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lheure de la mort de Marie Dolores RAMBLA
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Auteur :  jpasc95 [25 févr. 2006, 18:25 ]
Sujet du message : 

Citation :
Bonsoir à tous et bon week-end.

Dans un souci d'honnêteté, je ne suis pas d'accord avec l'article de France-soir.

Si le médecin-légiste n'a pas daté la mort de la petite, je ne vois pas pourquoi un journaliste pourrait être habilité à le faire et je ne vois pas pourquoi on le croirait.

Je déplore bien-sûr ce manque.

Je me demande pourquoi aussi.

Je me demande également pourquoi on a pas pris la température de cette enfant, élément apparemment encore plus précis que les autres méthodes.

Celà me fâche, car tous ces manquements font se poser des questions.... l
bonsoir Laurence
je crains que vous ayez mal lu la citation du journal

"Le médecin légiste est formel: Marie-Dolorès, qui n'a pas été violentée, est morte un peu plus d'une heure après son enlèvement, au moment où ses parents l'attendaient pour fêter avec elle son huitième anniversaire."

Le journaliste ne donne pas son avis, ce qui serait qd même très gonflé.
Il rapporte les propos du médecin légiste et pas les siens.

Auteur :  laurence [25 févr. 2006, 18:42 ]
Sujet du message : 

J'ai très bien compris l'article de journal.

Mais il est noté nulle part sur le rapport d'autoptie que Maria-dolorès est morte une heure après son enlèvement.

Ou alors, j'ai loupé un épisode.

Auteur :  Dalakhani [26 févr. 2006, 02:01 ]
Sujet du message : 

C'est vrai il n'est jamais fait mention de l'heure de la mort. On peut donc logiquement se demander d'où le journaliste peut sortir cette information.
Citation :
L'innocence de Ranucci serait une thèse plus que crédible s'il était prouvé que l'heure du décès était survenue bien avant ou bien après l'accident.
Il y a un élément étrange qui apparait habituellement 48 heures après la mort d'une personne. C'est l'apparition d'un tache verdâtre au niveau de l'abdomen. Ce phénoméne est accéléré si la mort est violente et si la température est élevée.
Ici le corps est retrouvé soit disant 51 heures après la mort et ce phénomène n'apparait pas.

Auteur :  Marc D. [26 févr. 2006, 02:46 ]
Sujet du message : 

Citation :
On peut donc logiquement se demander d'où le journaliste peut sortir cette information.
C'est bizarre, ça. Les journalistes ne se trompent pourtant jamais, surtout quand ils annoncent que les Aubert n'ont pas reconnu Ranucci au tapissage.

Là, nous avons un journaliste qui nous affirme que le légiste est formel à propos de l'heure de la mort. Or, rien de tout ça dans le rapport. De deux choses l'une, je crois : ou le légiste a déterminé l'heure de la mort et l'a communiquée à ce journaliste, mais n'a pas jugé bon de la noter dans son rapport (!!!) ; ou bien le journaliste n'a pas une source fiable pour cette info. Si vous avez d'autres explications, n'hésitez pas...

Auteur :  webrider [26 févr. 2006, 08:58 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
On peut donc logiquement se demander d'où le journaliste peut sortir cette information.
C'est bizarre, ça. Les journalistes ne se trompent pourtant jamais, surtout quand ils annoncent que les Aubert n'ont pas reconnu Ranucci au tapissage.

Là, nous avons un journaliste qui nous affirme que le légiste est formel à propos de l'heure de la mort. Or, rien de tout ça dans le rapport. De deux choses l'une, je crois : ou le légiste a déterminé l'heure de la mort et l'a communiquée à ce journaliste, mais n'a pas jugé bon de la noter dans son rapport (!!!) ; ou bien le journaliste n'a pas une source fiable pour cette info. Si vous avez d'autres explications, n'hésitez pas...
Ce qui apparait comme invraisemblable c'est la façon dont la presse est admise à l'Evêché au point que, pour se défendre des accusations de prétendues tortures, le commissaire Alessandra affirmera que rien n'aurait pu se passer que la presse n'ait entendu...

Ceci dit, si je rapproche l'affirmation du journaliste de la déclaration que le même jour le commissaire Alessandra enregistre pour la télé (diffusée lors de l'émission de 85), c'est lui même qui assure la communication... Il est donc fort possible que ce soit un policier et non pas le légiste qui ait parlé au journaliste et luui ait assuré que tout concordait.

