son beau-père ne s'en occupe pas bien. (bien évidemment il s'agit de convaincre Ranucci de l'aider à enlever la petite, M. Rambla est bien le père, et s'occupe bien de sa fille). Il propose donc à Ranucci d'aller chercher la fillette à Marseille, et de revnir là où ils sont pour pique-niquer. En ce lundi de Pentecôte, ils ne risquent pas de croiser grand monde. Ranucci, touché par son partenaire, et lui portant pas mal d'affection, décide de l'aider.
Quelques jours auparavant, l'homme s'était déjà essayé au rapt, sans succès. Il lui fallait un complice pour mener à bien son forfait.
Les deux comparses prennent la Simca et s'en vont vers Marseille, direction Sainte-Agnès.

L'enlèvement

Les deux compagnons arrivent sur les lieux, et l'homme aperçoit deux enfants en train de jouer. Il s'arrête, demande à Ranucci de rester dans la voiture, et part aborder les enfants. Ranucci pendant ce temps, sort de la voiture, fume une cigarette et profite du soleil en attendant que son ami revienne. Quelques instants plus tard, Ranucci voit son ami revenir en présence de la petite fille. Ce dernier invite Ranucci à conduire. Ranucci salue l'enfant qui lui sourie, et tout ce beau monde prend place dans la Simca, Ranucci à l'avant gauche, Marie-Dolores à ses côtés, et l'homme à l'arrière. M. Spinelli assiste à la scène, mais ne remarque pas le troisième homme, déjà en voiture au moment de son coup d'oeil. C'est reparti, direction la champignionnière pour un pique-nique ensoleillé.

La dispute

Durant le trajet, Ranucci ne se doute encore de rien. Les deux hommes discutent, et la fillette se voit rassurée lorsque l'homme lui dit qu'on va juste faire un tour, que ça ne va pas durer longtemps. Elle, est contente de rouler en voiture, de découvrir la route qu'elle ne peut d'ordinaire qu'imaginer. L'homme lui parle de la voiture, de l'école... Pendant qu'elle parle, elle ne s'inquiète pas...
Ranucci arrive dans la champignionnière, pas loin de la galerie, certainement à la place où sa voiture est garée. Devant ce décor pas vraiment reluisant, et l'arrêt de la voiture, Marie-Dolores prend peur, elle commence à pleurer. C'est à ce moment que Ranucci comprend qu'il ne s'agit pas d'un pique-nique. L'homme qui l'accompagne lui fait sous-entendre que la petite pourrait "servir" de fantsme (je ne sais pas trop comment dire désolé), ce à quoi Ranucci répond qu'il trouve ça horrible. Il s'en prend dès lors à cet homme, et décide, dans l'affolement de ramener tout de suite la fillette chez elle. Ranucci rejoint la 304 en congnie de Marie-Dolores, en pleurs.
Il démarre sur les chapeaux de roues, et prend la direction du carrefour de la Pomme, craignant d'être poursuivi par son compagnon.

L'accident

Désorienté, fatigué et mal remis de sa nuit, Ranucci arrive sur le carrefour et brûle le stop. Malheureusement pour lui, c'est à ce moment que M. Martinez le percute. Ranucci, affolé, repart dans l'autre sens. V. Martinez a vu le conducteur, mais tout s'est passé très vite, il n'a pas le numéro au complet de l'immatriculation. Les Aubert partent à la poursuite de la 304.

Le meurtre

Ranucci, sentant que sa voiture connaît un sérieux proclème technique, décide de s'arrêter pour voir ce qu'il se passe, une fois qu'il se sait invisible depuis le carrefour. Il descend de voiture pour constater les dégâts. C'est alors qu'il entend une voiture approcher, pris de panique, il ouvre la portière droite, emmène la fillette avec lui dans les fourrés.
Marie-Dolorès pleure de plus belle. Ranucci lui met la main sur la bouche, craignant d'être repéré par le couple qui s'est arrêté à hauteur de sa voiture. Il prend une pierre et frappe l'enfant à la tête pour l'assommer.
Il entend M. Aubert lui dire de revenir, lui répond qu'il arrive.
La fillette, inconsciente et pleine de sang, pousse des gémissements. Ranucci panique, qu'est-ce qu'il a fait, il a défiguré cette petite, elle continue à gémir, les Aubert vont finir par grimper le talus, eux qui m'ont déjà poursuivis... Le mal étant fait, il saisit son couteau et poignarde la fillette, dans la rage, la panique, il est dans un état épouvantable, en pleine crise de nerfs.
Les Aubert repartis, il décide de cacher le corps. En reprenant ses esprits, il se dit qu'il n'a commis qu'un délit de fuite, que les témoins n'ont certainement pas vu l'enfant. Il suffit de bien la cacher, et personne ne se doutera qu'une jeune niçois comme lui vient d'assassiner une fillette. Personne ne le saît d'ailleurs.

