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Message non luPosté :19 août 2010, 17:21 
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Arrivé à ce point, il me semble pouvoir acquérir deux certitudes:

- l'élément qui fait le lien entre Ranucci et le lieu de l'enlèvement est un faux.
- l'élément qui fait le lien avec le lieu où l'on retrouve le cadavre n'existe pas. Personne n'a jamais demandé aux Aubert si c'était l'endroit et Ranucci n'a que vaguement répondu par l'affirmative aux questions de la juge.

Comme Ranucci fut condamné sur la base qu'il ne faisait aucun doute qu'il était présent sur les deux lieux, je pense être légitimement en droit de dire que cette condamnation est une erreur judiciaire. Ranucci revient, dans la vision que j'ai de l'affaire, au rang de suspect au même titre que d'autres. Même moins que les autres puisque les déclarations des Aubert laissent penser que Ranucci s'est arrêté près de la barrière et non pas à l'aplomb du lieu du cadavre et que le chien montre une piste qui va de la galerie au lieu du cadavre, que Ranucci n'a pas pu laisser. Entre ces autres suspects, il y a un satyre opérant dans les cités du nord de Marseille.
J'en suis arrivé donc, au point de tenter de construire une hypothèse permettant de cerner un hypothétique profil de cet homme. Je vais l'exposer à continuation. Elle est partielle, je la compléterai et la modifierai peu à peu. Il y a pas mal de copié et collé dans le texte. Excusez la fainéantise, j'arrangerai le texte peu à peu si quelqu'un s'y intérresse.

Le Ravisseur.

Dans un premier temps, il était clair pour les policiers que l'homme avait parlé en français avec l'accent de Marseille. Une fois Ranucci arrêté, il n'y avait plus aucun intérêt à entendre l'enfant puisque rien ne correspondait. C'est bien ce qui s'est passé à l'exception d'un essai de tapissage. La juge aussi, le savait puisqu'elle ne l'a jamais interrogé.

Il parlait français comme les gens d'ici, c'est-à-dire avec l'accent marseillais. Et c'était une piste primordiale en effet.
En fait pour lui, il parlait sans accent, c'est le parler pointu qui est un accent pour un petit marseillais. C'est de là que vient la phrase, quand l'enquêteur lui a demandé si le ravisseur avait un accent. Non, il parlait comme les gens d'ici. Pour dire français, tout le monde dit français, petits et grands, fils d'immigrés ou fils de français.

Cubaynes parle de satyre en Simca. La piste importante c'est celle-là.


Les Fouilles du 5 juin

Comment ce ratissage a pu être réalisé dans la pratique?

Suivant ce qui est écrit dans les PV de Gras, il n'y a pas beaucoup à inventer:

- la première ligne droite à partir du carrefour se fouille vite fait en longeant la route, au cas où le fuyard aurait lancé quelque chose

- après le premier virage impossible de continuer de cette manière. Il faut déployer les gendarmes le long de la route avec un intervalle de 4 ou 5 m entre chacun, puis les faire avancer perpendiculairement à la route dans le maquis une centaine de mètres, puis marche arrière, retour à la route et on recommence plus loin, vers Marseille, à partir du dernier homme.
En calculant une vingtaine de gendarmes, ils couvrent une centaine de mètres à chaque fois, donc ils recommenceront l'opération 6 ou 7 fois pour arriver au lieu de la découverte du corps. A un quart d'heure par phase on a les deux heures approximativement qu'ils ont tardé à arriver sur le lieu exact.
Par contre s'il vont directement sur le lieu ou même 100 ou 200 m avant, plus rien ne colle. Ils ne peuvent par tarder deux heures à trouver la chaussure et le cadavre.

Le crime

Je pense qu'il y eu poursuite, courte ou longue, que la victime, rattrapée et ayant perdu un soulier, est prise par les cheveux pendant que son agresseur prend une pierre. Se débattant, la victime est difficilement contrôlable à cause de la prise par les cheveux et de l'autre main cherchant la pierre puis à la frapper. Elle est frappée deux fois. Le premier coup porte à faux, le deuxième fait tomber la victime. L'agresseur la chevauche, elle se défend nettement plus mollement au bord de la perte totale de conscience. L'agresseur sort un couteau maintenant la victime prise par les cheveux ou la reprenant par ceux-ci. Il est complètement paniqué, il sait qu'il doit tuer mais il ne l'a jamais fait et n'est pas suffisamment étranger à lui-même pour cela. Les premiers coups, portés de haut en bas, le couteau en prise poignard de droitier et visant le cou ne franchissent à peine les avant-bras et mains de la victime se défendant vaguement. 13 coups de faible puissance cherchant un espace entre les bras de sa victime pour atteindre le cou. Pendant cette courte lutte la tête de la victime a percuté et fut pressée contre le sol plusieurs fois. Quand la victime baisse définitivement la sorte de garde qui la protégeait, les deux coups mortels sont portés.
L'assassin traine le cadavre par les pieds vers le haut de la pente en l'éloignant de la route à peine quelques mètres de plus. A la hauteur d'un buisson, il fait faire une sorte de virage au cadavre et le coince contre le buisson, le corps parallèle à la route, lâche les jambes de sa victime et s'empresse de couper et arracher des argeras pour compléter le buisson. Ce n'est pas une personne rurale, il ne se rend pas compte qu'en très peu de temps, le faux buisson se notera beaucoup plus.

