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 Sujet du message : ma version
Message non luPosté :15 févr. 2006, 18:20 
C'est à mon tour, comme l'ont fait d'autres avant moi, de présenter mon hypothèse sur les faits qui nous intéressent.

Dans cette affaire, à part les aveux de CR, il n'y a rien qui accuse ce dernier de manière incontestable. Les éléments de l'accusation présentent même, à mon avis, des incohérences.

L'élément qui me trouble le plus dans cette affaire est le fait que CR soit resté sur les lieux du crime ou dans les parages pendant près de 6 heures, surtout si on envisage qu'il soit le seul meurtrier ou même ayant agi avec un complice. Toute ma réflexion est partie de ce constat objectif.

J'ai posé la question à un inspecteur de police sans lui citer l'affaire Ranucci pour savoir ce qu'il en pensait.
Spontanément, il m'a répondu : "Soit c'est un débile profond, soit il y a été contraint ou forcé".
C'est la dernière partie de la réponse qui m'a paru intéressante. En effet, il tombe sous le sens que lorsque l'on vient de commettre un meurtre, la réaction normale est de déguerpir des lieux, et pas d'y rester. Un peu comme quand quelqu'un vole dans un magasin, sa préoccupation est de quitter ce magasin.
Or, ce n'est pas ce qu'a fait CR. Et, s'il ne l'a pas fait, c'est qu'il y a été contraint ou forcé ou bien encore a t-il agi comme qn qui n'a rien à se reprocher et c'est donc une coïncidence.

Je commencerais par les incohérences de l'accusation.

Les éléments à charge :

1/ le couteau retrouvé dans un tas de fumier et le pantalon retrouvé dans le coffre de la voiture de CR.

Pour la police qui mène l'enquête en juin 74, le couteau tâché de sang qui a été retrouvé, est l'arme du crime et appartient à CR. Arme retrouvée à env. 1400 mètres du lieu de la découverte du corps de MDR, dans la gallerie d'une champignonnière, ce qui laisse indiquer que le meurtrier ne veut pas qu'on la retrouve.
Le problème est qu'aucune expertise sérieuse n'a été faite pour trouver d'éventuelles empreintes sur le couteau et aucune analyse sanguine approfondie non plus. Cette dernière aurait bien été utile car MDR et CR ont le même groupe sanguin, le groupe A. Ce couteau a donc pu servir à tuer la petite fille mais rien ne dit qu'il appartient formellement à CR, puisqu'après se aveux devant les policiers, il se rétractera lors du procès. Rien n'atteste formellement que ce couteau est bien sa propriété.
De même que, si ce couteau appartenait bien à CR, rien ne dit formellement qu'il a tué MDR car encore une fois, aucune expertise n'a été ordonnée pour déterminer à qui appartenait le sang retouvé sur l'arme.

C'est une lacune énorme dans l'accusation.

Alors, question : Ce couteau est-il l'arme du crime ? rien ne permet de l'affirmer.
Comme par hasard, on retrouve le couteau dans un tas de fumier, tout près de l'endroit où CR a passé quelques heures. Quelle coïncidence !
Selon l'acusation, CR, après son crime, met l'arme, tachée de sang, dans la poche de son pantalon, laissant ainsi des traces fraiches donc des preuves irréfutables en cas d'analyse sanguine. En plus, Il s'en débarrasse, tout près de l'endroit où il a passé quelques heures, où il a discuté avec des gens (M Rahout et Guazzone) qui pourront le signaler quand ils entendront parler de l'enlèvement de la petite. Le rapprochement sera très vite établi. C'est parfaitement insensé de se trahir de cette manière.
Mais comme par hasard, l'analyse sanguine qui est faite, permet juste de dire que CR et MD ont le même groupe sanguin : le groupe A. Rien d'autre.
Une analyse sanguine un peu plus poussée aurait permis de déterminer l'Hémogramme Numération sanguine ou le système rhésus par exemple.
Pourquoi n'a t-elle pas eu lieu ? Est-ce qu'elle desservait l'accusation ? C'est proprement invraisemblable.
De même, qu'aucune expertise ballistique n'a été faite.
On peut donc légitimement se demander, au regard de ces graves lacunes, si ce couteau est bien l'arme du crime.
Pour ma part, je pense que ce couteau a été placé dans le tas de fumier par les policiers parce qu'ils sont convaincus de la culpabilité de CR et qu'il faut impérativement avoir l'arme du crime pour renforcer l'accusation. On sait qu'ils n'ont pas retrouvé la soi-disante arme du crime sur le lieu de découverte du corps mais à 1400 mètres. Ce fait laisse perplexe. Pourquoi le meurtrier parcourt une telle distance pour se débarrasser de l'arme ?

Autre hypothèse pour le couteau :
Lorsque le meurtrier redescend vers la route, il a toujours l'arme du crime dans la main. Il veut absolument s'en débarasser car l'objet est "encombrant". il voit le véhicule de CR. Il s'approche et voit un homme affalé sur le siège passager, il pense qu'il dort. Il ouvre la portière droite, essuie le manche et le jette dans le véhicule en se disant que c'est cet homme qui risque d'être inculpé par la police.
Quand CR arrive dans la gallerie de la champignonnière dans laquelle il restera plusieurs heures, il découvre un peu effaré ce couteau tâché de sang dans le coffre. Il décide de s'en débarasser en l'enfoncant profondément dans un tas de fumier à quelques mètres de là et en faisant attention à ne pas laisser d'empreinte.


