Citation :
Les trois scènes sont :
Martinez :Une conduite dangereuse au carrefour, un stop grillé au risque de percuter le mur d'en face, une fuite peut-être ? Et un surprenant demi-tour..... une fuite encore ??
La responsabilité de l'accident et le délit de fuite OK.
Mais pour le reste, la conduite dangereuse, le risque de percuter le mur d'en face, et le demi tour surprenant, c'est pipeau Martinez.
Une vraie reconstitution, avec expert, montrerait qu'entre les dires de Martinez et ceux de Ranucci, c'est ceux de Ranucci qui sont vrai. C'est bien parce Ranucci a démarré en seconde que l'accident c'est produit.
Citation :
Aubert : un arrêt au bord de la route et une fuite dans la colline (avec un enfant ?).....
Guazzone/Rahou: la présence, un peu plus tard dans l'après-midi, du même jeune homme dans une galerie qu'il fallait bien trouver et où il n'avait rien à y faire...... .
Il faut mettre les choses à leur place. Le 4 juin, c'est d'abord Guazzone qui va appeler. Les gendarmes de Greasque comprendront à ce moment que le "gus" de Guazzone, c'est celui de l'accrochage avec Martinez. Guazzone leur a parlé de l'enlèvement de Marseille et nous savons pourquoi, ils n'en ont pas tenu compte.
Le même jour et peu de temps après, ils apprennent par leur collègues de Roquevaire, les déclarations d'A .Aubert. Ils savent qui est cet A. Aubert puisque son nom apparait dans la plainte de Martinez. Et c'est le rapport avec l'enlèvement de Marseille évoqué par A. Aubert et surtout le "paquet assez volumineux" qui vont les faire passer à l'action.
Citation :
A l'analyse nous voyons bien que le renseignement capital qui manque est la raison pour laquelle le lien n'a pas été fait entre ses trois témoignages et l'affaire qui mobilise tous les services….., bien plus tôt.......,
Vous vous trompez, le lien "supposé" avec l'enlèvement a été fait par les gendarmes de Greasque dès qu'ils ont eu connaissance de l'appel de A. Aubert du 4 juin. Une patrouille est partie « immédiatement » à la champignonnière.
Vous vous trompez même doublement puisque la gendarmerie de Greasque ne va prévenir sa hiérarchie que lorsqu'ils auront reçu l'appel de Martinez le 5 juin vers 10h. De là, va être montée l'opération que nous connaissons.
Donc, dans les trois témoignages, celui de Martinez qu'il faut prendre en considération, ce n'est pas la plainte du 3, mais l'appel téléphonique du 5.
Citation :
et pourquoi n' a pas été monté une opération, concertée, celle-là avec les policiers chargés de l'enquête qui devait les conduire à Nice en vue de certaines vérifications avec plusieurs heures d'avance.........
Le Capitaine Gras va monter l'opération sur la base de témoignages qui parlent certes d'une voiture grise, mais donc la marque et le modèle ne correspondent pas. Il a peut être déclenché une opération importante pour rien. Il le sait. Il est donc normal que dans ces conditions, il ne prévienne pas les autorités policières marseillaises, en charge de l'enquête. A sa place, j'aurais fait pareil.
D'autant que les policiers ne lui sont d'aucun secours.
Vous n'ignorez pas que le terrain est partagé en zone. Qu'il y a des zones de police et des zones de gendarmerie. Le bois de Peypin est en zone de ...............gendarmerie. Vous suivez ?
Donc, l'opération concertée que vous imaginez est...........inimaginable. Demandez-vous pourquoi les gendarmes de Greasque ont appelé un chien de gendarmerie d'Arles.
Citation :
Mettez vous à la place de Gras quant-il a les tympans martyrisés au téléphone à l'heure de l’apéro, ce 5 juin.... Dans quel état d'esprit est-il encore au moment de la rédaction de son PV de synthèse ? Il a eu beau se passer les nerfs, depuis deux jours, sur ses subalternes qui marmonnaient, morveux : « chef mais c'était pas mon secteur !, mon capitaine, c'était pas une simca 1100 ….. et puis même que le monsieur a dit que c'était un paquet...... ».
Cette caricature à l'encontre du Capitaine Gras, est à l’évidence grotesque. Pouvez-vous seulement la justifier?