Au petit bout de scénario, j'aimerais ajouter le sabot à lanières, son empreinte et les griffures derrière les jambes. L'empreinte du sabot sur le talus est nette et complète puisque le gendarme la mesure. Je pense que la fillette a voulu sauter le talus, s'est reçue sur toute la plante du pied et comme la pente est raide, elle est retombée en arrière, s'est griffée l'arrière des jambes en retombant contre le bord du talus, a réussi à repartir, à moitié déchaussée, et à perdu la chaussure complètement un peu avant ou après s'être fait rattrapée.

Je ne trouve pas naturel du tout cet fuite vers le haut de la montagne. Si la fillette s'échappe du Chemin de la Doria, comment penser qu'elle va fuir vers le haut, même attirée par la route ? Le plus naturel donc le plus probable est qu'elle dévale la vallée vers le village qui n'est pas si loin. Les fuites et surtout celles d'un enfant sont comme l'eau: elles suivent le chemin le plus facile généralement. Alors d'où venait-elle ? Pour l'instant je ne vois rien d'exploitable dans ce sens, sauf qu'elle courait en descendant la route et pour une raison impérieuse, il a fallu qu'elle l'abandonne et tente de se cacher dans la broussailles. Elle a donc essayé de sauter le fossé.
Pour continuer: une fillette de cet âge ne va pas courir très longtemps. La fuite a dû commencer assez près de l'endroit où elle fut rattrapée. Si elle vient d'un endroit proche et plus haut que l'aplomb, on a un chemin carrossable à droite avant le virage presqu'en face de celui de la Doria et qui va jusqu'à la champignonnière du Valon en contournant l'endroit du cadavre par le nord. Je trouve que c'est un endroit tout aussi valable que la Doria et même plus. Il est plus proche et ce n'est que descente pour arriver aux alentour de l'aplomb.

L'homme au pull over rouge.

Maintenant nous sommes au moment d'une bifurcation obligatoire des hypothèses à cause de la principale faille de ce dossier: il n'y a pas d'heure du décès ni même de fourchette horaire exploitable. Le meurtre est-il commis avant, pendant ou après le passage de Ranucci sur cette route ?
Si on prend la première possibilité, le télescopage entre Ranucci et l'assassin peut se produire plus bas, dans le chemin vers la galerie. L'assassin ayant descendu dans la galerie pour se remettre du coup, se laver, faire disparaitre des indices, a pu se voir bloqué par la voiture de Ranucci dans le chemin. Ce qui provoquerait le micmac qui fait tant rire aux dépens de Perrault et que je ne trouve pas du tout ridicule ou impossible.

Ce micmac à l'aplomb ne me semble pas possible car les déclarations des Aubert ne me semblent pas possibles. Par contre depuis le début si on ne lit que leurs déclarations concernant l'endroit et sans savoir où le cadavre fut retrouvé, on va directement au-delà de l'épingle près de la barrière de la champignonnière. Donc je le fais. L'aplomb n'a rien à voir avec ce qu'ils disent avoir vu.

Si le crime fut commis après le passage de Ranucci, l'assassin doit donc avoir besoin de descendre à la galerie comme dans le premier cas, mais le motif doit en être très fort pour préférer résoudre le problème de Ranucci dans le chemin au lieu de changer de plan.

