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Ranucci et le pull-over.
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Auteur :  bruno1 [25 mars 2007, 11:05 ]
Sujet du message : 

Citation :
LUDIVINE, je sais que vous êtes pénaliste (distinguée, comme tous les pénalistes) et j'ai besoin de vos lumières. Pouvez-vous me dire si je me trompe (nous sommes en 1974) :
-1- La juge d'instruction Di Marino est le maître absolu, dans le respect du code bien sûr.
-2- La décision d'inculper ou non (ici CR) lui appartient, et à elle seule.
-3- La garde à vue cesse à l'heure de l'inculpation
-4- Le commissaire Alessandra a exactement le droit de fermer son clapet, ou demander poliment à la juge une prolongation (qui serait justifiée de son point de vue), que la juge peut refuser.

Cordialement,
soryu.
Salut soryu: Il ai claire soryu que dans cette article 154 les policiers avaient un argument convaincant pour amener ranucci sur le lieux qui nous intéresse, par ce fait la juge n'avait alors aucune raison de refusés la prolongation de la garde a vue a moins bien, sur qu'elle ne fut, aux courant de rien, en ce qui concerne le couteau

Auteur :  jpasc95 [25 mars 2007, 11:13 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]
LUDIVINE, je sais que vous êtes pénaliste (distinguée, comme tous les pénalistes) et j'ai besoin de vos lumières. Pouvez-vous me dire si je me trompe (nous sommes en 1974) :
-1- La juge d'instruction Di Marino est le maître absolu, dans le respect du code bien sûr.
-2- La décision d'inculper ou non (ici CR) lui appartient, et à elle seule.
-3- La garde à vue cesse à l'heure de l'inculpation
-4- Le commissaire Alessandra a exactement le droit de fermer son clapet, ou demander poliment à la juge une prolongation (qui serait justifiée de son point de vue), que la juge peut refuser.

Cordialement,
soryu.
Vous allez nous répéter combien de fois que la juge est maitre de la situation ?

On l'a aussi bien compris que vous que c'est elle qui décide, par exemple, d'une éventuelle prolongation de garde à vue.

Mais pour cela, il aurait fallu qu'il y ait une demande de la part du commissaire.
S'il l'avait fait, alors la juge pouvait parfaitement la refuser, à condition de le faire par écrit et que sa réponse soit motivée.

Comme il n'y a aucune trace écrite d'un refus de prolongation, nous considérons, nous les innocentistes, qu'il n'y a pas eu de demande de la part d'Alessandra, qui je vous le rappelle, a expliqué lors d'une conférence de presse qu'il n'avait pas fait cette demande parce que soi disant trop long et trop compliqué.
D'ailleurs, comme le dit Karin Oswald dans son livre sur l'affaire, les journalistes étaient restés très perplexes quant aux explications du commissaire.

Pour ma part, je sais très bien pourquoi il n'a pas fait cette demande.

Auteur :  soryu [25 mars 2007, 11:21 ]
Sujet du message : 

Le livre de Gérard Bouladou a eu sur moi un effet salutaire. J'en étais resté au livre de Gilles Perrault, avec le vague sentiment que, sous l'aspect d'une "enquête sérieuse", c'était du pipeau. Mais certains arguments, présentés avec tout le talent de cet (excellent) écrivain, semblaient vraiment forts et convaincants.

Coup de tonnerre : certains étaient carrément faux (dates des P.V.), certains frisaient la distorsion des faits (Jean Rambla qui "raconte" à son père une Simca 1100), etc.

J'ai remis le nez dans Gilles Perrault (je veux dire : dans son livre) avec un oeil très attentif, et je me suis vite aperçu que c'était vraiment du pipeau.
Aucun argument ne résiste plus de 5 minutes à un examen sérieux, certains sont d'un niaiserie ahurissante (le cri), d'autres sont des mensonges patents (le couteau), d'autres des arguties de prétoire sans aucune valeur concrète (ah ce "paquet volumineux" !) etc etc.