La découverte de ce couteau pose des interrogations. Ce sont les gendarmes qui le retrouvent en premier le 6 juin vers 19h30 alors que les recherches ont commencé vers 17h30 sous la direction du capitaine Gras en liaison radio avec l'Evêché qui le guide. Pourtant un PV de police indique sa découverte vers 16h le même jour.

Pour ce qui est du pantalon, il est incontestable qu'il appartenait bien à CR puisqu'il le portait ce jour là, mais comme aucune expertise n'a été faite, il est également impossible, comme pour le couteau, d'établir formellement à qui appartient le sang retrouvé dessus.

2/ Le témoignage de M. Martinez.

M Martinez est impliqué dans l'accident avec CR au carrefour de la Pomme, à une vingtaine de km de Marseille. Il l'a percuté latéralement.
Dans son 1er témoignage spontané, il déclare avoir vu le conducteur indélicat seul à bord.
Lors du tapissage, il reconnait bien l'homme avec qui il a eu l'accident.

Ma conclusion est qu'il a assurément reconnu CR lors de la confrontation puisqu'il a très bien pu voir son visage de près pendant plusieurs secondes au moment de l'accident.
Dans son témoignage, retranscrit dans le livre de Gérard Bouladou, VM dit page 272, avoir vu "un enfant ou du moins une forme" basculer dans la voiture. Alors enfant ou forme ? Témoignage pour le moins incertain et très imprécis. Surtout que la petite MD a les cheveux longs donc il aurait pu, avec l'impacte du choc, voir des cheveux voler, ce qui s'éloigne nettement d'une simple "forme".

3/ Le témoignage des époux Aubert
D'après G Perrault dans son livre "le pull over rouge", Il ne le reconnaissent pas lors du 1er tapissage.
G Bouladou soutient le contraire, ils l'ont bien reconnu. A l'accident de la Pomme, il y a un camion derrière V Martinez, mais lorsque CR fait demi tour après le choc, il s'engage avant le camion. Les Aubert sont derrière le camion, il est donc impossible qu'ils aient pu voir distinctement le visage de CR.
Quand il voit le type escalader le talus avec l'enfant, voient-il le visage du fuyard bien en face ?
CR est affalé sur le siège passager, ce n'est donc pas lui.
Ils auraient pu le voir en face si, lorsque M Aubert dit l'avoir interpellé, ils s'était retourné pour leur répondre. Or, ce n'est pas le cas. Ils n'ont donc même pas vu en face le type en train d'escalader le talus.Tout au plus ont ils vu un homme ayant une silhouette ressemblante à celle de CR lors du tapissage, ce qui pourrait expliquer la confusion des Aubert.

Je ne sais quoi penser de ce témoignage. S'il a réellement varié comme le dit G Perrault, alors il n'est pas recevable. S'ils ont reconnu tout de suite CR, comme le dit G Bouladou, il se peut qu'il y ait eu confusion à cause d'une vague ressemblance.

4/ la soi-disante immaturité sexuelle évoquée par l'expert psychiatre tendant à prouver des tendances pédophiles expliquerait en partie son geste criminel.
Il a pourtant bien fréquenté une jeune femme, Monique, qui est venue à son procès, bien qu'ils ne se fréquentaient plus à l'époque. Elle même lui a écrit quand il était en prison pour lui dire qu'elle était toujours amoureuse de lui.
De même, il n'a jamais été prouvé formellement qu'il avait agressé sexuellement des enfants.

5/ le témoignage tardif de M Rosano
A l'époque des faits, comme relaté dans le livre de Gérard Bouladou page 312, il raconte le 5 juin 1974 lors d'une interview avec des journalistes qu'en fait son camion de pizzas lui cachait l'endroit où s'est produit l'enlèvement.
Le journaliste conclut en disant que la seule personne susceptible de donner quelques renseignements n'a rien vu.
Mais 30 ans après les faits, G Bouladou écrit que M Rosano a bien reconnu CR, qui était appuyé contre un poteau électrique ce 3 juin 1974.
Alors comment comprendre que M Rosano n'a pas jugé utile de témoigner en 74 alors que pourtant il est certain, 30 ans après les faits, d'avoir vu CR ce jour là. Il ne le dit même pas aux journalistes ce 5 juin 74.
Selon moi, ce témoignage n'est pas crédible car bcp trop tardif.


Les éléments à décharge :

1/ le témoignage d'Eugène Spinelli

Cet homme est garagiste. Ce 3 juin 1974, vers 11h, il dit avoir vu la petite MD qu'il connait, monter dans une voiture qu'il reconnait comme étant une Simca 1100 de couleur grise.
Lors du tapissage à l'Evêché, il ne reconnait pas CR comme étant l'homme ayant fait monter la fillette dans la voiture.
Mais ce témoignage sera écarté. Il dessert fortement l'acusation puisque CR a un coupé Peugeot 304 de couleur grise également.
Dans son livre, Gérard Bouladou explique page 318 que M Spinelli a pu se tromper sur la marque de la voiture, parce qu' 11 heures, il avait le soleil dans les yeux. Cela est impossible car, comme l'a démontré space jm dans son album photo, à cette heure là, le soleil se trouvait dans son dos.
L'argument de Gérard Bouladou est incohérent car il signifie que, bien qu'ayant le soleil dans les yeux il aurait très bien pu voir la petite MD monter dans le véhicule mais était trop ébloui pour reconnaitre la marque du véhicule.
A noter que M Spinellil n'a jamais varié dans son témoignage.