Imaginons par exemple, et ce n'est qu'une spéculation pas une hypothèse, que Ranucci se soit arrêté au niveau de la barrière. On peut mettre un paquet pour Aubert en pensant qu'il a pu descendre pour redresser la carrosserie avec une couverture. Qu'il a fuit dans les fourrés pour ne pas avoir à s'expliquer de surcroit avec la cuite quil avait. Quand Aubert est parti, il remonte dans sa voiture et entre dans le chemin de la champignionière pour se reposer. Il s'arrête quelques mètres après en plein chemin et crevé, s'affale. Peut-être passe-t-il lui même à l'arrière par automatisme acquis les nuits où il l'a déjà fait.
Le crime a déjà eu lieu et l'assassin est avec sa voiture dans la galerie qu'il connait bien et lui sert de refuge et où il est descendu après le crime pour se nettoyer et éliminer des indices. Quand il veut sortir il se trouve face à la 304 qui le bloque. Pas question de sortir de l'autre côté, il faut passer devant chez les Rahou. la 304 est immatriculée 06, c'est pas du coin, le conducteur est bourré affalé sur la banquette arrière, clefs sur le contact. Même si la portière ne s'ouvre pas, il peut faire le tour et faire semblant de s'intéresser sur la santé du conducteur. Pas de réponse, il prend sa voiture et recule, trouve un coin pour la quitter du chemin peut-être même jusqu'à la plateforme. Il retourne à la 304 et se met au volant. Il ne risque pas grand chose si le conducteur se réveille il peut lui dire: et ben petit, t'en as pris un coup, tu peux pas rester là, tu bouches le chemin. Il conduit la voiture jusqu'à la plateforme et comme l'autre ne bronche pas, l'engouffre en marche arrière, c'est toujours ça de pris. Puis lui colle le couteau ou bien trouve celui de Ranucci et en fait ce que vous voulez sauf l'enterrer dans la tourbe. Il va ensuite à pied chercher sa voiture. Sort sans baisser la barrière.
D'ailleurs la piste du chien peut s'intégrer elle aussi dans une suite logique. dans la partie de l'hypothèse où le meurtre fut commis avant le passage de Ranucci. On a la piste depuis la galerie jusqu'à l'endroit ou Ranucci aurait bloqué le chemin. Pour le reste de la piste: il existe des gens qui ne peuvent abandonner un lieu sans vérifier avant que tout est comme ils le pensent. L'assassin ne peut pas remonter la voiture, c'est trop risqué. Où la garerait-il ? Il peut très bien la laisser dans le chemin qui part, plus ou moins en face de la barrière, de l'autre côté de la route et remonter à pied la route comme un promeneur. Il est propre, a pu se défaire des indices compromettants le risque n'est pas vraiment énorme. Ce n'est qu'une question de motivation. Comme tout a foiré, il a une belle motivation pour vérifier s'il n'a pas oublié quelque chose. Il ne va pas quand-même pas pousser l'audace jusqu'à retourner au pied du cadavre. Il dépasse l'aplomb 30 mètres en l'observant depuis la route puis fait demi-tour et redescend chercher sa voiture. Où est le problème ? Le chien sera perdu de chez perdu et s'arrêtera à l'endroit du demi-tour.


La piste du chien

Quels sont les éléments qui confortent l'existence d'une piste réelle suivie par le chien ?

- sur le PV il est écrit "chien mis en piste à partir de la galerie". Qu'en pense un maitre-chien ? Je n'ai lu que des opinions disant que mis en piste veut dire exactement ce que ça veut dire. C'est le début de la piste.

- le chien parcourt 400 m de chemin, ne se perd pas, ne s'arrête pas et débouche sur la route. Qu'en pense un maitre-chien ? J'ai tendance à croire qu'ils diront tous que c'est la continuation de la piste.

- le chien remonte la route dans le bon sens, ne part vers aucune bifurcation malgré que l'une d'elle soit un chemin évident dans le sens de sa piste, le Vallon, arrive à la hauteur de l'empreinte, la dépasse de trente mètres, est ramené en arrière pour reprendre la piste avec le même résultat. Qu'en pense un maitre-chien ? Que la piste s'interrompt. Qu'elle n'est pas un peu plus loin dans les buissons, le chien l'aurait trouvée, que le plus probable est que la personne recherchée soit montée en voiture.

J'aurais donc une question à poser à un maitre-chien. Quel effet peut avoir sur un chien que la personne recherchée rebrousse chemin, en tenant compte que la piste n'est pas fraiche et qu'elle est en bordure de route ?


Motivations de l'assassin

Il avait très probablement l'intention de tuer puisqu'il est difficile de relâcher la victime après l'enlèvement. Il n'a pas de pied-à-terre à Marseille pour pouvoir y amener la victime. Il connait le coin. C'est la première fois qu'il tue. Il ne prend pas un plaisir extrême à tuer la victime, il n'y a aucun raffinement cruel dans le mode opératoire. Avoir la victime sous son contrôle pendant un temps semble donc son mobile principal. La tuer n'est que la conséquence de ne pouvoir laisser la victime l'accuser.

A cette impression sur l'homme qui a laissé la piste du chien, j'ajouterais une réflexion de Gihel qui m'a paru très pertinente. Dans un post que je ne retrouves pas mais dont je me souvient très bien, il parlait de l'audace du cambrioleur. Je suis très d'accord avec cette impression, j'ai exactement la même. Pour éviter les railleries, je précise que non, je ne pense pas que l'homme au pull rouge soit un cambrioleur sinon qu'il en a le même genre d'audace.

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Message non luPosté :19 août 2010, 23:34 
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A votre analyse que je n'ai pas décortiquée, j'ajoute juste une p'tite remarque :

Je mets CR hors de cause dans ce massacre.

J'ajoute seulement que l'assassin n'était pas seul.

Il avait un chauffeur et l'assassin faisait le "manoeuvre" concernant la victime => les déplacements rapides et certains à pieds concernant la piste suivie par le chien.

D'où je situe le véhicule planqué en question, justement sur cette petite route quasiment face à l'entrée du chemin menant à la champi.

