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Message non luPosté :01 mars 2014, 11:29 
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Pourquoi le 6 Martinez ne dit-il rien du gendarme insouciant et oublieux de ses devoirs à la Police ? Pourquoi n'y a-t-il aucune interrogation du genre : avez-vous rapporté ce que vous a dit M. Aubert après son retour, lors de votre dépôt de plainte à la gendarmerie ?
Au lieu de ça, on a, comme par hasard, la succincte phrase du télégramme jusque dans la bouche du témoin : « Quelques instants plus tard, l'automobiliste était de retour et me communiquait le numéro: 1369 SG 06 en me signalant que le coupé 304 s'était arrêté quelques centaines de mètres plus loin et que le conducteur avait pris la fuite à pied dans la colline, a travers les broussailles en compagnie d'un gosse. ». Pas plus et c'est ce qu'il va maintenir devant la Juge qui ne fera pas plus d'effort que la Police pour en savoir plus sur l'entretien entre Aubert et Martinez.

J'ai écris : « Pour croire Martinez au sujet de l'enfant dont lui auraient parlé les Aubert, il faut croire qu'il soit possible qu'un gendarme ait pu lui dire que ce n'était pas important et refuser de noter ce fait alors qu'il était question d'un délit de fuite et donc, dans l'esprit d'un gendarme normal, probablement d'un autre délit associé. ».
Ce n'et pas tout car il n'a rien dit non plus aux gendarmes lors de son appel à la Brigade de Gréasque le 5 Juin ( véritable élément déclencheur de la battue et de la découverte du cadavre ) ou faut-il accuser aussi au capitaine Gras d'avoir escamoté cette information décisive ?
« A 10 heures, M. Martinez, conducteur du véhicule accidenté, ayant déposé la plainte, avertissait téléphoniquement la brigade de Gréasque , que, venant d'avoir connaissance de l'enlèvement de la petite Rambla à Marseille le 3 juin , une heure et demie avant l'accident dont il avait été victime, il pensait qu'il pouvait y avoir une relation entre ces faits et que contrairement à ce qu'il avait déclaré dans sa plainte il pensait qu'un enfant avait pu se trouver dans le véhicule tamponneur. »

L'enfant du télégramme ne peut provenir de Martinez qu'à condition de supposer un capitaine Gras complètement fou qui aurait parlé à la Juge d'un hypothétique témoignage de Martinez mentionnant un gosse puis l'aurait escamoté de son PV de synthèse.

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Message non luPosté :01 mars 2014, 15:25 
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Tout le monde a préféré oublier cet incident. Ni la juge, ni les policiers marseillais n'ont eu à cœur de tirer, ce retard des gendarmes, au clair, après tout il n'avait pas une grande incidence sur, à priori, le plus important, la culpabilité du suspect.
Citation :
« Pour croire Martinez au sujet de l'enfant dont lui auraient parlé les Aubert, il faut croire qu'il soit possible qu'un gendarme ait pu lui dire que ce n'était pas important et refuser de noter ce fait alors qu'il était question d'un délit de fuite et donc, dans l'esprit d'un gendarme normal, probablement d'un autre délit associé. ».
Martinez nous livre une curieuse version de tout cela quelques décennies plus tard : «c' était », aurait dit le gendarme de Gréasque le 3, «certainement un des convives d'un banquet de commerciaux qui avait trop bu'....et que les assurances s’arrangeront».... !?
Citation :
Ce n'est pas tout car il n'a rien dit non plus aux gendarmes lors de son appel à la Brigade de Gréasque le 5 Juin ( véritable élément déclencheur de la battue et de la découverte du cadavre ) ou faut-il accuser aussi au capitaine Gras d'avoir escamoté cette information décisive ?
Ce n'est pas probablement pas à Gréasque, que Martinez, le 5 vers 10h, a téléphoné, mais c'est évidemment la première chose qu'il a dit :« mais si je l'ai dit depuis le début » et c'est certainement cette saillie convaincante qui a immédiatement renseigné son interlocuteur qu'il y avait, là, un sérieux problème à gérer pour les services de gendarmerie......
Citation :
L'enfant du télégramme ne peut provenir de Martinez qu'à condition de supposer un capitaine Gras complètement fou qui aurait parlé à la Juge d'un hypothétique témoignage de Martinez mentionnant un gosse puis l'aurait escamoté de son PV de synthèse.
Le capitaine Gras n'est pas complètement fou. D'après son PV, Martinez téléphone à Gréasque vers 10h (il serait le troisième à évoquer un possible lien......) mais ce n'est pas lui qui est au combiné, il sera mis au parfum que 3h15 plus tard et il n'y a aucun document de cet appel, (ni celui de la veille de Aubert...mais passons). De toute évidence ,dans son PV, il couvre ses subordonnés et sait, le 8, que ses aberrantes justifications seront appréciées à leurs justes importances. Il n' a pas tord, son 'paquet' ne connaîtra pas une prospérité immédiate, pour s'en convaincre voyez comment le condamné imaginera la présence simultanée du tueur au moment de son arrêt, un tueur que les témoins verront bien s'enfuir avec un enfant et non avec un paquet. Deux ans plus tard Peyro reprendra la même ineptie dans son roman à succès.


