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Message non luPosté :23 mars 2007, 14:29 
J'ai du mal à vous suivre, jp...

Il y a des faits, il y a des déductions évidentes, et il y a des suppositions.

Par exemple, l'inculpation de CR par la juge est un FAIT.
L'intérêt des policiers à amener CR sur place est une EVIDENCE.
La demande d'examen médical par la juge est une SUPPOSITION.
Citation :
Je suis étonné que vous refusiez d'admettre que les policiers avaient le plus grand intérêt à amener C Ranucci dans la champignonnière pour qu'il désigne précisément l'endroit où il avait soi disant enterré ce couteau.
Non, ils préférent confier cela aux gendarmes, ce qui est grotesque et ridicule puisque ce sont eux qui ont mené l'enquête.
Tiens c'est nouveau ça !
C'est M Alessandra qui vous l'a dit récemment ? Voir plus loin.

C'est leur intérêt ? Mais c'est complètement évident, voyons !
Grotesque et ridicule de confier ça aux gendarmes ? Mais bien sûr !
C'EST EXACTEMENT CE QUE JE DIS, mais voilà, ça ne s'est pas passé comme ça.
Citation :
[soryu] Les policiers avaient EVIDEMMENT l'intention d'emmener Ranucci, ses aveux signés, sur le tas de fumier pour qu'il leur montre exactement où était enfoui le couteau : le rêve.

[jpasc] Tiens c'est nouveau ça !
C'est M Alessandra qui vous l'a dit récemment ?
Je n'y comprends rien. Personne ne me l'a dit, ni à vous non plus. C'est tout aussi évident pour vous que pour moi !
Citation :
FIN GARDE A VUE : disons que nous mettons fin à la garde à vue du sus nommé, qui sera deféré le 6 juin 74, à 18 heures devant Mr le juge mandant......

Le "NOUS" me fait penser que ce sont les policiers qui ont décidé de mettre fin à la garde à vue et pas la juge sinon il l'aurait indiqué.
Vous voyez bien que les policiers n'avaient nullement l'intention de demander une prolongation à la juge.
Vous croyez VRAIMENT que c'est Porte qui peut décider de mettre fin ou de prolonger la garde à vue ? Vous vous trompez !
Il obéit, il constate. Il peut proposer. IL N'A AUCUN POUVOIR.
CE N'EST PAS LUI QUI LE DECIDE, C'EST LA JUGE D'INSTRUCTION.

Le "NOUS" ne fait penser à rien du tout, sauf dans votre imagination.
Citation :
Et là, vous nous sortez du chapeau que Di Marino décide d'inculper C Ranucci à 17h20 et de mettre fin à la garde à vue. Mais d'où sortez vous cela ?
Il est certain que si vous refaites l'histoire à votre goût, vous allez pouvoir tout vous permettre.
Malheureusement, tout ce que vous racontez est faux.
Malheureusement, tout ce que je raconte est vrai.

J'enlève le 17h20 (supposition) si c'est ça qui vous chagrine : mettez l'heure qui vous chante à la place, 17h19 par exemple...quel temps perdu pour des broutilles, vraiment !

Mlle Di Marino inculpe CR : vrai ou faux ? Je sors cela du chapeau ?
La fin de la garde à vue (vers 18h) est alors automatique : oui ou non ? C'est l'histoire à mon goût ?
Alessandra a-t-il à ouvrir son clapet : NON. Il semble qu'il y a songé, sans plus. Il aurait bien voulu : pas moyen, trop compliqué. LA JUGE EST LE MAITRE ABSOLU.
Citation :
Vous affirmez que la juge a exigé l'examen médical. Qu'en savez vous ? C'est Di Marino qui vous l'a dit récemment ?
Vous avez de la chance de savoir des choses que d'autres ignorent.
CR a-t-il été examiné par le Dr Vuillet (17h45), oui ou non ? Je sors cela du chapeau ?
Qui a demandé cet examen, selon vous ? Les policiers ? Ranucci ? Allons...
J'ai dit (supposition) que, soit cet examen est dans les usages, soit que la juge (ou le procureur) l'a demandé.