D'ailleurs de cette petite route qui mène actuellement à Aubagne, il existe un paquet de sentiers pédestres que l'assassin a pu emprunter à pieds avec la pitchoune. (d'où les griffures sur les jambes)
La végétation n'étant pas ce qu'elle est aujourd'hui, le chauffeur avait pleine vue sur les déplacements du ravisseur et de la gosse ... y compris jusqu'au lieu du massacre. Vous captez ?

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Message non luPosté :20 août 2010, 00:46 
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Je n'inclus pas de complice puisqu'il n'y a aucun fait qui en montre ne serait-ce que le début de l'existence. Par contre, tout ce que je dis est conditionné par la présence du pull dans la galerie faisant le lien avec les cités. Or le satyre des cités agissait seul.
La victime était en short. Les griffures décrites ne sont ni de la forme, ni de la longueur, ni à l'endroit où on se griffe en suivant un sentier et encore moins à travers la broussaille. Si elle a couru, elle l'a fait sur une route ou un chemin. Les griffures sont typiques d'une glissade et je pense qu'elle a glissé dans le talus puisque l'empreinte colle avec ça.
Tant qu'à préciser le profil, je crois que cet homme connait la galerie et ses environs. A-t-il travaillé ou séjourné en temps à Valdonne ? Si c'est un journalier, par exemple, il peut connaitre toutes les champignonnières, celle de Guazzone et du Vallon aussi.
Pourquoi connaitrait-il le coin ? La galerie n'est pas du tout un endroit facile à trouver ou sur lequel on tombe facilement par hasard. L'endroit où est trouvé le cadavre est caractéristique et a des connexions avec tous les chemins au nord et au sud. La route n'a pas l'air prise par hasard puisque toute les cités concernées donnent sur des accès direct vers elle.

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Message non luPosté :20 août 2010, 01:00 
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Qu'il connaisse les deux champignonnières permettrait d'envisager qu'il conduisait la victime à celle du Vallon par le chemin qui passe derrière l'aplomb et partant presque du carrefour de la Doria, que celle-ci lui a échappé en cours de route à cause d'une manoeuvre ou n'importe quoi d'autre et a débouché sur la route un peu plus haut que l'aplomb. Mais ce n'est pas dans cette champignonnière où il va se réfugier pour effacer les traces de ce qu'il vient de faire. Il descend à celle de Guazzone.

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Message non luPosté :20 août 2010, 14:52 
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Citation :
Je n'inclus pas de complice puisqu'il n'y a aucun fait qui en montre ne serait-ce que le début de l'existence. Par contre, tout ce que je dis est conditionné par la présence du pull dans la galerie faisant le lien avec les cités. Or le satyre des cités agissait seul.
La victime était en short. Les griffures décrites ne sont ni de la forme, ni de la longueur, ni à l'endroit où on se griffe en suivant un sentier et encore moins à travers la broussaille. Si elle a couru, elle l'a fait sur une route ou un chemin. Les griffures sont typiques d'une glissade et je pense qu'elle a glissé dans le talus puisque l'empreinte colle avec ça.
Tant qu'à préciser le profil, je crois que cet homme connait la galerie et ses environs. A-t-il travaillé ou séjourné en temps à Valdonne ? Si c'est un journalier, par exemple, il peut connaitre toutes les champignonnières, celle de Guazzone et du Vallon aussi.
Pourquoi connaitrait-il le coin ? La galerie n'est pas du tout un endroit facile à trouver ou sur lequel on tombe facilement par hasard. L'endroit où est trouvé le cadavre est caractéristique et a des connexions avec tous les chemins au nord et au sud. La route n'a pas l'air prise par hasard puisque toute les cités concernées donnent sur des accès direct vers elle.
Citation :
Je n'inclus pas de complice puisqu'il n'y a aucun fait qui en montre ne serait-ce que le début de l'existence.
Je suis bien d'accord sur ce point, cependant, ce n'est pas parce qu'il n'existe aucune trace de ce "complice chaufeur" qu'il soit obligatoire d'effacer sa présence, c'est ma façon de penser même si elle n'est pas la meilleure.
Citation :
Par contre, tout ce que je dis est conditionné par la présence du pull dans la galerie faisant le lien avec les cités. Or le satyre des cités agissait seul.
Toujours d'ac avec vous, mais dans les 2 autres cités, en dehors d'exhib ou autres saloperies du genre, aucun enfant n'a été enlevé.

En revanche, si ce même bonhomme demeurait dans la résidence Ste-Agnès, les choses changent complètement dans la manière d'opérer.

C'est là où j'insiste qu'il connaissait sa future victime dans la mesure où il avait déjà installé "certains points d'ancrage relationnels".
Quand je parle du complice chauffeur, je pense que ce dernier a été mis au pied du mur, contre son gré.



