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 Sujet du message : L'analyse du couteau.
Message non luPosté :24 juil. 2004, 02:31 
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Il y a un truc qui me chiffonne sur le site à propos du couteau, c'est le paragraphe consacré à l'analyse :
Citation :
(réalisée par le docteur Ollivier et le docteur Vuillet)

"La lame du couteau ainsi que le manche, au niveau des interstices, est souillée de taches de coloration brun clair présentant l'aspect habituel des taches de sang. On remarque également des dépôts d'aspect terreux, notamment sur le manche."

Les experts concluent que le couteau du scellé n°8, comme le pantalon de Ranucci, "sont souillés de taches de sang dont les caractères sont ceux des taches de sang humain du groupe A, qui est également le groupe sanguin de la victime MD Rambla."
Je n'ose pas croire ça. Ce serait vraiment trop énorme qu'ils aient fait l'analyse sur le pantalon puis qu'ils soient contentés de regarder le couteau pour en conclure "ça doit être pareil". Il est tstrictement impossible de déterminer un type et un groupe sanguin à l'oeil nu. ça ne tient pas debout, ces gens sont quand même des scientifiques et s'ils disent que le couteau est tâché de sang humain du groupe A, c'est qu'ils ont vérifié que les tâches étaient :
1) du sang en rediluant la "tâche" séchée dans un solution isotonique et en observant les hématies au microscope
2) du sang humain avec un antisérum anti-humain
3) du sang humain de groupe A avec un sérum anti-A
ce qui sont des analyses de routine, même en 1974.

Peut être qu'il y a eu un rapport de synthèse reprenant les conclusions de leurs diverses analyses où ne figurent que les éléments important qu'ils ont découverts, mais il doit nécessairement y avoir un rapport où sont décrites les méthodes officielles employées (lesquelles sont soumises à autorisation par arrêté ministériel) pour arriver à ces conclusions.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :24 juil. 2004, 11:37 
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J'ai tiqué plus d'une fois sur ce point également mais sans le rapport complet, on ne peut pas savoir réellement si ce que nous croyons comprendre est ce qui s'est passé ou pas..


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 Sujet du message : le fameux couteau
Message non luPosté :24 juil. 2004, 12:16 
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Bonjour,

oui, c'est là le problème: si nous avions en notre possession cette arme , nous pourrions etre au courant. Mais comme cette arme a été donnée à l'armée, hélas, on n'en saura pas plus.......
Pourquoi donc ces pièces à conviction importantes ont été "ecartées " du dossier après l'execution de Christian ??

Cela fait partie des bizarreries du dossier. C'est mon avis.

a plus
thierry


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 Sujet du message : Re: le fameux couteau
Message non luPosté :24 juil. 2004, 19:47 
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Il n'y a pas besoin d'avoir l'arme pour savoir si une analyse du couteau a été faite à l'époque. Il suffit d'ouvrir le dossier, qui lui n'a pas disparu, et de lire le rapport d'expertise.
Sous prétexte qu'on y a pas accès, supposer a priori qu'il est hors-la-loi, je trouve ça un peu gonflé.


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 Sujet du message : l'analyse du couteau
Message non luPosté :08 janv. 2005, 12:27 
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En page 7 du rapport d’expertise du professeur agrégé H. OLLIVIER et du docteur F. VUILLET, rapport daté du 25 juillet 1974, on trouve la mention suivante :

« Nous avons mis en œuvre, à partir des macérations effectuées sur des prélèvements des taches observées sur :
- le couteau-poignard du scellé N°8
- la pierre du scellé n°3
- la pierre du scellé n°5
- la branche du scellé sans numéro,
- et le pantalon saisi sur RANUCCI (encore une erreur !)

la réaction d’orientation de KASTLE FEYER et la réaction de certitude de Gabriel Bertrand qui se sont révélées : positives confirmant la nature sanguine des taches.
L’identification de l’origine humaine du sang a été effectuée selon la technique classique des sérums précipitants….ce qui découvre l’origine humaine du sang.

