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Message non luPosté :08 juil. 2007, 21:49 
Citation :
Te serait-il possible de m'exposer dans les grandes lignes quel est ton scénario d'innocence ?
Comment les choses, d'après toi, se seraient-elles passées ?
Après l’accident, Ranucci s’enfuit sur la route de Marseille. Sa voiture fait un bruit d’enfer. Moi, dans un cas comme ça, je m’arrête et j’essaye de voir ce qui se passe. Lui, c’est ce qu’il va faire. Comme il est en fuite, il surveille dans son rétroviseur. Apparemment personne ne le suit, donc il s’arrête.
Et il va s’arrêter comme il l’a dit aux gendarmes de Nice, c'est-à-dire à proximité de la barrière, donc après le virage en épingle et à un endroit où il n’y a pas de fossé.

Il veut descendre de son véhicule, mais sa portière est bloquée. Il descend côté passager. Il fait le tour de la voiture et constate l’étendue des dégâts. D’où il est, il entend (et voit probablement) une voiture arriver du croisement. Le temps qu’il fasse le tour de son véhicule, l’autre voiture a débouché du virage et s’est arrêtée. Il faut continuer à fuir, mais comme sa voiture est endommagée, il va le faire à pied.
Avant de partir, il s’empare d’un paquet qu’il a dans sa voiture. Un « objet » caché dans un peignoir de bain.

Je n’ai aucune certitude sur ce qu’ont fait réellement les Aubert. A un moment, ils sont quand même repartis.
D’où il est, Ranucci les voit et les entend partir. Il remonte dans sa voiture, et s’engage dans le premier chemin venu, celui de la barrière.
Il tombe tout à fait par hasard sur la galerie et y cache son véhicule en marche arrière. Là, se sentant « à l’abri » de ses poursuivants, il dort un moment.
Quand il se réveille, il veut sortir de la galerie, mais il est embourbé.
Episode Rahou, Guazzone pour sortir la voiture.
Réparation, changement de la roue, thé chez les Rahou, puis retour sur Nice.

L’emplacement de l’arrêt de Ranucci est capital. Dans les documents que Gérard Bouladou a montré lors de la réunion que tu as organisée chez toi, il y avait un plan de gendarmerie. Avec ce document, on sait exactement où est l’empreinte de sabot (autre point capital).
Sur ce même document, les gendarmes ont placé l’arrêt de la 304 avec une précision remarquable (au cm près), alors que dans son appel à la brigade de Greasque Aubert n’a parlé que d’un virage à environ 1 km. Comme par hasard, ils (les gendarmes) ont mis la voiture, exactement à l’aplomb de l’empreinte. Cela a du leur paraître logique.

Le jour de la reconstitution, ce n’est pas là que la voiture a été placée, mais plusieurs dizaines de mètres plus loin.
Dans son récapitulatif, Ranucci a dit que lors de la reconstitution, il avait fait savoir qu’il n’était pas d’accord avec cet endroit.
La 304 a donc été placée, ce jour là, sur les seules indications des Aubert.

Le jour de la reconstitution, la 304 a été amenée sur la portion de route où ce trouve le Lieu du crime.
Ce jour là, si les Aubert se sont rendus compte que c’était plus loin que Ranucci s’était arrêté, pouvaient-ils le dire, eux qui le 6 juin à l’Evéché (surtout Aline Aubert) l’avaient accusé. Sûrement pas. Alors ils ont désigné un endroit qui ne soit pas trop loin de celui où le corps a été retrouvé.

Alors, tu vas me dire : « Et le couteau ? »
Le couteau, il est à lui, mais ce n’est pas l’arme du crime. Il ne s’en est jamais débarrassé. Il est resté dans la 304, et c’est là que les policiers vont le trouver.
On a voulu faire croire que lors de ses aveux, il avait indiqué où il était caché. A l’évidence, il n’est pas possible de trouver avec le peu d’indications qu’il y a dans les aveux. C’est d’ailleurs ce qui c’est passé. Les gendarmes ne l’ont pas trouvé.
Et cela, lors du procès, personne n’en a rien su.
Depuis, on nous parle d’une liaison radio téléphone avec l’Evéché et une découverte du couteau quasi immédiate. Pourquoi ne peut-on pas savoir quelle est l’information qui a permis de retrouver le couteau et par qui a-t-elle été donnée. Pourquoi Alessandra, Porte et Gras n’ont jamais été questionnés sur ces points, alors que les avocats de Mme Mathon en ont fait la demande ?

Ce couteau, je ne sais pas s’il y avait du sang sur la lame quand les gendarmes l’ont retrouvé. Par contre quand Di Marino le montre à Ranucci, il n’y en a pas. Quand Porte amène les scellés au greffe, il n’y a plus de sang. Quand le greffier réceptionne les scellés, il n’y a plus de sang. JCB, le copain de régiment dit trente ans après avoir reconnu le couteau, qui lui a été montré à l’Evéché. Il parle des traces d’aiguisage. Il ne parle pas de sang.
Vuillet, le couteau, il l’a vu après la juge.

Et ce couteau qui a disparu, on ne peut plus prématurément…………….


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 Sujet du message : Re: Le procès-verbal de Nice.
Message non luPosté :08 juil. 2007, 23:33 
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Citation :
-3- Il mentionne un seul arrêt : faux, il s'est déjà arrêté au bord de la RN.
-4- Il oublie de parler du couteau enfoui.
-3- Comment pouvez-vous dire ça alors que personne ne sait si il y a eu un ou deux arrêts, c'est quand même incroyable de
-4- Quel est le rapport entre le couteau enfoui et le meurtre?
Citation :
Il essaye de masquer, excusez du peu :
-1- l'heure du crime.
-2- le lieu de l'enlèvement.
-3- le lieu du crime.
-4- l'arme du crime.
-1- Heure que personne ne connait donc comment peut-il essayer de la masquer.
-3- Comme on ne sait pas où il c'est arrêté ce que vous dîtes n'a aucun sens
-4- Ca fait 33 ans qu'on cherche l'arme du crime si vous avez une preuve dîtes le et arrêtez de faire comme Mr Bouladou, dire des choses qui n'existent pas.

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Message non luPosté :09 juil. 2007, 01:09 
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Citation :

Après l’accident, Ranucci s’enfuit sur la route de Marseille. Sa voiture fait un bruit d’enfer. Moi, dans un cas comme ça, je m’arrête et j’essaye de voir ce qui se passe. Lui, c’est ce qu’il va faire. Comme il est en fuite, il surveille dans son rétroviseur. Apparemment personne ne le suit, donc il s’arrête.
Et il va s’arrêter comme il l’a dit aux gendarmes de Nice, c'est-à-dire à proximité de la barrière, donc après le virage en épingle et à un endroit où il n’y a pas de fossé.

Il veut descendre de son véhicule, mais sa portière est bloquée. Il descend côté passager. Il fait le tour de la voiture et constate l’étendue des dégâts. D’où il est, il entend (et voit probablement) une voiture arriver du croisement.