Vous savez comme bcp de personnes de ce forum, combien cette enquête comporte de trous inexplorés, notamment les dépositions de témoins de Ste-Agnès, jamais convoqués alors qu'ils discutent dur dur avec les journalistes ... ethink

Citation :
La victime était en short. Les griffures décrites ne sont ni de la forme, ni de la longueur, ni à l'endroit où on se griffe en suivant un sentier et encore moins à travers la broussaille. Si elle a couru, elle l'a fait sur une route ou un chemin. Les griffures sont typiques d'une glissade et je pense qu'elle a glissé dans le talus puisque l'empreinte colle avec ça.

Ne pensez-vous pas que les griffures sont dûes au fait que l'assassin ait déplacé le corps de quelques mètres puisque l'endroit où fut retrouvée la victime est une zone d'épineux ? d'autant que des plaques parcheminées sont notifiées sur le rapport d'autopsie.

Perso, je n'ai pas l'impression que la petite ait pu glisser sur le talus si nous parlons de celui où fut retrouvée l'empreinte de son sabot.
L'assassin devait la maintenir et l'empreinte du sabot laissée peut être dûe au fait que la gosse ait essayé de se dégager de l'emprise du gus en gravissant ce talus.
Elle donne un grand coup de pied au sol espérant faire relâcher l'emprise du bonhomme.

Pourquoi n'y a -t-il eu qu'une seule empreinte ?

Citation :
Tant qu'à préciser le profil, je crois que cet homme connait la galerie et ses environs. A-t-il travaillé ou séjourné en temps à Valdonne ? Si c'est un journalier, par exemple, il peut connaitre toutes les champignonnières, celle de Guazzone et du Vallon aussi.
Pourquoi connaitrait-il le coin ? La galerie n'est pas du tout un endroit facile à trouver ou sur lequel on tombe facilement par hasard. L'endroit où est trouvé le cadavre est caractéristique et a des connexions avec tous les chemins au nord et au sud. La route n'a pas l'air prise par hasard puisque toute les cités concernées donnent sur des accès direct vers elle.
J'ai effectué des recherches à cet égard qui sont demeurées vaines consécutivement au fil de Webrider sur la champi.

viewtopic.php?t=11847

Je n'ai pu qu'obtenir (avec monnaie :wink: ) un document mentionnant le nom du proprio de l'époque, une dame dcd depuis longtps mais rien n'indique sur ce document le nombre de salariés.

Or, comme l'indique Guazzone, la galerie de la champi était un lieu de rencontres à "tendances sexuelles". On peut tout imaginer à ce propos ...

D'où notre homme pouvait effectivement connaître l'endroit étant un "déviant sexuel".

Citation :
Qu'il connaisse les deux champignonnières permettrait d'envisager qu'il conduisait la victime à celle du Vallon par le chemin qui passe derrière l'aplomb et partant presque du carrefour de la Doria, que celle-ci lui a échappé en cours de route à cause d'une manoeuvre ou n'importe quoi d'autre et a débouché sur la route un peu plus haut que l'aplomb. Mais ce n'est pas dans cette champignonnière où il va se réfugier pour effacer les traces de ce qu'il vient de faire. Il descend à celle de Guazzone.
Ben oui, il va à celle de Guazzone, et pourquoi selon vous ?
Parce qu'il la connaît en temps que lieu de rendez-vous (voir plus haut) donc je ne pense pas qu'il s'agisse du chemin dont vous parlez (celui au nord de la Doria).

Il est nécessaire qu'il soit déjà présent sur les lieux au moment de l'accident, pour se servir de CR, il faut qu'il (l'assassin) se situe bcp plus près du chemin de l'entrée de la champi de Guazzone, soit sur la petite route qui mène à Aubagne, quasiment face à l'entrée du sentier, Cyril a d'ailleurs fait quelques clichés à cet égard.

Et là une fois sur place dans la galerie, constatant l'effet très embrumé de CR, il profite du tout ....

Autre question que je me pose :

Pourquoi les autorités ont conservé l'Opinel de CR qui ne semble pas avoir été analysé ?
Sur ce point, je finis par me demander si le véritable assassin ne possédait pas 2 couteaux, constatant que le Virginia ne fonctionnait pas comme il aurait pu le penser, il est retourné à sa bagnole ou celle de son complice forcé pour en récupérer un second.


ps)inutile de me traiter de romancière à 2 balles, je ne fais que livrer mes pensées sur cette affaire.
BIS REPETITA : ce n'est pas parce que l'on ne voit pas les choses qu'elles n'existent pas.

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Message non luPosté :20 août 2010, 15:26 
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Pour les choses qu'on ne voit pas mais qui existe: d'accord mais quand elles existent on en sent les effets. Tout est possible bien sur, mais je préfère faire avec ce qu'il y a et voir ce que ça donne.

A Sainte-Agnés rien ne change dans le mode opératoire du satyre, sauf que cette fois il réussi a faire monter la petite. Il est en Simca grise, seul, aborde plusieurs enfants et utilise son truc du chien perdu.