Quelle importance ? Vous êtes en train de chercher querelle sur des détails microscopiques. Il y a plus important, non ?

Serait-ce un combat d'arrière-garde, une manoeuvre de diversion pour esquiver les vrais problèmes ? Je m'interroge.
Citation :
En imposant cet examen médical, ça leur faisait gagner du temps et leur servait de prétexte pour ne pas pouvoir aller dans la champignonnière avec C Ranucci.

Je suis étonné que vous refusiez d'admettre que les policiers avaient le plus grand intérêt à amener C Ranucci dans la champignonnière pour qu'il désigne précisément l'endroit où il avait soi disant enterré ce couteau.
Je ne pige plus rien, plus rien, plus rien.


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Message non luPosté :24 mars 2007, 01:22 
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Citation :
[...]

Cette affirmation est en contradiction formelle avec le P.V. de découverte de l'adjudant Monnin (donc un gendarme). Il y aurait donc une forfaiture des policiers et des gendarmes.
Bien entendu, parce que le parquet est au-dessus d'eux.

Le couteau a été découvert le 5 avec la poële à frire qui était sur les lieux le 5 comme en atteste un PV.

Il a été remis aux policiers avec la fiche de scellé. C'est cette fiche de scellé que Porte recopie à 17h30 le 6.

Le couteau est ramené ensuite dans le tas de tourbe pendant que Gras fait semblant de chercher ailleurs.

Comme l'affaire est un rafistolage, l'endroit où le couteau est replanté est vague et donc il faut du temps à Gras pour le retrouver et une liaison radiotéléphonique avec les policiers.

C'est cela qui s'est roduit, cette preuve du couteau ne vaut plus rien du tout, d'autant qu'il me semble évident que ledit couteau n'appartient pas à Ranucci comme le prouve le fait qu'on ne lui pose strictement aucune question sur son origine, ce que G Bouladou veut bien reconnaître comme une totale incongruité.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :29 mars 2007, 08:57 
Citation :
Citation :
Au moment où les gendarmes commencent les recherches, le couteau n'est encore pas caché, et c'est justement pour pouvoir aller le cacher vers le tas de fumier qu'on les envoie chercher à un autre endroit.
Cette affirmation est en contradiction formelle avec le P.V. de découverte de l'adjudant Monnin (donc un gendarme). Il y aurait donc une forfaiture des policiers et des gendarmes.
Non, le gendarme Monnin écrit quelque chose qui n’est pas tout à fait exact. De là à dire que c’est une forfaiture…………de la part des gendarmes……….
Comment pouvait-il écrire qu’on leur avait demandé de chercher le couteau, mais qu’on ne leur avait pas dit précisément où il fallait le chercher ?
Il a finalement écrit quelque chose qui ne faisait de tort pour personne.

Sur le PV du gendarme Monnin, dans la description du couteau, il n’est pas fait mention de tache de sang, ni même « de légères traces brunes ».


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Message non luPosté :29 mars 2007, 09:02 
Citation :
il est effectivement obligé qu'il y ait acte de forfaiture et complicité entre gendarme et police, puisque la venue sur les lieux de découverte du corps s'est faite par les gendarmes.
Je ne comprends pas, on parle du 6 juin et de la recherche du couteau et toi tu parles du 5 juin et de la découverte du corps.


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Message non luPosté :29 mars 2007, 09:04 
Citation :
Sur le PV du gendarme Monnin, dans la description du couteau, il n’est pas fait mention de tache de sang, ni même « de légères traces brunes ».
Voilà un point que j'avais trouvé moi-même très étonnant.

Etait ce un détail tellement insignifiant qu'il n'était pas utile de le porter sur le PV ?


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Message non luPosté :29 mars 2007, 09:22 
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Citation :
[...]
Je ne comprends pas, on parle du 6 juin et de la recherche du couteau et toi tu parles du 5 juin et de la découverte du corps.