Je répète que c'est grave, car des citoyens généreux ont été bernés dans leur confiance et leur bonne foi.

Je ne doute pas "officiellement" de la bonne foi de Gilles Perrault : il est totalement aveuglé par sa passion. On a compris que son livre est plus qu'un plaidoyer, c'est une plaidoirie : il aurait voulu être sur le banc de la Défense de Ranucci.

Auteur :  soryu [25 mars 2007, 11:37 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]Salut soryu: Il ai claire soryu que dans cette article 154 les policiers avaient un argument convaincant pour amener ranucci sur le lieux qui nous intéresse, par ce fait la juge n'avait alors aucune raison de refusés la prolongation de la garde a vue a moins bien, sur qu'elle ne fut, aux courant de rien, en ce qui concerne le couteau
Les policiers avaient effectivement un argument convaincant pour demander une prolongation à Mlle Di Marino, nous sommes d'accord, et je crois qu'elle aurait dû le faire !!

Mais la juge avait aussi un argument pour inculper Ranucci : l'enquête était arrivée au point où des charges très importantes pesaient sur lui, et dans ces conditions il est de son devoir de l'inculper, ne serait-ce que pour lui permettre de se défendre (avocat).

Je rappelle que la décision appartient à Mlle Di Marino et à elle seule, que ça plaise ou non aux policiers.

Dommage qu'elle ait estimé que la défense de l'inculpé était plus urgente que la découverte d'un élément matériel capital.

Faut-il pour cela cracher sur Mlle Di Marino comme on le fait ici ? Ce n'est pas mon genre, je laisse ça à d'autres.

Auteur :  bruno1 [25 mars 2007, 11:53 ]
Sujet du message : 

Citation :
Dommage qu'elle ait estimé que la défense de l'inculpé était plus urgente que la découverte d'un élément matériel capital.
C'est complètement faut cette argument soryu, la défense de ranucci été le cadet de c'est soucis A LA JUGE, ranucci na bénéficier d'aucun avocat a l'issue de sa fin de garde a vue, lors de sont premier interrogatoire, et même lors de son deuxième interrogatoire d'ailleurs

Auteur :  soryu [25 mars 2007, 12:13 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

C'est complètement faut cette argument soryu, la défense de ranucci été le cadet de c'est soucis A LA JUGE, ranucci na bénéficier d'aucun avocat a l'issue de sa fin de garde a vue, lors de sont premier interrogatoire, et même lors de son deuxième interrogatoire d'ailleurs
Vous semblez croire que l'inculpation est une mesure CONTRE Ranucci : mais pas du tout !
Ranucci a le droit, lors de l'inculpation, de refuser de parler sans un avocat : il a accepté.
Ensuite, si la Défense est régulièrement convoquée, pensez-vous que Mlle Di Marino va aller les prendre par la main dans leur cabinet ? Allons...

Auteur :  soryu [25 mars 2007, 12:32 ]
Sujet du message : 

Pendant que je vous tiens, M. BOULADOU, si vous avez une minute, un petit point me tracasse.

M.Spinelli connaissait Marie-Dolorès, dit-il. Or il n'en parle pas dans ses dépositions.
Etait-il trop loin, et dans ce cas on comprend mieux sa confusion Simca-Peugeot (qui de toute façon n'a rien d'impossible) ?
Etait-ce bien la scène de l'enlèvement ?

Vous sembler "interpréter" ce que dit ES : il l'a connue "après" l'affaire. Vous maintenez ?

Cordialement,
soryu.

Auteur :  bruno1 [25 mars 2007, 12:55 ]
Sujet du message : 

Citation :
Vous semblez croire que l'inculpation est une mesure CONTRE Ranucci : mais pas du tout !
Ranucci a le droit, lors de l'inculpation, de refuser de parler sans un avocat : il a accepté.
Ensuite, si la Défense est régulièrement convoquée, pensez-vous que Mlle Di Marino va aller les prendre par la main dans leur cabinet ? Allons...