Les essais d’identification groupale effectuées par la méthode de WOLZEN a permis de préciser que le sang en cause appartenait au groupe A
C'est-à-dire qu’il appartient au même groupe sanguin que la jeune RAMBLA Marie Dolorès. »

Il parait difficile, après avoir lu cela, d’affirmer que les experts ont prétendu avoir identifié les taches brunes sur le couteau uniquement en jetant un furtif coup d’œil. Et pourtant c’est ce que je lis sur la page du site concernant le couteau et dans divers autres documents vidéo ou sonores concernant cette affaire.
Je tenais donc à apporter ce rectificatif.
De grosses erreurs, par méconnaissance de l’affaire ( Gilles PERRAULT oblige…) sont commises sur la date de saisie du couteau, sur la soit-disant saisie multiple de la voiture, du pantalon, sur le témoignage de M. MARTINEZ et celui de M. AUBERT.
L’année 2005 va être l’année de la vérité sur l’affaire RANUCCI, preuves à l’appui. Vous aurez toutes les pièces du dossier qui vous manquent.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :08 janv. 2005, 17:52 
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Citation :
L’année 2005 va être l’année de la vérité sur l’affaire RANUCCI, preuves à l’appui. Vous aurez toutes les pièces du dossier qui vous manquent
Pourquoi attendre presque 30 ans pour le faire?
Logiquement la vérité on l'a connaît sinon Ranucci n'aurait jamais été en prison

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Message non luPosté :08 janv. 2005, 21:11 
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Il ne faut pas s'arranger comme vous le faites avec la vérité.
GIHEL confond, ce n'est pas trop grave,ce n'est qu'un forum, comme Gilles PERRAULT ( cela est plus grave) , une fiche de scellé avec un procès-verbal.
En effet sous le poignard dont la photo figure dans le livre de FRATACCI, ce n'est pas un procès-verbal que l'on voit comme l'écrit GIHEL mais une fiche de scellé.
Sur cette fiche de scellé doivent figurer les références de l'affaire. Et les références de l'affaire que les gendarmes mettrons sur une fiche de scellé, quelle que soit la date de confection de ce scellé sera :"P.V N°610/GREASQUE du 5 JUIN 1974 , AFFAIRE : Découverte de cadavre : RAMBLA M. Dolorès.
On voit bien que la date du 5 juin fait référence à la découverte du cadavre et non pas à la découverte du couteau sinon ils auraient écrit :
P.V 610/GREASQUE Affaire : découverte du couteau." Mais cela serait débile car l'affaire dont l'es gendarmes ont été saisis est l'affaire de la recherche et de la découverte du cadavre de Marie Dolorès. ILs n'ont pas été saisis de l'affaire de la découverte du couteau, cela n'a aucun sens.
Et c'est à partir de cette erreur que certains déduisent que le couteau a été découvert le 5. Alors que le seul P.V de découverte du couteau est du 6 et que le capitaine GRAS décrit sa découverte le 6 au soir dans un P.V de transport sur les lieux et de recherches (daté lui du 7 juin) et dans son rapport de synthèse daté lui aussi du 7 juin.