Les griffures ne peuvent pas avoir été provoquées par la trainée du cadavre, d'abord parce que cette trainée fut très courte, une trainée ne laissent pas ces longues griffures derrière les jambes car elles ne font pas le poids suffisant et ensuite et surtout le cadavre fut trainé pris par les pieds.
Les griffures peuvent être dues à une chute dans le fossé. La glissade ne serait pas sur la pente où se trouve l'empreinte sinon sur celle qui lui est opposée. la fillette tombe en arrière et glisse sur la face sud (orientée vers le nord) du fossé.
L'empreinte peut avoir été déposée comme vous dites mais il me semble que cette optique est très conditionnée par la déclaration des Aubert et il devient de plus en plus évident qu'ils n'ont jamais vu de fillette et que de plus, ce n'est pas à cet endroit qu'ils ont vu Ranucci s'arrêter.

La galerie comme lieu de rencontres sexuelles est encore un gros mythe qui ne se base sur pas grand chose d'autre que des rumeurs. Il existe des endroits avec la même réputation dans tous les villages de France. Il suffit qu'une fois quelque chose de bizarre s'y soit passé. La galerie de Guazzone est dans le coup puisque le pull y est et le chien est parti de là, mais pourquoi le ravisseur ne s'est pas arrêté là et a continué ? Je crois que ce n'était pas l'endroit où il comptait se rendre avec la fillette.

Pour que l'homme au pull rouge ait une vraie motivation pour bouger la 304, il suffit que celle-ci lui bloque le chemin. L'homme n'aura ni le besoin de savoir qu'il vient de souffrir un accident ni où cet accident a eu lieu. Il bouche le chemin et en plus il est bourré et c'est un niçois, pas de problème. S'il se réveille, on le calme en se marrant avec lui sur la cuite qu'il a pris. Rien de plus facile.

Pour le couteau, il faut attendre de faire coller d'autres choses. Les actes de la gendarmerie et de la police entrepris entre le 5 et le 6, sont les clefs au problème du couteau.

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Message non luPosté :20 août 2010, 16:43 
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Citation :
Pour les choses qu'on ne voit pas mais qui existe: d'accord mais quand elles existent on en sent les effets. Tout est possible bien sur, mais je préfère faire avec ce qu'il y a et voir ce que ça donne.
D'accord, mais si ce qu'il y a, comme vous dites est complètement tronqué, il peut être nécessaire de mater ailleurs, puisque jusqu'à présent on voit et constate que bcp d'éléments du dossier sont tronqués.
Citation :
A Sainte-Agnés rien ne change dans le mode opératoire du satyre, sauf que cette fois il réussi a faire monter la petite. Il est en Simca grise, seul, aborde plusieurs enfants et utilise son truc du chien perdu.
Pas de souci, pourquoi aurait-il changé de mode opératoire ? ce qui ne veut pas dire qu'il ne connaissait pas la pitchoune, hein ?
Citation :
Les griffures peuvent être dues à une chute dans le fossé. La glissade ne serait pas sur la pente où se trouve l'empreinte sinon sur celle qui lui est opposée. la fillette tombe en arrière et glisse sur la face sud (orientée vers le nord) du fossé.
C'est tout à fait possible, sous condition que le terrain fût épineux, rocailleux etc... puisque nombre de buissons d'argéras se trouvaient dans le même coin où la victime fut retrouvée.
Citation :
La galerie comme lieu de rencontres sexuelles est encore un gros mythe qui ne se base sur pas grand chose d'autre que des rumeurs.
D'où tenez-vous cette info ? ethink une invention de l'Henri G, pensez-vous ? Perso, je ne l'ai jamais trouvé bien clair dans cette histoire, trop pote avec les gendarmes.
Citation :
La galerie de Guazzone est dans le coup puisque le pull y est et le chien est parti de là, mais pourquoi le ravisseur ne s'est pas arrêté là et a continué ? Je crois que ce n'était pas l'endroit où il comptait se rendre avec la fillette.
Sûre que la galerie est dans le coup sur plusieurs points.
Perso, je pense que le ravisseur était là en répérage avant l'arrivée de CR, justement pour y amener sa victime. Et là, tout a basculé devant l'arrivée intempestive de la 304.
C'est à ce moment que le ravisseur a du se raviser, retourner à sa bagnole et choisir un autre endroit pour abuser de la petite.

Citation :
Pour que l'homme au pull rouge ait une vraie motivation pour bouger la 304, il suffit que celle-ci lui bloque le chemin. L'homme n'aura ni le besoin de savoir qu'il vient de souffrir un accident ni où cet accident a eu lieu. Il bouche le chemin et en plus il est bourré et c'est un niçois, pas de problème.
Rien ne dit que le ravisseur a bougé la 304. enaughty

CR a changé sa roue avant l'entrée dans la galerie, a du d'abord se présenter en marche avant (d'où la mélasse avec les traces de pneus), puis reculer, faire un demi-tour pour entrer en marche arrière pour se mettre au frais, se remettre des émotions subies par l'accident et surtout piquer un bon roupillon avant de reprendre la route pour Nice.