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Message non luPosté :01 mars 2014, 18:28 
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Mais quel retard auraient eu les gendarmes ? Ils ont trouvé le cadavre de la fillette et prévenu la Juge qui a actionné la commission rogatoire provocant l'arrivée des OPJ de la Sureté sur les lieux. Qui a du retard sur qui et dans quelle course à quoi ? Dans celle après Ranucci, ce sont les gendarmes qui ont de l'avance. Ils l'ont déjà arrêté alors que la police ne sait même pas qu'il existe.

Comment qualifieriez ces affirmations de Martinez plus de trente ans après ? Banquet trop arrosé de commerciaux ? Avec un gosse, comme prétend Martinez avoir dit au gendarme ? Et le gendarme qui ne noterait rien ? On se fout du monde.

Quant à votre fixation particulière sur Perrault, elle ne m'intéresse pas du tout.

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Message non luPosté :01 mars 2014, 18:58 
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Citation :
…voyez comment le condamné imaginera la présence simultanée du tueur au moment de son arrêt…
Il n'a pas trop le choix. S'il est innocent, il faut bien qu'il trouve une explication au fait que des témoins disent l'avoir vu, lui et sa voiture, à 20m du lieu où on trouvera le cadavre. S'il est coupable, alors il sait qu'il s'accuserait pour de bon s'il parle d'un crime avant l'accident. La thèse d'un crime plus ou moins longtemps après l'accident ne lui servirait à rien, coupable ou non, puisqu'il lui faudrait expliquer l'encore plus extraordinaire coïncidence entre l'endroit où les témoins disent l'avoir vu s'arrêter puis s'enfuir et le lieu choisi par un criminel beaucoup plus tard pour commettre un crime.

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Message non luPosté :02 mars 2014, 10:36 
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Citation :
Mais quel retard auraient eu les gendarmes ? Ils ont trouvé le cadavre de la fillette et prévenu la Juge qui a actionné la commission rogatoire provocant l'arrivée des OPJ de la Sureté sur les lieux. Qui a du retard sur qui et dans quelle course à quoi ? Dans celle après Ranucci, ce sont les gendarmes qui ont de l'avance. Ils l'ont déjà arrêté alors que la police ne sait même pas qu'il existe.
Faut pas exagérer les policiers apprennent l'existence de ranucci, il est en gros 16heures, en même temps qu'ils apprennent la découverte du corps et les témoignages des témoins, bref tout ce qui concerne les événement du 3 entre le carrefour et la galerie.
Oui les gendarmes avaient du 'retard', s'ils avaient tous les signaux que leur prête Gras, ce retard peut être évalué à une journée. Il ne les avaient sans doute pas, mais cela ne les excuse pas d'entreprendre les recherches, suite à des indices concordants sans en référer aux personnes saisie, à savoir, la juge et les policiers marseillais. Il pouvait le faire encore à midi. Vous vous rendez compte, toutes les gendarmeries, ou presque, de la région ont été mises au courant avant les premiers intéressés, il y avait de quoi nourrir une sourde colère.
Citation :
Comment qualifieriez ces affirmations de Martinez plus de trente ans après ? Banquet trop arrosé de commerciaux ? Avec un gosse, comme prétend Martinez avoir dit au gendarme ? Et le gendarme qui ne noterait rien ? On se fout du monde.
Il y a certainement un peu de vrai dans ce que dit Martinez trente ans plus tard, même si la faconde provençale est épuisante, nous préférerions un peu plus de précision... Le gendarme mange en famille, ça l'emmerde..., il consigne l'accident..., le reste va compliquer.......
Les gendarmes sont sur le terrain, leur immersion, leur proximité est parfois mauvaise conseillère... Des affaires récentes montrent qu'un à-priori, que n'aurait peut-être pas 'des extérieurs' faussent les enquêtes surtout en leur tout début.
Citation :
Quant à votre fixation particulière sur Perrault, elle ne m'intéresse pas du tout.
Fixation, n'exagérons rien là encore. Je sais qu'il savait en écrivant une pareille m........ sinon pourquoi tant de mensonges. C'est de bonne guerre il s'est servi des aspérités de ce dossier pourri pour faire monter sa mayonnaise. Pour plein de raisons, certaines légitimes, c'est réussi. L'imbroglio du déclenchement des recherches en est une des premières et des plus importantes, c'est en cela qu'elle m'intéresse.
Vous semblez, vous aussi, faire une fixation particulière sur un commandant de police / écrivain. Sur ce point vos interrogations, que je ne suis pas loin de partager, m'intéressent.... Alors qui sait, Gérard Bouladou intervenait ici, sur cet espace, Thomas C qui relaie ses thèses sur sa propre page, poste ici de temps à autre. Peut-être qu'en adoptant, je le répète sur ce point, une attitude la plus objective possible, sans préjuger de la suite, ni de l'innocence, ni de la culpabilité, nous pourrions susciter l'affleurement de la vérité enfouie depuis 40 ans..... Il reste des témoins..., tout est possible.