Une chose me gène dans ce scénario, c'est que ce n'est pas ce qu'il dit à ses avocats et dans son récapitulatif, et on ne voit pas pourquoi il mentirait à ses avocats : je me suis arrêté et l'accident m'ayant achevé, je me suis effondré.
Là, il fait le tour de la voiture et voit les Aubert arriver, mais ce que l'on ne comprend pas, c'est qu'alors qu'il avoue, il n'en parle pas, alors que cette version arrangeait bougrement les policiers, puisqu'elle reliait les Aubert aux aveux, ce qui ne se produit jamais.
Donc pour moi, c'est une faiblesse de ce scénario de supposer que Ranucci aurait vu arriver les Aubert et ne l'aurait pas dit à un moment ou à un autre : oui j'ai vu arriver les Aubert, mais je n'ai pas du tout garé là où ils le disent, j'étais devant la barrière. (ce qui l'innocentait)


Citation :
Le temps qu’il fasse le tour de son véhicule, l’autre voiture a débouché du virage et s’est arrêtée. Il faut continuer à fuir, mais comme sa voiture est endommagée, il va le faire à pied.
Avant de partir, il s’empare d’un paquet qu’il a dans sa voiture. Un « objet » caché dans un peignoir de bain.
Il partirait avec la carabine à plomb ? Quelle idée bizarre. ON se demande pourquoi la voiture serait plus endommagée à faire quelques centaines de mètres de plus...
Ce qui est curieux d'autre part, c'est que les Aubert ne parlent pas de barrières, ils parlent d'un talus, même aux gendarmes quand ils ne sont pas subornés. Là encore le scénario se heurte à la fois à ce que dit Ranucci et à ce que disent les Aubert, avec en plus cette chose que Ranucci aurait pu dans ce cas contester la place de la voiture. Ce qu'il ne fait pas véritablement.
Citation :
Je n’ai aucune certitude sur ce qu’ont fait réellement les Aubert. A un moment, ils sont quand même repartis.
D’où il est, Ranucci les voit et les entend partir. Il remonte dans sa voiture, et s’engage dans le premier chemin venu, celui de la barrière.
Il tombe tout à fait par hasard sur la galerie et y cache son véhicule en marche arrière. Là, se sentant « à l’abri » de ses poursuivants, il dort un moment.
Ce n'estpas ce qu'il dit, il dit lui qu'il ne sait pas comment il est arrivé dans ce tunnel. ET ce scénario a un défaut, il occulte le pull-over qui ne peut se toruver dans la galerie qu'a cette conditions que l'homme ait conduit la voiture qui sans cela ne pourrait pas s'y trouver.
Citation :
Quand il se réveille, il veut sortir de la galerie, mais il est embourbé.
Episode Rahou, Guazzone pour sortir la voiture.
Réparation, changement de la roue, thé chez les Rahou, puis retour sur Nice.

L’emplacement de l’arrêt de Ranucci est capital. Dans les documents que Gérard Bouladou a montré lors de la réunion que tu as organisée chez toi, il y avait un plan de gendarmerie. Avec ce document, on sait exactement où est l’empreinte de sabot (autre point capital).
Sur ce même document, les gendarmes ont placé l’arrêt de la 304 avec une précision remarquable (au cm près), alors que dans son appel à la brigade de Greasque Aubert n’a parlé que d’un virage à environ 1 km. Comme par hasard, ils (les gendarmes) ont mis la voiture, exactement à l’aplomb de l’empreinte. Cela a du leur paraître logique.
Le jour de la reconstitution, ce n’est pas là que la voiture a été placée, mais plusieurs dizaines de mètres plus loin.
Dans son récapitulatif, Ranucci a dit que lors de la reconstitution, il avait fait savoir qu’il n’était pas d’accord avec cet endroit.
La 304 a donc été placée, ce jour là, sur les seules indications des Aubert.
Oui mais enfin, de là à la déplacer devant la seconde entrée, il y a un monde et on ne comprend pas alors l'attitude de Ranucci qui aurait dû dire, même après : ma voiture de toute façon était garée beaucoup plus bas, juste devant la barrière et quand j'ai fui, je n'ai eu qu'à la osulever pour passer.

Ce n'est pas du tout ce qu'il dit.



Citation :
Le jour de la reconstitution, la 304 a été amenée sur la portion de route où ce trouve le Lieu du crime.
Ce jour là, si les Aubert se sont rendus compte que c’était plus loin que Ranucci s’était arrêté, pouvaient-ils le dire, eux qui le 6 juin à l’Evéché (surtout Aline Aubert) l’avaient accusé. Sûrement pas. Alors ils ont désigné un endroit qui ne soit pas trop loin de celui où le corps a été retrouvé.
Oui mais la question se pose pour Ranucci pourquoi ne continue-t-il pas de dire ce qu'il a affirmé aux gendarmes (à mon avis pour occulter le trou noir de plusieurs heures et éviter de dire qu'il s'est retrouvé dans un tunnel sans savoir comment.) et pourquoi ne dit-il pas à ses avocats : ma voiture ne s'est jamais arrêté à cet endroit, seulement devant la barrière ?

Citation :
Alors, tu vas me dire : « Et le couteau ? »
Le couteau, il est à lui, mais ce n’est pas l’arme du crime. Il ne s’en est jamais débarrassé. Il est resté dans la 304, et c’est là que les policiers vont le trouver.
On a voulu faire croire que lors de ses aveux, il avait indiqué où il était caché. A l’évidence, il n’est pas possible de trouver avec le peu d’indications qu’il y a dans les aveux. C’est d’ailleurs ce qui c’est passé. Les gendarmes ne l’ont pas trouvé.
Et cela, lors du procès, personne n’en a rien su.
Depuis, on nous parle d’une liaison radio téléphone avec l’Evéché et une découverte du couteau quasi immédiate. Pourquoi ne peut-on pas savoir quelle est l’information qui a permis de retrouver le couteau et par qui a-t-elle été donnée. Pourquoi Alessandra, Porte et Gras n’ont jamais été questionnés sur ces points, alors que les avocats de Mme Mathon en ont fait la demande ?

Ce couteau, je ne sais pas s’il y avait du sang sur la lame quand les gendarmes l’ont retrouvé. Par contre quand Di Marino le montre à Ranucci, il n’y en a pas. Quand Porte amène les scellés au greffe, il n’y a plus de sang. Quand le greffier réceptionne les scellés, il n’y a plus de sang. JCB, le copain de régiment dit trente ans après avoir reconnu le couteau, qui lui a été montré à l’Evéché. Il parle des traces d’aiguisage. Il ne parle pas de sang.
Vuillet, le couteau, il l’a vu après la juge.

Et ce couteau qui a disparu, on ne peut plus prématurément…………….
Ce qui me gène dans cette version, c'est que la fiche de scellé en ce cas serait un faux. Or cela je ne le crois pas, serait un faux puisque le PV récapitulatif la recopie à 17h30 alors qu'elle est censée ne pas exister.