Comment veut tu soryu que je crois, que l'inculpation est une mesure CONTRE Ranucci il y a quand même eu un homicide et ranucci en serais le responsable présumé a cette instant, je pense que sur se coup la, tu me prend pour un idiot.
Certes ranucci na pas voulut d'avocat, mais avait il le chois crois que si ranucci aurais prix la décision d'avoir un avocat la juge l'aurais fait ramenais bien sagement en geôle jusqu'à l'arrivait d'un avocat, ce refus arrangé bien la juge, et puis comme ont dit il faut battre le fer quand il ai chaud

Auteur :  Gihel [25 mars 2007, 12:57 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]
Vous semblez croire que l'inculpation est une mesure CONTRE Ranucci : mais pas du tout !
Ranucci a le droit, lors de l'inculpation, de refuser de parler sans un avocat : il a accepté.
Ensuite, si la Défense est régulièrement convoquée, pensez-vous que Mlle Di Marino va aller les prendre par la main dans leur cabinet ? Allons...
C'est pourtant son devoir. Il n'y avait aucune urgence elle pouvait reconvoquer. Mais bien évidemment, les avocats étaient génant puisqu'il fallait parler du couteau pour esdsayer de le maintenir dans la procédure.

Auteur :  Gihel [25 mars 2007, 12:59 ]
Sujet du message : 

Le deuxième interrogatoire, celui du 7, Mme Di Marino, en violation flagrante du code de procédure pénale ne pose pas la question de la présence d'un avocat à Ranucci.

Et dans ce cas, le viol de la loi est caractérisé. Et là, il ne s'agit pas de prendre des avocats sans doute menacés par ailleurs par la main, mais simplement de poser une question.

Auteur :  Gihel [25 mars 2007, 13:05 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Les policiers avaient effectivement un argument convaincant pour demander une prolongation à Mlle Di Marino, nous sommes d'accord, et je crois qu'elle aurait dû le faire !!

Mais la juge avait aussi un argument pour inculper Ranucci : l'enquête était arrivée au point où des charges très importantes pesaient sur lui, et dans ces conditions il est de son devoir de l'inculper, ne serait-ce que pour lui permettre de se défendre (avocat).

Je rappelle que la décision appartient à Mlle Di Marino et à elle seule, que ça plaise ou non aux policiers.

Dommage qu'elle ait estimé que la défense de l'inculpé était plus urgente que la découverte d'un élément matériel capital.

Faut-il pour cela cracher sur Mlle Di Marino comme on le fait ici ? Ce n'est pas mon genre, je laisse ça à d'autres.
Mme Di Marino est parfaitement au courant du fait que les policiers et les gendarmes vont rafistoler le dossier et que le couteau sera caché une seconde fois après avoir été déterré la veille.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle ne pose pas la question d'un avocat à Ranucci le 7.
Il était tout à fait possible au commissaire de demander à Mme Di Marino une commission rogatoire pour emmener Ranucci chercher le couteau. Cela se fait en deux minutes.

Elle n'aurait pas pu lui refuser. Et même il aurait tapé une demande de prolongation, elle invoquait les circonstances exceptionnelles et il l'avait dans la minute.

Troisièmement, il n'y en avait même pas besoin parce que la fin des aveux est à une heure suffisante pour permettre de faire un saut à Gréasque.

Il n'y a rien qui tient dans tous ces arguments.

Auteur :  Gihel [25 mars 2007, 13:07 ]
Sujet du message : 

Citation :
Mais la juge avait aussi un argument pour inculper Ranucci : l'enquête était arrivée au point où des charges très importantes pesaient sur lui, et dans ces conditions il est de son devoir de l'inculper, ne serait-ce que pour lui permettre de se défendre (avocat).
Et comme par hasard, le 7 elle l'interroge sans avocat.