2/ le témoignage de Jean Rambla

Le petit frère de MD a vu le ravisseur en face puisqu'il lui a parlé. 3 jours après l'enlèvement, lors du tapissage, il ne reconnait pas CR. Il aurait pu hésiter, dire qu'il ne souvenait pas, non il est formel, il ne le reconnait pas. Comment aurait il pu oublier le visage du ravissur de sa grande soeur, 3 jours seulement après sa tragique disparition ?
Il a également vu le véhicule du ravisseur. En effet, lors de son témoignage à l'Evêché, il désigne parmi les photos de voitures qu'on lui présente une Simca 1100, ce véhicule désigné également par M Spinelli. L'accusation n'a pas retenu ce témoignage parce qu'un enfant peut se tromper sur les marques des voitures. C'est possible. Mais Jean Rambla a très bien pu reconnaitre la voiture sur la photo par rapport à sa physionomie ou bien parce qu'il a vu la marque écrite sur l'avant ou l'arrière de cette Simca. Jean Rambla a 6 ans et demi en juin 1974 et commence déjà à savoir lire.
Comme pour M Spinelli, son témoignage est écarté parce que c'est un gamin.
A noter qu'il n'a jamais varié dans son témoignage.


Autre élément évoqué dans l'affaire :

le pull over rouge :

En réalité, le corps était déjà découvert lorsque le chien a été mis en piste. Ce qui était intéressant à moment-là, c'était de savoir si le pull over rouge découvert au fond d'une gallerie pouvait avoir un lien avec le lieu du découverte du corps. Est ce que le meurtrier aurait pu venir jusque là pour s'en débarasser et repartir ensuite à pied ? A priori, pour un chien policier, dans la limite de 48 heures après les faits, cela n'aurait pas du étre difficile de remonter la piste.
Mais comme l'écrit G Bouladou, aucun PV n'atteste que l'on a fait renifler ce pull over au chien policier et que c'est cela qui lui a permis de remonter la piste, de la champignonnière jusqu'au lieu de découverte du corps.
Il semble que le pull ait été touché par un gendarme et que le chien n'a fait que suivre l'odeur du pull dont était imprégné ce gendarme. Le chien s'est arrêté 30 mètres au delà du lieu de découverte du corps, probablement à l'endroit où s'est arrêté le gendarme.
Il est attesté également que ce pull n'appartenait pas à CR car il était trop grand pour lui et qu'en plus CR n'aimait pas le rouge (confirmé par sa mère).
De plus, il est attesté par le gendarme, l'adjudant Monnin, que ce pull était "pourri et crade" et qu'il était là depuis bien longtemps.

En conclusion, selon moi, je pense que le pull over rouge n'a rien à voir avec l'affaire Ranucci.
Sa présence est une pure coïncidence qui n'a fait qu'apporter de la confusion.
D'ailleurs, la description faite par les témoins principaux de cette journée du 3 juin 74 n'ont absolument pas vu le ravisseur vêtu d'un pull over rouge.

Au regard des éléments cités ci dessus, ma version de cette journée du 3 juin 1974 est la suivante :

Vers 12h30, CR grille un stop au Carrefour de la Pomme, il est percuté par V Martinez qui lui enfonce la portière gauche. CR prend la fuite et repart d'où il vient (RN 8 bis) parce que c'est un jeune conducteur et qu'il serait en indélicatesse avec son assurance.
V Martinez a plus ou moins pu relever le n° d'immatriculation du fuyard. Quelques instants après, un couple d'automobilistes, M et Mme Aubert, acceptent de prendre en chasse l'automobiliste fautif.
Environ 1 km plus loin, il voit plusieurs dizaines de mètres devant eux un véhicule arrêté au bord de la route. Ils pensent fort justement que c'est le véhicule de leur homme. Dans le même temps, il voit un homme escalader le talus en tirant un enfant par la main. Le temps qu'il s'arrête quelques mètres derrière le coupé Peugeot 304, M Aubert essaie d'interpeller le type en lui disant :" allez revenez ce n'est pas grave, il n'y a que des dégâts matériels..."...En guise de réponse, le gars leur aurait répondu :"oui oui j'arrive..." et il n'est plus visible.
Alors, M Aubert prend juste le temps de relever la plaque minéralogique, ce que lui a demandé de faire M Martinez. Ensuite, il retourne au Carrefour de la Pomme, donne le n° relevé et explique à ce dernier qu'il a vu un jeune avec une gamine se sauver dans les buissons. A ce moment, il pense qu'il s'agit de jeunes voleurs de voitures.
En réalité, la voiture dont il a relevé le n° d'immatriculation, est celle de CR et non d'un voleur.
CR s'est donc arrêté à environ 1 km du carrefour. Mais pourquoi cela ?
Plus tard, il expliquera qu'il a décidé de s'arrêter pour réparer le bruit infernal que fait son véhicule juste après l'accident. Ca sent même le brülé. C'est surement la tôle qui frotte contre la roue. En même temps, le choc l'a un peu sonné, il ne se sent pas très bien, il sent même le malaise poindre (peut-être favorisé par ses abus d'alcool de la veille). Il s'arrête au bord de la route et perd connaissance.