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Message non luPosté :02 mars 2014, 11:02 
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Je savais bien que vous alliez mettre Bouladou dans l'autre plateau de la balance, histoire de voir si ça équilibrerait le machin.
Ben non. Perrault a cherché des erreurs dans la procédure et en a trouvé quelques-unes. Son livre ne propose aucune thèse personnelle - L'homme au POR est une théorie élaborée par Ranucci que, logiquement, l'écrivain présente - sinon qu'il démontre l'énorme doute qui planait sur l'affaire mais fut balayé de la manière que vous savez, maintenant.
Bouladou, par contre, n'est que le préposé à l'étouffoir, une tradition française. Ça aussi vous le savez.

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Message non luPosté :03 mars 2014, 13:33 
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Pour reprendre le sujet du trio, le renseignement capital qui manque, il y a une chose assez extraordinaire dans cette affaire, autour du fameux paquet.
Tout le monde en a parlé, soit pour en faire un enfant soit pour maintenir sa condition de paquet, mais personne ne l'a cherché. Et pourtant, si ma vision de l'affaire est plus ou moins juste, il y a un endroit qu'il fallait absolument fouiller car les probabilités de résoudre l'enquête grâce à la découverte de ce paquet étaient très importantes. Cet endroit ne fut pas fouillé. L'accusation se contentera d'appuyer l'improbable transformation du paquet en enfant par les Aubert et la défense, logiquement, de protester. Ce qu'était, véritablement, ce paquet et ce qu'il est devenu n'a intéressé personne.
Serait-il entrain de continuer à pourrir quelque part ? Aïe, non c'était une blague. J'espère ne pas provoquer une invasion de têtes chercheuses et poiles à frire dans les campagnes…

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Message non luPosté :03 mars 2014, 14:42 
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Ne perdons pas de temps à rechercher ce paquet imaginaire. Il est né d'une excuse vaseuse, probablement du gendarme commandant provisoire de la brigade de Gréasque, comme si après qu' une, puis deux et bientôt trois personne qui se succèderaient pour évoquer un lien possible avec l'affaire qui émeut toute la région, le fait que l'une d'elle aurait parlé de 'paquet assez volumineux' les dispensaient d'effectuer la plus élémentaire des vérifications....., et éventuellement de prévenir les autorités compétentes et saisies , ce lien définitivement établi sous leur képi, que des opérations de recherches vont être entreprises.....


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Message non luPosté :03 mars 2014, 15:55 
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Vous savez très bien à quoi je me réfère. Ranucci ne peut être coupable de ce crime s'il a eu lieu après l'accident. J'ai déjà exposé les raisons qui m'ont poussé à cette conclusion, je ne pense pas avoir besoin de le refaire tant que celles-ci ne seront pas discutées sérieusement.

De cette première conclusion dérive une autre. Si Ranucci est coupable et que l'accident fut le produit de l'affolement postérieur à son crime ( et non l'inverse comme il fut assumé à coups de marteau ), le paquet, et l'endroit précis où il aurait été vu par les Aubert, prend une importance capitale sans qu'il soit nécessaire de le transformer en enfant ni de faire mentir Aubert sur l'endroit où s'est produit la rencontre avec Ranucci.

