Citation :
Nous voyons bien que CR est dans l’acceptation de sa situation ; drame, conséquences sont les termes les plus forts qu’il puisse à ce moment exprimer. C’est bien de l’assassinat de la petite qu’il parle, conséquences n’est pas sa condition, c’est les enchaînements de l’accident, il est dans la logique des aveux, il avait pris la petite sans penser à mal, avait l’attention de la ramener, c’est l’accident qui a provoqué la tragédie….
Dans ce courrier, nous sommes le 18 juin, il n’y a pas de révolte, pas le début d’une rétractation, d’une justification par exemple : tout cela est un malentendu, ça va s’arranger, c’est pas possible que ça soit moi, ils vont finir par comprendre…
On a effectivement une assez tragique affirmation de la façon dont la justice peut broyer un individu et lui faire perdre tous ses repères.
On ne peut pas parler de cette affaire comme si l'affaire Patrick Dils, les acquittés d'Outreau, récemment encore Marc Machin n'existaient pas. Notre justice protège les consommateurs contre la vente forcée, mais elle est incapable de protéger les citoyens de ses propres méthodes de persuasion ...
Que l'on puisse, sans le moindre élément matériel probant, contre au contraire les témoignages des deux témoins de l'enlèvement, affirmer avec certitude que Ranucci "avait pris cette petite sans penser à mal" est bien hasardeux...
Ceux qui ont villipendé Patrick Dils, les acquittés d'Outreau, Marc Machin... peuvent aujourd'hui ravaler la honte de leurs propos injustifiés.