La planque

Ne pouvant plus partir, il regagne la champignionnière pour retrouver ses esprits et réparer sa voiture. Il fait chaud, Ranucci ne se sent pas bien, il décide donc de rentrer en marche arrière dans la galerie, afin de pouvoir se reposer à l'ombre, de pouvoir se nettoyer, cacher son couteau, et faire le point. Quand il se réveille, il va planter son couteau dans le vaste tas de tourbe (comment faire le rapprochement avec cet endroit où personne ne l'a vu?), cache le pull rouge de son compagnon sous des taules, au fond de la galerie. Il tente de ressortir mais rien n'y fait, il n'y arrive pas. Il va donc chercher de l'aide. On connaît la suite, l'intervention de Ms Rahou et Guazzone, puis le retour à Nice.

La garde à vue

Ranucci se fait arrêter chez lui. Pas étonnant, il y les témoignages pour le délit de fuite. Il ne se doute pas qu'on a retrouvé le corps. Pendant cette garde à vue, il niera tout en bloc, Il se rend compte que le corps de la petite a été retrouvé. Il ne peut plus dire qu'il est grimpé seul dans ce talus. Il ne peut pas non plus parler de sa relation et de l'enlèvement. Il est le seul et unique meurtrier. Il tient bon donc, jusqu'à l'intervention des Aubert, qui lui soutiennent qu'il a été vu avec l'enfant. Dès lors Ranucci passe aux aveux.
Les enquêteurs ont essayé de le faire plier, en lui disant qu'il n'y avait pas préméditation, que c'était presque un "accident". Ranucci ne parle pas de l'autre homme, car il est déjà assez mal, si en plus il avoue la préméditation et son homosexualité, il n'a plus aucune chance...

La retractation

Ranucci se retractera, conscient de la faiblesse de certains points du dossier, et certainement parce que ses avocats ont laissé entendre qu'il y avait des zones d'ombres. Dès lors, il ne changera plus de conduite, il est innocent, il n'avouera pas sa relation homosexuelle, ni à ses avocats, ni à sa mère. Avouer ça, ce serait plonger.

_________________
Parce qu'ils n'ont pas été partisans, les jurés ne sont pas responsables de la débacle de 1976.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 13:06 
Citation :
Le meurtre

Ranucci, sentant que sa voiture connaît un sérieux proclème technique, décide de s'arrêter pour voir ce qu'il se passe, une fois qu'il se sait invisible depuis le carrefour. Il descend de voiture pour constater les dégâts. C'est alors qu'il entend une voiture approcher, pris de panique, il ouvre la portière droite, emmène la fillette avec lui dans les fourrés.
Marie-Dolorès pleure de plus belle. Ranucci lui met la main sur la bouche, craignant d'être repéré par le couple qui s'est arrêté à hauteur de sa voiture. Il prend une pierre et frappe l'enfant à la tête pour l'assommer.
Il entend M. Aubert lui dire de revenir, lui répond qu'il arrive.
La fillette, inconsciente et pleine de sang, pousse des gémissements. Ranucci panique, qu'est-ce qu'il a fait, il a défiguré cette petite, elle continue à gémir, les Aubert vont finir par grimper le talus, eux qui m'ont déjà poursuivis... Le mal étant fait, il saisit son couteau et poignarde la fillette, dans la rage, la panique, il est dans un état épouvantable, en pleine crise de nerfs.
Les Aubert repartis, il décide de cacher le corps. En reprenant ses esprits, il se dit qu'il n'a commis qu'un délit de fuite, que les témoins n'ont certainement pas vu l'enfant. Il suffit de bien la cacher, et personne ne se doutera qu'une jeune niçois comme lui vient d'assassiner une fillette. Personne ne le saît d'ailleurs.
Etonnant quand même.
IL emmène la petite avec lui pour la sauver d'un pervers et finalement il lui inflige 15 coups de couteau.
Ce qui est incompréhensible, c'est la rapidité avec laquelle les choses basculent dans l'horreur.
Bon, déjà le coup de pierre sur la tête, c'est pas évident mais alors 15 coups de couteau, c'est de la rage follle !! faut vraiment être un grand taré !!