Entre-temps, épisode Rahou Guazzone pour se désembourber et boire le thé avec Momo.

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Message non luPosté :04 sept. 2010, 11:30 
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Arrivé à ce point, il me semble pouvoir acquérir deux certitudes:

- l'élément qui fait le lien entre Ranucci et le lieu de l'enlèvement est un faux.
- l'élément qui fait le lien avec le lieu où l'on retrouve le cadavre n'existe pas. Personne n'a jamais demandé aux Aubert si c'était l'endroit et Ranucci n'a que vaguement répondu par l'affirmative aux questions de la juge.
D'accord pour le premier mais pour le second, c'est beaucoup moins acquis comme vous l'affirmez car C Ranucci a bien roulé sur la rn8bis.
Si l'en en croit son Récapitulatif, il n'est pas allé bien loin après l'accident.
Les distances émises par les témoins n'assurent absolument pas que la 304 se soit arrêté plus à un endroit qu'à un autre.
Citation :
Ce micmac à l'aplomb ne me semble pas possible car les déclarations des Aubert ne me semblent pas possibles. Par contre depuis le début si on ne lit que leurs déclarations concernant l'endroit et sans savoir où le cadavre fut retrouvé, on va directement au-delà de l'épingle près de la barrière de la champignonnière. Donc je le fais. L'aplomb n'a rien à voir avec ce qu'ils disent avoir vu.
là, ce sera utile de développer parce que si c'était aussi évident, personne ne pourrait en douter.
Citation :
Imaginons par exemple, et ce n'est qu'une spéculation pas une hypothèse, que Ranucci se soit arrêté au niveau de la barrière. On peut mettre un paquet pour Aubert en pensant qu'il a pu descendre pour redresser la carrosserie avec une couverture. Qu'il a fuit dans les fourrés pour ne pas avoir à s'expliquer de surcroit avec la cuite quil avait.
Si ça s'est passé ainsi, pourquoi C Ranucci a t-il toujours soutenu n'avoir jamais été suivi ni rattrapé ?
Mentir sur ce point n'a pas de sens puisqu'il doit se douter, lors de sa 1ère déclaration devant les gendarmes à Nice que sa plaque d'immatriculation a été relevé soit par M Martinez au carrefour, soit par des témoins qui l'auraient poursuivi et rattrapé.
S'il s'est enfui au niveau de la barrière, alors il doit très bien se souvenir qu'il a été rattrapé par des témoins à cause de l'accident et la fuite au carrefour et qu'ils vont relever sa plaque d'immatriculation.
Citation :
Le crime a déjà eu lieu et l'assassin est avec sa voiture dans la galerie qu'il connait bien et lui sert de refuge et où il est descendu après le crime pour se nettoyer et éliminer des indices. Quand il veut sortir il se trouve face à la 304 qui le bloque.
Où est stationnée la 304 ?
si C Ranucci est à l'extérieur sur le terre plein, je ne vois pas pourquoi il serait bloqué par la 304. Il peut facilement la contourner et s'en aller.
Il faudrait donc qu'elle soit dans le petit chemin qui mène à la galerie ?
Ce n'est pas très habituel de se garer dans un chemin en pente.
Citation :
Pas question de sortir de l'autre côté, il faut passer devant chez les Rahou. la 304 est immatriculée 06, c'est pas du coin, le conducteur est bourré affalé sur la banquette arrière, clefs sur le contact. Même si la portière ne s'ouvre pas, il peut faire le tour et faire semblant de s'intéresser sur la santé du conducteur. Pas de réponse, il prend sa voiture et recule, trouve un coin pour la quitter du chemin peut-être même jusqu'à la plateforme. Il retourne à la 304 et se met au volant. Il ne risque pas grand chose si le conducteur se réveille il peut lui dire: et ben petit, t'en as pris un coup, tu peux pas rester là, tu bouches le chemin.
ça rejoint la question précédente.
Tous ces risques sont inutiles, il n'a pas vraiment intérêt à être vu par quiconque.
Citation :
Il conduit la voiture jusqu'à la plateforme et comme l'autre ne bronche pas, l'engouffre en marche arrière, c'est toujours ça de pris. Puis lui colle le couteau ou bien trouve celui de Ranucci et en fait ce que vous voulez sauf l'enterrer dans la tourbe. Il va ensuite à pied chercher sa voiture. Sort sans baisser la barrière.


La manipulation est possible pour le couteau car c'est rapide même s'il y a quand même un certain risque mais déplacer la voiture pour la scotcher dans la galerie est beaucoup plus délicat.

Trouver le couteau de C Ranucci n'est pas si évident que cela, il faudrait qu'il soit disposé à la vue de tous, alors qu'il est plus raisonnable de le cacher.
Fouiller est quand même une opération délicate, pourquoi le faire ?
en espérant trouver quoi ?
Si C Ranucci avait un couteau et que le meurtrier le trouve, pourquoi le prendre pour ne rien en faire de particulier ? aucun intérêt.