Ce n'est donc pas CR qu'ont vu les époux Aubert escalader le talus mais le meurtrier.

Celui-ci tue la petite MD de 14 coups de couteau car il est fou de rage.

En effet, la gamine a failli lui échapper lorsqu'il s'est arrêté dans ce chemin de la Doria qui est un endroit tranquille et bien caché, sans doute l'endroit idéal pour commettre le pire des actes. Veut il d'abord la violer avant de la tuer ? on n'en sait rien car rien n'est mentioné dans le rapport d'autopsie à part les coups de couteau à différents endroits du corps et les longues griffures sur les cuisses qui pourraient laisser penser qu'elles viennent du chemin de la Doria qui comprend des ronces et de l'argeras.
Quand il s'arrête dans le chemin de la Doria, peut-être raconte t-il toujours le même bobard à propos du chien noir, il doit s'imaginer que la gamine a toujours confiance. La petite ne dit rien mais sent que que la situation est anormale et voudrait bien partir. Le type descend du véhicule, peut-être pour faire d'abord un besoin naturel. Il demande à la petite de ne pas bouger.
MD en aurait elle profité pour échapper à la vigilance de son ravisseur ?
elle sort de la voiture et s'enfuit sans réfléchir à travers les buissons.
Le type l'entend fuir. Il doit finir son besoin naturel..Quand enfin c'est le cas, il se rend compte qu'elle a de l'avance et que ça ne va peut-être pas être simple pour la rattraper.
Elle est en short et lui en pantalon velours. Elle risque de lui échapper pense t-il. La rage l'envahit.
La route n'est pas si loin, il faut absolument la rattraper avant. Il la rattrape, et se rapproche de plus en plus. Mais trop tard, la gamine a déjà franchi la route, lui est juste derrière. MD voit une voiture arrêtée mais personne à bord, donc elle continue à courrir, franchit le fossé du bord de route et c'est là que le type l'attrape sèchement, la prend sous son bras, lui met une main sur la bouche pour étouffer ses cris et escalade le talus car il a entendu une voiture arriver. C'est celle des Aubert qui voit au loin la scène sans se douter de ce qu'il va se passer.
Le type escalade une vingtaine de mètres, plaque la petite au sol, s'assoit sur elle pour lui bloquer les jambes car elle se débat farouchement, la main fermement appuyée contre la bouche de MD, il sort son couteau et s'acharne sur elle en lui assénant 14 coups de couteau.
Durant son acte ignoble, l'homme était comme fou, totalement submergé par l'envie de tuer. Mais maintenant, il reprend ses esprits. Il a encore le couteau dans les mains. Il ne sait qu'en faire, il l'essuie sommairement avec ses propres vêtements eux-mêmes largement recouverts du sang de la petite.
Il décide de le garder car il ne veut pas qu'on retrouve l'arme du crime.
Il redescend prudemment vers la route, lorsqu'il entend une voiture démarrer en s'en aller. C'est probablement le type qui l'a apostrophé. Maintenant, il n'y a plus à réfléchir, il faut déguerpir au plus vite.
Il traverse la route, se retrouve du côté du chemin de la Doria. Ainsi, personne ne l'a vu.
Il rejoint donc son véhicule, une Simca 1100, stationné dans ce chemin, nettoie rapidement une dernière fois son couteau avec un chiffon à l'intérieur du véhicule, change probablement de vêtements et s'en va.

Autre hypothèse pour le couteau :
Lorsque le meurtrier redescend vers la route, il a toujours l'arme du crime dans la main. Il veut absolument s'en débarasser car l'objet est "encombrant". il voit le véhicule de CR. Il s'approche et voit un homme affalé sur le siège passager, il pense qu'il dort. Il ouvre la portière droite, essuie le manche et le jette dans le véhicule en se disant que c'est cet homme qui risque d'être inculpé par la police. Il rejoint rapidement son véhicule dans le chemin de la Doria.
Quand CR arrive dans la gallerie de la champignonnière dans laquelle il restera plusieurs heures, il découvre un peu effaré ce couteau tâché de sang dans le coffre. Il décide de s'en débarasser en l'enfoncant profondément dans un tas de fumier à quelques mètres de là et en faisant attention à ne pas laisser d'empreinte.

