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Message non luPosté :04 août 2006, 23:21 
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30 ou 45 minutes, de toute façon, je trouve ça suffisant. Désolé si certains trouvent qu'on ne peut rien faire en 30 minutes. Je suis sûr qu'il était possible de tout faire en moins de temps que ça.
Martinez dit qu'il est allé sur la RN 8bis 30 à 45 minutes après l'accident et qu'il n'a plus vu la 304. Mais jusqu'où est-il allé sur la nationale ? Nous n'en savons rien. Peut être qu'il n'est pas allé assez loin. Peut être aussi que pour regagner Greasques, il a emprunté la D46a, celle qui passe derrière la champignonnière. Dans ce cas et seulement dans ce cas nous avons la certitude que 30 à 45 minutes après l'accident, la 304 n'était plus sur la nationale.

Mais cela ne veut pas dire qu'elle y est restée un temps aussi long. Dès le départ des Aubert, Ranucci a pu revenir dans sa voiture et repartir pour s'engager dans le chemin qui mène à la champignonnière.

Je ne crois pas que Ranucci se soit endormi ou ai perdu connaissance, au bord de la nationale. Devant le lieutenant Darmangeat de la gendarmerie de Nice, alors qu'il n'est interrogé que pour le délit de fuite, Ranucci a déclaré:
"Par contre, je me souviens bien de l'endroit où je me suis arrêté pour réparer. Comme l'aile avait été enfoncée, le pneu frottait sur la carrosserie. C'était à peu près un kilomètre après l'accident. J'ai stoppé la voiture sur le bord de la route. A cet endroit, sur la droite, il y avait un chemin fermé par une barrière que j'ai relevée. J'ai encore roulé quelques centaines de mètres avant de m'arrêter et là, j'ai pu réparer.

C'est bien lui qui parle de la barrière et qu'il l'a relevée.

Il a déclaré aussi:
"- C'est seulement au moment de repartir que je me suis rendu compte que j'étais embourbé. J'étais comme au fond d'un trou. Heureusement, il y avait là des gens qui m'ont aidé à dégager ma voiture. C'étaient des Nord-Africains. Après, ils m'ont même offert une tasse de boisson chaude avec du citron. Je suis reparti de là vers 18 heures et je suis rentré à Nice directement. "

Là, alors qu'il n'est question que de l'accident, il évoque son passage à la champignonnière. Cela n'a pas de sens avec un Ranucci coupable et qui aurait caché là, un couteau ensanglanté.

Je pense que devant les gendarmes il a un problème : comment leur expliquer qu'on a perdu connaissance et qu'on se réveille sans savoir comment au fond d'un tunnel ?
Donc il invente qu'il a soulevé la barrière, mais en fait, il dira après qu'il découvre la barrière quand il cherche où il se trouve, à son réveil. ET il voit que la barrière est déjà relevée.

Donc il dit aux gendarmes : c'est moi qui l'ait relevée, mais en fait en imaginant que c'est ce qu'il a fait durant son trou noir.

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :04 août 2006, 23:25 
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Eh bien c'est bien trop court pour que Ranucci ait eu le temps :

- de tuer la gamine par inadvertance et panique
- de décider de cacher son corps
- de trouver des gants pour saisir de l'argeras à pleines mains
- de couper des branches des dits argeras
- de recouvrir le corps
- de se changer et de se nettoyer
- de remonter dans la voiture sans y laisser une goutte de sang
- de décarrer la voiture...

Voilà le problème qui est posé à l'accusation.
Tuer la petite : 30 secondes.
Retour des Aubert, échange de mots, départ des Aubert : 3 minutes.
Décider de cacher le corps : une fraction de seconde. Ça ne demande pas de réflexion : soit il détale, soit il cache le corps ; c'est l'instinct qui parle.
Tenter de défigurer la petite et déplacer son corps sur quelques mètres : 2 minutes.
Trouver des gants : zéro seconde. Il n'en prend pas.
Couper les branches d'argeras (à mains nues, dans un état second) et recouvrir le corps : 5 minutes.
Se changer : zéro seconde. Il ne se change pas tout de suite. Il retire son polo (ou autre) et s'essuie le visage et les mains avec (le dos est propre). Puis il ouvre son coffre, en retire une serviette, essuie ses chaussures, frotte son pantalon avec, met le polo au milieu de la serviette, roule le tout en boule et le dépose dans un carton quelconque ou une autre serviette (en fait, un côté de la première serviette est peut-être suffisamment propre pour que la boule puisse reposer sur le fond de son coffre sans risquer de laisser des traces). Temps nécessaire : 5 à 10 minutes.
Remonter dans la voiture torse nu et disparaître dans le chemin de la champignonnière : 5 minutes.