Quant au procés-verbal de l'inspecteur divisionnaire PORTE,il est faux de dire qu'il a saisi le couteau à 17 heure 30 le 6 juin au moment où commençaient les recherches de ce couteau;
Il a simplement commencé un procès-verbal de recollement de tous les scellés le 6 juin à 17 h 30 et il a indiqué dans une première partie les scellés qu'il avait sous la main. Il a rajouté ensuite et bien plus tard sur ce P.V les scellés que les gendarmes lui ont remis. Il aurait dû effectivement faire une mention différente avec l'heure de cette mention.
Ce procès-verbal ne fait pas partie de ceux qui sont prêvus par le code de procédure pénale. Il ne s'agit que d'un document pratique qui permet de centraliser sur un seul document tous les scellés qui figurent dans une affaire. Et si Jules PORTE avait voulu magouiller, il aurait fait attention aux dates qu'il mettait.
D'autre part, on ne peut pas nier que RANUCCI a indiqué dans son audition du 6 juin entre quatorze et dix sept, l'emplacement approximatif du couteau dans le tas de tourbe.
Les policiers pensaient obtenir une prolongation de garde à vue pour aller chercher le couteau avec lui et ce que n'est qu'à dix sept heures trente, lorsqu'ils ont su que Mlle DI MARINO refusait de donner cette prolongation qu'ils ont demandé aux gendarmes de chercher.
En admettant l'existence de la mise en scène folle inventée par Gilles PERRAULT Il est facile de comprendre qu'il était dans l'intérêt des enquêteurs de découvrir le couteau tout de suite sur les indications de RANUCCI. Or, les gendarmes qui ont le couteau depuis la veille (c'est Gilles PERRAULT et vous qui le dites) mettent deux heures pour le retrouver !!! Quels ânes!!!!
La vérité est ailleurs : le couteau était enfoncé profondément, sous une croute dure, le tas de tourbe est important et étendu et plein de morceaux de métal. C'est grâce à de nouvelles indications plus précises données par RANUCCI à qui on venait de signaler que les gendarmes avaient des difficultés à trouver que ceux ci ont trouve le couteau seulement dix minutes après que RANUCCI ait donné verbalement ces précisions; je regrette que Gilles PERRAULT n'ait pas marqué cela dans le POR puisque monsieur GUAZZONE le lui a dit, mais il est vrai que cela n'allait pas dans le sens de sa théorie.
Quant au couteau, comment a t il pu se trouver à une profondeur de 20 cms sur un simple coup de couteau. Il suiffisait à ce qui veulent réellement enquêter sur cette affaire de lire le Provençal du premier juin 1974 pour lire que les jours précédents, c'est un véritable déluge qui s'était abattu sur la région, embouteillages, voitures en panne, accidents, etc..;
Le soleil est revenu le samedi 31 mai dans l'après-midi. Le tas de tourbe qui est devant la champignonnière s'est comporté comme une immense éponge. Le 3 juin, une croute, pas encore trop dure s'est formée sur le dessus, le dessous est encore imbibé. Lorsque RANUCCI donne un coup de pied dans le couteau, il enfonce profondément celui-ci. Lorsque les gendarmes cherchent le couteau, cela fait trois jours de plus que le soleil frappe et la croute est devenue dure. Il n'y a aucun mystère. Et à l'endroit où se trouve ce couteau ( 100 mètres de la champignonnière) et loin du chemin qui y mène, il aurait été impossible de le trouver.

Alors, avant d'insulter les gendarmes et les policiers ( cela a couté 350 000 francs à Gilles PERRAULT) à partir d'analyses fausses, il vaut mieux enquêter un peu plus sérieusement et, au lieu de chercher des manipulations là où il n'y en pas eu, essayer d'éclaicir les points qui ne l'ont pas été dans la procédure écrite. Certains de ces points ont été éclaircis dans le procès de cours d'Assise car les témoins ont pu parler sans que leur témoignage ne soit déformé par un policier ou un gendarme. (principalement les AUBERT et M. MARTINEZ)


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Message non luPosté :08 janv. 2005, 22:31 
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Le soleil est revenu le samedi 31 mai dans l'après-midi. Le tas de tourbe qui est devant la champignonnière s'est comporté comme une immense éponge. Le 3 juin, une croute, pas encore trop dure s'est formée sur le dessus, le dessous est encore imbibé. Lorsque RANUCCI donne un coup de pied dans le couteau, il enfonce profondément celui-ci
Enfoncé un couteau dans 20cm de tourbe(dure ou molle) avec un coup de pied, rien ne vous gène?

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 Sujet du message : Re: l'analyse du couteau
Message non luPosté :08 janv. 2005, 23:14 
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L’année 2005 va être l’année de la vérité sur l’affaire RANUCCI, preuves à l’appui. Vous aurez toutes les pièces du dossier qui vous manquent.
Si c'est vrai, ça veut dire qu'on va avoir un papier nous prouvant officiellement que le couteau a servi pour le meurtre, on va nous dire comment la poche n'est pas plus tâchée de sang, on va nous donner une plage d'heure pour le crime, pourquoi on montre Ranucci seul aux Aubert,comment en sautant le fossé on retrouve une trace de pas dans le fossé......?