En tous cas je maintiens ma version qui me semble plus cohérente par rapport aux éléments de ce dossier :

Ranucci s'est arrêté non loin du lieu du crime, la simca était dans le chemin de la Doria.
C'est l'assassin que les Aubert ont vu monter sur le talus, alors que Ranucci était dans sa voiture.

C'est l'assassin qui a emmené Ranucci dans le tunnel, lui qui laisse le pull, lui qui plante le couteau dans la tourbe que les gendarmes trouvent le 5 avec la poële à frire qu'ils ont emmené le 5.

Lassassin qui remonte à pied et que suit le chien par sa piste qui s'arrête au moment ioù il traverse pour rejoindre sa voiture de l'autre côté.


Dan,s votre version, il faut faire fi du pull (qui est là par hasard du coup), de la piste du chien, du faux sur le PV récapitulatif.

C'est trop pour moi.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :09 juil. 2007, 08:19 
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Citation :
Ce qui est curieux d'autre part, c'est que les Aubert ne parlent pas de barrières, ils parlent d'un talus, même aux gendarmes quand ils ne sont pas subornés.
Ils ne parlent pas non plus de la "place" qui aurait servi à Mr Rambla de faire demi-tour, pourtant dans votre scénario vous en parlez.
Si C. Ranucci c'est arrêté quelques mètres après la barrière ou quelques mètres avant il y a ce talus dont parlent les Aubert

Citation :
et pourquoi ne dit-il pas à ses avocats : ma voiture ne s'est jamais arrêté à cet endroit, seulement devant la barrière ?
Là on arrive devant le problème de l'amnésie de C. Ranucci, il oublie certains passages se souvient d'autres passages.
Cet oubli peut ne pas être le seul, on peut difficilement lui reprocher sur ce coup.
Citation :
Dans votre version, il faut faire fi du pull (qui est là par hasard du coup), de la piste du chien, du faux sur le PV récapitulatif.
Comme nous ne connaissons pas l'heure du crime cet épisode a pu être effectué avant ou après le passage de C. Ranucci sans que ça pose problème

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Message non luPosté :09 juil. 2007, 10:22 
Réponse au scénario exposé par Arlaten
Citation :
Après l’accident, Ranucci s’enfuit sur la route de Marseille. Sa voiture fait un bruit d’enfer. Moi, dans un cas comme ça, je m’arrête et j’essaye de voir ce qui se passe. Lui, c’est ce qu’il va faire. Comme il est en fuite, il surveille dans son rétroviseur. Apparemment personne ne le suit, donc il s’arrête.
S’il ne voit personne le suivre, c’est que les Aubert ont mis un certain temps pour démarrer. Cela voudrait dire qu’ils n’ont absolument rien vu car, lors des essais effectués le 19 mai, ce n’est qu’en démarrant au bout de 20 secondes qu’on a pu apercevoir philippe et son fils. Encore était-ce trop tard pour les voir monter le talus. On les a juste vus s’enfoncer dans les fourrés, sans pouvoir les identifier sinon par le haut des vêtements qu’ils portaient.
Citation :
Et il va s’arrêter comme il l’a dit aux gendarmes de Nice, c'est-à-dire à proximité de la barrière, donc après le virage en épingle et à un endroit où il n’y a pas de fossé.
Il veut descendre de son véhicule, mais sa portière est bloquée. Il descend côté passager. Il fait le tour de la voiture et constate l’étendue des dégâts. D’où il est, il entend (et voit probablement) une voiture arriver du croisement. Le temps qu’il fasse le tour de son véhicule, l’autre voiture a débouché du virage et s’est arrêtée. Il faut continuer à fuir, mais comme sa voiture est endommagée, il va le faire à pied.
Avant de partir, il s’empare d’un paquet qu’il a dans sa voiture. Un « objet » caché dans un peignoir de bain.
Tu optes donc pour la solution « paquet », soit la première déclaration des Aubert.
Cela, ajouté à ce qui précède (l’impossibilité, dans ton scénario, de voir l’homme et l’enfant si les Aubert ne sont pas partis de la Pomme au bout de 19 ou 15 secondes grand maximum), impliquerait définitivement que les Aubert aient menti : ils n’auraient vu personne au bord de la route ou ils auraient vu un autre homme mais pas CR.
Le mensonge des Aubert ne m’est pas trop difficile à admettre car j’ai remarqué que, quel que soit le scénario qu’on élabore, il suppose toujours un mensonge des Aubert à un moment ou à un autre. Impossible d’en faire l’économie, on butte toujours dessus, quelle que soit la manière dont on tourne les choses.
J’ai par contre plus de mal pour Martinez. J’ai beau faire, je n’arrive pas à voir en lui un menteur. Je sais bien que cet argument est nul, mais pour moi, il est coriace.

Question ; comment expliques-tu que CR ait tenu à s’enfuir avec sa carabine et pourquoi enveloppée ?

Citation :
Je n’ai aucune certitude sur ce qu’ont fait réellement les Aubert. A un moment, ils sont quand même repartis.
D’où il est, Ranucci les voit et les entend partir. Il remonte dans sa voiture, et s’engage dans le premier chemin venu, celui de la barrière.
Il tombe tout à fait par hasard sur la galerie et y cache son véhicule en marche arrière. Là, se sentant « à l’abri » de ses poursuivants, il dort un moment.
Quand il se réveille, il veut sortir de la galerie, mais il est embourbé.
Episode Rahou, Guazzone pour sortir la voiture.
Réparation, changement de la roue, thé chez les Rahou, puis retour sur Nice.
Oui, je suis assez d’accord avec ce morceau de scénario. Je suis persuadée depuis le début que c’est bien CR qui a conduit sa voiture. D’abord parce qu’il le dit lui-même dans le PV de Nice. Ensuite parce que l’intervention d’un tiers (homme au pull over-rouge ou autre) me paraît relever du roman policier. Et enfin, comme Yann Le Meur me l’a judicieusement fait remarquer, je ne vois pas pourquoi un tiers se serait embêté à entrer dans la champi en marche arrière. Seul quelqu’un qui avait l’intention de repartir avec la voiture aurait pris cette peine.

Objection : CR aurait alors menti dans son récapitulatif lorsqu’il a dit ne pas savoir comment il s’est retrouvé dans cette champi.

Ou alors, il a cuvé son vin et ne se souvenait plus de rien lorsqu’il s’est réveillé. Il paraît que c’est possible.

.
Citation :
L’emplacement de l’arrêt de Ranucci est capital. Dans les documents que Gérard Bouladou a montré lors de la réunion que tu as organisée chez toi, il y avait un plan de gendarmerie. Avec ce document, on sait exactement où est l’empreinte de sabot (autre point capital).
Sur ce même document, les gendarmes ont placé l’arrêt de la 304 avec une précision remarquable (au cm près), alors que dans son appel à la brigade de Greasque Aubert n’a parlé que d’un virage à environ 1 km. Comme par hasard, ils (les gendarmes) ont mis la voiture, exactement à l’aplomb de l’empreinte. Cela a du leur paraître logique.

