Ce que vous prétendez n'est pas exact:
Audition de Mme AUBERT le 6 juin 1974 : « Nous avons parcouru environ un kilomètre et à la sortie d’un virage nous nous sommes aperçus que la voiture s’était arrêtée et arrivés à sa hauteur, sans descendre de notre véhicule, j’ai constaté qu’un homme avait ouvert la portière droite et tirait un enfant par le bras »

rancci innocent, au lire des documents, il n y a pas de doute mais il y a une question qui me fait mal pourquoi les enqueteur aurais t il laisse dans la nature un fou furieu capable de recomencé a tout moment. a moin qu il ce soit arengés apres cette regretable et minable enquette fair taire a jamais le veritable coupable

_________________
"Aimons-nous vivants, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent." ( Pierre Delanoë)
http://www.presume-coupable.com

Dalhakani a écrit :
"De plus je ne me souviens plus si on vous a déjà demandé ce que serait devenu votre version si la mère de Ranucci avait accepté sa proposition de passer le week-end avec lui? "


Cher Antorama, c'est vrai que cette question qui vous est posée est interessante. Meme si vous nous avez déjà donné votre explication, pourriez vous recommencer car je ne m'en souviens plus.
Merci d'avance.

Je présente mes excuses à mes lecteurs attentifs pour ressortir des vieux messages. Allons-y:

Voici ce que raconte Ranucci dans son bouquin: Même si ce qu'il écrit au sujet de cette conversation est exact, il a donc eu largement le temps de prévenir son complice, dès le vendredi soir que le rendez-vous du dimanche pour préparer l'opération prévue le lundi tenait toujours.
Je voudrais ajouter que cette objection (« Ranucci n’a pas pu préméditer son geste puisqu’il avait proposé à sa mère de l’accompagner pendant ce fameux conge de Pentecôte ») est encore décrédibilisée par le fait que la mère produit une version différente de celle de son fils sur cette conversation. Dans la version de la mère, telle que rapportée dans l’ouvrage Maurice Périsset op. cit. Nous voyons donc qu’il existe des divergences sérieuses aussi bien sur la date à laquelle cette conversation a débuté (le vendredi chez le fils, le dimanche chez la mère) que sur le motif du refus (travail d'intérieur pour le fils, crainte de la vitesse pour la mère).
(c) http://dossierranucci.org/phpBB2/viewto ... 9539#19539

Maurice Périsset a écrit:
« Mon fils avait sa voiture, un coupé Peugeot 304, depuis une semaine. Il rêvait de partir pour une longue promenade dans la région. Le dernier dimanche de mai, il a plu toute la journée. Mon fils me dit :
- Je vais me reposer en regardant un film à la télé. Je remettrai ma sortie au dimanche de Pentecôte.
Dès le lundi, il reprit son travail de représentant dans une maison de conditionnement d'air et la semaine passa ; il était avec sa voiture comme un gosse avec son jouet. Enfin vint le jour de détente. Ce dimanche-là, le temps était superbe. Christian me demanda
- Alors, tu ne te décides pas à venir te promener avec moi ? Il faut te distraire, maman, je te promets de conduire raisonnablement.
Il me vanta les charmes de sa Peugeot mais je lui répondis :
- Bientôt, je te le promets, j'accepterai de t'accompagner parfois, mais tu sais que je crains la vitesse. J'insiste : sois prudent, roule à une allure modérée.
Il alla préparer sa petite valise […]

Il n'y a pas de grande différence dans cette version et celle de CR.
dans les deux cas, il demande bien à sa mère si elle veut venir. Et elle aurait très bien pu dire oui finalement.
L'histoire de la préméditation me semble très faible selon moi.

_________________
"Aimons-nous vivants, n'attendons pas que la mort nous trouve du talent." ( Pierre Delanoë)
http://www.presume-coupable.com

Je vous rappelle quand même que ce prétendu dialogue entre quatre murs n’a pas eu d’autre témoin et il est rapporté par un menteur patenté d’une part et d’autre part par sa mère qui a consacré le reste de sa vie à essayer de lui sauver la tête. On ne doit donc pas s’entendre à lire le cinquième évangile. D’autre part, je ne vous pas en quoi l’éventuel accompagnement de la mère rendrait l’hypothèse « très faible ». Si elle ramenait sa fraise, les malandrins auraient pu reporter leur projet, voilà tout…

On ne peut pas dire qu'il arrive à la rassurer sur la vitesse :

"Alors, tu ne te décides pas à venir te promener avec moi ? Il faut te distraire, maman, je te promets de conduire raisonnablement."

Ce à quoi elle répond :

"Bientôt, je te le promets, j'accepterai de t'accompagner parfois, mais tu sais que je crains la vitesse. J'insiste : sois prudent, roule à une allure modérée."