Bonjour Arlaten.

Moi, on ne me fera pas gober qu'il y a eu magouille entre la gendarmerie et la police à propos de ce couteau.

Maintenant, et si comme je le lis, le couteau a été trouvé le 05 juin, la gendarmerie et la police sont complices, puisque sur le PV récapitulatif est porté mention du couteau machin 610 du 05 juin.

C'est forcément la gendarmerie qui donne ce PV.

Maintenant, il reste au gendarme à expliquer quand et comment il a trouvé ce couteau, et la police se charge de faire avouer à Ranucci que ce couteau est à lui et lui faire dire qu'il l'a caché où l'a trouvé le gendarme mgrin:


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Message non luPosté :29 mars 2007, 12:09 
Citation :
Moi, on ne me fera pas gober qu'il y a eu magouille entre la gendarmerie et la police à propos de ce couteau.
Moi non plus.
Citation :
Citation :
Je ne comprends pas, on parle du 6 juin et de la recherche du couteau et toi tu parles du 5 juin et de la découverte du corps.
Maintenant, et si comme je le lis, le couteau a été trouvé le 05 juin, la gendarmerie et la police sont complices,
Oui, effectivement, si tu « t’appuie » sur cette hypothèse, je comprend mieux ce que tu as voulu dire.
Mais il ne faut pas me dire ça à moi, puisque je ne crois pas que le couteau a été retrouvé le 5.


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Message non luPosté :29 mars 2007, 12:14 
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Citation :
[...]
Oui, effectivement, si tu « t’appuie » sur cette hypothèse, je comprend mieux ce que tu as voulu dire.
Mais il ne faut pas me dire ça à moi, puisque je ne crois pas que le couteau a été retrouvé le 5.





Oui, Arlaten, mais l'ordi..... edoh

Tu m'aurais eu en face de toi, on se serait tout de suite compris....

PS: je ne te dirais plus "çà à toi". toung: Promis. Ca m'arrange même, t'imagine. :D


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Message non luPosté :30 mars 2007, 00:50 
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Moi, on ne me fera pas gober qu'il y a eu magouille entre la gendarmerie et la police à propos de ce couteau.

Maintenant, et si comme je le lis, le couteau a été trouvé le 05 juin, la gendarmerie et la police sont complices, puisque sur le PV récapitulatif est porté mention du couteau machin 610 du 05 juin.

C'est forcément la gendarmerie qui donne ce PV.

Maintenant, il reste au gendarme à expliquer quand et comment il a trouvé ce couteau, et la police se charge de faire avouer à Ranucci que ce couteau est à lui et lui faire dire qu'il l'a caché où l'a trouvé le gendarme mgrin:

Il n'y a pas eu "magouille" entre la police et la gendarmerie, bien sûr que non, les deux s'entendent comme chien et chat.

Mon hypothèse:
Mais tout le monde est d'une certaine façon complice ce qui expliquerait le fait que le capitaine Gras "ne se souvient plus très bien".

Pour moi, les choses pourraient s'être passées de cette façon: le 5, on amène la poële à frire (c'est écrit sur le récapitulatif des gendarmes, la poële est sur les lieux le 5, ce que le capitaine Gras oublie de raconter à Perrault en 1978, et ce qui donne lieu à un petit mensonge : j'ai essayé ma poële l'après-midi du 6 dit-il à Perrault. Ah bon et le 5 elle faisait quoi sur les lieux ? Elle faisait de la figuration peut-être ?)

On découvre le couteau, avec les autres pièces, le pull, la chaussure etc... etc... Le 5, dans l'après-midi.

On donne tout aux policiers, avec un PV de transmission qui visiblement a disparu, ou dont la date n'est pas claire : le 6 au lieu du 5, ou encore, il n'y a pas l'heure, donc on ne sait pas.