Total : 20 à 25 minutes.


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Message non luPosté :04 août 2006, 23:50 
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Ben oui mais si c'est si rapide, pourquoi il ne prend pas la première entrée de la champignonnière ? Pourquoi attend-il la deuxième.

Vous avez une façon de minuter à mon avis, on se croirait dans un film muet de la grande époque.

Et hop 15 coups de couteau, et hop

on attend qu'aubert reparte, et hop, on prend des argeras à mains nues (je vous conseille d'essayer, vous m'en direz des nouvelles !!!)

Et hop on s'essuie vite fait...

Et hop on prend une serviette sans mettre de sang sur le sac...

Non soyons un minimum sérieux.

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Message non luPosté :04 août 2006, 23:55 
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Dans ces moments-là, les choses s'imposent d'elles-mêmes, les unes après les autres. Pourquoi voulez-vous qu'il réfléchisse ? Il est surtout pressé de détaler, et il fait tout à toute vitesse. Comme sa vie en dépend, ça ne traîne pas. Franchement, vous voudriez qu'il plie son pantalon en trois, tout ça ? Il sort de l'armée : il a sûrement appris à agir rapidement dans un moment hyper tendu.


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Message non luPosté :05 août 2006, 00:09 
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Je veux bien mais alors à ce moment il ne faut pas dire que c'est dans la panique qu'il tue la gamine, c'était prémédité et en fait on a affaire à un vrai psychopathe plein de froideur, ce qui ne correspond pas du tout à ce que les gens disent de lui. Mais bon, on dira qu'il avait une personnalité clivée et que les psy étaient tellement débiles qu'il n'ont rien vu, ni son avocat.

Quand on tue dans un moment de panique, il y a un moment où on reste les bras ballants, submergé par ce qu'on vient de commettre. Et on ne se transforme pas d'un seul coup d'un seul en baroudeur qui revient de la guerre d'Indochine.

Tout cela ne tient pas visiblement. Mais enfin j'admire beaucoup les efforts désespérés pour raccorder les débris épars de cette accusation malheureuse.

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Message non luPosté :05 août 2006, 00:27 
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Quand on tue dans un moment de panique, il y a un moment où on reste les bras ballants, submergé par ce qu'on vient de commettre.
Oui, c'est le moment où les Aubert reviennent et s'arrêtent. Il décroche une phrase en tout et pour tout, et ne s'en souvient même plus par la suite, au moment des aveux. Ensuite, il est encore dans un état second quand il tente bêtement de défigurer la petite avec des petites pierres, puis arrache des branches d'argeras et recouvre le corps. Ce n'est qu'après ça qu'il commence à émerger et à s'activer.

"A partir de cet instant, je n'ai plus rien vu et je ne savais plu ce que je faisais. Je ne me souviens pas de ce que j'ai fait du corps, je ne sais pas si je l'ai traînée par terre. Je ne souviens cependant que j'ai arraché des branches, plus précisément des épineux, avec lesquelles j'ai recouvert le corps."


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Message non luPosté :05 août 2006, 00:28 
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30 ou 45 minutes, de toute façon, je trouve ça suffisant. Désolé si certains trouvent qu'on ne peut rien faire en 30 minutes. Je suis sûr qu'il était possible de tout faire en moins de temps que ça.
Martinez dit qu'il est allé sur la RN 8bis 30 à 45 minutes après l'accident et qu'il n'a plus vu la 304. Mais jusqu'où est-il allé sur la nationale ? Nous n'en savons rien. Peut être qu'il n'est pas allé assez loin. Peut être aussi que pour regagner Greasques, il a emprunté la D46a, celle qui passe derrière la champignonnière. Dans ce cas et seulement dans ce cas nous avons la certitude que 30 à 45 minutes après l'accident, la 304 n'était plus sur la nationale.

Mais cela ne veut pas dire qu'elle y est restée un temps aussi long. Dès le départ des Aubert, Ranucci a pu revenir dans sa voiture et repartir pour s'engager dans le chemin qui mène à la champignonnière.