Le jour de la reconstitution, ce n’est pas là que la voiture a été placée, mais plusieurs dizaines de mètres plus loin.
Dans son récapitulatif, Ranucci a dit que lors de la reconstitution, il avait fait savoir qu’il n’était pas d’accord avec cet endroit.
La 304 a donc été placée, ce jour là, sur les seules indications des Aubert.



Le jour de la reconstitution, la 304 a été amenée sur la portion de route où ce trouve le Lieu du crime.
Ce jour là, si les Aubert se sont rendus compte que c’était plus loin que Ranucci s’était arrêté, pouvaient-ils le dire, eux qui le 6 juin à l’Evéché (surtout Aline Aubert) l’avaient accusé. Sûrement pas. Alors ils ont désigné un endroit qui ne soit pas trop loin de celui où le corps a été retrouvé.
Je ne sais que dire. Il faut que je retourne sur les lieux. Le 18, je n’étais pas la mieux placée pour suivre les explications de Gérard Bouladou et les débats, car c’est moi qui assurais l’intendance.
Et le 19, je dois dire que je n’étais vraiment pas en forme.
Il faut absolument que j’y retourne.

Citation :
Alors, tu vas me dire : « Et le couteau ? »
Le couteau, il est à lui, mais ce n’est pas l’arme du crime. Il ne s’en est jamais débarrassé. Il est resté dans la 304, et c’est là que les policiers vont le trouver.

Sur quoi te bases-tu pour affirmer cela ?

Mais admettons que ce soit vrai. Pourquoi alors les policiers auraient-ils pris la peine de monter toute une machination ? Il me semble que, si la police avait trouvé un couteau ensanglanté appartenant à CR dans le coffre de celui-ci, la chose était suffisamment accablante en elle-même sans qu’on ait besoin de compliquer les choses en bricolant une magouille complexe et aléatoire. Et avec le risque que quelqu’un vende un jour la mèche.

Citation :
On a voulu faire croire que lors de ses aveux, il avait indiqué où il était caché. A l’évidence, il n’est pas possible de trouver avec le peu d’indications qu’il y a dans les aveux. C’est d’ailleurs ce qui c’est passé. Les gendarmes ne l’ont pas trouvé.
Et cela, lors du procès, personne n’en a rien su.
Bon, d’accord, le fait que la durée des recherches n’ait pas été communiquée aux jurés est effectivement critiquable.
Mais, même en le sachant, je ne trouve pas la chose particulièrement inexplicable lorsqu’on voit l’ampleur du tas de tourbe. Même si on tient compte du fait que la tourbe ne couvrait pas la superficie totale du champ à l’époque, j’ai vu des photos et la surface de la tourbe était quand même suffisamment vaste pour qu’on ne trouve pas le couteau facilement.
Et puis, si on suppose que CR s’est peut-être trouvé dans un état second ou du moins dans le cirage le jour du meurtre, cela suffirait à expliquer que, 2 jours après, il ne se souvienne plus exactement de l’endroit où il a jeté le couteau et se rappelle seulement d’un « endroit où de la tourbe était étalée ». Il a tellement eu de trous de mémoire sur les 2 jours de cette virée - sans compter par la suite et jusqu'au procès - que ce ne serait jamais qu’un de plus.

Citation :
Depuis, on nous parle d’une liaison radio téléphone avec l’Evéché et une découverte du couteau quasi immédiate. Pourquoi ne peut-on pas savoir quelle est l’information qui a permis de retrouver le couteau et par qui a-t-elle été donnée. Pourquoi Alessandra, Porte et Gras n’ont jamais été questionnés sur ces points, alors que les avocats de Mme Mathon en ont fait la demande ?
Oui, tu as raison, cela fait partie des lacunes qui me gênent dans cette histoire.
Citation :
Ce couteau, je ne sais pas s’il y avait du sang sur la lame quand les gendarmes l’ont retrouvé. Par contre quand Di Marino le montre à Ranucci, il n’y en a pas.

Sur quel écrit te bases-tu pour le dire ?
Si c’est vrai, on peut supposer bien sûr que le couteau aurait été nettoyé après les analyses mais, sans rien connaître des us et coutumes judiciaires, je ne peux m’imaginer que ce soit là la procédure normale. Ma simple logique me dit qu’un scellé doit être laissé en l’état, car rien ne dit que des analyses supplémentaires ne s’avèreront pas nécessaires plus tard.
Si ce que tu dis est avéré, je suis bien d’accord pour dire que c’est anormal.

Est-ce une faute de plus due à l’incompétence et à la négligence dans ce dossier qui en est truffé ? Ou le sang a-t-il été effacé pour une raison bien précise ?...


Passage ajouté après réflexion :
Autre question : pourquoi effacer le sang ? Si c'est celui de la petite, c'est un élément à charge. Et je ne vois pas comment ça pourrait être autre chose que le sang de la petite car comment sinon le sang de CR - même groupe - aurait-il pu tacher le couteau ?

Le couteau n'aurait pas été ensanglanté du tout ? Il faudrait alors admettre que l'analyse du couteau par Vuillet a été entièrement inventée ? Je peux à la rigueur imaginer d'un légiste une complicité passive - silence sur un point critique, négligence volontaire, comme pour le rhésus, par exemple. De là à fabriquer de toute pièce et signer de son nom un faux caractérisé ...

Citation :
Quand Porte amène les scellés au greffe, il n’y a plus de sang. Source ? Quand le greffier réceptionne les scellés, il n’y a plus de sang. Idem JCB, le copain de régiment dit trente ans après avoir reconnu le couteau, qui lui a été montré à l’Evéché. Il parle des traces d’aiguisage. Il ne parle pas de sang. Là, encore, ce n’est pas probant. Il y a des gens qui s’en tiennent au sujet traité et à rien d’autre : on voulait savoir de lui si ce couteau appartenait à CR et il a dit oui sans éprouver le besoin de parler d’autre chose. Et c’est d’autant moins probant que, dans le livre de Gérard Bouladou, c’est Gérard Bouladou qui fait parler le copain de régiment. Il faudrait pouvoir l’interroger directement.
Vuillet, le couteau, il l’a vu après la juge. Là aussi j’aimerais que tu me cites tes sources.

Et ce couteau qui a disparu, on ne peut plus prématurément…………
Oui, là aussi je suis d’accord avec toi. Que seuls les scellés qui auraient permis une analyse ADN probante (pantalon, cheveux, couteau) aient disparu alors que les objets sans intérêt comme les pierres ou le scoubidou ont été conservés fait partie des éléments qui m’empêchent de basculer côté culpabilité. 3 scellés, ça commence quand même à faire beaucoup.
Je l’ai dit à Gérard Bouladou qui explique cela par le fait que ces trois objets ne se trouvaient pas dans le même carton que le scoubidou, etc. Le bordélisme du greffe d’Aix-en-Provence aurait fait qu’un des cartons aurait été conservé et l’autre non. Et malencontreusement, le seul qui aurait pu nous intéresser.
Cette explication ne me paraît pas convaincante et je le lui ai dit.



