Citation :
Une bonne fois pour toute nous pourrions au moins nous accorder sur les points précis de savoir qui a descendu la 304 dans le tunnel et quand la roue a été réparée.
Nous le savons ranucci à toujours dit qu'après l'accident la tôle de l'aile frottait sur le pneu, que cela faisait un boucan d'enfer et sentait le brûler. C'est pour cette raison qu'il s'est arrêté ou au bord de la route ou à la barrière.... Il s'est engagé dans le chemin pour réparer ce qu'il finit par faire......
Les experts qui ont examiné la roue trouvée dans le coffre ont constaté que le pneu était lacéré sur tout son pourtour ce qui corrobore les déclarations du suspect.
C'est bien l'accident qui a provoqué la crevaison, aucun doute à ce sujet.
Nous savons par le relevé d'empreinte du pneu arrière gauche, différente des autres (pneus), au fond de la galerie que la réparation n'a pas été effectuée à la sortie, après le remorquage ou sur la route du retour.
Aucun doute à ce sujet.
Une réparation dans le tunnel était-elle possible, par exemple au réveil du suspect ?
Dans l'absolu oui. Cependant cette opération aurait laissé des traces sur ce sol humide, par exemple une pierre ou une planche faisant office de plate-forme au cric. Or si le personnel de la champignonnière a noté des pierres et des branches il n' a pas échappé a leur sagacité que c'est sous les roues qu'elle avaient été placées pour tenter de se désembourber.....
Doit-on rappeler qu'il faisait noir dans cette galerie et que, si la roue, une fois crevée pouvait être retirée relativement aisément, il en était tout autrement pour l’installation de la roue de secours, gonflée elle. L'aile emboutie qui avait lacéré le pneu en quelques centaines de mètres, nécessitait d'être redressée avant accueillir la nouvelle roue. Cette opération déjà délicate en plein jour est-elle envisageable dans l'obscurité ?
Nous le savons la voiture a été descendue dans le tunnel en marche arrière. La rampe est en courbe, cette manœuvre déjà très délicate est-elle concevable avec la roue arrière gauche à plat ? Je pense que non, imaginez-vous une seconde le coupé descendant la pente, pour s'engouffrer dans le noir, la roue avant droite ne touchant pas le sol ? Improbable non ?
Si la voiture a été descendu en marche arrière c'était de toute évidence pour pouvoir mieux repartir après un moment où il semble que le conducteur avait une impérieuse raison de la soustraire à des regards éventuels. L'hypothèse d'un piège tendu par le véritable meurtrier ne tient pas pour la simple raison qu'on ne comprend pas très bien pourquoi il se serait donné tant de mal à effectuer une manœuvre si délicate (et pourquoi en marche arrière?) pour un bénéfice si aléatoire ; sans parler d'alibi pour la matinée, comment être certain que ranucci ne finisse pas par sortir son véhicule sans aide ? Ou, qu'après tout, il aille à la gendarmerie expliquer qu'il s'est retrouvé dans une drôle de situation......
Autre-chose : la roue changée dans la galerie aurait présenté des traces de boue et le coffre en aurait présenté les stigmates or d'après les images que nous avons il ne semble pas que cela soit le cas.
De toute évidence la roue a été changée avant la descente et probablement par le suspect
Il fallait, nous dit-on connaître les lieux pour venir se réfugier dans ce 'trou'. Une longue reconnaissance pédestre est-elle envisageable ? Elle viendrait s'ajouter, nous l'avons vu à une réparation que nous pouvons estimée à une bonne heure ou devons-nous envisager d'autres scénarios ?
Ce qui est drôle c'est que vous donnez vous même les arguments qui font comprendre que tout cela n'a strictement aucun sens.
Si la question est de changer une roue, il n'y a pas besoin de descendre dans le tunnel et si on répare la roue avant de descendre dans le tunnel, nul besoin ensuite de descendre dans le tunnel.
Vous faites comme si il était naturel d'aller là. Hé bien non, on ne peut le faire que si on connaît cet endroit. La seule personne qui pouvait conduire la voiture en ce lieu précis, c'est l'homme au pull rouge.
Dans le tunnel, il y a le pull et pour que cet homme le laisse à cet endroit, il fallait qu'il y aille, et pour y aller, prendre la voiture de Christian Ranucci, en le faisant basculer sur la banquette arrière.
Vous dites on ne sait pas ce qu'il était venu faire à Marseille : on le sait justement,voir son père qu'il ne connaissait pas et son père habite Allauch, justement la route qui mène au carrefour de la Pomme quand on repart sur Nice en passant par Aix.
La soeur du père, qui a sans doute reçu l'ordre de se taire, utilise des circonvolutions en se servant du grand-père qui ne peut plus parler, mais elle fait comme si son frère n'était pas impliqué. Or il était bel et bien chez lui.
Le tunnel est sombre mais pas obscur, on peut changer la roue dans le tunnel sans problème. Mais on ne peut pas trouver le tunnel si on ne le connaît pas.
Pourquoi l'homme au pull rouge descend dans le tunnel avec la voiture de Ranucci : sans doute pour cacher ses fringues "inondées de sang" comme dit l'inspecteur Grivel. Parce que lui, une chose est sûre, il ne les a pas laissées dans le coffre de la Simca 1100 gris métallisé.