Précision: c'est vous qui parlez de complot. Pas le Juge Michel !
Mais non, Phidek, tout ce que vous écrivez contredit votre "camp de la vérité".
A partir du moment où vous parlez de complot, c'est que vous êtes dans le camp de l'innocence. Pourquoi nier cette évidence ?
Vous avez beaucoup de choses à dire ?
Alors, je vous donne rendez-vous en 2015. D'ici là, peaufinez votre scénario !

Paul-Henri21, il ai dit , que les gendarmes étaient en liaison permanente avec l'évéche pendant la recherche du dit couteau, et qu'une personne donner des précision plus fine que Ranucci a donner lors de ses aveux ; alors mon interrogation, ai, qui donne quoi, a qui, pendant les deux heures de recherche .

Si le couteau a été planté par un policier (hypothèse jpasc95), les policiers de l'Evêché savent où il est ce couteau. Donc, même s'ils extorquent les aveux de Ranucci et lui font dire qu'il a enfoui le couteau dans la tourbe, il est inconcevable que les gendarmes mettent 1h3/4 pour le retrouver. S'ils mettent tout ce temps, c'est bien parce que Ranucci ne se souvient pas exactement où il l'a enfoui. Avec toutes les "émotions" qu'il a vécues, c'est bien normal que ses souvenirs soient flous, tout du moins quant à l'endroit précis où il a jeté le couteau. Pour le reste....

Et pour causse , Ranucci na jamais dis dans ses aveux , qu'il avais enfoui ou enterrer le couteau .
En tout état de cause, contrairement a ce qu'il déclare dans ses aveux , le couteau ne saures pas retrouver dans de la tourbe, comme il le prêtant , mais belle et bien dans du fumier .

Allons Bruno, ne tombez pas dans le "Arlaten-isme" primaire. Ne jouez pas sur les mots.
Ranucci dit: "J'ai l'ai jeté à terre et j'ai donné un coup de pied dedans".
Ne jouez pas non plus avec les mots "tourbe" et "fumier". Ces deux mots sont synonymes pour désigner la couche nourricière sur laquelle vont se développer les champignons. Et je vous promets que cela ne sent pas vraiment bon.

je vous ai expliqué le timing mais vous n'avez pas lu ou pas compris.

Hypothèse du couteau enterré par les policiers :
les policiers découvrent le couteau dans la 304 le 6 à l'Evêché disons vers 15h.
L'interrogatoire a déjà repris. Les policiers sont maintenant certains de le tenir, ils vont tout faire pour obtenir des aveux mais le commissaire hésite : que faire ? brandir tout de suite le couteau et le montrer au suspect ? il va sûrement s'empresser de dire qu'il n'est pas à lui, ça risque de compliquer les choses pour lui faire avouer le meurtre.
Il faut qu'on lui fasse dire qu'il s'est débarrassé du couteau, ça ressemblera à un vrai geste de meurtrier. On a fait écrire que l'on avait retrouvé un pantalon taché de sang dans le coffre de la 304 alors le couteau ça risquerait de faire un peu beaucoup surtout que les policiers ont déjà fouillé la voiture la veille en présence de Ranucci et qu'ils n'ont pas trouvé le couteau.
L'interrogatoire est vif et accusatoire. Il faut faire vite car la garde à vue va devoir être bientôt cloturée. Alors vers 16h, un policier, sur les ordres d'Alessandra, va enterrer le couteau à la champignonnière. Il faut environ 45 minutes pour s'y rendre en roulant bien. 15 mn pour entrer dans la champignonnière jusqu'au tas de tourbe près de l'entrée de la galerie. 45 mn pour rentrer à Marseille, il est 17h30 passées. La GAV est cloturée, Ranucci doit passer chez le médecin et ensuite chez la juge.
La petite guéguerre police/gendarmerie va bientôt commencer. On va trimballer les gendarmes pendant 1h30 pour faire comprendre au public que l'on a pris le temps qu'il fallait pour trouver le couteau. Vers 19h, c'est le policier "planteur de couteau" et ses acolytes qui vont donner les renseignements précis aux gendarmes et non pas, contrairement au gros mensonge avancé par Alessandra, Ranucci qui se trouve dans le bureau de la juge depuis 18h environ.