Je ne crois pas que Ranucci se soit endormi ou ai perdu connaissance, au bord de la nationale. Devant le lieutenant Darmangeat de la gendarmerie de Nice, alors qu'il n'est interrogé que pour le délit de fuite, Ranucci a déclaré:
"Par contre, je me souviens bien de l'endroit où je me suis arrêté pour réparer. Comme l'aile avait été enfoncée, le pneu frottait sur la carrosserie. C'était à peu près un kilomètre après l'accident. J'ai stoppé la voiture sur le bord de la route. A cet endroit, sur la droite, il y avait un chemin fermé par une barrière que j'ai relevée. J'ai encore roulé quelques centaines de mètres avant de m'arrêter et là, j'ai pu réparer.

C'est bien lui qui parle de la barrière et qu'il l'a relevée.

Il a déclaré aussi:
"- C'est seulement au moment de repartir que je me suis rendu compte que j'étais embourbé. J'étais comme au fond d'un trou. Heureusement, il y avait là des gens qui m'ont aidé à dégager ma voiture. C'étaient des Nord-Africains. Après, ils m'ont même offert une tasse de boisson chaude avec du citron. Je suis reparti de là vers 18 heures et je suis rentré à Nice directement. "

Là, alors qu'il n'est question que de l'accident, il évoque son passage à la champignonnière. Cela n'a pas de sens avec un Ranucci coupable et qui aurait caché là, un couteau ensanglanté.

Je pense que devant les gendarmes il a un problème : comment leur expliquer qu'on a perdu connaissance et qu'on se réveille sans savoir comment au fond d'un tunnel ?
Donc il invente qu'il a soulevé la barrière, mais en fait, il dira après qu'il découvre la barrière quand il cherche où il se trouve, à son réveil. ET il voit que la barrière est déjà relevée.

Donc il dit aux gendarmes : c'est moi qui l'ait relevée, mais en fait en imaginant que c'est ce qu'il a fait durant son trou noir.
Pourquoi tant de précaution devant les gendarmes niçois ?

après tout, à ce moment là, il est entendu uniquement pour un délit de fuite, il n'est pas encore question d'enlèvement ni de meurtre.

Il aurait pu naturellement dire ce qui lui était réellement arrivé en expliquant qu'il avait perdu connaissance quelques centaines de mètres plus loin du carrefour à cause de la violence du choc.
Cela a duré peut-être 2 ou 3 minutes et après il est reparti pour s'arrêter devant cette barrière, la soulever etc etc etc


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Message non luPosté :05 août 2006, 00:58 
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Quant à moi, j'avais trouvé encore plus simple : l'assassin retire les clés du contact et part avec ; ça prend cinq secondes. Ranucci, endormi pour encore quelque temps, est coincé à quelques dizaines de mètres du corps. Après, il suffit d'appeler les gendarmes d'une cabine pour les envoyer sur les lieux immédiatement.

C'est tout de même plus simple que d'aller embourber la 304 dans une galerie à des centaines de mètres de là. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple sans se faire repérer ?
Ben excusez moi, mais si vous cachez un corps ce n'est pas pour prévenir cinq secondes après qu'il faut y venir, ce me semble un peu incohérent pour le coup. Non la solution c'est de faire décarrer la voiture pour donner à personne l'idée de venir fouiller dans le coin.
Dans cette théorie, que je n'avance bien entendu que pour contredire celles où l'assassin prend tout son temps pour faire accuser Ranucci (ce qui n'est pas le cas de votre thèse, je l'ai bien compris), l'assassin vient de dissimuler le corps au moment où Ranucci s'arrête à quelques dizaines de mètres de lui. Je n'ai jamais supposé qu'il dissimulait le corps pour ensuite envoyer les gendarmes sur place ; c'est déjà fait, alors il ne va pas retirer les branches, tout de même.