Bon, tu as exposé dans ce scénario ce que CR, innocent, aurait pu faire.

Comment vois-tu maintenant l’autre côté de l’affaire : l’enlèvement, le meurtre, le dépôt du pul rouge dans la champi ?
Pendant que CR faisait tout ce que tu dis, que faisait parallèlement le meurtrier ? Quand a-t-il tué ? Où se trouvait-il lors de l’arrivée des Aubert au bord de la route ? A quel moment aurait-il déposé le pull dans la galerie et pourquoi ?


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 Sujet du message :
Message non luPosté :11 juil. 2007, 22:17 
Citation :
S’il ne voit personne le suivre, c’est que les Aubert ont mis un certain temps pour démarrer. Cela voudrait dire qu’ils n’ont absolument rien vu car, lors des essais effectués le 19 mai, ce n’est qu’en démarrant au bout de 20 secondes qu’on a pu apercevoir philippe et son fils. Encore était-ce trop tard pour les voir monter le talus. On les a juste vus s’enfoncer dans les fourrés, sans pouvoir les identifier sinon par le haut des vêtements qu’ils portaient.
Des essais effectués le 19 mai, je ne retiens qu’une chose. Les Aubert ont menti. Il n’y a pas eu de poursuite.
Ils sont parti du croisement et au sortir d’un virage ils ont vu la 304 arrêtée. Cette voiture, ils ne l’ont jamais eu en point de mire. Ils ne l’ont jamais vu en mouvement (aller très vite).
Citation :
Tu optes donc pour la solution « paquet », soit la première déclaration des Aubert.
Cela, ajouté à ce qui précède (l’impossibilité, dans ton scénario, de voir l’homme et l’enfant si les Aubert ne sont pas partis de la Pomme au bout de 19 ou 15 secondes grand maximum), impliquerait définitivement que les Aubert aient menti : ils n’auraient vu personne au bord de la route ou ils auraient vu un autre homme mais pas CR.
Non, ils ont bien vu quelqu’un à côté ou autour de cette voiture arrêtée, et cela ne pouvait être que Ranucci. Ils n’ont pas vu d’enfant. Le 6 juin, ils ne sont pas à un mensonge près.
Le 19 mai, cette situation n’a pas été simulée, à savoir, un Ranucci qui constate les dégâts et qui essaye peut-être même de redresser la tôle de l’aile arrière.
Pourtant c’est bien ce qu’il a du faire. S’il s’arrête sur la route, c’est bien parce qu’il ne sait pas à quel point son véhicule est endommagé. S’il l’avait su, n’étant pas suivi, il aurait pris un chemin de traverse.
Après le départ des Aubert, c’est bien parce qu’il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas aller bien loin qu’il s’engage dans le premier chemin venu. Et c’est bien parce qu’il craint un retour imminent des poursuivants qu’il ne referme pas la barrière.
Citation :
J’ai par contre plus de mal pour Martinez. J’ai beau faire, je n’arrive pas à voir en lui un menteur. Je sais bien que cet argument est nul, mais pour moi, il est coriace.
Je n’ai pas parlé de Martinez, mais puisque tu m’en parles, je te donne mon avis.
Dans sa déposition à Greasque, il y a des choses inexactes que je ne vois pas comme des mensonges. Par contre dans sa déposition du 6 juin devant les policiers, il se met en phase avec les Aubert et il raconte des choses qui n’ont pas existées. Avec le temps, il est devenu un menteur de première, puisque à sa « dernière sortie », il raconte qu’il a vu la fillette sur le siége passager.
Citation :
Question ; comment expliques-tu que CR ait tenu à s’enfuir avec sa carabine et pourquoi enveloppée ?
La carabine était enveloppée dans le peignoir. Elle était dans l’habitacle de la 304. C’est comme cela que les policiers l’ont trouvée lors de la fouille de la 304 dans le garage à Nice.
C’est déjà curieux, pour ne pas dire suspect, de se promener avec une carabine (à plomb) cachée ainsi. Il aurait pu la mettre dans le coffre, mais non elle était dans l’habitacle. Comme à portée de main.
Si elle était enveloppée, c’est que probablement, il ne voulait pas qu’elle puisse être vue. Il n’allait donc pas la laissée dans la voiture qu’il s’apprêtait à abandonner à ses poursuivants.
Et puis, à ce moment là, Ranucci a très peur, alors peut-être qu’avec cet « engin » dans les mains, croyait-il pouvoir assurer sa sécurité.
Citation :
Objection : CR aurait alors menti dans son récapitulatif lorsqu’il a dit ne pas savoir comment il s’est retrouvé dans cette champi.
Il ne ment pas vraiment, il invente. Tout simplement, parce qu’il croit toujours qu’on a retrouvé une empreinte et un cheveu de la fillette dans sa voiture.
Citation :
Je ne sais que dire. Il faut que je retourne sur les lieux. Le 18, je n’étais pas la mieux placée pour suivre les explications de Gérard Bouladou et les débats, car c’est moi qui assurais l’intendance.
Je sais, cela se voit nettement sur la vidéo.
Citation :
Mais admettons que ce soit vrai. Pourquoi alors les policiers auraient-ils pris la peine de monter toute une machination ? Il me semble que, si la police avait trouvé un couteau ensanglanté appartenant à CR dans le coffre de celui-ci, la chose était suffisamment accablante en elle-même sans qu’on ait besoin de compliquer les choses en bricolant une magouille complexe et aléatoire. Et avec le risque que quelqu’un vende un jour la mèche.
Il faut rester dans mon scénario. Pourquoi veux-tu qu’il y ai du sang sur un couteau dont un Ranucci innocent ne se serait pas débarrassé. Il n’y a pas de sang sur ce cran d’arrêt, pas plus que sur l’Opinel.
Citation :
Citation :
Citation:On a voulu faire croire que lors de ses aveux, il avait indiqué où il était caché. A l’évidence, il n’est pas possible de trouver avec le peu d’indications qu’il y a dans les aveux. C’est d’ailleurs ce qui c’est passé. Les gendarmes ne l’ont pas trouvé.
Et cela, lors du procès, personne n’en a rien su.
Bon, d’accord, le fait que la durée des recherches n’ait pas été communiquée aux jurés est effectivement critiquable.
La durée des recherches n’a rien à voir. Pour les jurés et pour tout le mode d’ailleurs (à travers les médias), dans les aveux de Ranucci, il y avait les informations suffisantes pour que les gendarmes puissent retrouver le couteau. En lisant les aveux, on voit bien que ce n'est pas vrai et la façon que cela c'est passé le prouve.
Citation :
Citation :
Citation:Ce couteau, je ne sais pas s’il y avait du sang sur la lame quand les gendarmes l’ont retrouvé. Par contre quand Di Marino le montre à Ranucci, il n’y en a pas.
Sur quel écrit te bases-tu pour le dire ?
Le PV de 2eme comparution de DI Marino, du 7 juin.
Citation :
Si c’est vrai, on peut supposer bien sûr que le couteau aurait été nettoyé après les analyses
Le 7 juin, les gendarmes ont porté le couteau à Marseille. L’ont-ils porté directement chez Di Marino, ou l’ont-ils remis à Alessandra comme le dit Gérard Bouladou, je ne sais pas, car les documents de gendarmerie donnent les deux versions.
En tout cas, il arrive nettoyé chez la juge et cela se passe bien avant les analyses.
Citation :
Le couteau n'aurait pas été ensanglanté du tout ? Il faudrait alors admettre que l'analyse du couteau par Vuillet a été entièrement inventée ?