Ensuite, tu dis qu'après avoir tué la petite, il ne se souvient que du délit de fuite. Pour le meurtre, s'il fait un déni, pourquoi cacher le corps
puisqu'il n'a rien fait ou ne se souvient pas ?[/code]


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 14:11 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :18 août 2006, 14:30
Messages :1383
Localisation :Dreux
Citation :
Etonnant quand même.
IL emmène la petite avec lui pour la sauver d'un pervers et finalement il lui inflige 15 coups de couteau.
Ce qui est incompréhensible, c'est la rapidité avec laquelle les choses basculent dans l'horreur.
Bon, déjà le coup de pierre sur la tête, c'est pas évident mais alors 15 coups de couteau, c'est de la rage follle !! faut vraiment être un grand taré !!

Ensuite, tu dis qu'après avoir tué la petite, il ne se souvient que du délit de fuite. Pour le meurtre, s'il fait un déni, pourquoi cacher le corps
puisqu'il n'a rien fait ou ne se souvient pas ?
L'enchaînement des événements peut expliquer cette contracdiction. Ranucci ne frappe pas la petite pour la tuer, mais pour la faire taire. De la rage à la panique folle, il y a un pas que j'assume de franchir... mwink:

Je ne considère pas le déni. Je me dis que Ranucci est sûr d'avoir été repéré pour le délit de fuite. Maintenant, tant que le corps n'est pas retrouvé, comment l'inculper de meurtre? Donc oui, les Aubert l'ont vu, mais furtivement, et puis, pour un délit de fuite, on ne va pas ratisser la région ! Il se souvient de tout biensûr, mais considère que son plus gros risque est d'être interpelé pour délit de fuite, pas pour meurtre.

_________________
Parce qu'ils n'ont pas été partisans, les jurés ne sont pas responsables de la débacle de 1976.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 14:28 
Commentaires du scénario de Jayce

La rencontre

Pendant son service militaire, Ranucci se rend compte de son attirance pour les hommes. Dans cet univers, il se sent bien, même s'il ne peut rien en dire, étant dans un cadre viril et macho. De plus, l'homosexualité est un délit... Non, la caserne, ça n'est pas vraiment l'idéal pour sa condition...
A son retour, il est de plus en plus impatient, il aimerait trouver un homme avec concrétiser ses attirances. Il décide de profiter d'un voyage à Marseille, sachant qu'il serait seul, sa mère ne voulant pas l'accompagner.

Possible. Ce scénario s'appuie sur le postulat des tendances homosexuelles, dont nous ne savons pas si elles ont existé, puisqu’elles ne reposent que sur le témoignage d’un copain de régiment. Mais après tout, tous les autres hypothèses exposées jusqu’ici reposent aussi sur un postulat ou sur un élément non avéré.

Objection tout de même : l'homosexualité entre adultes peut-elle coexister avec la pédophilie, surtout exercée sur une petite fille ?


Donc il arrive à Marseille le 2 juin, et rencontre dans un bar un homme qui a les mêmes envies que lui. Les deux se plaisent, et se préparent pour une nuit agitée et arrosée.
Pour être sûr de ne pas être répéré, son nouveau compagnon l'emmène dans une propriété, une champignionnière, endroit sûr et régulièrement témoin d'ébats interdits.

Tiens, je crois bien que personne n'avait encore pensé à cette possibilité ! Pas bête ....

Je vois quand même tout de suite une objection : pourquoi choisir cet endroit ? Franchement, je ne sais pas si tu y es allé, mais il faut vraiment en vouloir pour aller s'ébattre dans ce décor !!!!!!!!!!!

Si l'homme au pull over-rouge l'a emmené là-bas, je ne vois guère qu'une explication : il est marié ou vit en couple.