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Message non luPosté :12 août 2006, 14:38 
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Se changer : zéro seconde. Il ne se change pas tout de suite. Il retire son polo (ou autre) et s'essuie le visage et les mains avec (le dos est propre). Puis il ouvre son coffre, en retire une serviette, essuie ses chaussures, frotte son pantalon avec, met le polo au milieu de la serviette, roule le tout en boule et le dépose dans un carton quelconque ou une autre serviette (en fait, un côté de la première serviette est peut-être suffisamment propre pour que la boule puisse reposer sur le fond de son coffre sans risquer de laisser des traces). Temps nécessaire : 5 à 10 minutes.
je tiens d abord a tous vous felicite pour l entrain qui est mis sur ce forum que se soit les innocentistes ou les culpabilistes, et surtout MARC.D pour essayer de contrer (sans aucune arriere pensée) toutes les theses avancées...
je parts du principe (du livre Gilles Perrault) que l assassin repond a Mr AUbert, et que les epoux auberts passent deux fois devant le coupé...( apres je peux me tromper)
a mon tour pour mon premier message d emettre des doutes sur ce que vous avez dit plus haut sur le timing de l assassin si c'est bien de CR que l on parle:
d abord l accident a lieu a 12:15, je crois que l on est tous d accord la dessus....mais il roule sur 1Km environ avec l aile frottant sur la roue .... il doit perdre une a 2 minutes (n oublions aps que les auberts ont le temps de discuter avec les martinez..Et que lorsque les auberts passent devant le coupé CR vient juste d en descendre: madame et mr aubert l'on vu ouvrir la portiere...)
si je me souvients bien la deposition des auberts ils vont faire demi tour plus loin et s arrete mr aubert descend et lance une phrase a CR (ou l assassin).....l hypotese est que l assasin vient de commettre l irreparable (la petite n a pas crié en tout cas madame et monsieur aubert l on pas entendu alors qu ils avaient entendu lors du premier passage une petite voix fluette...donc j imagine qu un hurlement...)
donc CR est dans etat second a ce moment la (vu qu il tue a cause de la peur du refus de la fillette de le suivre)
donc il aperdu combien de temps deja..n oublions pas qu il n y a pas de premeditation (enfin a mon avis)
recapitulatif
accident 12:15
arret du coupé 12:16 (17)
demi tour des auberts et discution avec l assassin 12:18

ce qui attire mon attention c le bruit du moteur...si les auberts entendent une voix fluette RC entend le moteur arriver, s arreter , redemarrer et s arreter a nouveau.... y a de koi paniquer non???? bah pas lui..il repond a Mr aubert qu il arrive.... au risque que Mr aubert vienne voir ce qu il fait....

d apres moi monsieur aubert repare il doit etre 12:20 (il doit discuter avec sa femme en revenant ds la voiture et perdre un peu de temps...a fixer l endroit ou la voix lui a repondu)

donc la il reste 25 minutes a CR pour quitter les lieux...je parts de l idee qu au moment ou mr aubert lui parle CR cachait le corps

mais deja je releve une invraissemblance...mettre 15 coups de couteau et essayer de defigurer l enfant doit prendre plus de 5 minutes quoique il etait en etat second....mais il reprend conscience en repondant a mr Aubert

a ce moment il sait qu il est gare en plein passage...il doit etre a l affut pour pouvoir ressortir sans etre vu....15 coups de couteau ca doit tacher quand meme....la je reprends l idee de Marc il enleve son pull (rouge^^) il se nettoye donc avec le dos du pull (il ne doit pas y avoir de sang dessus) visage, main et bras....5 bonnes minutes..toujours en guettant la route (il est encore ds "les bois")...ou a t il mis les affaires tachées de sang en boule ds son coffre?, dans son sac de voyage? mais en tout cas a part le pantalon il n y a plus aucune trace ensuite de ses vetements...Mme Mathon a t elle fait etat d un manque de vetement quand son fils rentre le soir?

personne sur la route il sort le pantalon innondé de sang et torse nue (alors la c'est sur il passe inapercu!!) il doit etre inquiet d etre surpris...ouvre le coffre vite et prend son sac de voyage..retourne ds les "bois" (je ne pense pas concevable qu il se change ou se nettoye au bord de l aroute)...fini sa toilette...(voir se change c quand meme mieux d enlever le pantalon innondé de sang)
aller retour a la voiture, le changement 5 bonnes minutes..il est 12:30

il a donc le temps de fuir avant le passage des martinez.... mais vous serez d accord avec moi y a encore plein d element troublants qui font tomber cette hypothese..
il n y a pas eu les hurlements de la fillette (bon il avait la main sur sa bouche)
il tue et transporte le corps et le cache (en arrachant le branchage) entre l aller retour des aubert
1 a 2 minutes pour faire ca...c'est chaud quand meme et ca voudrait dire qu il se rend compte de ce qu il vient de faire.... ( c'est pour moi surtout impossible)
la discution avec mr Aubert, qui aurait pu s aventurer un peu plus loin et le surprendre...
l aller retour a sa voiture pour se nettoyer avec la crainte de se faire reperer......
donc moi qui vient d ecrire ce pavet ne crois pas une seconde qu il ait pu faire tout cela ds ce timing.... juste par la peur d etre surpris...ca t etanise plus que ca motive je penses...