Dans le deuxième livre de Gérard Bouladou, Vuillet aurait déclaré que C'est Mlle Quick, ingénieur chimiste du laboratoire de police scientifique, qui a fait les prélèvements et les analyses.N’est-ce pas là une façon de se déresponsabiliser.
Citation :
Je l’ai dit à Gérard Bouladou qui explique cela par le fait que ces trois objets ne se trouvaient pas dans le même carton que le scoubidou, etc. Le bordélisme du greffe d’Aix-en-Provence aurait fait qu’un des cartons aurait été conservé et l’autre non. Et malencontreusement, le seul qui aurait pu nous intéresser.
Cette explication ne me paraît pas convaincante et je le lui ai dit.
Demande lui surtout à quel moment le cran d’arrêt à disparu.
Citation :
Bon, tu as exposé dans ce scénario ce que CR, innocent, aurait pu faire.

Comment vois-tu maintenant l’autre côté de l’affaire : l’enlèvement, le meurtre, le dépôt du pul rouge dans la champi ?
Le meurtre, je ne sais pas. Il y a trop peu de choses dans les documents pour que je puisse avancer une hypothèse. Je ne « construit » pas à partir de rien. A vrai dire, cela ne m’intéresse pas vraiment. Non pas que je m’en fou, mais plutôt qu’il me semble que cela relève d’une mission impossible.

Le pull over c’est pareil, je n’avance rien. Il a peut être un rapport avec le meurtre et dans ce cas, on peut penser que le meurtrier pourrait être le sadique des cités.

Pour l’enlèvement, l’accusation ne repose que sur les aveux. Pour moi, ils n’ont aucune valeur, à partir du moment où ce qu’ils contiennent était connu des policiers.
Idem pour le plan. Le scoop de Gérard Bouladou ne fait que confirmer ce que j’ai toujours pensé.
Je ne crois pas à l’histoire Bienvenuti. Je ne crois pas à la pause cigarette. Pourquoi les policiers n’ont-ils pas demandé à Ranucci de faire un plan de l’endroit où il s’était arrêté ?


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Message non luPosté :11 juil. 2007, 22:35 
Citation :
Une chose me gène dans ce scénario, c'est que ce n'est pas ce qu'il dit à ses avocats et dans son récapitulatif, et on ne voit pas pourquoi il mentirait à ses avocats : je me suis arrêté et l'accident m'ayant achevé, je me suis effondré.
Oui, mais c’est ce qu’il dit aux gendarmes de Nice et s’il est innocent, il n’y a aucune raison qu’il invente une histoire, à ce moment là.
Dans le récapitulatif, il indique que le jour de la reconstitution, il a contesté l’emplacement où l’arrêt de la 304 a été fixé. Toujours dans son récapitulatif, dans son hypothèse de l’homme au POR, il donne la distance par rapport au lieu du crime où l’individu va trouver la 304.

Citation :
Donc pour moi, c'est une faiblesse de ce scénario de supposer que Ranucci aurait vu arriver les Aubert et ne l'aurait pas dit à un moment ou à un autre : oui j'ai vu arriver les Aubert, mais je n'ai pas du tout garé là où ils le disent, j'étais devant la barrière. (ce qui l'innocentait)
Au moment où Ranucci passe aux aveux, rien ne permet de penser qu’il soit en mesure de situer le lieu du crime par rapport à l’endroit où il s’est arrêté. Il n’est donc pas en mesure d’apprécier si cela l’innocente ou pas. D’ailleurs cet endroit, personne ne le connaît vraiment.
Le jour de la reconstitution, il a manifesté son désaccord. C’est ce qu’il dit dans le récapitulatif.

S’il ne parle pas des Aubert, c’est peut être qu’il ne veut pas parler de la carabine.
Citation :
Il partirait avec la carabine à plomb ? Quelle idée bizarre.
Non, il serait parti avec une carabine enroulée dans un peignoir, donc qui ne se voit pas et ce qui est bizarre, c’est que Ranucci avait ce paquet, dans l’habitacle de sa 304 et que l’on imagine pas une seconde, que ce puisse être celui que les Aubert ont vu.
Citation :
ON se demande pourquoi la voiture serait plus endommagée à faire quelques centaines de mètres de plus...
Qui a dit que la voiture était plus endommagée……………et c'est quoi, ces quelques centaines de mètres de plus ?
Citation :
Ce qui est curieux d'autre part, c'est que les Aubert ne parlent pas de barrières, ils parlent d'un talus, même aux gendarmes quand ils ne sont pas subornés.
De l’endroit où ils étaient, à la sortie d’un virage, ils ne pouvaient voir la barrière qui est en retrait dans le chemin. Les Aubert, on ne sait trop ce qu’ils ont fait réellement. Ils sont peut être passés à côté de la barrière sans y porter attention. Aubert a parlé d’un demi tour sans rien décrire de l’endroit où il avait pu le faire.
Ce qui est sûr, c’est que les Aubert n’ont jamais parlé de fossé. Or un fossé, il y en avait un tout le long de la portion de route située aux abords du lieu du crime.
Ce n’est qu’après avoir entendu Ranucci parler d’un caniveau, lors de la confrontation, qu’ils vont parler d’un…………caniveau.
La scène qu’ils vont décrire séparément, du franchissement de ce fossé, n’est pas la même. Ils n'ont donc pas vu de fossé à l'endroit où ils ont vu la 304 arrêtée.
Pour la petite histoire, Ranucci, dans le récapitulatif n’utilise jamais le mot « caniveau ». Il n’utilise que le mot « fossé ».
Citation :
ET ce scénario a un défaut, il occulte le pull-over qui ne peut se toruver dans la galerie qu'a cette conditions que l'homme ait conduit la voiture qui sans cela ne pourrait pas s'y trouver.
Ce pull-over est dans le dossier, et on se demande bien ce qu’il y fait. Il n’accuse en rien Ranucci. Pour le moment, je ne m’y intéresse donc pas.
Citation :
Dan,s votre version, il faut faire fi du pull (qui est là par hasard du coup), de la piste du chien, du faux sur le PV récapitulatif.
C’est bien la preuve que l’on peut montrer l’innocence de Ranucci sans avoir recours à ces « artifices ».