Quand CR reprend ses esprits au bout de quelques minutes, il se demande ce quil lui est arrivé. Il pense qu'il a perdu un peu connaissance, mais se souvient quand même de l'accident de la Pomme. Il ne sait pas qu'il a été rattrapé par les Aubert et qu'ils ont eu le temps de numéroter son n° d'immatriculation.
Alors, il sait qu'il faut déguerpir au plus vite. En roulant, il entend à nouveau le bruit infernal de la tôle qui frotte contre sa roue, il faut absolument qu'il s'arrête vite. Il voit un chemin qui est l'entrée d'une champignonnière alors il n'hésite pas, il s'arrête. Il lève la barrière et rentre son véhicule. Il va pouvoir se cacher et réparer tranquillement. Il voit un chemin en pente, Il décide de l'emprunter en marche arrière pour repartir plus facilement. Là, personne n'aura idée d'aller le chercher. Il constate que le chemin est assez boueux et voit en bas une sorte de gallerie. L'endroit idéal pour s'arrêter et il est tellement crevé qu'il va pouvoir se reposer. Tant pis s'il reste quelque temps ici, après tout il s'agit juste d'un banal accident de la route sans blessés. Il répare sa voiture.
Il se réveille finalement vers 17h15 et décide de repartir. Mais là, pas de chance, c'est la voiture qui s'embourbe. Il arrache des branches qu'il place sous les roues mais rien à faire, impossible de repartir.
En plus, il s'est même un peu abîmé les mains avec tous ces branchages.

Alors il se décide d'aller chercher de l'aide, de toute façon il n'a pas le choix.
Il tombe sur M Rahou et ensuite M Guazzone qui va l'aider à sortir de la champignonnière avec l'aide de son tracteur. CR était un peu étonné de la méfiance de ces personnes qui lui demandent comment il a fait pour atterrir ici. Il n'a évidemment pas envie de raconter l'accident de la Pomme, ni son malaise parce qu'on ne le croirait surement pas, doit il penser. Il raconte sans doute confusément qu'il s'est embourbé bêtement et que sa femme et ses enfants sont partis chercher de l'aide. Ses interlocuteurs sont quand même perplexes et Guazzone lui dit qu'il veut appeler la police. CR ne cherche pas du tout à l'en dissuader et lui répond calmement qu'il n'a rien fait de mal.

Ainsi, encore une fois, j'ai du mal à croire que, si CR était l'assassin de la petite MD, il soit resté aussi longtemps tout près de l'endroit où il a jeté l'arme du crime. Même fatigué, n'importe quel criminel ne reste pas sur les lieux, il les quitte pour ne pas être suspecté. C'est vraiment se passer la corde autour du cou que de faire l'inverse.
Il a donc subi une contrainte (un accident de la circulation, plus de la fatigue) avec l'état d'esprit de quelqu'un qui n'a rien à se reprocher, en tout cas pas un meurtre.

Il rentre chez sa mère à Nice le soir même et l'on connait la suite, son interpellation le 5 juin et son arrestation, il est très vite suspecté de l'enlèvement et du meurtre de MDR.

Les aveux :

Il fera des aveux après 30 heures sans sommeil dont les 19 dernières consacrées à l'interrogatoire.
CR dira pendant son procès que lors de cet interrogatoire, il a subi quelques maltraitances. Il parle de coups donnés à mains nues sur le crâne et d'acide versé sur le sexe.
Quand on connait les méthodes brutales de certains policiers, on peut penser que CR dit vrai. Certains (Guillaume Seznec, Patrick Dils...) ont témoigné d'un l'interrogatoire musclé mené uniquement à charge forçant le suspect résigné à avouer ce qu'il n'a pas commis. Par ex : Patrick Dils avait 16 ans et demi et CR lui avait 20 ans quand ils sont passés aux aveux. Ils étaient jeunes donc vulnérables. En tout cas, plus que Guillaume Seznec qui lui avait 45 ans quand il a été interrogé en 1923, et qui n'a pas craqué !

Lors de ses aveux, CR a dessiné un plan indiquant qu'il était bien présent sur les lieux de l'enlèvement (en bas de la cité Ste Agnès). Mais chose troublante, sur ce plan, il dessine bien le petit muret attenant au trottoir mais il oublie le platane et surtout le camion de pizzas de M Rosano qui était présent ce 3 juin 1974 de 9h à 12h.

C'est pour toutes ces raisons que je crois à l'innocence de CR.

Evidemment, si j'ai fait des erreurs, n'hésitez pas à les corriger.
Enfin, tout commentaire est le bienvenu, même si vous n'êtes pas d'accord.


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 Sujet du message : Re: ma version
Message non luPosté :15 févr. 2006, 18:55 
Citation :
C'est à mon tour, comme l'ont fait d'autres avant moi, de présenter mon hypothèse sur les faits qui nous intéressent.
"VOTRE" hypothèse? Vous êtes gonflé ! C’est du sous-Gihel, avec toutes ses invraisemblances, ces policiers pourris, théorie que vous decridibilisez en y ajoutant des incohérences supplémentaires, alors qu’elle n’avait vraiment pas besoin de cela ! Si vous étiez allé sur les lieux, vous vous rendrez qu’on ne rentre pas au fond de cette galerie « pour se reposer », ni avec la voiture d’un inconnu pour aller rechercher des affaires personnelles comme le prétend Gihel, mais pour se cacher tout simplement. Et la raison pour laquelle il est resté si longtemps est très simple selon moi. Il(s) craignai(en)t les barrages routiers. Votre thèse, même Ranucci n’y croit pas. Par exemple, il dit dans son récapitulatif qu’il se réveille au fond de la galerie, à l’arrière de son véhicule, contrairement déjà ce que vous dites. Quant à l’histoire du chemin de la Doria, il n’a été créé par le scénariste Gihel que pour expliquer les griffures aux jambes. Or Dalakhani nous a appris il y a quelques jours qu’elles n’existent pas, ces griffures aux jambes. Vous pouvez donc remettre cette hypothèse de la Doria dans votre culotte…