Le matin les policiers comprennent qu'ils n'ont rien et que le dossier leur file dans les mains : le pull n'est pas à Ranucci, donc l'agresseur des cités, ce n'est pas lui.
Alors sur quoi faire tenir le dossier ? Il reste le pantalon, le couteau et les Aubert.

Les Aubert, on les suborne. Le problème est réglé, ils ne sont pas assez solides, ils ne comprennent pas la galère dans laquelle on les embarque.

Le pantalon, on ira le récupérer dans le garage en rendant la voiture et on rajoute la mention sur le PV en douce. Le problème est réglé.

Le couteau : ah merde, on ne peut rien, si on le montre Ranucci, il va dire qu'il n'est pas à lui. C'est la faute des gendarmes, ils n'avaient pas à chercher le couteau, on ne leur a rien demandé. Ils l'ont trouvé trop tôt. Pour un peu, on leur reprocherait d'avoir fait leur métier dis.

Donc : allo M. le procureur, les gendarmes le 5 sont venus avec une poële à frire, mais Ranucci vient d'avouer où était le couteau, donc ils faut qu'ils y retournent. Et je dis M. le Procureur, j'aurais pu dire : "Mme la juge, il faut que les gendarmes retournent sur les lieux avec la poële à frire chercher le couteau."

Les gendarmes : "mais le couteau, on l'a déjà donné ? On en a trouvé un le 5."
Répose de l'administration judiciaire : "Ce n'est pas le bon et vous avez fait une connerie, retournez chercher le couteau !"

Et les gendarmes sont des militaires, le doigt sur la couture du pantalon, sans problème.

Magouille entre les deux corps ? Mais bien sûr que non. Un petit arrangement avec l'administration judiciaire bien plutôt.

Donc le couteau qui était à 17h30 avec sa fiche de scellé dans les bureaux de l'évêché est reparti dare dare à Gréasque pendant que Gras cherchait un "autre" couteau.

Et peut-être qu'il s'est mis à comprendre le pauvre Gras quand on lui a demandé d'aller sur le tas de tourbe, au bout d'une heure et demi ? Ah bon on me fait chercher au même endroit que la veille maintenant ?

C'est un militaire, il obéit. Mais il est où votre couteau dit-il aux policiers par radiotéléphone ? : mais, là cherchez mieux !

1h55 qui finalement s'expliquent que la seconde replantation du couteau est un peu une replantade ou une replantitude. Alors peut-être que Gras a compris quand il a déterré le couteau, tiens c'est le même que la veille.

Ben si tu veux de l'avancement tu la boucles, tu ne cherches pas à comprendre, c'est tout.

Merci.

Au revoir.

_________________
L'adn du sang se trouvant sur le pantalon bleu doit être analysé et comparé avec celui de Mme Mathon, c'est notre exigence pour connaître la vérité.


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Message non luPosté :30 mars 2007, 06:55 
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bonjour Gihel, voilà que j'ai lu avec beaucoup d'attention ce que tu as écrit.

J'entends parler d'une poêle à frire qui aurait été amenée le 05 sur les lieux du crime......Comme je ne vois pas très bien de quoi tu parles, montre-moi ce PV et je peux te dire que je saurai de quoi il en retourne.

Le PV du couteau a été expliqué et pour ne pas m'en contenter, j'ai vérifié auprès d'enquêteurs de gendarmerie qui travaillaient dans les années 70.

La procédure peut ne pas vous plaire, peut faire qu'on se pose des questions, mais en aucun cas, on peut parler de découverte du couteau le 05. D'ailleurs, tout le monde a remarqué que les scellés introduis dans le dossier portent la mention "découverte du ....ddu 05 juin 1974 N°610.

Je sais que toutes les autres pièces ont été découvertes le 05, mais il apparaît clair que c'est la procédure et je vais même te dire pire: sais-tu que les gendarmes à l'époque avaient 15 jours de tolérence pendant lesquels tous les indices trouvés étaient inclus dans le dossier sous le N° de départ et sous la date de découverte du cadavre.