Ceci dit, je ne crois pas que le Dr Vuillet ait omis de se prononcer sur l'heure du décés. Ce serait invraisemblable. Qu'on ne retrouve pas cette précision dans le rapport peut vouloir dire que c'est une omission volontaire, parce que incompatible avec les faits tels que la police les avait établis...

Auteur :  laurence [26 févr. 2006, 09:33 ]
Sujet du message : 

Citation :
C'est vrai il n'est jamais fait mention de l'heure de la mort. On peut donc logiquement se demander d'où le journaliste peut sortir cette information.
Citation :
L'innocence de Ranucci serait une thèse plus que crédible s'il était prouvé que l'heure du décès était survenue bien avant ou bien après l'accident.
Il y a un élément étrange qui apparait habituellement 48 heures après la mort d'une personne. C'est l'apparition d'un tache verdâtre au niveau de l'abdomen. Ce phénoméne est accéléré si la mort est violente et si la température est élevée.
Ici le corps est retrouvé soit disant 51 heures après la mort et ce phénomène n'apparait pas.





Dala, tu vas pas recommencer avec ta tache verdâtre.

Cette tache apparaît au courant de la semaine de décès et en même temps que le gaz abdominal.

Si l'un ni est pas, l'autre non plus.

Auteur :  laurence [26 févr. 2006, 09:38 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
Citation :
On peut donc logiquement se demander d'où le journaliste peut sortir cette information.
C'est bizarre, ça. Les journalistes ne se trompent pourtant jamais, surtout quand ils annoncent que les Aubert n'ont pas reconnu Ranucci au tapissage.

Là, nous avons un journaliste qui nous affirme que le légiste est formel à propos de l'heure de la mort. Or, rien de tout ça dans le rapport. De deux choses l'une, je crois : ou le légiste a déterminé l'heure de la mort et l'a communiquée à ce journaliste, mais n'a pas jugé bon de la noter dans son rapport (!!!) ; ou bien le journaliste n'a pas une source fiable pour cette info. Si vous avez d'autres explications, n'hésitez pas...
Ce qui apparait comme invraisemblable c'est la façon dont la presse est admise à l'Evêché au point que, pour se défendre des accusations de prétendues tortures, le commissaire Alessandra affirmera que rien n'aurait pu se passer que la presse n'ait entendu...

Ceci dit, si je rapproche l'affirmation du journaliste de la déclaration que le même jour le commissaire Alessandra enregistre pour la télé (diffusée lors de l'émission de 85), c'est lui même qui assure la communication... Il est donc fort possible que ce soit un policier et non pas le légiste qui ait parlé au journaliste et luui ait assuré que tout concordait.

Ceci dit, je ne crois pas que le Dr Vuillet ait omis de se prononcer sur l'heure du décés. Ce serait invraisemblable. Qu'on ne retrouve pas cette précision dans le rapport peut vouloir dire que c'est une omission volontaire, parce que incompatible avec les faits tels que la police les avait établis...


C'est commode d'accuser le légiste de mal faire son travail.

Il n'a pas un rôle d'enquêteur.

C'est par rapport à ce qu'il écrit que l(enquête est sensée commencer et pas le contraire.

Bien que je déteste faire des amalgames, on a non plus pas déterminé la mort du petit Grégory.

Il était dans l'eau, on a même pas regardé ses poumons.

Pourtant il apparaissait clairement qu'il s'agissait d'un meurtre.

Ceci dit, si dans la mission du légiste, il manquait quelque chose, c'était au juge de le rappeler, or, elle ne l'a pas fait.

Ca n'avait non plus pas l'air de la déranger.

Auteur :  laurence [26 févr. 2006, 10:12 ]
Sujet du message : 

J'ajouterai que votre accusation ne tient pas car: (et qu'on m'arrête si je me trompe)

Le légiste commet une erreur dès la découverte du corps, alors que Ranucci n'est encore pas appréhendé:

Il aurait du relever la température du corps à ce moment .

Si on considère que toutes les heures, le corps chute de tant et tant de chaleur, il aurait pu déterminer avec assez de précision depuis quand elle était décédée.

Les larves, à mon sens n'apportent pas grand chose à mon sens, celà confirme juste que des bestioles ont pondu (puisqu'il y a des larves).

Je ne pense pas qu'on faisait la culture des insectes nécrophages à l'époque.

Auteur :  oasis [26 févr. 2006, 10:35 ]
Sujet du message : 

Citation :
C'est commode d'accuser le légiste de mal faire son travail.

Il n'a pas un rôle d'enquêteur.

C'est par rapport à ce qu'il écrit que l(enquête est sensée commencer et pas le contraire.

Bien que je déteste faire des amalgames, on a non plus pas déterminé la mort du petit Grégory.