Le pull, n’a rien à voir avec Ranucci. On ne peut raisonnablement rien conclure de la piste suivie par le chien et le faux sur le PV n’existe que dans votre imagination.

Le 6 juin, les Aubert ont dit avoir reconnu Ranucci emmenant un enfant. Dans votre scénario, vous placez la scène à l’aplomb du lieu du crime (ou très près), vous remplacez Ranucci par l’homme au POR, et vous faites disparaître la fillette ( pour vous elle est déjà morte), sans démontrer quoi que ce soit,


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Message non luPosté :12 juil. 2007, 03:30 
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Citation :
Oui, mais c’est ce qu’il dit aux gendarmes de Nice et s’il est innocent, il n’y a aucune raison qu’il invente une histoire, à ce moment là.
Il a cette raison qu'il veut occulter le trou noir de quelques heures qui l'obligerait à dire qu'il roulait bourré. Mais cette version ne reparaîtra plus ensuite, c'est donc qu'elle n'était que de circonstance pour ne pas avoir à rentrer dans quelque chose qu'il ne comprend pas lui non plus.

Citation :
Au moment où Ranucci passe aux aveux, rien ne permet de penser qu’il soit en mesure de situer le lieu du crime par rapport à l’endroit où il s’est arrêté. Il n’est donc pas en mesure d’apprécier si cela l’innocente ou pas. D’ailleurs cet endroit, personne ne le connaît vraiment.
Le jour de la reconstitution, il a manifesté son désaccord. C’est ce qu’il dit dans le récapitulatif.

Oui mais enfin, la seconde entrée est tellement loin qu'il peut le deviner. Quand j'ai été sur les lieux, une chose m'a frappé : la petitesse de l'endroit, et sa caractéristique particulière. La seconde entrée est très ombragée et la configuration des lieux est totalement différente, deplus, un croisement tout à côté marque l'endroit.
Donc on peut apprécier au dénivelé, à la configuration générale, à quelques éléments de l'endroit où on se trouve : là où vous situez l'arrêt de la voiture ne ressemble pas du tout à celui où le corps a été retrouvé.


Citation :
Non, il serait parti avec une carabine enroulée dans un peignoir, donc qui ne se voit pas et ce qui est bizarre, c’est que Ranucci avait ce paquet, dans l’habitacle de sa 304 et que l’on imagine pas une seconde, que ce puisse être celui que les Aubert ont vu.

Il avait aussi un sac de sport à damiers et on se demande pourquoi il irait prendre une carabine à plomb dans une situation pareille et pas son sac à damiers.

Citation :
De l’endroit où ils étaient, à la sortie d’un virage, ils ne pouvaient voir la barrière qui est en retrait dans le chemin. Les Aubert, on ne sait trop ce qu’ils ont fait réellement. Ils sont peut être passés à côté de la barrière sans y porter attention. Aubert a parlé d’un demi tour sans rien décrire de l’endroit où il avait pu le faire.

La seconde entrée, il y a un croisement tout près où on peut faire demi-tour aussitôt, les Aubert nepouvait manquer d'en parler. On ne voit pas pourquoi ils ne verraient pas la barrière. Or ils ne parlent de rien de tout cela mais d'un talus que l'on grimpe. Là ou vous situez l'arrêt de la voiture, il n'y a plus de talus à découvert, mais du sous-bois.

Citation :
Ce pull-over est dans le dossier, et on se demande bien ce qu’il y fait. Il n’accuse en rien Ranucci. Pour le moment, je ne m’y intéresse donc pas.
Evidemment, si on écarte les éléments qui dérangent, c'est plus facile. Mais le pull rouge il a quelque chose à faire justement dans ce dossier puisque M. Martel dit qu'il a vu ce pull précisément porté par un homme qui deux jours avant agressait sexuellement des fillettes.

Et ce pull c'est le même, donc ne pas s'y intéresser est un non-sens.

Citation :
Le pull, n’a rien à voir avec Ranucci. On ne peut raisonnablement rien conclure de la piste suivie par le chien et le faux sur le PV n’existe que dans votre imagination.
Il a à voir avec le meurtre indiscutablement puisque Martel le reconnaît et que Mme Mattéi en parle. Un homme qui agresse des enfants et qui tente d'en enlever d'autres est sur cette route à ce moment.

Donc au contraire on peut conclure de la piste suivie par le chien que cet homme qui porte un pull rouge est remonté du tunnel jusqu'à l'aplomb du lieu de découverte du corps qu'ila dépassé de trente mètres.

Le Pv dont je parle ne recèle pas de faux, mais il a été entièrement rédigé à 17h30 le 6 et démontre que le couteau a été retrouvé le 5 avec la poële à frire.

On ne peut pas procéder en effaçant les éléments qui dérangent et en donnant un éclairage faussé à ceux qui restent du fait même de l'occultation des premiers.

L'éclairage est en lui-même un artifice.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :12 juil. 2007, 09:56 
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Arlaten,

De toutes les thèses d'innocence, c'est la tienne qui me parait la plus vraisemblable (car l'histoire de l homme au pull over-rouge qui traine ranucci complètement endormi dans sa voiture ne m'a jamais bien convaincu).
Mais il reste le couteau .... et la, ça ne passe pas bien... cette machination policière, qui inclurait aussi la complicité d'un médecin légiste voire d'un juge d'instruction... ça passe mal.
Puis, il y a le pull rouge ? peut-on l'évacuer aussi facilement, après le témoignage de Martel ?


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Message non luPosté :12 juil. 2007, 11:31 
Citation :
Citation :
Arlaten,

De toutes les thèses d'innocence, c'est la tienne qui me parait la plus vraisemblable (car l'histoire de l homme au pull over-rouge qui traine ranucci complètement endormi dans sa voiture ne m'a jamais bien convaincu).
Je suis d'accord avec toi et trouve également que c'est encore la thèorie d'Arlaten qui passe le mieux chez-moi. Cela ne veut pas dire qu'elle m'ait convaincue de l'innocence mais elle n'a effectivement rien de rocambolesque.
Citation :
Le couteau .... et la, ça ne passe pas bien... cette machination policière, qui inclurait aussi la complicité d'un médecin légiste voire d'un juge d'instruction... ça passe mal.
Encore d'accord.
L'histoire du couteau objet d'une magouille policière passe chez-moi très mal parce que je ne vois pas la nécessité de monter toute une histoire (avec le risque que quelqu'un en parle un jour) alors que la découverte du couteau ensanglanté dans le coffre ou dans l'habitacle de la voiture aurait déjà été accablante en soi.