Je constate que même le Procureur de la république magouille avec les gendarmes.
Ca, je ne le savait pas toung:

Ben, il y en a du beau linge qui a du souci à se faire. mgrin:

bonne journée Gihel.


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Message non luPosté :30 mars 2007, 10:39 
Laurence :
Le PV du couteau a été expliqué et pour ne pas m'en contenter, j'ai vérifié auprès d'enquêteurs de gendarmerie qui travaillaient dans les années 70.

La procédure peut ne pas vous plaire, peut faire qu'on se pose des questions, mais en aucun cas, on peut parler de découverte du couteau le 05. D'ailleurs, tout le monde a remarqué que les scellés introduis dans le dossier portent la mention "découverte du ....ddu 05 juin 1974 N°610.

Je sais que toutes les autres pièces ont été découvertes le 05, mais il apparaît clair que c'est la procédure et je vais même te dire pire: sais-tu que les gendarmes à l'époque avaient 15 jours de tolérence pendant lesquels tous les indices trouvés étaient inclus dans le dossier sous le N° de départ et sous la date de découverte du cadavre.


Tu as entièrement raison, Laurence. C'est d'ailleurs ce que dit G.B dans son livre, lorsqu'il explique ce qu'est une fiche de scellée (et il a bien dû en remplir plusieurs centaines quand il travaillait à la police).

Carmencita, que l'on ne peut vraiment pas soupçonner de faire partie des innocentistes fanatiques et dont la probité me semble évidente, s'est d'ailleurs renseignée auprès de son père, ancien commissaire divisionnaire, qui lui a confirmé que c'était bien la procédure normale : une fiche de scellée porte toujours la date où une enquête sur une affaire donnée est ouverte et tous les objets mis sous séquestre qui sont découverts dans le cadre de l'affaire , quelle que soit la date où ils sont découverts, sont inscrits sur cette fiche, de manière à signifier qu'ils font partie de l'affaire no. tant datée du tant.

Comme tu dis, on peut contester cette méthode et en proposer une autre, mais le fait est que c'est comme cela que l'on procédait dans les années 70 (et peut-être même aujourd'hui, je crois).
Et Gilles Perrault fait erreur lorsqu'il se base sur la date du 5 juin (date d'ouverture de l'affaire) pour conclure que le couteau a été découvert le 5 juin.

Je n'exclue pas forcément que ce couteau ait été découvert le 5 juin, mais il me faudrait pour preuve autre chose que cette fameuse fiche de scellée datée du 5 juin, qui est parfaitement conforme à la procédure.


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Message non luPosté :30 mars 2007, 11:13 
Moi je m'interroge justement sur un point concernant cette fameuse procédure qui me parait tout de même assez ambigue.

On nous dit que l'affaire commence le 5 juin seulement à partir de la découverte du corps de la petite.

Mais pourtant, quand M Rambla va porter plainte pour enlèvement de sa fille le 3 juin au commissariat, dés le 4 au matin, des inspecteurs font des recherches et interrogent des personnes de la cité ste-agnès et aux alentours.
Il y a donc bien quelque chose qui est déclenchée par la police qui correspond à l'enlèvement d'une fillette le 3 juin.

Pourquoi est ce le 5 et pas le 3 qui est pris en référence pour dater l'ouverture de l'affaire ?
Encore une fois, il s'agit d'un enlèvement et pas d'une fugue ou d'une simple disparition.


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Message non luPosté :30 mars 2007, 11:40 
Citation :
Moi je m'interroge justement sur un point concernant cette fameuse procédure qui me parait tout de même assez ambigue.

On nous dit que l'affaire commence le 5 juin seulement à partir de la découverte du corps de la petite.

Mais pourtant, quand M Rambla va porter plainte pour enlèvement de sa fille le 3 juin au commissariat, dés le 4 au matin, des inspecteurs font des recherches et interrogent des personnes de la cité ste-agnès et aux alentours.
Il y a donc bien quelque chose qui est déclenchée par la police qui correspond à l'enlèvement d'une fillette le 3 juin.