Sinon, je ne vois vraiment pas comment on pourrait choisir cet endroit lugubre et inconfortable lorsqu'on dispose d'un appartement avec un bon lit.


Les hommes déposent 304 et 1100 sur les lieux et passent la nuit ensemble.

Ce qui irait dans le sens des traces de la 2ème voiture dont a parlé Dalakhani

Le plan

Au petit matin, Ranucci et son compagnon discutent, parlent de leur vie respective, et le partenaire de Ranucci lui révèle qu'il a une fille, que sa mère refuse de lui laisser à cause de ses "déviances". Sa fille ne le connaît quasiment pas, il sait où elle habite, elle vit avec sa mère et son nouveau mari. Sa fille de 8 ans lui manque, il aimerait partager des moments avec elle, d'autant que sa mère et son beau-père ne s'en occupe pas bien. (bien évidemment il s'agit de convaincre Ranucci de l'aider à enlever la petite, M. Rambla est bien le père, et s'occupe bien de sa fille). Il propose donc à Ranucci d'aller chercher la fillette à Marseille, et de revnir là où ils sont pour pique-niquer. En ce lundi de Pentecôte, ils ne risquent pas de croiser grand monde. Ranucci, touché par son partenaire, et lui portant pas mal d'affection, décide de l'aider.
Quelques jours auparavant, l'homme s'était déjà essayé au rapt, sans succès. Il lui fallait un complice pour mener à bien son forfait.
Les deux comparses prennent la Simca et s'en vont vers Marseille, direction Sainte-Agnès.

Bon, cette histoire de petite fille est de moi, je ne vais pas te dire que je la trouve invraisemblable puisque j'y ai pensé aussi comme une éventualité.
Cela dit, j'ai précisé plusieurs fois que je n'y croyais pas non plus forcément, loin de là.


L'enlèvement

Les deux compagnons arrivent sur les lieux, et l'homme aperçoit deux enfants en train de jouer. Il s'arrête, demande à Ranucci de rester dans la voiture, et part aborder les enfants. Ranucci pendant ce temps, sort de la voiture, fume une cigarette et profite du soleil en attendant que son ami revienne. Quelques instants plus tard, Ranucci voit son ami revenir en présence de la petite fille. Ce dernier invite Ranucci à conduire. Ranucci salue l'enfant qui lui sourie, et tout ce beau monde prend place dans la Simca, Ranucci à l'avant gauche, Marie-Dolores à ses côtés, et l'homme à l'arrière. M. Spinelli assiste à la scène, mais ne remarque pas le troisième homme, déjà en voiture au moment de son coup d'oeil. C'est reparti, direction la champignionnière pour un pique-nique ensoleillé.

Mis à part la clope au soleil - tout à fait possible mais qui n'est qu'un détail - c'est à peu près ce que j'avais imaginé aussi.

Cette scène a le mérite d'expliquer que JR ait vu un homme aux cheveux noirs et courts et Spinelli un homme aux cheveux châtain clair ondulés


Durant le trajet, Ranucci ne se doute encore de rien.

Il faut dans ce cas supposer que l'homme au pull over-rouge aura raconté je ne sais quelle histoire plausible à CR pour qu'il ne parle pas trop à l'enfant

Les deux hommes discutent, et la fillette se voit rassurée lorsque l'homme lui dit qu'on va juste faire un tour, que ça ne va pas durer longtemps. Elle, est contente de rouler en voiture, de découvrir la route qu'elle ne peut d'ordinaire qu'imaginer. L'homme lui parle de la voiture, de l'école... Pendant qu'elle parle, elle ne s'inquiète pas...

Il me semble quand même difficile que CR n'ait pas fini par remarquer que cette petite ne pouvait être la fille de son copain. C'est d'ailleurs ce que je me proposais de dire dans la suite de mon scénario.

Mais bon, avec un peu d'habilité et de chance, ce n'est peut-être pas complètement impossible


Ranucci arrive dans la champignionnière, pas loin de la galerie, certainement à la place où sa voiture est garée. Devant ce décor pas vraiment reluisant, et l'arrêt de la voiture, Marie-Dolores prend peur, elle commence à pleurer. C'est à ce moment que Ranucci comprend qu'il ne s'agit pas d'un pique-nique. L'homme qui l'accompagne lui fait sous-entendre que la petite pourrait "servir" de fantsme (je ne sais pas trop comment dire désolé), ce à quoi Ranucci répond qu'il trouve ça horrible. Il s'en prend dès lors à cet homme, et décide, dans l'affolement de ramener tout de suite la fillette chez elle. Ranucci rejoint la 304 en compagnie de Marie-Dolores, en pleurs.

