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Message non luPosté :07 janv. 2008, 18:58 
Ce n'est pas faux.

En même temps, il sort des aveux, donc il ne fait que répéter ce que les policiers lui ont dit. Ils ont appris dans l'après midi du 6 par M Vuillet que la petite fille avait été tuée avec un couteau.


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Message non luPosté :07 janv. 2008, 19:12 
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A l'époque il n'y a pas de juge des libertés, c'est le juge d'instruction qui décide quoi faire.
Au défèrement le juge d'instruction n'essayait pas un interrogatoire poussé et concluant. Seulement de quoi l'inculper et où l'envoyer. Ça sent l'embrouille à plein nez tant de diligence dans l'instruction.
Quand je dis embrouille, je ne pense pas à un complot maquiavélique (je précise au cas où ...), seulement satisfaire la demande de l'opinion.


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Message non luPosté :07 janv. 2008, 19:34 
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j ai rate un truc, c 'est quoi cette fiole?


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Message non luPosté :07 janv. 2008, 19:43 
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C'est la dose de tranquilisants qu'on donne aux prisionniers. Ç'est une fiole parce que c'est liquide et qu'elle doit être bue devant le maton au moment de la distribution, pour éviter le cumul.
Pour avoir une idée sur les effets, le "suicidé" d'Outreau a pris 8 fois la dose.
1/8 de la dose mortelle ça doit avoir des effets assez conséquents.
De plus c'était dans les années 2000 pas dans les 70 où l'ambiance dans les prisons était plus que tendue.


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Message non luPosté :07 janv. 2008, 20:58 
Encore une fois, je ne suis pas sûre de bien vous comprendre, Jacques, mais si je vous suis bien, vous voudriez dire que Ranucci a été drogué à son insu pendant 2 ans par l'administration pénitentiaire et que c'est ce traitement "à la fiole" qui lui aurait fait prendre des vessies pour des lanternes / confondre son Opinel et le Virginia Inox jusqu'au jour du procès où il aurait - Dieu sait pourquoi - retrouvé son punch et sa mémoire ?

Même si les choses s'étaient passées comme cela, cela n'expliquerait pas qu'il ne se soit pas plus révolté que ça au sujet du couteau. "Négatif !", c'est un peu court comme argumentation.


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Message non luPosté :07 janv. 2008, 21:05 
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A son insu, non. La prise de la fiole est volontaire, mais très peu résistent la tentation de s'abrutir.
Je veux seulement dire que c'est un facteur que l'on ne peut pas écarter. Déjà l'état psychologique d'un accusé d'un meurtre pareil (coupable ou innocent) ne doit pas être brillant. Si en plus il est drogué, imaginez.
Sur son attitude au procès, il a été dit beaucoup de choses. J'ai vraiment l'impression qu'il se croyait au théatre et attendait le grand coup d'effet et les excuses qui s'ensuivraient. Ce n'est qu'une impression.


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Message non luPosté :07 janv. 2008, 22:13 
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Citation :
oui la correction date du 1er interrogatoire, le 6 juin.

Il aurait été interessant de savoir comment est intervenue cette correction. Est ce C Ranucci qui a fait remarquer l'erreur ?
Il est dans un tel état à l'issue de cet interrogatoire qu'il signera sans doute sans relire ; le fait est qu'il relira si peu qu'il signera sans faire remarquer une erreur sur sa date de naissance :

6 juin 1954 au lieu de 6 avril 1954

là, on connait bien sa propre date de naissance même s'il ne se souvient pas de tout, et il aurait sans nul doute fait corriger cette erreur s'il avait relu le document !!
Donc il ne l'a pas relu, et on y a mis ce qu'on voulait y mettre.

_________________
http://www.presume-coupable.com


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Message non luPosté :07 janv. 2008, 23:46 
Citation :
A son insu, non. La prise de la fiole est volontaire, mais très peu résistent la tentation de s'abrutir.
Je veux seulement dire que c'est un facteur que l'on ne peut pas écarter. Déjà l'état psychologique d'un accusé d'un meurtre pareil (coupable ou innocent) ne doit pas être brillant. Si en plus il est drogué, imaginez.
Sur son attitude au procès, il a été dit beaucoup de choses. J'ai vraiment l'impression qu'il se croyait au théatre et attendait le grand coup d'effet et les excuses qui s'ensuivraient. Ce n'est qu'une impression.
Non, non, ce n'est pas une impression, c'est exactement comme cela qu'il voyait les choses. Sa mère en témoigne. Elle dit en substance qu'il attendait ce jour comme son jour de triomphe, où la vérité allait enfin triompher et où les scélérats allaient enfin être démasqués et châtiés comme ils le méritaient. Il se voyait déjà sortir triomphalement du tribunal et monter dans une Mercedes blanche, couleur de l'innocence. Il avait calculé les indemnités qu'il comptait demander - je cite - "à Giscard" et qui lui permettraient d'aller s'installer en Amérique du Sud avec sa mère. Il apprenait même l'Espagnol dans ce but.