Pourquoi est ce le 5 et pas le 3 qui est pris en référence pour dater l'ouverture de l'affaire ?
Encore une fois, il s'agit d'un enlèvement et pas d'une fugue ou d'une simple disparition.
C'est vrai. Je n'y avais pas pensé, mais si Gérard Bouladou lit ce post, j'aimerais bien connaître son point de vue la-dessus.
Ou celui de toute autre personne du métier (policier, gendarme ou juge d'instruction)


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Message non luPosté :30 mars 2007, 12:19 
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--------------------------------------------------------------------------------

Le rapport de synthèse


--------------------------------------------------------------------------------

BUT : rendre compte de l’enquête

à rédaction en fin de procédure



EN TETE :

- Date et lieu de rédaction, elle doit être différente de celle des faits

- Rédacteur (unicité du rédacteur) : nom, prénom, grade et affectation

- Destinataire : Procureur ou Juge d’Instruction

S/C de la voie hiérarchique



RUBRIQUES DE PRESENTATION :

à Objet : Qualification pénale des faits

Date des faits

Lieu de commission des faits

Identité succincte des victimes

à Affaire : contre X ... ou personne(s) dénommée(s)

à Référence : initiative du service ou instruction écrites ou verbales

à Pièces jointes : - la procédure n° contenant X feuillets et ses annexes

- la copie conforme

- la pièce de justice en retour après exécution

- les scellés numérotés et leurs destinations



PREAMBULE DU RAPPORT :

“ J’ai l’honneur de vous rendre compte des résultats de l’enquête diligentée en (cadre juridique) par (service) et pour laquelle vous avez été tenu

régulièrement informée



CONTENU DU RAPPORT :

à Les faits : rappel de la saisine (5 ou 6 lignes maximum)

à L’enquête :

§ Relation chronologique des faits pour une affaire simple

§ Synthèse des investigations pour une affaire complexe

- Rassemblements des éléments = saisine, recherches de témoignages, éléments obtenus, émission d’hypothèse)

- Administration de la preuve = élimination des pistes mortes, mettre en exergue des pistes, identification des auteurs, interpellations, découverte de pièce à conviction, interrogatoires

- Difficultés rencontrées : incidents ...

CONCLUSION :

n Eléments constitutifs des infractions

n Dégager la responsabilité des chacun, éventuellement avec aggravation ou irresponsabilité

n Destination des mis en cause

n Investigations restant à faire (personnes en fuite, identification des X..., réponses en attente, impossibilités...) à Signature du rédacteur (une seule et unique)

n Identité des mis en cause : nom, prénom, date et lieu de naissance, filiation,

nationalité, profession et domicile

n Identité des personnes décédées

n Destinataire :

- Procureur ou Juge : DEUX exemplaires

- SRPJ + Fichier : DEUX exemplaires

- Service : UN exemplaire

à Visa et transmission du chef de service : “ Vu et Transmis ”

Grade, nom et qualité

Signature



! ! ! Chaque élément important amené dans le rapport doit être identifié par rapport à

la procédure (CF PV n° .... )



***


--------------------------------------------------------------------------------

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jai trouvé ça, qui n'a rien à voir, je continue à chercher....


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Message non luPosté :30 mars 2007, 12:28 
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Pour répondre à Danou et Jean-pascal,

bonjour

Je pense qu'il doit y avoir plusieurs PV: des pv d'audition, d'interrogatoire, de tapissage et de découverte de cadavre, auquels on insère les indices matériels s'y référent. Et que par conséquent, puisque la petite a été découverte le 05, ledit PV porte la mention du 05 Juin. On voit d'ailleurs bien que c'est un PV particulier puisqu'on lui attribue un numéro: le N°610.

Les autres PV sont bien sûr l'ouverture de l'enquête avec audition des proches, des témoins, des voisins....

Je dis ça sans savoir....bien entendu. A vérifier


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