jpasc95: un seul mot. Bravo !
Votre récit est magnifique. Incontournable. Pas un peu trop tarabiscoté , cependant ?
Quoi qu'il en soit, vous êtes mûr pour entrer dans la police et jouer les ripoux 3 ou 4, je ne me souviens plus du numéro.
Quand je pense que vous êtes le seul à avoir pensé à ce scénario.
Même Ranucci n'y a pas songé un seul instant. Les Perrault, Le Meur, Drach, Gihel et compagnie peuvent aller se rhabiller. Comparés à vous, ce sont de piètres scénaristes.
Si j'étais vous, je leur écrirais.
J'oubliais un détail, un seul, mais le plus important: Pourquoi Ranucci, juste avant le procès dit-il que ce couteau lui appartient, puisque vous, vous êtes certain qu'il appartient à l'autre homme ? Ranucci connaîtrait-il moins bien son couteau que vous ?
Ces deux VI identiques (celui de l'homme qu'on "retrouve" dans la tourbe et celui que Ranucci voit sur le bureau de la Juge et qu'il ne nie pas ), me posent toujours problème.
Ah, mais c'est bien sûr: pour que votre hypothèse soit bonne, il vous faut imaginer que Me Le Forsonney se trompe dans son livre , mais aussi dans ses interviews.
C'est bien ce que je n'arrête pas de vous dire: y'a toujours quelque chose qui cloche.

Ce n'est qu'une hypothèse, vous avez tout à fait le droit de la contester.
Je ne prétends pas du tout avoir trouvé le bon scénario innocentiste.
Il y a des lacunes importantes voire graves dans l'enquête et l'instruction judiciaire, il faut donc trouver une explication. Je suis convaincu que des irrégularités ont été commises, vous le reconnaissez un peu vous-même.
Je vous ai dit que je ne crois pas aux aveux Me Le Forsonney concernant le couteau avant l'audience.
Soit il se trompe, soit il cherche un peu à se dédouaner de ses responsabilités. Il faut dire ce qui est, il n'a pas fait grand chose pour aider son client. Me Lombard est intervenu au moment du procès.

Bien sûr qu'il y a eu des irrégularités, en particulier celles qui concerne la rédaction, non pas des PV d'audition, mais la rédaction des PV de synthèse car il fallait absolument couvrir auprès de leurs hiérarchies respectives le manque de réactivité et les cafouillages des uns et des autres.
Mais vous ne me ferez jamais avaler les forfaitures et les accusations que je lis ici.

Alors, démontrez-en la fausseté, ô grand manitou des zèbres à plumes, pour le moment, on ne lit de vous que ce que Bouladou a déjà écrit. Pourrions-nous avoir l'original pour le même prix ?

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.

jpasc95, je reviens sur votre scénario.
Vous dites que l'homme a caché le couteau ayant servi à son crime dans le coffre de la 304, pendant que Ranucci était à la recherche de l'aide de Rahou-Guazzone.
Personnellement je note deux éléments qui posent un problème de vraisemblance et vous demande d'y réfléchir:
1) A quelle heure situez-vous cette scène ?
2) Mettez-vous à la place de cet homme et pensez à tout ce qu'il fait exactement. Mettez-le par écrit. Vous devriez vous rendre compte qu'il va encore y avoir un os dans le potage et qu'il vous faudra changer votre version.

selon M Guazzone et M Rahou, c'est vers 17h qu'ils se sont trouvés dans la galerie pour aider Ranucci à sortir la 304.
Si l'homme a pu planquer le couteau dans le coffre, ça pourrait être vers 17h30 quand Ranucci boit du thé chez M Rahou.