Se débarasser de l'arme du crime en la refilant à un autre me parait plus intéressant pour lui.
Il peut par exemple espérer vaguement qu'il se fasse arrêter lors d'un contrôle routier vu l'état de sa voiture et que l'on trouve par chance le couteau ensanglanté.


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Message non luPosté :04 sept. 2010, 12:00 
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Arrivé à ce point, il me semble pouvoir acquérir deux certitudes:

- l'élément qui fait le lien entre Ranucci et le lieu de l'enlèvement est un faux.
- l'élément qui fait le lien avec le lieu où l'on retrouve le cadavre n'existe pas. Personne n'a jamais demandé aux Aubert si c'était l'endroit et Ranucci n'a que vaguement répondu par l'affirmative aux questions de la juge.
D'accord pour le premier mais pour le second, c'est beaucoup moins acquis comme vous l'affirmez car C Ranucci a bien roulé sur la rn8bis.
Au contraire. Il est totalement acquis qu'il n'existe, dans le dossier, aucune pièce, aucun témoignage, aucun aveu qui indique formellement et sans aucun doute raisonnable cet endroit. Seule la présentation d'une pièce remplissant ces conditions peut me donner tort.

La localisation réelle de endroit où Aubert aurait interpellé Ranucci, est un autre problème. Problème que nous avons, justement, à cause de ce manque. Nous savons que cela n'a pu se passer que sur la portion de route entre le carrefour et la champignonnière. Pour préciser cet endroit il n'existe aucune pièce. La description d'un lieu n'est pas sa localisation géographique. La relation des faits qui s'y déroulent, non plus. La seule déduction logique valable pour pouvoir contourner cette absence serait de pouvoir démontrer que cela n'a pu QUE se passer à cet endroit.

En conclusion, on ne peut refouler mon deuxième argument que par deux moyens :
- présenter la pièce du dossier qui contient la localisation exacte de l'endroit de l'interpellation.
ou,
- démontrer que ce ne peut être QUE cet endroit. (le dossier le fait assumant prématurément la culpabilité de l'accusé violant, ainsi, le principe de la présomption de non culpabilité)

Je ne pense pas qu'un juriste soit à même de me contredire.

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Message non luPosté :04 sept. 2010, 12:13 
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Je demanderai que, si on pense pouvoir démontrer que l'endroit de l'interpellation ne peut être qu'à un seul et unique endroit et que cet endroit correspond au lieu de découverte de la victime, on tente cette démonstration sur le fil de l'endroit de l'arrêt. J'en transporterai ici le résultat, dans le cas d'un aboutissement indiscutable. J'abandonnerai ensuite le développement d'une hypothèse basée sur la non reconnaissance de cet endroit.

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Message non luPosté :04 sept. 2010, 12:59 
J'admets volontiers que je n'ai pas la preuve irréfutable que C Ranucci se soit arrêté à proximité du Lieu du crime.
Vous-même n'avez pas non plus cette preuve irréfutable qu'il s'est arrêté à la barrière sans arrêt intemédiaire et qu'il s'est enfui.
Sur ce dernier point, celui de la fuite, C Ranucci semble lui-même indiquer que cela ne s'est pas produit.
Je considère donc que nous sommes sur un parfait plan d'égalité.


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Message non luPosté :04 sept. 2010, 14:00 
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Il y a donc doute raisonnable. L'affaire est entendue.

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Message non luPosté :04 sept. 2010, 14:40 
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Je voudrais préciser que je suis conscient de l'énorme difficulté de présenter sous une forme juridiquement acceptable, le doute raisonnable qu'entraine un raisonnement logique sur l'endroit de l'interpellation. Seuls d'excellents juristes peuvent le faire. Le monde judiciaire français en compte un bon nombre. Il est de leur ressort, je dirai même de leur devoir, de tenter de le faire. Il en est de même pour le croquis calqué sur le cadastre.

J'aimerais tant être rassuré en apprenant que l'un d'eux s'est attelé à l'évaluation de la tâche. Même un avatar numérique pourrait en tirer une légère satisfaction personnelle et surtout une motivation, quel que soit le résultat de cette évaluation préliminaire.

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Message non luPosté :04 sept. 2010, 15:02 
Imaginez vous devant la commission de révision. Il n'y a que devant cette instance que nous pourrions faire basculer les choses.

Quel élément nouveau allez vous présenter pour convaincre les magistrats que C Ranucci est allé directement à la barrière et n'a donc pas fait d'arrêt intermédiaire entre le carrefour et la champignonnière sur la rn8bis ?


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Message non luPosté :04 sept. 2010, 16:10 
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Je crois que vous ne comprenez ni mon propos, ni les requis des moyens exigés par la Cour de Cassation ce qui pourrait entrainer une discussion que j'aimerais éviter. Je ne poursuivrai donc pas, ici, cette discussion.

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