L'hypothèse selon laquelle il propose le voyage à sa mère tout en ne se donnant volontairement aucune peine pour la rassurer sur la vitesse n'est pas à exclure, même si je n'y crois pas trop.

En tout cas, je ne vois pas la contradiction entre le premier et le second récit. Madame Mathon fait dire à son fils le dimanche : "Alors, tu ne te décides pas à venir te promener avec moi ?" (chez Ranucci, c'est presque identique : "Tu n'es toujours pas décidée à venir ?") Très probablement parce qu'il lui a déjà fait la proposition et la renouvelle au dernier moment, comme la politesse le lui demande, tout en étant à peu près sûr qu'elle refusera à nouveau.

Le motif du refus est différent, c'est vrai. On peut supposer que les deux motifs ont été avancés par madame Mathon, car quand il lui fait à nouveau la proposition en dernière minute, pour elle, c'est une affaire réglée depuis deux jours, et elle a prévu d'autres choses pour s'occuper.

En fait, Ranucci évoque exactement les mêmes choses, mais dans un ordre différent. On peut même penser que c'est lui qui a raison. Elle commence par lui demander d'être prudent, il s'étonne qu'elle ne vienne pas, puis elle refuse avant tout parce qu'elle a du travail à faire.

Dans sa version à elle, elle ne croit pas son fils quand il lui fait une promesse, ce qui semble étrange. Et même absurde : si elle ne croit pas qu'il conduira lentement avec elle à bord, pourquoi se fatiguer à lui demander de rouler lentement quand il est seul ? Il y a encore moins de chances pour qu'il l'écoute.

CR ecrit qu'apres une grasse matinee,il prend un petit dejeuner avec un grand verre de jus de fruit.
Ca fait un peu fiston ideal.
Par contre,lors de sa promenade,il prend comme petit dejeuner deux whyskies,deux cafés et deux jus d'orange.
C'est tout de suite moins mignon vous trouvez pas?

Bien vu.

C'est vrai, Antoroma, vous avez déjà fait état de votre pensée sur la venue ou non de la mère de Ranucci.

Mme MATHON dit dans son audition du 6 Juin
"...Il m'a proposé de m'emmener avec lui mais j'ai refusé car il n'est propriétaire de son véhicule que depuis deux mois et sachant qu'il aime la vitesse, j'ai eu peur et je n'ai pas voulu participer à ce voyage..."

Il y a quand même un souci avec votre version, deux personnes qui veulent enlever un enfant essaient de se mettre eux mêmes des bâtons dans les roues. Une possible venue de la mère de l'un d'eux est génant et même s'ils peuvent reporter leur périple un autre jour, le jour férié est une aubaine.

En plus deux personnes "assez intelligentes" pour préparer un kidnapping perdraient leur raison dès l'accident arrivé. Ranucci aurait très bien pu se faire passer pour une victime et dire que "son complice" lui avait dit que la petite faisait partie de sa famille,..........


Ranucci a deux jours pour trouver une version et ne trouve rien, c'est quand même pas de chance

_________________
grruuuuuuiiiiiiiiiiiccccccckkkkkkkkkkk
Membre du conseil de l'ordre des marabouts de la forêt sacrée en Afrique de l'Ouest

Vous partez de l'hypothèse que Madame Mathon ne peut que dire la vèritè. C'est une hypothèse et rien d'autre. On pourrait tout aussi bien imaginer -et c'est comprèhensible - qu'elle ne déclare que ce qui peut faire sortir son fils du pétrin où il est, que ça corresponde à la vérité ou non.

Ranucci a eu en effet deux jours pour réfléchir à ce qu'il ferait si on l'arrêtait. Et il a décidé que sa stratégie était d'admettre l'accident et de nier tout le reste jusqu'au bout quoi qu'il arrive, vu qu'on ne pourra jamais rien prouver contre lui (croit-il)

Qu'il réfléchisse à la suite des évènements. Qu'il invente une version pour ne éviter de passer en justice. Qu'il sauve sa peau en somme.

S'il espère qu'on ne retrouve pas le corps, il le déplace.

Vous n'avez pas un autre avis pour la perte des chaussettes?

_________________
grruuuuuuiiiiiiiiiiiccccccckkkkkkkkkkk
Membre du conseil de l'ordre des marabouts de la forêt sacrée en Afrique de l'Ouest

A part se constituer prisonnier ou faire l'andouille qui n'a rien fait de mal, non, je ne vois pas ce qu'il peut faire avant d'etre arrêté.
Retourner nuitamment à Peypin et risquer de se jeter dans la gueule du loup? Ce n'est pas un bon plan à mon avis.

Non, mais je peux vous prêter les miennes, si vous voulez.