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 Sujet du message : Re: ma version
Message non luPosté :15 févr. 2006, 19:15 
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Il ne me semble pas avoir été aussi catégorique sur les griffures, il en existe mais très peu et pour moi elles ne correspondent pas à une éventuelle fuite. Pour se faire une idée il faut oublier le notamment utilisé par le légiste

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 Sujet du message :
Message non luPosté :15 févr. 2006, 19:17 
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Le légiste recense 15 coups portés au cou de l'enfant et non 14

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 Sujet du message : Re: ma version
Message non luPosté :15 févr. 2006, 19:34 
Citation :
Citation :
C'est à mon tour, comme l'ont fait d'autres avant moi, de présenter mon hypothèse sur les faits qui nous intéressent.
"VOTRE" hypothèse? Vous êtes gonflé ! C’est du sous-Gihel, avec toutes ses invraisemblances, ces policiers pourris, théorie que vous decridibilisez en y ajoutant des incohérences supplémentaires, alors qu’elle n’avait vraiment pas besoin de cela ! Si vous étiez allé sur les lieux, vous vous rendrez qu’on ne rentre pas au fond de cette galerie « pour se reposer », ni avec la voiture d’un inconnu pour aller rechercher des affaires personnelles comme le prétend Gihel, mais pour se cacher tout simplement. Et la raison pour laquelle il est resté si longtemps est très simple selon moi. Il(s) craignai(en)t les barrages routiers. Votre thèse, même Ranucci n’y croit pas. Par exemple, il dit dans son récapitulatif qu’il se réveille au fond de la galerie, à l’arrière de son véhicule, contrairement déjà ce que vous dites. Quant à l’histoire du chemin de la Doria, il n’a été créé par le scénariste Gihel que pour expliquer les griffures aux jambes. Or Dalakhani nous a appris il y a quelques jours qu’elles n’existent pas, ces griffures aux jambes. Vous pouvez donc remettre cette hypothèse de la Doria dans votre culotte…
les barrages routiers ?
c'est une blague ? on est le 3 juin quand l'accident se produit au carrefour de la Pomme, et la petite MD est retrouvéle 5 juin !! Il avait donc largement le temps de fuir.
Vous croyez que la police va mettre en place des barrages juste pour
coincer un type qui a grillé un stop ? franchement, vous avez déjà vu ça ?
C'est ridicule.

Dans votre thèse de la complicité, il y a une grosse lacune :
CR, son complice et la petite MD sont dans le coupé Peugeot 304. Ils s'arrêtent à env 1 km après l'accident du carrefour.
Ca tourne mal, le complice tue la petite , CR va se cacher dans la champignonnière et le meurtrier lui rentre à pied c'est ça ? on est à 20 km de marseille !!
et vous voudriez nous faire gober ça ?

quant aux griffures, s'il y en a peu et qu'elles sont plutôt réduites, alors il est possible que la piste du chemin de la Doria soit fausse.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :15 févr. 2006, 19:44 
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Je ne vois aucun problème dans le fait qu'il soit resté aussi longtemps dans la champignonnière.

Comme je l'ai déjà dit, il ne doit pas connaître l'endroit et s'est retrouvé "piégé", embourbé.

Dans la champi, il y est allé pour se cacher et réparer sa voiture.

Mais si son délit de fuite n'était pas trop grave, il n'allait réparer au bord de la route.

Mince alors, quel drôle de comportement, juste pour un accident.

Et après l'accident, il s'est barré, il ne s'est pas arrêté pour s'excuser, discuter, voir si tout allait bien et dresser un constat, il s'est tiré comme un voleur.

Pourquoi?


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 Sujet du message : Re: ma version
Message non luPosté :15 févr. 2006, 19:49 
Citation :
les barrages routiers ?
c'est une blague ? on est le 3 juin quand l'accident se produit au carrefour de la Pomme, et la petite MD est retrouvéle 5 juin !! Il avait donc largement le temps de fuir.
Vous croyez que la police va mettre en place des barrages juste pour
coincer un type qui a grillé un stop ? franchement, vous avez déjà vu ça ?
C'est ridicule.

Dans votre thèse de la complicité, il y a une grosse lacune :
CR, son complice et la petite MD sont dans le coupé Peugeot 304. Ils s'arrêtent à env 1 km après l'accident du carrefour.
Ca tourne mal, le complice tue la petite , CR va se cacher dans la champignonnière et le meurtrier lui rentre à pied c'est ça ? on est à 20 km de marseille !!
et vous voudriez nous faire gober ça ?

quant aux griffures, s'il y en a peu et qu'elles sont plutôt réduites, alors il est possible que la piste du chemin de la Doria soit fausse.
Je ne voudrais pas trop dévier ce fil consacré à ce que vous appelez sans aucune pudeur votre these, mais j'ai déjà répondu à de très nombreuses reprises à vos objections concernant la thèse de la complicité.

1. "Les barrages." Ranucci sait que les Aubert l'ont vu, qu'ils ont vu la fillette, qu'ils filent a la gendarmerie et que la gendarmerie va peut-être faire le rapprochement avec la disparition de l'enfant.