Bref, il nageait en plein délire et c'est bien l'une des nombreuses choses que je reproche tellement à Lombard, qui, avec son expérience, ne pouvait pas ignorer qu'il allait dans le mur.
Lombard avait déjà osé confier cette affaire, où un homme jouait sa tête, à un jeune avocat qui n'avait jamais plaidé et il n'avait consenti à s'y intéresser qu'au bout de plusieurs mois et uniquement parce que Jean-François Le Forsonney l'avait averti qu'il ne pouvait plus tenir seul. Il a perdu de longs et précieux mois où son expérience aurait permis de déceler tout de suite ce qui clochait dans cette affaire et qu'on ne peut reprocher à un débutant comme Jean-François Le Forsonney de ne pas avoir capté. Il aurait pu faire enquêter en sous-main (et ne m'opposez pas la législation française qui interdit aux avocats d'enquêter car le nombre d'avocats qui ne respectent pas cette loi suffirait à peupler un ou plusieurs départements) et disposer ainsi le jour du procès d'arguments convaincants à opposer à l'accusation.
Il aurait pu et dû faire le travail qu'a fait Gilles Perrault 2 ans plus tard (il n'aurait pas été le premier à engager discrètement un ou plusieurs détectives).

Comment a-t-il pu laisser aller au procès un garçon qui se trouvait dans un tel état d'esprit !?!?! Je me suis fait plusieurs fois durement critiquer sur ce forum pour avoir osé dire qu'un accusé, ça se "préparait" et que, les choses en étant arrivées à un tel point de démence, Lombard se devait d'employer les grands moyens pour le réveiller de ses divagations.

Mais je vais le redire car je le pense toujours.
Il fallait le secouer comme un prunier, lui dire qu'en fait de Mercedes blanche, d'indemnités et d'Amérique du Sud, c'était la guillotine à 4 heures du matin qui l'attendait s'il ne faisait pas preuve au procès de la seule attitude susceptible de le sauver de l'échafaud. Il fallait secouer aussi sa mère, qui rêvait elle aussi de procès triomphant et avait déjà réservé la Mercedes blanche et son chauffeur. Il fallait obtenir qu'elle le raisonne. Elle avait de l'influence sur lui et serait sûrement parvenue à lui faire adopter une attitude positive au procès.

Il se disait innocent et ne concevait pas de voter autre chose que l'innocence, soit. Mais il était du devoir de Lombard de lui expliquer que cette innocence était loin d'être évidente pour le commun des mortels et que le jury, c'était précisément le commun des mortels. Il fallait lui dire qu'il devait se préparer à entrer dans l'arène où l'attendrait une foule haineuse qui était persuadée de sa culpabilité et qui voulait sa mort. Sa seule chance était d'affirmer son innocence, puisque il y croyait, mais de le faire de manière à semer au moins le doute. Il devait donner de lui l'image d'un jeune garçon sympathique, montrer de la compassion pour la victime et pour sa famille. Il devait leur dire en substance quelque chose comme :"Je ne sais ce qui s'est passé et c'est vrai que j'avais bu et ai eu une perte de conscience. Mais je me souviens très bien qu'au moment de l'accident, j'étais seul. Je ne sais pas ce qui s'est passé ensuite, mais je ne peux avoir tué votre petite fille car je sais bien que je ne l'ai pas enlevée et que je suis incapable de faire du mal à un enfant". Il n'aurait pas convaincu tout le monde, bien sûr, mais je pense qu'il aurait au moins réussi à entamer ce bloc de haine et de certitude. On aurait retenu l'image d'un jeune gars un peu paumé mais récupérable (pour ceux qui le pensaient coupable). Si l'on ajoute à cela son jeune âge, son casier judiciaire vierge, l'absence évidente de motifs crapuleux et la non préméditation, on pouvait raisonnablement espérer obtenir la perpétuité.

Rien ne l'empêchait, plus tard, une fois les esprits calmés, de demander une révision de son procès.

Mais quand on pense qu'aucun de ses avocats n'a même songé à lui oter avant d'entrer dans la salle sa croix d'évêque ridicule, qui a achevé de lui mettre le public à dos !

Je ne sais si son attitude bizarre, contradictoire, "dans les nuages", comme vous dites, qui a été la sienne pendant 2 ans est due à la "fiole", mais le jour du procès, il n'avait rien d'un endormi, au contraire. Mais ce dynamisme retrouvé a malheureusement été utilisé totalement à contresens et a signé définitivement son arrêt de mort.