Ca se tient

Il démarre sur les chapeaux de roues, et prend la direction du carrefour de la Pomme, craignant d'être poursuivi par son compagnon.

L'accident

Désorienté, fatigué et mal remis de sa nuit, Ranucci arrive sur le carrefour et brûle le stop. Malheureusement pour lui, c'est à ce moment que M. Martinez le percute. Ranucci, affolé, repart dans l'autre sens. V. Martinez a vu le conducteur, mais tout s'est passé très vite, il n'a pas le numéro au complet de l'immatriculation. Les Aubert partent à la poursuite de la 304.

Le meurtre

Ranucci, sentant que sa voiture connaît un sérieux proclème technique, décide de s'arrêter pour voir ce qu'il se passe, une fois qu'il se sait invisible depuis le carrefour. Il descend de voiture pour constater les dégâts. C'est alors qu'il entend une voiture approcher, pris de panique, il ouvre la portière droite, emmène la fillette avec lui dans les fourrés.
Marie-Dolorès pleure de plus belle. Ranucci lui met la main sur la bouche, craignant d'être repéré par le couple qui s'est arrêté à hauteur de sa voiture. Il prend une pierre et frappe l'enfant à la tête pour l'assommer.
Il entend M. Aubert lui dire de revenir, lui répond qu'il arrive.
La fillette, inconsciente et pleine de sang, pousse des gémissements. Ranucci panique, qu'est-ce qu'il a fait, il a défiguré cette petite, elle continue à gémir, les Aubert vont finir par grimper le talus, eux qui m'ont déjà poursuivis... Le mal étant fait, il saisit son couteau et poignarde la fillette, dans la rage, la panique, il est dans un état épouvantable, en pleine crise de nerfs.

Pas impossible. A première vue, je ne vois pas d'objection majeure.

Les Aubert repartis, il décide de cacher le corps. En reprenant ses esprits, il se dit qu'il n'a commis qu'un délit de fuite, que les témoins n'ont certainement pas vu l'enfant. Il suffit de bien la cacher, et personne ne se doutera qu'une jeune niçois comme lui vient d'assassiner une fillette. Personne ne le saît d'ailleurs.

Il ne peut tout de même pas ne pas se dire qu'ils ont dû noter le numéro de sa voiture !!!

La planque

Ne pouvant plus partir, il regagne la champignionnière pour retrouver ses esprits et réparer sa voiture.

Quand il regagne la galerie, tu supposes que l'homme au pull over-rouge est parti, j'imagine (en oubliant son POR, déposé là la veille ou l'avant-veille puisqu'on peut penser que la galerie est pour lui un repaire familier)

Il fait chaud, Ranucci ne se sent pas bien, il décide donc de rentrer en marche arrière dans la galerie, afin de pouvoir se reposer à l'ombre, de pouvoir se nettoyer, cacher son couteau, et faire le point.

Quand il se réveille, il va planter son couteau dans le vaste tas de tourbe (comment faire le rapprochement avec cet endroit où personne ne l'a vu?)

Là, ça cloche, à mon avis.

Il me semble que, même si je ne me sentais pas très bien, je ne serais pas restée une minute de plus dans cette galerie, si près du cadavre de ma victime.
De plus, je n'aurais pas attendu la fin de ma sieste pour me débarrasser de mon couteau.
En fait, je n'aurais pas fait de sieste du tout. !
Il faudrait être fou pour faire tranquillement sa sieste et risquer de se faire repérer, au lieu de déguerpir au plus vite.


cache le pull rouge de son compagnon sous des taules, au fond de la galerie.

Il est même probable qu'il ne l'a pas remarqué. Il fait particulièrement noir à l'endroit de la galerie où on a trouvé le pull

Il tente de ressortir mais rien n'y fait, il n'y arrive pas. Il va donc chercher de l'aide. On connaît la suite, l'intervention de Ms Rahou et Guazzone, puis le retour à Nice.