2. "Le meurtrier rentre à pied a Marseille". Vous savez, les gens n'avaient pas tous des voitures à l'epoque et il se déplacaient quand même. Demandez à Heaulme. Et qui vous dit que le meurtrier rentre à Marseille?

Enfin, si vous enlevez la Doria, c'est toute votre thèse qui s'ècroule come un château de cartes..


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Message non luPosté :15 févr. 2006, 19:55 
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pas mal JPASC 95 mais,il y a un detail importent a ne pas ometre.quand MD traverse la route, et aperçois la vioture stationeé,croit tu que l homme qui pousuit MD, l apercevant, a son tour, ne sachant ou le chauffeur et passer,aurai pris, le risque comme méme d aller jusqu a celci.mois jaurais pensé plutot a la limite que sa aurais etait la meilleur façon pour lui de se debaraser de la gamine et de rebrousser son chemin

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Message non luPosté :15 févr. 2006, 19:58 
Citation :
Je ne vois aucun problème dans le fait qu'il soit resté aussi longtemps dans la champignonnière.

Comme je l'ai déjà dit, il ne doit pas connaître l'endroit et s'est retrouvé "piégé", embourbé.

Dans la champi, il y est allé pour se cacher et réparer sa voiture.

Mais si son délit de fuite n'était pas trop grave, il n'allait réparer au bord de la route.

Mince alors, quel drôle de comportement, juste pour un accident.

Et après l'accident, il s'est barré, il ne s'est pas arrêté pour s'excuser, discuter, voir si tout allait bien et dresser un constat, il s'est tiré comme un voleur.

Pourquoi?
Je veux bien admettre que ça parait effectivement curieux d'aller se terrer
dans une champignonnière. Je pense qu'il est à la fois tiraillé par l'obligation de réparer, de se cacher pour laisser passer l'orage, mais en même temps tellement crevé qu'il pense qu'il vaut qd même mieux s'arrêter pour récupérer.
C'était assurément une mauvaise idée quand on connait la suite.
Il fait cela parce qu'après tout il a juste grillé un stop certes avec un délit de fuite, mais c'est tout de même nettement moins grave qu'un meurtre. S'il avait commis le meurtre, alors il aurait probablement déguerpi et ne serait pas allé chercher de l'aide en prenant le risque insensé de se montrer . Le couteau dans le tas de fumier, plus le corps de la petite à 1400 m de la champignonnière, là c'aurait été d'une stupidité et d'une aberration incroyables.
Enfin, c'est mon explication.


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 Sujet du message : Re: ma version
Message non luPosté :15 févr. 2006, 20:07 
Citation :
Citation :
les barrages routiers ?
c'est une blague ? on est le 3 juin quand l'accident se produit au carrefour de la Pomme, et la petite MD est retrouvéle 5 juin !! Il avait donc largement le temps de fuir.
Vous croyez que la police va mettre en place des barrages juste pour
coincer un type qui a grillé un stop ? franchement, vous avez déjà vu ça ?
C'est ridicule.

Dans votre thèse de la complicité, il y a une grosse lacune :
CR, son complice et la petite MD sont dans le coupé Peugeot 304. Ils s'arrêtent à env 1 km après l'accident du carrefour.
Ca tourne mal, le complice tue la petite , CR va se cacher dans la champignonnière et le meurtrier lui rentre à pied c'est ça ? on est à 20 km de marseille !!
et vous voudriez nous faire gober ça ?

quant aux griffures, s'il y en a peu et qu'elles sont plutôt réduites, alors il est possible que la piste du chemin de la Doria soit fausse.
Je ne voudrais pas trop dévier ce fil consacré à ce que vous appelez sans aucune pudeur votre these, mais j'ai déjà répondu à de très nombreuses reprises à vos objections concernant la thèse de la complicité.

1. "Les barrages." Ranucci sait que les Aubert l'ont vu, qu'ils ont vu la fillette, qu'ils filent a la gendarmerie et que la gendarmerie va peut-être faire le rapprochement avec la disparition de l'enfant.

2. "Le meurtrier rentre à pied a Marseille". Vous savez, les gens n'avaient pas tous des voitures à l'epoque et il se déplacaient quand même. Demandez à Heaulme. Et qui vous dit que le meurtrier rentre à Marseille?

Enfin, si vous enlevez la Doria, c'est toute votre thèse qui s'ècroule come un château de cartes..
"Je ne voudrais pas trop dévier ce fil consacré à ce que vous appelez sans aucune pudeur votre these"

Vous avez vous aussi votre thèse avec ses faiblesses certaines auxquelles vous ne donnez aucune réponse. Ma thèse est différente de celle de Gihel, le seul point commun c'est le chemin de la Doria. je crains que vous vous soyez arrêter là dans la lecture.
A la différence de vous, c'est que moi je peux reconnaitre qu'il y a une faiblesse dans ma thèse. Vous, vous n'admettez pas qu'on la malmène.