apres il y a l hypothese ou la fillette n est pas encore morte au moment du depart des auberts pour retourner voir les martinez mais alors pk repond il au lieu de continuer a fuire a pied?..Pk la fillette a ce moment la ne crie pas en reponse a mr Aubert pour l alerter (hyptohese valable sachant que si elle meurt c'est qu elle ne veut plus suivre CR)?
il est a 20 metres de la route il entend la voiture repartir, il n aplus raison de tuer la petite, il n y a plus la crainte qu on le surprenne....

j attends vos reponses pour me contredire ca m aiderait pour me faire une idee de cette scene....


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Message non luPosté :13 août 2006, 00:08 
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Le meurtre a très probablement eu lieu au moment où les Aubert ont fait demi-tour, 200 mètres plus loin, dans l'épingle à cheveux. Si madame Aubert à bien entendu la petite parler d'une voix douce, elle n'était pas encore effrayée à ce moment-là. Ensuite, Ranucci gravit le talus avec elle, et ce n'est qu'en haut du talus, tandis qu'Aubert fait son demi-tour, que la petite crie et que Ranucci la tue d'au moins 15 coups de couteau, qui ne prennent pas plus de 30 secondes. Ensuite, il tire son corps en arrière et se cache lui-même, au moment où les Aubert reviennent. D'ailleurs, Ranucci n'est pas immobile à ce moment-là, puisqu'Aubert le repère au bruit. Il n'est pas impossible que Ranucci ait été très surpris du retour de la R15. Puisque la voiture ne s'était pas arrêtée, il avait dû penser que le gars n'était pas l'homme de l'accident et qu'il continuerait sa route.

Aubert est de retour auprès de Martinez vers 12 h 20. Martinez repasse sur les lieux au plus tard à 13 heures. Je suis persuadé que Ranucci a largement le temps de tout faire entre-temps.


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Message non luPosté :13 août 2006, 00:36 
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Et quand on dit que les hypothèses que je fais sont invraisemblables !! Le type qui tue alors que les zigottos font demi-tour, c'est la meilleure celle là.

Remarquez, c'est la seule qui puisse convenir encore à peu près, encore que je la crois invraisemblable pour le coup. (quand on est surpris on ne tue pas, on fait faire silence en posant la main sur la bouche tout simplement) Quand Bouladou les interroge 30 ans plus tard, ils disent le contraire de ce qu'ils ont raconté à Alessandra.
Cette fois, ils en sont persuadés, le demi-tour est après le meurtre. Mais ils n'ont rien entendu.

Vous avez raison de faire confiance aux Aubert, le seule problème c'est qu'ils ont, disons, des sincérités successives.

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Message non luPosté :13 août 2006, 00:57 
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Et quand on dit que les hypothèses que je fais sont invraisemblables !! Le type qui tue alors que les zigottos font demi-tour, c'est la meilleure celle là.
Je vous démontre la faisabilité quand vous voulez.
Citation :
Remarquez, c'est la seule qui puisse convenir encore à peu près, encore que je la crois invraisemblable pour le coup. (quand on est surpris on ne tue pas, on fait faire silence en posant la main sur la bouche tout simplement)
C'est aussi ce que je pense. Mais un jeune voyou qui se promène avec un cran d'arrêt dans la poche en pense autrement. Il est un peu cinglé, que voulez-vous...