C'était de loin la première hypothèse évidente à suivre, vu l'état de la victime, celui de la scène du crime et le temps employé par le meurtrier pour camoufler le cadavre qui en découle. Ce ne fut pas fait. Il est donc logique de penser que si Ranucci fut le coupable, ce paquet pourrait être entrain de continuer à pourrir près de la barrière.

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Message non luPosté :05 mars 2014, 18:11 
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Citation :
Mais pour préciser, vous ne pensez pas que les Aubert n'ont jamais appelé Gréasque/Roquevaire. (j’espère)
Pardon, j'avais oublié de vous répondre.

En fait, je ne comprends pas ce qui vous gêne là-dedans. Que cela démontrerait que Gras aurait voulu camoufler le manque de réactivité de la gendarmerie qu'aurait demandé l'hypothétique enfant dont aurait parlé Aubert au téléphone ? Que les soupçons, exprimés par Aubert, sur la relation entre son aventure et l'enlèvement de la fillette démontrent qu'il n'a pu parler que d'enfant ?
Je pense que l'appel à très bien pu avoir lieu et avoir donné ce que Gras raconte dans son PV. Ce n'est pas parce qu'un quidam fait un rapprochement avec une affaire chaude que l'on mobilise une compagnie de gendarmes. Le rapprochement le fait aussi Guazzone et l'aurait fait des tas de gens sans que cela signifie qu'ils aient raison. Les journaux, en général, parlent d'un jeune bien vêtu en voiture grise. La réaction de la gendarmerie, « une patrouille était immédiatement envoyée sur les lieux approximatifs » est immédiate et proportionnelle à l'importance des informations reçues et montre déjà ce qui se confirmera par la suite : Aubert est incapable de désigner précisément l'endroit où il a vu la voiture de Ranucci et quand il cherche à le décrire, on pense tout de suite à un endroit différent de celui où sera trouvé le cadavre.

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Message non luPosté :07 mars 2014, 10:39 
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Comme l'évoquent les journaux, les gendarmes avaient tout ou presque : le jeune homme bien habillé, la voiture grise, l'heure de l'accident, le direction d'où venait le véhicule, le message d'alerte des policiers chargés de l'enquête...., alors si en plus une personne, puis deux et bientôt trois venaient leur dire la possibilité d'un lien avec le rapt, on comprend difficilement qu'ils se contentent de quelques vérifications avec les seuls moyens de la brigade sans répercuter les informations recueillies à leur hiérarchie, d'autant plus qu'ils avaient aussi un délit de fuite à instruire, opération grandement facilité par le fait qu'ils possédaient le numéro de la voiture.
(Je pense que s'ils possédaient la plainte de Martinez et le récit de Guazzone leur inertie est déjà extrêmement préoccupante.).
Non, les Aubert n'ont jamais appelé Rocquevaire le 4, brigade où ils se sont cassé les dents la veille et pour une raison compréhensible ils n'ont jamais appelé Gréasque le 5 à midi. C'est bien l'appel de Martinez qui a déclenché le ramdam, ce n'était pas à Gréasque; le témoin a bien parlé 'du gosse' signalé par Aubert.
Les Aubert n'ont jamais parlé de paquet. Les journaux utilisent des formules de style comme : «dira-t-il plus tard aux gendarmes d'Aubagne », il est évident qu'ils tiennent ce dialogue des pandores. Le seul journaliste réussissant à joindre les témoins rapporte, lui, le terme: ''enfant '.
Citation :
Aubert est incapable de désigner précisément l'endroit où il a vu la voiture de Ranucci et quand il cherche à le décrire, on pense tout de suite à un endroit différent de celui où sera trouvé le cadavre.
C'est aussi la preuve qu'ils n'ont pas été briefés......Les Aubert n'ont eu aucun contact avec les policiers le 5. Ils ont été probablement été tenus au courant des développements de l'après midi par les gendarmes ; ceux de Toulon ? Ceux du Var ? Ceux d'Aubagne? Ceux du 13 ? Il y eut conjonction entre la préoccupation des militaires: couvrir le retard de leurs collègues pour les recherches et celle des témoins: justifier leur non-perception d'un danger imminent pour l'enfant.