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Message non luPosté :08 janv. 2008, 01:06 
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Je comprends ce que vous dites, mais je crois que vous radicalisez un peu. Il ne me semble pas qu'il nageait en plein délire, sinon qu'il n'a pas du tout pensé à la possibilité de ne pas être cru. C'est certain qu'il n'a pas perçu la situation d'une façon claire mais de là à penser qu'il délirait, il y a une grande marge.
Quant à la position de ses avocats, c'est Me Le Forsonnay, je crois, qui a expliqué très justement que s'ils arrivaient à convaincre CR de plaider coupable et circonstances atténuantes et que le coup faisait long feu, qui aurait eu le courage de le regarder en face.
Sur le fait d'avoir du étoffer le dossier avec des éléments obtenus au bord de la légalité, je suis d'accord avec vous. Mais ça coute cher et déjà il n'y avait pas d'honoraires, donc ...
Ce genre d'argument qu'on les avocats qui mettent en avant le fait que c'est le pouvoir public le seul qui puisse enquêter, m'a toujours paru très hypocrite. Quand ils en ont le besoin et la volonté, ils le font.


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Message non luPosté :08 janv. 2008, 09:04 
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Citation :
A son insu, non. La prise de la fiole est volontaire, mais très peu résistent la tentation de s'abrutir.
Je veux seulement dire que c'est un facteur que l'on ne peut pas écarter. Déjà l'état psychologique d'un accusé d'un meurtre pareil (coupable ou innocent) ne doit pas être brillant. Si en plus il est drogué, imaginez.
Sur son attitude au procès, il a été dit beaucoup de choses. J'ai vraiment l'impression qu'il se croyait au théatre et attendait le grand coup d'effet et les excuses qui s'ensuivraient. Ce n'est qu'une impression.
D'après Thomas, on ne donnait la fiole qu'aux toxicos.


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Message non luPosté :08 janv. 2008, 09:35 
Citation :
il me semble que ce que veut dir M. Vuillet, c'est que le couteau ne se bloque pas en position ouverte. Ce cran de sécutité est justement la première chose qui casse dans ce genre de couteau.
Ça veut dire qu'en portant un coup et en rencontrant un obstacle, la lame se referme sur les doigts.
Je crois que vous faites une confusion entre le cran d’arrêt et le cran de sûreté (et non pas de sécurité).

Le cran d’arrêt est effectivement le système qui maintien la lame en position ouverte.

Le cran de sûreté est le système qui permet le verrouillage de l’ouverture automatique.


Image



Pour ouvrir le couteau, avant d’appuyer sur le bouton, il faut « libérer » le cran de sûreté.

Le Dr Vuillet parle bien du cran de sûreté. Ce qu’il dit, me semble signifier que, par gravité, le cran de sûreté se libère tout seul.


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Message non luPosté :08 janv. 2008, 10:11 
Citation :
Jacques B.
Je comprends ce que vous dites, mais je crois que vous radicalisez un peu. Il ne me semble pas qu'il nageait en plein délire, sinon qu'il n'a pas du tout pensé à la possibilité de ne pas être cru. C'est certain qu'il n'a pas perçu la situation d'une façon claire mais de là à penser qu'il délirait, il y a une grande marge.
Mais je n'utilisais pas ce mot dans son sens médical. Il ne délirait pas au sens physique du terme, comme le font les gens qui ont 41° de fièvre.
Quand je dis qu'il nageait en plein délire, je veux parler de tout ce qu'il s'imaginait (sortie triomphante sous les vivas de la foule, Mercedes blanche, négociation d'indemnités avec Giscard, départ vers l'Amériqe du Sud en possession d'un pactole, etc.). Il flottait à plusieurs mètres au-dessus du sol, n'avait plus aucun lien avec la réalité. Ce qu'on ne saurait lui reprocher, d'ailleurs, étant donné qu'il était en prison à l'isolement depuis 2 ans !!!
Mais c'était le rôle de ses avocats - et principalement de Lombard - de lui remettre les pieds sur terre.

Citation :
Quant à la position de ses avocats, c'est Me Le Forsonnay, je crois, qui a expliqué très justement que s'ils arrivaient à convaincre CR de plaider coupable et circonstances atténuantes et que le coup faisait long feu, qui aurait eu le courage de le regarder en face.
Si vous relisez mon post, vous constaterez que je ne reproche pas aux avocats de ne pas avoir plaidé coupable avec circonstances atténuantes.
Je sais parfaitement que ce n'était pas possible sans l'accord de l'accusé.
Sans compter que, comme vous le dites, ce n'était pas non plus une garantie de succès.