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 Sujet du message : le couteau
Message non luPosté :09 janv. 2005, 00:02 
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DALAKHANI

Lorsque vous écrivez que la trace de pas est dans le fossé, c'est contraire au dossier. Les gendarmes, sur le plan des lieux qu'ils ont dessiné, ont positionné la trace qu'ils ont relevée sur le bord nord du fossé, là précisément où la petite fille a sauté.
Mlle DI MARINO dans son procès-verbal relatant son transport sur les lieux
indique : "Nous avons dû franchir un caniveau bordant la route. Les gendarmes nous ont fait remarquer la présence d'une trace de talon de chaussure bordant le caniveau côté colline. NOus nous sommes ensuite engagés dans les fourrés surplombant la route. A quelques mètres de celle-ci, nous avons trouvé une petite chaussure d'enfant de type sabot à talon, talon dont une trace avait été remarquée par nous au bord du caniveau." Ces élements n'empêcheront pas à certains de dire que la fillette a été amenée là morte, portée par l'assassin.
Mais il est vrai que l'assassin, dans son génie, a dû faire une marque avec le sabot de la fillette sur le bord du fossé et ensuite mettre le sabot à deux mètres du corps. Quel génie cet homme !
Lorsqu'on y réfléchit, c'est inquiétant de lire des gens qui trouvent une manipulation dans chaque légende de photographie, dans chaque phrase, dans chaque acte d'un policier, d'un gendarme ou d'un magistrat.
Si je suis autorisé par l'administrateur car je ne pense pas que mes interventions correspondent à l'esprit de ce forum et mes réaction sont quelquefois un peu dures devant tant d'élucubrations, j'interviendrai de temps en temps lorsque ce que vous écrirez sera contraire aux éléments du dossier.
Et oui DALAKHANI vous pouvez lire en 2005, déjà, que les traces brunes sur le couteau ont été analysées, ce qui permettra à Gilles PERRAULT dans le débat de la télévision belge passé après le film de Michel DRACH qu'elles n'ont pas été analysées et que la trace de sabot de Marie Dolorès n'est pas dans le fossé mais sur le bord du fossé, là où la fillette a sauté.


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Message non luPosté :09 janv. 2005, 01:50 
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Je maintiens que le couteau a bien été découvert le 5 et non pas le 6.

Nous assistons soudain à un déluge pour essayer d'étayer un édifice complètement vermoulu, comme dirait Metternich qui a fini par s'enfuir de Vienne déguisé en lingère.

Jules Porte a bel et bien surchargé le PV récapitulatif des pièces en rajoutant après que la page ait été remplie complètement et d'un seul trait une signature entre deux listes qui sont écrites sur la même machine et au même moment, pour tenter de faire croire que les deux listes n'étaient pas subséquentes alors que la mention "de même suite" dit bien que les deux ont été écrites dans la foulée, donc la date qui est indiquée sur le PV concerne bel et bien les DEUX listes, même si une signature rajoutée après coup (la mention l'inspecteur ... n'est pas écrite dans la même rangée et dans le même alignement que tout le reste) tente de nous faire croire le contraire.

Il faudra nous expliquer sinon comment il se fait que l'on conserve les PV plusieurs jours sur les machines à écrire de la Sûreté sans les retirer.

M. Porte mélange certes des pièces qu'il a sous la main et d'autres qu'il n'a pas, mais cela ne change rien au fait que le PV est rédigé au moment où l'on commence à rechercher un couteau.

Et l'on décrit un couteau dont on ne sait pas qu'on va le retrouver.


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Message non luPosté :09 janv. 2005, 02:01 
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Plusieurs méthodes révèlent que la partie accusatrice est à cours d'argument.

- prétendre que l'autre ne sait rien du dossier: Dalakhani connaît bien ce dossier contrairement à ce qui est affirmé et en tous cas, sa connaissance ne saurait être nulle.

- mettre sur le tapis la condamnation de Perrault au prétexte que l'on essaierait de rendre ce pays un peu plus démocratique en osant mettre en cause une enquête dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle ne fait pas l'unanimité. Oui il faudra bien un jour que l'on mette en lumière des pratiques qui ne sont pas totalement orthodoxes. La cour de cassation elle-même a reconnu que certains des PV rédigés étaient des faux. Alors si les enquêteurs veulent faire condamner la cour de cassation parce que leur honneur est atteint, libres à eux, je leur souhaite bon courage.