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Message non luPosté :07 mars 2014, 13:22 
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On parle du 3 et du 4. Non, les gendarmes n'avaient pas d'indices suffisant à déclencher une battue systématique. Vous vous laissez abuser par le fait que plus tard, le 5 au soir, toutes ces premières informations seront mises en relation avec l'enlèvement et le crime dorénavant connu.
Or, et vous pouvez le tourner et retourner dans les sens, il a fallu un décalque pour que Ranucci s'implique dans l'enlèvement et la relation entre l'accident et le meurtre reste toujours à prouver. Par contre et puisque c'est ce dont vous l'accusez, quelle preuve avez-vous d'une double voire triple forfaiture hypothétiquement commise par Gras ?

Si on a un télégramme provenant de la police informant que des policiers sont envoyés s'assurer de la personne de Aubert le 5, comment pouvez-vous affirmer que les Aubert ne furent pas en contact avec la police ce même jour ? Vous n'en savez pas plus que les autres : il ne fut pas dressé de PV ou il a disparu. Mais il y a la trace de l'exécution d'un ordre, le télégramme.

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Message non luPosté :07 mars 2014, 13:48 
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Citation :
Mais pour préciser, vous ne pensez pas que les Aubert n'ont jamais appelé Gréasque/Roquevaire. (j’espère)
Pardon, j'avais oublié de vous répondre.

En fait, je ne comprends pas ce qui vous gêne là-dedans. Que cela démontrerait que Gras aurait voulu camoufler le manque de réactivité de la gendarmerie qu'aurait demandé l'hypothétique enfant dont aurait parlé Aubert au téléphone ? Que les soupçons, exprimés par Aubert, sur la relation entre son aventure et l'enlèvement de la fillette démontrent qu'il n'a pu parler que d'enfant ?
Je pense que l'appel à très bien pu avoir lieu et avoir donné ce que Gras raconte dans son PV. Ce n'est pas parce qu'un quidam fait un rapprochement avec une affaire chaude que l'on mobilise une compagnie de gendarmes. Le rapprochement le fait aussi Guazzone et l'aurait fait des tas de gens sans que cela signifie qu'ils aient raison. Les journaux, en général, parlent d'un jeune bien vêtu en voiture grise. La réaction de la gendarmerie, « une patrouille était immédiatement envoyée sur les lieux approximatifs » est immédiate et proportionnelle à l'importance des informations reçues et montre déjà ce qui se confirmera par la suite : Aubert est incapable de désigner précisément l'endroit où il a vu la voiture de Ranucci et quand il cherche à le décrire, on pense tout de suite à un endroit différent de celui où sera trouvé le cadavre.
J'ai oublié le point d'interrogation. :oops: Nous sommes donc d'accord qu'Aubert et Guazzone ont fait le rapprochement. Contraire à Yargumo je pense qu'il est bien possible que Aubert a appelé Roquevaire. Si ce n’était pas seulement pour leur faire comprendre, qu'il avait peut-être bien des renseignements importants et qu'ils l'ont donc évacué à tort.
Bien sûr Aubert a parlé de l'enfant, c'est logique, mais il n'a pas dit qu'il a vu l'enfant. Guazzone n'a certainement pas dit qu'il a vu l'enfant. Je pense que Aubert a également appelé Martinez pour partager ses soupçons et lui demander ce qu'il a vu. Martinez commence à hésiter et appelle le lendemain matin. Ça faisait trois:il a donc fallu faire tout pour connaître le continu de ce forme/paquet/corps.

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Je pense qu'il est inutile de parler d'un possible contact entre Aubert et Martinez ( bien que cela constituerait sans doute un nouveau fait nouveau susceptible de... ) tant qu'aucun indice matériel fiable n'est apparu. On se perd en spéculations à ce sujet alors que Martinez a très bien pu avoir la même idée qu'Aubert sans qu'ils se consultent, seulement un petit peu plus tard.
D'ailleurs, dans le camp d'en face du vôtre, les révisionnistes se servent de ces spéculations pour faire passer l'idée que si Aubert a appelé Martinez, c'est bien parce qu'il a vu un enfant, que pour un paquet, on se foule pas autant et patati et patata...

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Message non luPosté :07 mars 2014, 16:37 
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Vous avez raison. Je cherche une explication innocent et eux une explication coupable. Sauf que les deux n'ont pas le même poids.
Vous avez également raison, qu'une concertation entre Aubert et Martinez n'est pas essentiel.
Ce qui est essentiel quant à moi, c'est que si un d'eux disait avoir vu un enfant, ou avait des renseignements concrets à propos d'un enfant dans la 304, la première mesure prise devrait être; interroger Ranucci ou recueillir des infirmations concernant Ranucci.

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