La garde à vue

Ranucci se fait arrêter chez lui. Pas étonnant, il y les témoignages pour le délit de fuite. Il ne se doute pas qu'on a retrouvé le corps.

Il faut quand même qu'il ait une solide dose d'optimisme ou plutôt d'inconscience pour espérer cela.

S'il se souvenait des Aubert, je ne vois pas comment il aurait pu ne pas s'attendre à voir rappliquer les flics.

Et s'il se souvient des Aubert, il sait aussi qu'ils l'ont vu avec la petite.

Supposer que la police n'aura pas fait de recherches sur les lieux relève de la débilité profonde.


Pendant cette garde à vue, il niera tout en bloc, Il se rend compte que le corps de la petite a été retrouvé. Il ne peut plus dire qu'il est grimpé seul dans ce talus. Il ne peut pas non plus parler de sa relation et de l'enlèvement. Il est le seul et unique meurtrier. Il tient bon donc, jusqu'à l'intervention des Aubert, qui lui soutiennent qu'il a été vu avec l'enfant. Dès lors Ranucci passe aux aveux.
Les enquêteurs ont essayé de le faire plier, en lui disant qu'il n'y avait pas préméditation, que c'était presque un "accident". Ranucci ne parle pas de l'autre homme, car il est déjà assez mal, si en plus il avoue la préméditation et son homosexualité, il n'a plus aucune chance...

Oui. Cela se tient aussi.

Sauf que le "Mais c'est o-bli-ga-toi-re-ment moi !", qui me semble sonner très vrai, est dans ce cas inexplicable.
Il a avoué, il sait que c'est lui, il aurait été normal qu'il avoue aussi à son avocat. Peut-être pas toute la vérité (le type, les relations homo, etc.) mais le crime. Il l'a avoué devant les Aubert et Alessandra, je ne vois pas pourquoi il ne dirait pas aussi à son avocat : "Oui, c'est bien moi".


La retractation

Ranucci se retractera, conscient de la faiblesse de certains points du dossier, et certainement parce que ses avocats ont laissé entendre qu'il y avait des zones d'ombres. Dès lors, il ne changera plus de conduite, il est innocent, il n'avouera pas sa relation homosexuelle, ni à ses avocats, ni à sa mère. Avouer ça, ce serait plonger.



Ce scénario colle avec plusieurs points connus.

Il n'explique pas le paquet.

Ni le "obligatoirement moi"

Mais je trouve qu'il tient assez bien sur ses pattes.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 14:33 
Citation :
[...]

L'enchaînement des événements peut expliquer cette contracdiction. Ranucci ne frappe pas la petite pour la tuer, mais pour la faire taire. De la rage à la panique folle, il y a un pas que j'assume de franchir... mwink:

Je ne considère pas le déni. Je me dis que Ranucci est sûr d'avoir été repéré pour le délit de fuite. Maintenant, tant que le corps n'est pas retrouvé, comment l'inculper de meurtre? Donc oui, les Aubert l'ont vu, mais furtivement, et puis, pour un délit de fuite, on ne va pas ratisser la région ! Il se souvient de tout biensûr, mais considère que son plus gros risque est d'être interpelé pour délit de fuite, pas pour meurtre.
tu plaisantes ou quoi ?
Quand la nouvelle de l'enlèvement d'une petite fille à Marseille va tomber, les témoins vont dire qu'ils ont vu un type s'enfuir avec un enfant dans un endroit qui est peu fréquenté. Ca fait louche !
Et contrairement à ce que tu dis, ça va forcément attirer l'attention des enquêteurs.
Et ce qui est fou, c'est qu'il laisse la victime qu'il vient de tuer à l'endroit où il a été vu par les témoins.
Il est quand même coopératif avec la police ce meurtrier non ?!!


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 14:38 
danou :
Ce scénario colle avec plusieurs points connus.
Il n'explique pas le paquet.
Ni le "obligatoirement moi"
Mais je trouve qu'il tient assez bien sur ses pattes.

Et vos nains de jardin, ils tiennent bien sur leurs pattes ?
Vous devriez aller voir quand même parce que ça devient inquiétant.