2) Mettez-vous à la place de cet homme et pensez à tout ce qu'il fait exactement. Mettez-le par écrit. Vous devriez vous rendre compte qu'il va encore y avoir un os dans le potage et qu'il vous faudra changer votre version.[/quote]
la question que l'on peut se poser : que fait il dans la champignonnière ?
Est il venu pour déposer le POR ? pourquoi pas, à condition qu'il soit le satyre des cités marseillaises décrit avec un POR.
Il est arrivé à la champi vers 17h15 en ayant pris soin de ne pas rentrer avec sa voiture dans la propriété privée, il l'a donc garée dans un chemin à l'abri des regards.
IL va à pied jusqu'à la galerie et au loin voient des hommes sortir une voiture avec un tracteur, il se cache dans les broussailles et observe la scène.
Une fois les hommes partis, il s'approche de la 304 qu'il reconnait et qui était arrêtée à proximité du lieu du crime. Il constate que la voiture est accidentée et comprend qu'il y a un lien avec l'interpellation des Aubert. Il devine que la 304 était dans la galerie, il descend voir par curiosité. Mais qu'est il venu faire ici, pense t-il ?
Au bout de quelques minutes, une idée lui vient : et si les témoins (Aubert) qui ont cru interpeller le conducteur (cad lui-même) en train de s'enfuir avec la petite pouvaient le confondre avec le vrai conducteur de la 304 ?
Faire accuser quelqu'un d'autre à sa place, l'idée est excitante !
Si Ranucci n'a pas fermé le coffre à clé, l'homme décide de planquer le couteau dans le coffre.
Tout à coup, il constate qu'un type se ballade dans le coin : c'est M Guazzone qui vient de ramener le tracteur et finit sa tournée. Il se cache derrière la voiture et une fois l'homme parti décide qu'il faut déguerpir car il risque d'être vu.
Il se dit que tout le monde va trouver étrange qu'un étranger dans le coin ait descendu sa voiture dans une galerie de champignonnière. Et en plus, si par chance, le conducteur ne découvre pas le couteau, les flics pourront peut-être lui tomber dessus et peut-être.....
Le lendemain, il veut boucler la boucle et revient à la champignonnière déposer le POR dans la galerie.
Vous connaissez la suite.

M'enfin !... C'est quoi ce truc ? Une recette d'Oliver - qu'il touille en paix dans les cuisines du grand barbu - ou un poème de Prévert ?

Pour faire le portrait d'un oiseau
Peindre d'abord un croquis
avec un cadastre dessous
....

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.

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Mais où est-elle exactement la Simca ? car je suppose qu'il s'agit de la Simca.
La propriété privée commence à la barrière rouge et blanche. L'entrée de la galerie se trouve à 400 m de celle-ci
1) Il vous faut accepter l'arrêt de Ranucci à l'aplomb. Accepter aussi que les Aubert n'ont pas vu Ranucci évanoui dans sa voiture. Accepter que Ranucci se trouvait à quelques mètres du tueur, qu'il n'aurait rien vu, rien entendu, bref, qu'il était évanoui.
Aïe, aïe,aïe, encore une coïncidence étrange pour Ranucci. On ne va jamais s'en sortir.
2) Mais que venait donc faire cet homme à la champi, plusieurs heures après le crime ?
Il doit bien se douter, l'homme, que si Ranucci ne retourne pas au carrefour, les Aubert et Martinez risquent de rappliquer. Il ne lui faut pas traîner dans les parages et partir au plus vite, non ?
Comment pouvait-il deviner qu'il retrouverait Ranucci dans la champi ? Une sacrée chance pour lui cette fois, et pas pour Ranucci.
Pourquoi voulez-vous qu'il prenne soin de ne pas entrer dans la champi ? Nous sommes un jour férié, personne ne travaille. Ranucci y a bien pénétré lui, sans s'occuper du panneau "Propriété privée" et sans connaître les lieux.
3) Pourquoi l'homme n'a- t-il pas fui aussitôt son crime commis ? C'est ce que font les assassins, en général : ils cachent le corps (ou pas) comme ils peuvent et se hâtent de fuir.
Il n'a pas intérêt à traîner dans le coin, lui. Surtout qu'il n'a pas un pneu qui frotte sur la calandre qui l'oblige à un changement de roue.
4) A quoi lui sert le POR caché derrière les planches ? Une chance sur combien qu'il soit retrouvé à cet endroit ? Il valait mieux le laisser à côté de la fillette pour faire accuser Ranucci dont la voiture avait été vue à proximité du Lieu du crime, ou alors, le cacher dans la 304, comme le couteau.
5) Votre partie de cache-cache n'est pas vraiment plausible
6) Revenir le 4 dans la champi, alors que les employés travaillent, que les gendarmes, alertés par Guazzone, vont venir faire un tour, vous n'y pensez pas. Comportement insensé d'un assassin qui revient sur pratiquement les lieux de son crime.
7) Depuis l'interpellation des Aubert, il faut réunir beaucoup trop de conditions, beaucoup trop de si, pour qu'on puisse valider votre scénario, sans compter les suppositions qui précèdent l'arrivée de l'homme et de la fillette à cet endroit précis.
Je pense vraiment qu'il va falloir revoir votre copie.