Il était dans l'eau, on a même pas regardé ses poumons.

Pourtant il apparaissait clairement qu'il s'agissait d'un meurtre.

Ceci dit, si dans la mission du légiste, il manquait quelque chose, c'était au juge de le rappeler, or, elle ne l'a pas fait.

Ca n'avait non plus pas l'air de la déranger.
Laurence, nous sommes d’accord le rôle d’un médecin légiste n’est pas d’enquêter mais de déterminer le maximum d’éléments permettant d’étayer l’enquête elle-même. Les deux recherches principales concernent la détermination d’une part des faits ayant entraîné la mort et d’autre part des éléments permettant de dater avec la plus grande précision possible l’instant du décès.

Et, en effet, étant donné que les conditions de son travail n’apparaissent pas comme "extraordinairement" compliquées (comparativement bien sûr à d’autres situations où le cadavre est retrouvé dans des conditions bien plus détériorées) il semble étonnant que l’évaluation du moment du décès n’ait pas été faite avec plus de rigueur.

Tout professionnel est bien entendu faillible mais cette absence, qui comme tu l'indiques, aurait du être notée immédiatement par le juge d’instruction reste étonnante. Je ne me lance pas dans une interprétation des raisons de cet état de fait mais il y a de quoi être troublé.

Auteur :  webrider [26 févr. 2006, 10:35 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
Citation :
Citation :
On peut donc logiquement se demander d'où le journaliste peut sortir cette information.
C'est bizarre, ça. Les journalistes ne se trompent pourtant jamais, surtout quand ils annoncent que les Aubert n'ont pas reconnu Ranucci au tapissage.
Là, nous avons un journaliste qui nous affirme que le légiste est formel à propos de l'heure de la mort. Or, rien de tout ça dans le rapport. De deux choses l'une, je crois : ou le légiste a déterminé l'heure de la mort et l'a communiquée à ce journaliste, mais n'a pas jugé bon de la noter dans son rapport (!!!) ; ou bien le journaliste n'a pas une source fiable pour cette info. Si vous avez d'autres explications, n'hésitez pas...
Ce qui apparait comme invraisemblable c'est la façon dont la presse est admise à l'Evêché au point que, pour se défendre des accusations de prétendues tortures, le commissaire Alessandra affirmera que rien n'aurait pu se passer que la presse n'ait entendu...
Ceci dit, si je rapproche l'affirmation du journaliste de la déclaration que le même jour le commissaire Alessandra enregistre pour la télé (diffusée lors de l'émission de 85), c'est lui même qui assure la communication... Il est donc fort possible que ce soit un policier et non pas le légiste qui ait parlé au journaliste et luui ait assuré que tout concordait.
Ceci dit, je ne crois pas que le Dr Vuillet ait omis de se prononcer sur l'heure du décés. Ce serait invraisemblable. Qu'on ne retrouve pas cette précision dans le rapport peut vouloir dire que c'est une omission volontaire, parce que incompatible avec les faits tels que la police les avait établis...
C'est commode d'accuser le légiste de mal faire son travail.
Il n'a pas un rôle d'enquêteur.
C'est par rapport à ce qu'il écrit que l(enquête est sensée commencer et pas le contraire.
Bien que je déteste faire des amalgames, on a non plus pas déterminé la mort du petit Grégory.
Il était dans l'eau, on a même pas regardé ses poumons.
Pourtant il apparaissait clairement qu'il s'agissait d'un meurtre.
Ceci dit, si dans la mission du légiste, il manquait quelque chose, c'était au juge de le rappeler, or, elle ne l'a pas fait.
Ca n'avait non plus pas l'air de la déranger.
Si vous m'avez bien lu, je dis bien qu'il m'apparait invraisemblable que le légiste n'ait pas fait son travail... L'exemple que vous reprenez de l'affaire de la Vologne semble corroborer le fait qu'on ne dit pas tout tout le temps...
Apparemment l'absence d'indication sur le moment du décès n'a préoccupé personne. Personne ne semble l'avoir relevé... Pourtant il apparait vraisemblable que cette omission était délibérée.

Imaginez un titre à la une de n'importe quelle feuille de chou à l'ouverture du procès : "AFFAIRE RANUCCI REVELATION : on ne connait pas l'heure de la mort de la victime"

En pleine affaire Patrick Henry c'était impensable...