Auteur :  soryu [25 mars 2007, 13:29 ]
Sujet du message : 

Citation :

Comment veut tu soryu que je crois, que l'inculpation est une mesure CONTRE Ranucci il y a quand même eu un homicide et ranucci en serais le responsable présumé a cette instant, je pense que sur se coup la, tu me prend pour un idiot.
Pas du tout, bruno, et j'ai une raison d'avoir de l'estime pour vous (vous savez laquelle).
Peut-être que j'ai mal compris ce que vous dites.

Vous croyez voir, comme beaucoup sur ce forum, une immense machine à broyer Ranucci lancée sur un claquement de doigts de Cubaynes, sur son bon vouloir, et que rien ne peut plus arrêter.

C'est un fantasme.

L'inculaption de Ranucci est normale dès que des charges importantes existent : c'est la loi. La pression policière est énorme (je ne suis pas un enfant de coeur), il est temps de le mettre entre les mains de la Justice. C'EST DANS L'INTERET DU PREVENU.
Citation :
Certes ranucci na pas voulut d'avocat, mais avait il le chois crois que si ranucci aurais prix la décision d'avoir un avocat la juge l'aurais fait ramenais bien sagement en geôle jusqu'à l'arrivait d'un avocat, ce refus arrangé bien la juge, et puis comme ont dit il faut battre le fer quand il ai chaud
Désolé, je ne vous suis pas...Qu'est-ce qui vous fait dire que ce refus arrangeait Mlle Di Marino ? Pure invention de votre part ! Toujours ce fantasme du complot...
Si CR veut un avocat, il passera la nuit en taule, oui et alors ?

Auteur :  webrider [25 mars 2007, 13:58 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]
Vous semblez croire que l'inculpation est une mesure CONTRE Ranucci : mais pas du tout !
Inculper quelqu'un est extrêmement grave puisque c'est faire peser sur cette personne un soupçon suffisant pour que la justice la tienne à sa disposition, dans un contexte mal défini, et surtout très souvent négligé, de présomption d'innocence. La principale contrepartie est que cette personne a accès à son dossier, mais ce n'est que pour rétablir un certain équilibre.

Lorsque l'inculpation s'accompagne d'une incarcération préventive, c'est encore plus grave, puisqu'on prive de liberté une personne présumée innocente, mais traitée en coupable. C'est de l'arbitraire dans beaucoup de cas et un pari sur la vérité.

La mise en examen n'a pas modifié ces considérations sur le fond. Mais littéralement, mettre en examen est moins grave qu'inculper...

C'est précisément pour masquer leur responsabilité en cas d'erreur que les juges refusent toute idée d'avoir à en répondre le cas échéant.

Auteur :  soryu [25 mars 2007, 14:32 ]
Sujet du message : 

Citation :
inculper quelqu'un est extrêmement grave puisque c'est faire peser sur cette personne un soupçon suffisant pour que la justice la tienne à sa disposition, dans un contexte mal défini, et surtout très souvent négligé, de présomption d'innocence. La principale contrepartie est que cette personne a accès à son dossier, mais ce n'est que pour rétablir un certain équilibre.que les juges refusent toute idée d'avoir à en répondre le cas échéant.
Mais ce que j'ai très bien compris, c'est que ce n'est pas l'inculpation qui fait peser un soupçon, c'est le soupçon, disons ici les énormes soupçons, qui entraînent l'inculpation.
Cette inculpation est même OBLIGATOIRE et en l'espèce Mlle Di Marino n'a même pas le choix, sauf à la différer de 24 heures (ce qu'elle aurait dû faire je pense, mais c'est une autre question).
Citation :
Lorsque l'inculpation s'accompagne d'une incarcération préventive, c'est encore plus grave, puisqu'on prive de liberté une personne présumée innocente, mais traitée en coupable. C'est de l'arbitraire dans beaucoup de cas et un pari sur la vérité.
100% d'accord...mais...
Fourniret est bien "présumé innocent", non ? Vous voyez, en France, une libération de cet inculpé ?

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