En tout cas, c'est sûr, vous êtes capable de gober n'importe quoi et surtout des énormités


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 14:57 
Hors ligne
autres

Enregistré le :07 juil. 2006, 14:45
Messages :1282
Localisation :Vitrolles
Quel nain ?? celui de Marcd :twisted:

Blague à part, je trouve le scénario de Jayce plutôt plausible... J'avais d'ailleurs songé à un truc du genre (sans le formuler vraiment) mais avec une variante plutôt innocentiste (c'est le POR qui tue l'enfant pas CR), mais bon, comme ça, ça tient bien la route...
Evidemment, on en reste à des hypothèses... Mais l'idée que celui qui a enlevé la petite n'est pas forcément le meurtrier peut expliquer pas mal de choses...


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 15:03 
bin non si c'est C Ranucci qui a enlevé la petite, il y a déjà un problème car personne ne l'a reconnu et personne n'a désigné sa voiture.

Ah oui c'est vrai j'oubliais, il y a la fameuse erreur humaine chère à certains et certaines et qui permet de lever tous les doutes


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 15:12 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :18 août 2006, 14:30
Messages :1383
Localisation :Dreux
Citation :
tu plaisantes ou quoi ?
Quand la nouvelle de l'enlèvement d'une petite fille à Marseille va tomber, les témoins vont dire qu'ils ont vu un type s'enfuir avec un enfant dans un endroit qui est peu fréquenté. Ca fait louche !
Et contrairement à ce que tu dis, ça va forcément attirer l'attention des enquêteurs.
Et ce qui est fou, c'est qu'il laisse la victime qu'il vient de tuer à l'endroit où il a été vu par les témoins.
Il est quand même coopératif avec la police ce meurtrier non ?!!
Je peux me tromper, mais une RN, c'est plutôt fréquenté non?

Le témoignage des Aubert montre que la scène qu'ils ont vu est furtive. Il est probable que Ranucci se dise qu'ils étaient trop loin pour apercevoir la fillette. De même, quand on a fait une bêtise, on a tendance à vouloir se rassurer en imaginant comment on peut s'en sortir le mieux, parfois au-delà de toute cohérence.

_________________
Parce qu'ils n'ont pas été partisans, les jurés ne sont pas responsables de la débacle de 1976.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 15:14 
Citation :
La dispute

Durant le trajet, Ranucci ne se doute encore de rien. Les deux hommes discutent, et la fillette se voit rassurée lorsque l'homme lui dit qu'on va juste faire un tour, que ça ne va pas durer longtemps. Elle, est contente de rouler en voiture, de découvrir la route qu'elle ne peut d'ordinaire qu'imaginer. L'homme lui parle de la voiture, de l'école... Pendant qu'elle parle, elle ne s'inquiète pas...
Ranucci arrive dans la champignionnière, pas loin de la galerie, certainement à la place où sa voiture est garée. Devant ce décor pas vraiment reluisant, et l'arrêt de la voiture, Marie-Dolores prend peur, elle commence à pleurer. C'est à ce moment que Ranucci comprend qu'il ne s'agit pas d'un pique-nique. L'homme qui l'accompagne lui fait sous-entendre que la petite pourrait "servir" de fantsme (je ne sais pas trop comment dire désolé), ce à quoi Ranucci répond qu'il trouve ça horrible. Il s'en prend dès lors à cet homme, et décide, dans l'affolement de ramener tout de suite la fillette chez elle. Ranucci rejoint la 304 en congnie de Marie-Dolores, en pleurs.
Il démarre sur les chapeaux de roues, et prend la direction du carrefour de la Pomme, craignant d'être poursuivi par son compagnon.
Il y a une incohérence dans ce scénario farfelu

Quand C Ranucci décide de ramener la petite à Marseille, pourquoi prend il la direction opposée ?


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 15:15 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :18 août 2006, 14:30
Messages :1383
Localisation :Dreux
Danou, j'ai bien réfléchi à cette phrase qui interpelle "c'est obligatoirement moi". Il y a pour moi deux interprétations possibles :

- la 1ère, c'est qu'on lui a démontré qu'il était coupable, mais il ne l'admet pas (perte de mémoire par exemple). Dès lors, puisque les faits l'accable, c'est forcément lui.
- la 2ème, ce serait qu'il se considère malcahnceux. Un truc du genre "c'est forcément sur moi que ça tombe". Je pense que ça peut être cohérent sur mon hypothèse. Si on suit mon raisonnement, Ranucci pense qu'il n'a vraiment pas eu de chance sur ce coup.