Ou alors, il faut admettre que le couteau n'était pas taché de sang. Et là, je suis comme toi : imprégner le couteau du sang de la petite exigeait au moins la complicité de Vuillet. Et là, j'ai du mal. Je peux imaginer un légiste laxiste, peu rigoureux, évitant de faire du zèle quand cela risquerait de mettre à mal la théorie policière. De là à faire et à signer de son nom un faux en bonne et due forme ...
Mais même en admettant que la police ait effectivement fabriqué une preuve avec la complicité de Vuillet, il me semble que cette machination était déjà suffisamment risquée sans en rajouter encore en enfouissant le couteau dans le tas de tourbe. Car manoeuvrer ensuite pour que CR y tombe pile dessus était une démarche difficile, aléatoire, qui pouvait très bien ne pas marcher.

Citation :
Puis, il y a le pull rouge ? peut-on l'évacuer aussi facilement, après le témoignage de Martel ?
Je trouve aussi. Certes, il peut s'agir d'un pull identique, mais c'est quand même assez dur à avaler.
Et le fait que Martel ne mentionne pas que les boutons étaient dorés me paraît trop faible pour soutenir que ce n'était pas le même pull. Martel dit quand même quelque part que le pull se boutonnait sur l'épaule, ce qui exclut déjà un pull à col roulé, ras-du-cou sans ouverture ou avec ouverture en V. Il n'éprouve pas le besoin de préciser que les boutons étaient dorés, soit. Est-ce suffisant pour en conclure qu'ils ne l'étaient pasl ? Je ne trouve pas. Je trouverais ce détail déjà plus probant si on lui avait demandé de quelle couleur étaient les boutons et qu'il n'ait pas su le dire.

Enfin, à tort ou à raison, cette omission ne me suffit pas.
Mais je pense brusquement à une chose : le fils Martel est encore vivant. Peut-être serait-il en mesure de nous en dire plus. Son père a dû en parler souvent en privé. Il faudrait savoir s'il a à un moment donné parlé de la couleur des boutons.
Quelqu'un a-t-il une idée de la marche à suivre pour retrouver le fils Martel ?


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Message non luPosté :12 juil. 2007, 11:44 
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b) Examen de corps



1 - Rôle de la police



Les tâches suivantes devraient, entre autres, être réalisées par les officiers de police :



a) relever l'identité de toutes les personnes présentes sur les lieux ;



b) photographier le corps en l'état ;



c) s'assurer que tous les indices sont notés, et que les pièces à conviction, telles que les armes et les projectiles, sont saisies pour un examen plus approfondi ;



d) en accord avec le médecin légiste, obtenir des informations permettant l'identification du corps ainsi que toute autre information pertinente, lorsqu'elles sont disponibles, auprès des témoins présents sur les lieux ainsi qu'auprès des personnes ayant vu pour la dernière fois la victime encore en vie ;



e) protéger les mains et la tête du cadavre avec des sachets en papier sous le contrôle du médecin légiste ;



f) préserver l'intégrité des lieux et des environs.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :12 juil. 2007, 15:55 
Citation :
Puis, il y a le pull rouge ? peut-on l'évacuer aussi facilement, après le témoignage de Martel ?
Y a t il un lien entre Ranucci et le pull ? A ma connaissance non.
Est-ce que ce pull est un élément d'accusation de Ranucci. A ma connaissance non.

Je m'intéresse au cas de Ranucci, alors je ne m'occupe pas du pull.

Et si je voulais m'y intéresser, je serais bien embêté, car dans ce dossier, nous avons peu d'éléments par rapport à ce pull.
Et comme je l'ai dit, je ne "construit" pas à partir de rien.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :12 juil. 2007, 16:04 
Il reste une interrogation de taille.

Si C Ranucci s'est arrêté quelque part sur la RN8bis, ensuite est sorti de son véhicule pour jeter un oeil sur sa roue, et quand il voit les Aubert arriver, décide de prendre sa carabine qui curieusement est sur la banquette avant ou arrière et de s'enfuir avec, pourquoi n'en a t-il jamais parlé à ses avocats, ni même dans son Récapitulatif ?

Ca pouvait résoudre la question du "paquet assez volumineux".


Modifié en dernier par jpasc95 le 12 juil. 2007, 18:19, modifié 1 fois.

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 Sujet du message :
Message non luPosté :12 juil. 2007, 16:23 
Citation :
Ou alors, il faut admettre que le couteau n'était pas taché de sang. Et là, je suis comme toi : imprégner le couteau du sang de la petite exigeait au moins la complicité de Vuillet. Et là, j'ai du mal. Je peux imaginer un légiste laxiste, peu rigoureux, évitant de faire du zèle quand cela risquerait de mettre à mal la théorie policière. De là à faire et à signer de son nom un faux en bonne et due forme ...
La lame du couteau qui arrive le 7 chez Di Marino n’est pas tachée de sang. Vuillet n’interviendra pour le couteau que bien plus tard.
Citation :
Mais même en admettant que la police ait effectivement fabriqué une preuve avec la complicité de Vuillet, il me semble que cette machination était déjà suffisamment risquée sans en rajouter encore en enfouissant le couteau dans le tas de tourbe. Car manoeuvrer ensuite pour que CR y tombe pile dessus était une démarche difficile, aléatoire, qui pouvait très bien ne pas marcher.
Il faut faire les choses dans l’ordre. Il n’y a pas de machination avec Vuillet avant que le couteau soit enterré dans le fumier. Pas plus qu’après d’ailleurs. Voilà un couteau qui sort du bureau de la juge. Il n’y a pas de sang sur la lame.
Vuillet l’examine ou le fait examiné, il trouve du sang du groupe A.
Le couteau est rendu aux policiers qui l’emmènent avec les autres scellés au greffe et là, le couteau n’est plus taché de sang.


Ensuite, on ne sait pas trop ce qui c’est passé le jour de la reconstitution. Le Forsonney aurait dit des choses qui ne t’auraient pas convaincu.

Quant à manœuvrer Ranucci c’est facile. Il n’y a qu’à demander à l’inspecteur Varlet.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :12 juil. 2007, 18:16 
Citation :
Arlaten
Ensuite, on ne sait pas trop ce qui c’est passé le jour de la reconstitution. Le Forsonney aurait dit des choses qui ne t’auraient pas convaincu.
Pas des choses. Une seule. Il n'a pas répondu lorsque je lui ai posé la question de savoir s'il était exact que CR menotté à Grivel ait entraîné ce dernier jusqu'à l'endroit précis où on avait trouvé le couteau. La question l'embarrassait visiblement. il a hoché la tête et a fait un geste ondulatoire de la main mais n 'a pas répondu. Lorsqu'on sait avec quelle véhémence il avait protesté aux questions précédentes (Chiappe a-t-il ou non fait signe à CR de ne pas mimer les gestes de l'assassinat ? et CR a-t-il ou non indiqué aux policiers le trajt de Ste Agnès à la Pomme ?), ce silence était quand même assez éloquent.

D'un autre côté, Aurélien a fait une remarque très juste : il trouve absolument invraisemblable qu’après avoir éclaté en sanglots sur le talus, incapable de refaire les gestes du meurtre, il ait quelques minutes après pu entraîner Grivel pour lui montrer fièrement où il avait caché son
"jouet".

Je reconnais que, psychologiquement, ça ne tient pas.


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