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Message non luPosté :13 août 2006, 08:21 
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Et quand on dit que les hypothèses que je fais sont invraisemblables !! Le type qui tue alors que les zigottos font demi-tour, c'est la meilleure celle là.
si vous relisez bien je l ai dit aussi tres improbables mon hypotese, mais mon probleme est que RC a ds ses aveux (sur lesquelles il est revenu) avoir dit qu il a tuer la petite par panique....alors je ne vois pas a quelle autre moment il aurait pu paniquer.....

alors peut etre une autre theorie improbable.....

les auberts repartent vers les martinez...ranucci est soulagé, il repart avec la fillette vers le coupé..au moment ou il essaye de decoincer la roue qui frotte sur l aile...la fillette fuit..a nouveau vers la bute ou de colere il la recupere et la tue......donc il est concient de son geste....

donc pour moi..il y a bcp d improbabilite au moment du meutre..et lors de la reconstitution si je me souviens bien c'est au moment ou il est sur le talus (visible a l oeil nu des Auberts..donc des autres automobilistes) qu il tuerait la petite...est ce vraiment concevable?

a t on retrouver une marre de sang sur ce talut...la terre boit le sang je veux bien, surtout qu elle devait etre seche (on parle de 28 °C pdt la semaine du meurtre)...mais la terre aurait ete bien rouge..brnachage ou herbe aussi non? (c uen question pas une affirmation que je me pose depuis que je me suis interesse a l affaire)


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Message non luPosté :16 août 2006, 22:48 
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Alain Aubert le 6 juin 1974 :

Alain Aubert à Gérard Bouladou et VG le 10 juillet 2004 :



"Je l'ai rejoint quelques secondes plus tard. Au moment où je suis arrivé à la hauteur de la voiture, j'ai assisté à la scène suivante. J'ai vu cet individu tirer par le bras un enfant qui se trouvait à l'intérieur du véhicule. Je me souviens notamment que cet enfant portait un short ou une culotte de couleur blanche. En revanche je dois vous dire que les faits se sont déroulés si rapidement que je n'ai pas réalisé dans ce mouvement s'il s'agissait d'un garçon ou d'une fille. L'individu a tiré l'enfant par le bras, l'a tiré dans les broussailles qui bordaient la route.

Gérard Bouladou : Est-ce que vous voyez descendre le chauffeur ?
AA : je vois un gosse qui descend à droite et le chauffeur qui descend à gauche.
Gérard Bouladou : Quand vous arrivez, il n'est pas déjà descendu ?
AA : Il descend ! Il descend ! Le chauffeur s'arrête. Les portières s'ouvrent. Le gosse
(sic) descend également. Le temps que j'arrive sur eux, ils enjambent le fossé, je les voyais, "de visu" monter en courant dans la colline. Je ne changerai jamais ce que j'ai dit.
Je mourrai en disant les mêmes choses : j'ai vu un gosse descendre à droite et le chauffeur descendre à gauche.
Gérard Bouladou : Le chauffeur - c'est juste un détail - vous voyez sa portière s'ouvrir et lui sortir ou vous le voyez à côté de la portière chauffeur ?
AA : je le vois descendre et faire le tour pour prendre l'enfant... C'est des trucs qui marquent dans votre vie... disons,avec les années...
Gérard Bouladou : Quand il sort de la voiture, vous le voyez un peu de tous les côtés, ou vous ne le voyez que de dos ?
AA : Non, je le vois de face, après il tourne autour de la voiture, il prend la main du gosse
(resic), il enjambe le petit caniveau et ils partent en remontant le talus.


À partir de ce moment, je n'ai plus vu l'individu ni l'enfant qui avaient disparu dans les broussailles.
En ce qui me concerne, j'ai effectué une cinquantaine de mètres à bord de ma voiture, j'ai fait demi-tour,


Gérard Bouladou : Quand vous le voyez s'enfuir avec l'enfant, qu'est-ce que vous faites ?
AA : je m'arrête, d'ailleurs, je l'ai expliqué aux policiers. Je m'arrête et le voyant, je l'appelle. Je lui dis : "Ce n'est qu'un accident de voiture, il n'ya pas de dégats corporels, revenez. Revenez, ne fuyez pas !"
Et là il me répond : "Oui, oui, allez-y, j'arrive! et à mesure je le voyais monter dans la colline."



... et je me suis arrêté à nouveau à la hauteur de la 304 peugeot. Je suis descendu de voiture et j'ai entendu des bruits de branchages provenant de la direction où l'individu s'était enfui. Bien que je ne le voyais pas à cet instant, car il m'était caché, j'ai crié à haute voix à son intention : "Monsieur, revenez, vous n'avez qu'un accident matériel, n'aggravez pas votre cas en prenant la fuite." Cet individu m'a alors répondu les paroles suivantes : "D'accord, partez, je reviendrai." Comprenant bien que cet individu n'avait aucunement l'intention de revenir, j'ai relevé le numéro d'immatriculation de sa voiture et je suis remonté à bord de mon propre véhicule afin de communiquer ce numéro minéralogique..."