_________________
Parce qu'ils n'ont pas été partisans, les jurés ne sont pas responsables de la débacle de 1976.


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 15:20 
C'est surtout les scénarios bâtis à partir de la présence de 2 hommes sur les lieux de l'enlèvement et du crime qui me semblent avoir une chance d'être valables.

Si je dis cela, c'est parce qu'il m'apparaît de plus en plus évident que ces deux hommes ont probablement une réalité.

A Ste Agnès, je ne vois pas comment expliquer autrement le fait que JR voit un homme aux cheveux noirs et courts et ES un châtain clair ondulé.

A proximité du lieu du crime il semble aussi que 2 hommes aient été présents le jour de l'enlèvement.

CR, d'abord, dont la présence dans la galerie ne prête pas à discussion.

On ne sort pas de là : 2 hommes.

Un homme au pull over-rouge enfin, qui n'est pas CR, et qui semble bien avoir laissé son pull très récemment (absence de moisissure).


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 15:25 
Citation :
Jayce
Danou, j'ai bien réfléchi à cette phrase qui interpelle "c'est obligatoirement moi". Il y a pour moi deux interprétations possibles :

- la 1ère, c'est qu'on lui a démontré qu'il était coupable, mais il ne l'admet pas (perte de mémoire par exemple). Dès lors, puisque les faits l'accable, c'est forcément lui.
- la 2ème, ce serait qu'il se considère malcahnceux. Un truc du genre "c'est forcément sur moi que ça tombe". Je pense que ça peut être cohérent sur mon hypothèse. Si on suit mon raisonnement, Ranucci pense qu'il n'a vraiment pas eu de chance sur ce coup.
Je trouve que cette phrase s'expliquerait beaucoup mieux dans le 1er cas.

Dans le 2ème, je trouve la formulation tirée par les cheveux.
Si c'était ce qu'il avait voulu dire, il aurait dit les choses comme tu le dis :"C'est forcément sur moi que ça tombe ". Ou plus précisément :"Il faut que ça tombe sur moi !".

D'autant que, d'après Jean-François Le Forsonney, la phrase ne s'est pas arrêtée là. Il a poursuivi en disant :"Il y a toutes les preuves, tous les témoins !".

Non, je suis persuadée que la phrase entière, telle qu'elle est formulée, ne peut s'appliquer qu'au 1er cas que tu envisages.

A moins, bien entendu, que Jean-François Le Forsonney ne nous ait pas retransmit la phrase exactement comme CR l'a formulée


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 15:35 
Hors ligne
autres

Enregistré le :22 sept. 2006, 08:49
Messages :83
Citation :
A mon tour d'échaffauder une thèse de complicité cohérente, dans laquelle je m'appuierai sur une idée de Danou qui me paraît intéressante.

La rencontre

Pendant son service militaire, Ranucci se rend compte de son attirance pour les hommes.

«Le pénible fardeau de n'avoir rien à faire.»

«Soyez plutôt maçon si c'est votre talent.»

«Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.»

«Soyez simple avec art.»

«Le mal qu'on dit d'autrui ne produit que du mal.»

«L’ignorance vaut mieux qu’un savoir affecté.»

«Jamais au spectateur n'offrez rien d'incroyable.
Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable.»

«Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire.»

«L'ignorance toujours est prête à s'admirer.»

«Avant donc que d’écrire, apprenez à penser.»

«Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable.»


Haut
   
 Sujet du message :
Message non luPosté :01 juil. 2008, 15:36 
Hors ligne
autres
Avatar de l’utilisateur

Enregistré le :18 août 2006, 14:30
Messages :1383
Localisation :Dreux
Après c'est le téléphone arabe... JF Leforsonney a ensuite bataillé pour l'innocence de son client. Il a adapté cette phrase, inconsciemment, à l'innocence de son client.

_________________
Parce qu'ils n'ont pas été partisans, les jurés ne sont pas responsables de la débacle de 1976.


Haut
   
Afficher les messages postés depuis : Trier par 
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [121 messages ]  Aller à la page123459Suivante

Heures au format UTC+02:00


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas modifier vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages
Vous ne pouvez pas joindre des fichiers

Aller à :  
Développé par phpBB® Forum Software © phpBB Limited
Traduit par phpBB-fr.com