Je reconnais qu'il n'y avait pas d'autre alternative que de plaider l'innocence. Mais ce que je dis, c'est qu'il y avait une possibilité de la présenter d'une manière plus crédible. Et elle aurait été plus crédible si Lombard avait lui même dirigé l'affaire au lieu de la refiler à un débutant pendant des mois. (Il pouvait aussi la refuser et aiguiller Mme Mathon vers un confrère compétent, mais à partir du moment où il l'acceptait une affaire où un jeune homme risquait sa tête, il se devait de s'y impliquer avec toute son expérience et son talent.).
Et enfin et surtout, il se devait impérativement de préparer l'accusé. Et cela exigeait avant tout de le faire redescendre sur terre, de lui faire prendre conscience de la réalité : "On veut ta mort, tu joues ta tête. On est persuadé que tu es un monstre. Nous allons faire l'impossible pour introduire le doute sur les faits. Mais de ton côté, tu dois nous aider en montrant de toi une image sympathique et émouvante."]

Citation :
Sur le fait d'avoir du étoffer le dossier avec des éléments obtenus au bord de la légalité, je suis d'accord avec vous. Mais ça coute cher et déjà il n'y avait pas d'honoraires, donc ...
Je pense que sur ce point, vous avez certainement raison. Mais enfin, il me semble que, sans aller jusqu'à engager un détective coûteux, il devait y a avoir moyen d'en savoir un peu plus d'une manière ou d'une autre. Lombard était déjà un vieux briscard du barreau, et ces gens-là ont toujours des relations, des ficelles. Un peu comme les inspecteurs de police ont leurs indicateurs. Des gens qui leur sont redevables et auraient pu se renseigner discrètement aux Cerisiers ou ailleurs sans que le nom du cabinet Lombard apparaisse ... Mais il aurait fallu pour cela que Lombard s'implique corps et âme dans l'affaire dès le début.
Citation :
Ce genre d'argument qu'on les avocats qui mettent en avant le fait que c'est le pouvoir public le seul qui puisse enquêter, m'a toujours paru très hypocrite. Quand ils en ont le besoin et la volonté, ils le font.
Bien évidemmment ! Et je trouve d'ailleurs que c'est légitime (parce qu'inévitable) et que la loi devrait le leur permettre.


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Message non luPosté :08 janv. 2008, 10:14 
« JacquesB » a écrit:il me semble que ce que veut dir M. Vuillet, c'est que le couteau ne se bloque pas en position ouverte. Ce cran de sécutité est justement la première chose qui casse dans ce genre de couteau.
Ça veut dire qu'en portant un coup et en rencontrant un obstacle, la lame se referme sur les doigts.

Arlaten :
Je crois que vous faites une confusion entre le cran d’arrêt et le cran de sûreté (et non pas de sécurité).
Le cran d’arrêt est effectivement le système qui maintien la lame en position ouverte.
Le cran de sûreté est le système qui permet le verrouillage de l’ouverture automatique.
Pour ouvrir le couteau, avant d’appuyer sur le bouton, il faut « libérer » le cran de sûreté.
Le Dr Vuillet parle bien du cran de sûreté. Ce qu’il dit, me semble signifier que, par gravité, le cran de sûreté se libère tout seul.


Ce qui veut dire qu'en réalité la lame était parfaitement bloquée une fois dépliée et qu'elle ne risquait pas de se replier lors des coups portés ?


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Message non luPosté :08 janv. 2008, 11:20 
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Bien qu'ayant possédé un tel couteau dans les années 80 (acheté très facilement dans une armurerie en France alors que la vente était interdite en Belgique), il fallait que je remette mes pièces en place pour être sûr de ne pas dire une bêtise.
Citation :
Je crois que vous faites une confusion entre le cran d’arrêt et le cran de sûreté (et non pas de sécurité).
J'en suis maintenant certain.
Citation :
Le cran d’arrêt est effectivement le système qui maintien la lame en position ouverte.
Plus exactement, c'est un ergot metallique qui se positionne dans une encoche situé à la base de la lame et qui empèche celle-ci de se refermer.
Citation :
Le cran de sûreté est le système qui permet le verrouillage de l’ouverture automatique.
Pour être tout à fait complet, c'est une pièce qui bloque l'utilisation du bouton-pressoir, que ce soit en ouverture ou en fermeture du couteau.
Citation :
Pour ouvrir le couteau, avant d’appuyer sur le bouton, il faut « libérer » le cran de sûreté.
Et pour refermer le couteau, il faut également appuyer sur le bouton-pressoir pour libérer l'ergot de l'encoche.
Il faut donc également que le cran de sureté soit "libéré".
Citation :
Le Dr Vuillet parle bien du cran de sûreté. Ce qu’il dit, me semble signifier que, par gravité, le cran de sûreté se libère tout seul.
Ce qui bien sûr permet l'ouverture ou la fermeture intempestive de la lame si l'on appuie sur le bouton-pressoir.


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Message non luPosté :08 janv. 2008, 11:29 
Merci Henri, je n'ai pas eu "le courage" de me lancer dans toutes ces explications, que je partage entiérement, bien entendu.


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