Pour les griffures, Dalakhani n'est pas aussi catégorique que vous. Il ne dit pas qu'il n'y en a pas. Il faudrait sur ce point savoir exactement ce qu'il en est.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :15 févr. 2006, 20:16 
Citation :
pas mal JPASC 95 mais,il y a un detail importent a ne pas ometre.quand MD traverse la route, et aperçois la vioture stationeé,croit tu que l homme qui pousuit MD, l apercevant, a son tour, ne sachant ou le chauffeur et passer,aurai pris, le risque comme méme d aller jusqu a celci.mois jaurais pensé plutot a la limite que sa aurais etait la meilleur façon pour lui de se debaraser de la gamine et de rebrousser son chemin
exact, bonne remarque Bruno. Peut-être est il passé juste devant ou juste derrière le véhicule en jetant un coup d'oeil rapide et a vu un type allongé à l'avant et a pensé qu'il dormait. Je sais, il faut un sacré sang-froid pour faire cela. Mais n'a t-il pas montré qu'il en avait ? la façon d'aborder les gamins à la cité ste-Agnès. Je pense que ce type n'a pas peur de grand chose et qu'il a un culot incroyable.


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Message non luPosté :15 févr. 2006, 20:21 
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Citation :
Citation :
Je ne vois aucun problème dans le fait qu'il soit resté aussi longtemps dans la champignonnière.

Comme je l'ai déjà dit, il ne doit pas connaître l'endroit et s'est retrouvé "piégé", embourbé.

Dans la champi, il y est allé pour se cacher et réparer sa voiture.

Mais si son délit de fuite n'était pas trop grave, il n'allait réparer au bord de la route.

Mince alors, quel drôle de comportement, juste pour un accident.

Et après l'accident, il s'est barré, il ne s'est pas arrêté pour s'excuser, discuter, voir si tout allait bien et dresser un constat, il s'est tiré comme un voleur.

Pourquoi?
Je veux bien admettre que ça parait effectivement curieux d'aller se terrer
dans une champignonnière. Je pense qu'il est à la fois tiraillé par l'obligation de réparer, de se cacher pour laisser passer l'orage, mais en même temps tellement crevé qu'il pense qu'il vaut qd même mieux s'arrêter pour récupérer.
C'était assurément une mauvaise idée quand on connait la suite.
Il fait cela parce qu'après tout il a juste grillé un stop certes avec un délit de fuite, mais c'est tout de même nettement moins grave qu'un meurtre. S'il avait commis le meurtre, alors il aurait probablement déguerpi et ne serait pas allé chercher de l'aide en prenant le risque insensé de se montrer . Le couteau dans le tas de fumier, plus le corps de la petite à 1400 m de la champignonnière, là c'aurait été d'une stupidité et d'une aberration incroyables.
Enfin, c'est mon explication.





A t'on déjà vu ou entendu dire qu'un kidnappeur a eu un accident de voiture juste après un enlèvement?

Qu'ensuite, il est poursuivi par des automobilistes,

qu'après il doive s'arrêter sur le bord de la route car la voiture est nase,

qu'ensuite voulant se planquer, il s'embourbe dans une champignonnière.

Cette affaire est atypique et pleine de rebondissements qui ne sont que le résultat de l'accident.

C'est l'accident qui rend cette histoire curieuse, car il a fallu composer et improviser.

Sans l'accident, l'affaire aurait été plus "banale", si je puis dire.

Dernière chose: si Ranucci est resté dans la champi, c'est parce qu'il était embourbé

S'il a été chercher de l'aide, c'est parce qu'il ne pouvait pas s'en sortir tout seul.

D'ailleurs, il serait parti depuis bien longtemps, sans ça.


Bien à vous.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :15 févr. 2006, 20:47 
Citation :
exact, bonne remarque Bruno. Peut-être est il passé juste devant ou juste derrière le véhicule en jetant un coup d'oeil rapide et a vu un type allongé à l'avant et a pensé qu'il dormait. Je sais, il faut un sacré sang-froid pour faire cela. Mais n'a t-il pas montré qu'il en avait ? la façon d'aborder les gamins à la cité ste-Agnès. Je pense que ce type n'a pas peur de grand chose et qu'il a un culot incroyable.
En tout cas, les Aubert sont catégoriques. Quand ils sont repartis, ils ont regardé à l'intérieur de la Peugeot. Il n'y avait plus personne, et certainement pas un type endormi au volant. Votre thèse est nulle et non avenue.


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 Sujet du message : Re: ma version
Message non luPosté :15 févr. 2006, 20:51 
Citation :
Vous avez vous aussi votre thèse avec ses faiblesses certaines auxquelles vous ne donnez aucune réponse.
Vous ne manquez pas de culot de me dire ça en réponse à un message dans lequel je répondais précisement (et une fois de plus) à toutes vos questions!


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 Sujet du message :
Message non luPosté :15 févr. 2006, 21:02 
Citation :
Le couteau dans le tas de fumier, plus le corps de la petite à 1400 m de la champignonnière, là c'aurait été d'une stupidité et d'une aberration incroyables.
Enfin, c'est mon explication.
On vous a deja expliqué cent fois qu'il n'a pas le choix, que sa voiture a besoin de réparations et qu'il ne peut laisser le corps en pleine vue a quelques mètres de l'endroit où on a vu la fillette sortir de sa voiture. Essayez de prendre des notes si vous oubliez tout au fur et à mesure qu'on vous l'explique!


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