A une époque je m'en servais pour recharger les cartouches de stylo...

Et moi pour traiter les meubles anciens contre les parasites.

je me pose de plus en plus des questions sur une pièce à conviction dont on a très peu parlé, il me semble, et qui m'intrigue beaucoup : la seringue usagée . L'a-t-on analysée pour voir si elle avait des résidus de drogue ou autre chose, et que faisait elle dans le coffre de la peugeot ?
D'autre part, il y a cette phrase énigmatique de Madame Mathon (dans les écrits d'un condamné que je vous conseille vivement de lire, très instructif) :

"... Lors de cette déposition, après avoir constaté le départ de la voiture, je remis aux policiers un colis étrange qui était passé inaperçu lors de la fouille de la veille; des ampoules contenant des médicaments dangereux dont j'ignorais la prove­nance. Mon fils ayant fréquemment des oublis, j'avais craint que ce ne fût de la drogue. Je n'avais su que penser..."

Quelqu'un a-t-il une explication pour ce colis étrange et cette seringue usagée ?
Si Ranucci était drogué ce jour-là, cela pourrait expliquer son amnésie (qu'il soit coupable ou innocent d'ailleurs).
Pouvait-il avoir été impliqué dans un trafic de drogue. Ne serait-ce pas dans ce cadre là qu'il aurait pu rencontrer l'homme au pull over rouge dans la nuit du 2 juin ? (cf témoingage d'alessandra à Gilles Perrault) ...
Ne serait-ce pas dans ce cadre là qu'il aurait pu se trouver impliquer dans l'affaire Marie Dolorès (sans être ni le ravisseur ni le meurtrier ?


PS : j'en ai déjà parlé dans ce forum, mais je n'ai pas trouvé les réponses très satisfaisantes, du style :

- il avait volé ce colis à l'armée, mais on ne sait pas trop pourquoi ?
- moi je me sers d'une seringue usagée pour remplir mes stylos.
- Et moi je m'en sers pour gratter mes vieux meubles...
etc etc

C'est la première fois que je lis cette déclaration de Mme Mathon et je la trouve en effet hautement intéressante. "Les écrits d'un condamné", dis-tu ? De quoi s'agit-il ? Ce n'est pas le récapitulatif.

Sur la photo (du pull, je crois) mise à disposition sur ce forum par JPpac, on voit effectivement un paquet enveloppé dans du papier craft et ficelé, je suppose que c'est celui dont parle Mme Mathon.
Cette révélation ouvre la porte à bien des possibilités, effectivement.

Qui sait si ce ne serait pas cet élément nouveau, si simple, et qui a pourtant échappé à tout le monde, dont parle Jayce (je crois) quelque part.

Sur la foi de ce qu'affirmait Gilles Perrault, qui avait mentionné ce paquet mais ne semblait pas y accorder d'importance, je pensais qu'il s'agissait d'un truc que CR avait fauché à l'armée sans raison particulière.
Mais les propos de Mme Mathon jettent sur cet élément une lumière tout à fait nouvelle. Et le fait qu'elle signale que CR avait déjà eu des absences me paraît très important aussi.

Je suis exactement de ton avis, les explications de stylos et de vieux meubles ne me paraissent pas plus convainquantes qu'à toi.

Merci de nous avoir communiqué cette information, Joaquín !

drogue plus alcool na jamais fait bon ménage si ranucci se jour la avait consommé les deux il n'aurais put fair tout se qu il lui est reproché il aurait passé la nuit entiere dans la galerie

p 131 du pull-over rouge édition de poche : "Enfin, elle remet spontanément aux policiers une caissette qui a échappé à la perquisition du 6 juin et dont elle croit devoir signaler l'existence. Elle contient des aiguilles pour piqûres intraveineuses et diverses ampoules aux étiquettes inquiétantes (sulfate de strychnine, et d'atropine, adrenoxyl, amide nicotinique, acide formique, etc.).
La caissette appartient à Christian qui ne suivait pourtant aucun traitement médical et que sa mère n'a jamais vu prendre un remède quelconque depuis très longtemps. Elle ignore l'origine des médicaments et l'usage que comptait en faire son fils. Les policiers saisissent la caissette.

p202 : "Nous savons également que des aiguillespour piqûres intraveineuses et tout un lot de produits médicamenteux ont été spontanément remis à la police par Heloïse Mathon. Questionné sur leur origine et leur destination, Christian a répondu qu'il avait subtilisé le tout à l'infirmerie de son régiment, pour le simple plaisir de barboter, et qu'il ne prévoyait pas d'en faire un usage particulier. Nous avons adressé au docteur Claude Olievenstein, spécialiste éminent de la drogue, la liste des médicaments saisie. Il nous a aimablement répondu : "je ne vois pas de lien apparent entre les produits indiqués si ce n'est que l'ensemble peut-être utilisé pour une tentative de suicide. Aucun de ces produits ne peut être, à part la cafeïne, considéré comme une drogue."
Christian n'a d'ailleurs pas souffert aux Baumettes du phénomène de "manque" qui n'eut pas tardé à se manifester s'il avait eu l'habitude de se droguer. L'hypothèse de la toxicomanie est donc à écarter."

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L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.

bon bin maintenent c'est clair la seringue ont peut la metres a la poubelle, et l oublier

Ah bon ? ben dis donc....c'est ce qui ressemble à une enquête baclée, ça non ? si vous voyez ce que je veux dire...
Peut-être que CR n'était ni un toxicomane, ni un suicidaire. Mais que faisait-il avec tout cet attirail ?

Et je vous rappelle qu'il est bien dit que la seringue était usagée : alors qui s'en est servi et pourquoi ?

VOILA se qu il a etait saisie dans le cofre de la 304 le 5 juin...un couteau de marque Opinel Virobloc n°8, quatre lanières de cuir d'une longueur d'un mètre entrelacés à une extrémité et portant un élastique, une paire de jumelles dans son étui..., un trousseau de clés en cuir avec quatre clés...,
un pantalon d'homme de couleur sombre, un tuyau en plastique de longueur 1,60m, une paire de lunettes de soleil, un parapluie homme, une carabine à air comprimé de marque Dyane modèle 25, dans une robe de bain de couleur bleue à bandes blanches, une seringue hypodermique en plastique usagée, une boîte de balle à air comprimé RWC calibre 45mm, une bouteille d'alcool dans un étui portant l'inscription My Drink, 2 cheveux.
Disons saisir ces objets...a quoi sert une seringue sens aiguilles,aucune aiguilles sur la seringue aucune aiguilles retrouvé dans cofre de la 304

On ne sait pas

Et voilà encore une lacune de l'enquête !

Quelqu'un avait émis l'hypothèse intéressante que cette seringue, l'arrosoir et l'entonnoir auraient pu servir au vol de carburant.
Peut-être cette seringue a été analysée ( ou au moins reniflée )mais que ce n'était pas intéressant d'y trouver des résidus de carburant. La théorie du bidon rempli d'eau ayant servi au nettoyage étant alors sérieusement mise à mal. Mais Gérard nous avait affirmé dans un post qu'il y avait deux bidons...
Cordialement

il faudrais une seringe de la taille d un bras pour aspiré de du carburant

Ah bon ? CR voleur de carburant ? je l'aurai bien vu dans un trafic, mais un peu plus noble.... drogue par exemple

Danou a dit : ça fait partie de "jusqu'au 28 juilllet 1976 : les écrits d'un condamné", c'est la 3eme partie (celle écrite par Madame Mathon).