Auteur :  jpasc95 [26 févr. 2006, 10:48 ]
Sujet du message : 

Ce qui est inacceptable, c'est que s'il a fait son travail (pourquoi douterait-on du contraire ?) pourquoi n'a t-on pas son rapport répertorié dans le dossier ?
Est ce que le fait que CR soit passé aux aveux ne rende plus obligatoire l'existence matérielle de ce rapport ?
Ou bien est ce que les conclusions du médecin légiste desservait totalement l'accusation ?
décidément, On nous cache tout, on nous dit rien...
Ca devient pénible

Auteur :  webrider [26 févr. 2006, 11:18 ]
Sujet du message : 

Citation :
webrider :Imaginez un titre à la une de n'importe quelle feuille de chou à l'ouverture du procès : "AFFAIRE RANUCCI REVELATION : on ne connait pas l'heure de la mort de la victime"

En pleine affaire Patrick Henry c'était impensable...
Citation :
Ce qui est inacceptable, c'est que s'il a fait son travail (pourquoi douterait-on du contraire ?) pourquoi n'a t-on pas son rapport répertorié dans le dossier ?
Est ce que le fait que CR soit passé aux aveux ne rende plus obligatoire l'existence matérielle de ce rapport ?
Ou bien est ce que les conclusions du médecin légiste desservait totalement l'accusation ?
décidément, On nous cache tout, on nous dit rien...
Ca devient pénible
Ca me rappelle quelques échanges sur ce forum à propos de ce qui apparaissait essentiel à mon interlocuteur dans cette affaire (les présomptions à charge) et ce qui lui apparaissait accessoire (le reste).

Dans l'entretien que G.Bouladou a eu avec le DR Vuillet en 1984, et qu'il nous rapporte dans son ouvrage, est il question de l'heure du décès ? Non. Mais il y a plus intéressant selon notre enquêteur "Le beau ciel de Provence était rempli d'étoiles lorsque je sortis de la morgue du Pharo, l'esprit vraiment troublé."

Pas au point de se poser toutes les questions cependant. Pourquoi?

Auteur :  Dalakhani [26 févr. 2006, 13:22 ]
Sujet du message : 

Citation :
Dala, tu vas pas recommencer avec ta tache verdâtre.

Cette tache apparaît au courant de la semaine de décès et en même temps que le gaz abdominal.

Si l'un ni est pas, l'autre non plus.
http://pedagogie.cegep-fxg.qc.ca/profs/ ... dLegal.htm
La disparition de la rigidité est en rapport avec l’autolyse et la putréfaction qui détruisent la structure des filaments d’actine et de myosine ainsi que les liaisons qui les unissent.

http://infodoc.inserm.fr/ethique/cours. ... enDocument
Cadavre froid, non rigide, apparition de la tache verte abdominale : la mort remonte au moins à 48 heures.
La tache verte abdominale : C'est le premier signe de décomposition


http://www.med.univ-rennes1.fr/etud/med ... a_mort.htm
2.2.5 La putréfaction
Elle correspond à :
- la dégradation des tissus par les enzymes, par la flore microbienne.
Le premier signe de putréfaction visible vers la 48ème heure est la "tache verte abdominale" qui apparaît en fosse iliaque droite. Le début de la putréfaction est dû aux pullulations microbiennes, au niveau du cæcum. La putréfaction diffuse à l'ensemble de l'abdomen, puis au thorax.
- la Circulation posthume qui réalise un réseau verdâtre très visible sous la peau à un stade plus avancé. Sous l'influence des gaz putrides, la circulation bactérienne diffuse la putréfaction à contre courant, centrifuge à point de départ abdominal

Auteur :  laurence [26 févr. 2006, 14:20 ]
Sujet du message : 

La putréfaction est la destruction des parties molles du cadavre sous l'action des bactéries et des enzymes.

Son évolution peut être divisée en 5 phases successives:

stade initial ( 2 à 3 jours) le corps semble encore intact extérieurement
mais il commence déjà à se décomposer sous l'action combinée d'une autolyse enzymatique........

Putréfaction débutante ou putréfaction "verte" (première semaine): débute généralement par une tâche verte de la paroi abdominale au niveau de la fosse iliaque droite, qui se généralise ensuite à l'ensemble du tronc.....

Les autres signes caractéristiques de cette période sont l'apparition de phlyctènes cutanées, d'un ballonement abdominal sous l'effet des gazs de putréfaction.........

C'est pas moi qui le dit.

FACULTE DE MEDECINE DE STRASBOURG.

Auteur :  webrider [26 févr. 2006, 15:05 ]
Sujet du message : 

Bon...
Peut on en déduire qu'il y a une probabilité que le décès ne soit pas intervenu le lundi 3 juin en début d'après midi, mais plus tard ?

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