Gérard Bouladou : que faites vous ensuite ?
AA : j'ai pu faire demi-tour. Je suis passé devant la 304. Il n'y avait pas de circulation. Je suis remonté de suite vers le carrefour de la Pomme...

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Message non luPosté :16 août 2006, 22:59 
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Alain Aubert le 6 juin 1974

Aveux de Christian ranucci le 6 juin 1974


J'ai roulé quelques centaines de mètres environ, puis je me suis arrêté. J'ai garé la voiture sur le bord de la route. Ma portière s'étant bloquée à la suite de l'accident, j'ai ouvert la portière côté passager. J'ai laissé descendre le petite fille et je l'ai suivie. Je ne me souviens pas que la petite ait eu peur des suites de l'accident et elle n'a pas manifesté le désir de retourner chez elle.

Je l'ai rejoint quelques secondes plus tard. Au moment où je suis arrivé à la hauteur de la voiture, j'ai assisté à la scène suivante. J'ai vu cet individu tirer par le bras un enfant qui se trouvait à l'intérieur du véhicule. Je me souviens notamment que cet enfant portait un short ou une culotte de couleur blanche. En revanche je dois vous dire que les faits se sont déroulés si rapidement que je n'ai pas réalisé dans ce mouvement s'il s'agissait d'un garçon ou d'une fille. L'individu a tiré l'enfant par le bras, l'a tiré dans les broussailles qui bordaient la route.

La petite fille a sauté un caniveau; j'ai également sauté ce caniveau; j'ai pris la main de la petite fille et nous avons parcouru ensemble une courte distance et nous nous sommes retrouvés en haut du talus. Je vous précise que j'ai dû aider la petite à grimper le talus. J'ai dû la tirer par la main."


À partir de ce moment, je n'ai plus vu l'individu ni l'enfant qui avaient disparu dans les broussailles.
En ce qui me concerne, j'ai effectué une cinquantaine de mètres à bord de ma voiture, j'ai fait demi-tour,



- Pourquoi l'avoir tirée par la main?
Pour l'aider à monter le talus. La petite n'a pas manifesté de signes d'inquiétude, je l'affirme. Arrivés sur le talus, l'enfant s'est mise à crier, elle ne voulait plus me suivre, elle devait être effrayée suite à l'accident. Je l'ai empêchée de crier en lui serrant le cou avec ma main gauche. L'enfant se débattait. Je vous précise que tout est confus dans ma mémoire parce que les choses se sont passées très vite. J'ai pris un couteau automatique qui se trouvait dans la poche de mon pantalon, j'ai ouvert ce couteau en appuyant sur le bouton et j'ai frappé la petite à plusieurs reprises. A partir de cet instant, je n'ai plus rien vu et je ne savais plu ce que je faisais. Je ne me souviens pas de ce que j'ai fait du corps, je ne sais pas si je l'ai traînée par terre.



... et je me suis arrêté à nouveau à la hauteur de la 304 peugeot. Je suis descendu de voiture et j'ai entendu des bruits de branchages provenant de la direction où l'individu s'était enfui. Bien que je ne le voyais pas à cet instant, car il m'était caché, j'ai crié à haute voix à son intention : "Monsieur, revenez, vous n'avez qu'un accident matériel, n'aggravez pas votre cas en prenant la fuite." Cet individu m'a alors répondu les paroles suivantes : "D'accord, partez, je reviendrai." Comprenant bien que cet individu n'avait aucunement l'intention de revenir, j'ai relevé le numéro d'immatriculation de sa voiture et je suis remonté à bord de mon propre véhicule afin de communiquer ce numéro minéralogique..."

Je ne souviens cependant que j'ai arraché des branches, plus précisément des épineux, avec lesquelles j'ai recouvert le corps. Je garde encore sur mes mains les traces de piqûres et de coupures des épines et je vous les montre.

Je suis retourné sur la route après avoir remis le couteau dans ma poche si mes souvenirs sont exacts. Je me suis remis au volant de ma voiture et, après un parcours, je me suis engagé dans la piste qui donne accès à la galerie.



Mis à part ce détail qu'on ne comprend pas dans ce récit comment il peut ne pas y avoir une seule goutte de sang de la gamine dans la voiture, je vous laisse commenter...

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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