Ce n'est pas la phrase exacte, mais s'il dit : « ho le con va pas s'arrêter », il répète ce qu'il a pensé à ce moment, avec ou sans visibilité il voit bien une 204 surgir devant son capot... Dans la vraie vie c'est comme ça...
'L'autre' qui cafouille Martinez aurait peut-être pensé :« oh ! le con ! Il va pas redémarrer...... » ou s'il le trouve au milieu de la route : « oho le con qu'est-ce kil fout au milieu de la route... ».
C'est pas grave pour l'accident, ranucci a chipoté la-dessus en jurant ses grands dieux qu'il cherchait la route de Marseille et s'apprêtait à ramener la petite pour déjeuner avec son papa et sa maman, nous savons (de marseille) ce qu'il en est, je crois que tout le monde est d'accord là-dessus....... Comme quoi !
…....
Moi je pense que 'l'autre' n'était pas si désorienté que ça et qu'il est reparti, affolé certes, mais sciemment d'où il venait.

@ Yargumo

"en jurant ses grands dieux qu'il cherchait la route de Marseille"
Comment peut-on chercher la route de Marseille alors qu'on en vient ?
Et puis quand on cherche une route à un carrefour marqué d'un stop, la première action c'est bien de s'arrêter au stop, ne serait-ce que pour consulter les pancartes directionnelles.
En fait, c'est sans doute la route d'Aix qu'il cherchait, car comme je l'ai dit plus haut, elle n'est pas indiquée avant le stop. Il faut y arriver (au stop) pour voir la pancarte, à gauche.
Bon, mais peut-être qu'en 1974, ce n'était point ainsi. Ne chipotons pas !

"Moi je pense que 'l'autre' n'était pas si désorienté que ça et qu'il est reparti, affolé certes, mais sciemment d'où il venait."
Oui, Yargumo, entièrement d'accord.
Pas si désorienté et pas aussi saoûl qu'il a bien voulu le dire et le faire croire !

@ Yargumo

OUP'S, grosse erreur de ma part.
Je viens de retrouver une photo.
La pancarte prédirectionnelle existe bien en 2013.
Même qu'elle est imposante !
Faudra que je consulte l'ophtalmo !

Pour aller au plus juste, il n'a pas été démontré que la petite était dans la voiture.. aucune certitude, tout reste flou malgré un délit de fuite.. quelle est votre réflexion par rapport à cela.. ?

Ou alors, venait-il ou connaissait-il déjà l'endroit où la petite a été retrouvée ou bien alors c'est un incroyable concours de circonstance... ??

@ Yargumo

En fait, la pancarte prédirectionnelle n'existe pas en 2007. Elle ne figure pas sur la vidéo de SpaceJM. Existait-elle en 1974 ? Pas sûr.

@ Roro
Selon que vous accorderez crédit ou non aux différents témoignages des Aubert et de Martinez, Marie-Dolorès sera ou non présente dans la voiture de Ranucci et l'arrêt de celui-ci à proximité du lieu du crime sera ou non une coïncidence.

Je pense que les Aubert ont bien vu un homme s'enfuir après avoir arraché un enfant de la voiture qui était arrêtée au bas du talus. Cette voiture était la peugeot 304.......
Faut pas imaginer la petite contente de sa ballade et enchantée de la cascade au carrefour, regardant le paysage à la vitre ; ce serait complètement stupide.
Réalisez aussi que l'enlèvement a eu lieu depuis près d'une heure et demi. La pause cigarette, au bord de la route, à ce moment c'est pipeau.... Je trouve que la champignonnière faisait un excellent point de chute après le forfait et envisager que c'est de là que 'l'autre' sortait ne me paraît pas stupide.
La petite était-elle sur la baquette arrière sous sédatif ou terrorisée sous la planche de bord côté droit ?

Après quel forfait ?

1heure 30, pour parcourir seulement 23km ?

Martinez a été pourtant formel, le 3 juin 1974, le véhicule qu'il a percuté était une 204 Peugeot grise.

Faut croire qu'il s'est arrêté quelque part, je suggère la champignonnière...... 204, 304 c'est bien le signe de sa spontanéité....
Ceci-dit, il ne fait aucun doute qu'il a percuté la 304 de ranucci.

ça fait quand même,encore,assez loin de la champignonnière.




Je suis d'accord avec sa spontanéité, au moment de l'accident , du choc , suivi du délit de fuite; Martinez n'avait strictement aucun moyen d'identifier avec certitude si c'était une 204 ou une 304 : ce sont des sœurs jumelles.

Les seules personnes, qui auraient dû, avec précision, rectifier cela, ce sont les Aubert .

@ Yargumo et Bruno
Ici, Ranucci dit incontestablement la vérité.
A la sortie de Plan de Cuques, la RN8bis est une route très sinueuse, avec des virages très serrés, sur une dizaine de km. Que ce soit dans le sens de la descente ou dans celui de la montée, on ne peut guère rouler à plus de 50 km/h, à moins d'être imprudent.
En revanche, c'est vrai qu'elle présente quelques possibilités d'arrêts, peu nombreux, mais seulement dans le sens de la montée.
Avec un GPS, il m'a fallu 50 mn pour me rendre de La Pomme à la Rue des Linots, en 2013.
Aux alentours de 12h30, il est vrai, avec une circulation sans doute bien différente de celle de 1974 !

Bon! il reste quand même environ 40 minutes à boucher.

Il est évident que l'arrêt consacré à fumer une cigarette indiqué dans les aveux ne suffit pas à expliquer cette différence.
Ne pourrait-on supposer que Ranucci, qui ne connaît pas Marseille, a pu se perdre dans la ville, faire un détour involontaire, avant de rejoindre la RN8bis ? Se retrouver à Allauch, par exemple ?
Et puis savait-il exactement, à ce moment, où il voulait aller et quelle direction prendre ?
Au sortir de la Rue des Linots, il n'est pas aisé de prendre la bonne direction si on n'est pas équipé de GPS.
Si Ranucci n'a pas enlevé la fillette, pourquoi ne dit-il pas ce qu'il a fait avant de se retrouver à La Pomme ? Biture ou non, amnésie ou non, visite au père ou non, tout cela pose encore de réelles interrogations.
Si Ranucci a enlevé la fillette, on peut comprendre qu'il soit perturbé par l'acte qu'il vient de commettre, qu'il ne donne pas de détails sur ce qu'il s'est réellement passé entre la cité Ste-Agnès et le carrefour de La Pomme et qu'il fasse l'impasse sur des choses gênantes.
Mais on peut s'étonner aussi que les policiers ne soient pas plus curieux que cela.

"La petite", parce que c'est comme ça qu'il prénomme dans ses aveux. Il a passé 1 h 30 avec elle et pas une seuls fois il ne prononce son prénom .

Il lui a parlé , lui a posé diverses questions , elle a dû certainement lui répondre, et là non plus, les policiers n'ont pas le déclic de lui demander ce que la petite lui aurait répondu sur ses conditions de vie ; pourtant à mon avis, ça aurait été extrêmement à charge contre Ranucci.

Je rejoint Bruno.. trop de flou.. Les policiers ne sont pas plus entrés dans les détails... Combien de jours est-il parti.. ses habits emportés.. ce pull posé tout près de l'endroit où il a séjourné.. son délit de fuite.. Oui c'est vrai, le prénom de la petite.. tout est flou..