Quand on sait que le président Antona, une fois sa retraite prise s'est rangé de tout et n'a plus jamais rien dit, que Mme Di Marino refuse de dire quoi que ce soit, c'est bien que tout ce beau monde n'est pas tellement fier de ce qui s'est passé. Tout le monde ne peut pas être Broussard. C'est comme cela.

Le tribunal qui a jugé Perrault fait ce qu'il veut, il peut prétendre dans les attendus du jugement qu'il rend que l'homme au pull-over rouge, dont on retrouve un pull dans la champignonnière et dont parlent plusieurs témoins qui ne se connaissent pas est une invention, c'est sa décision souveraine "au nom du peuple français", on peut se poser la question de son impartialité vu qu'il s'agissait de la juridiction d'Aix, qui a beaucoup à se faire pardonner en la matière, je ne suis pas sûr que la cour européenne si elle avait été saisie n'aurait pas jugé la chose inéquitable, mais c'est un autre problème.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette invention de l'homme au pull-over rouge a le don d'être sacrément palpable.


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Message non luPosté :09 janv. 2005, 02:07 
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Nombre d'arguments sont spécieux, l'un tente de nous expliquer que le PV récapitulatif des pièces n'estpas important parce qu'il ne serait pas prévu par le code de procédure pénale.

Un PV est un PV, qu'il soit ou ne soit pas prévu par les textes. En tous cas sa forme est prévue par les textes, quel que soit son contenu. Donc il s'agit bien d'une pièce officielle qui révèle parfaitement que le couteau était déjà en possession des gendarmes avant même que ne soit mis en oeuvre la mise-en-scène destinée à nous faire croire qu'il a été découvert sur les indications de Ranucci alors que ce n'est pas vrai.

Je sais bien qu'il est désagréable d'entendre que l'on a envoyé un jeune homme à l'échafaud sur la base de preuves trafiquées, mais c'est bien la réalité de ce dossier. Même la commission de révision reconnait que pour le pantalon et la saisie de la voiture, on se trouve en présence de faux en écriture publique. Alors.


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Message non luPosté :09 janv. 2005, 02:15 
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D'autre part, on ne peut pas nier que RANUCCI a indiqué dans son audition du 6 juin entre quatorze et dix sept, l'emplacement approximatif du couteau dans le tas de tourbe.
Les policiers pensaient obtenir une prolongation de garde à vue pour aller chercher le couteau avec lui et ce que n'est qu'à dix sept heures trente, lorsqu'ils ont su que Mlle DI MARINO refusait de donner cette prolongation qu'ils ont demandé aux gendarmes de chercher.
En admettant l'existence de la mise en scène folle inventée par Gilles PERRAULT Il est facile de comprendre qu'il était dans l'intérêt des enquêteurs de découvrir le couteau tout de suite sur les indications de RANUCCI. Or, les gendarmes qui ont le couteau depuis la veille (c'est Gilles PERRAULT et vous qui le dites) mettent deux heures pour le retrouver !!! Quels ânes!!!!

Là je pense que ce n'est pas sérieux. Il faut arrêter. Premièrement, ce n'est pas Mme Di Marino qui accorde ou refuse les prolongations de garde-à-vue mais le procureur de la République, ou bien son substitut, et d'une. Donc Mme Di Marino n'a pas voix au chapitre en l'espèce. Elle peut requérir le procureur pour que Ranucci soit déféré devant elle, mais si le procureur refuse, elle n'aura rien.

Et vous voulez nous faire croire que les enquêteurs, qui auraient eu la possibilité d'emmener Ranucci sur les lieux pour qu'il indique l'endroit où se trouvait le couteau, n'auraient pas su convaincre le procureur ou son substitut de l'intérêt de retarder la première comparution de quelques heures ?

Je crois que là, on se moque royalement du monde.

La vérité n'est pas celle là, on savait le dossier fragile et l'on voulait obtenir aussitôt des aveux devant le juge d'instruction pour leur donner une valeur juridique. Quand au couteau, il s'agit malheureusement d'une mise-en-scène, d'ailleurs assez grossière.


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Message non luPosté :09 janv. 2005, 02:28 
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Il s'est passé quelque chose entre les enquêteurs de la sûreté et les gendarmes de Gréasque, et cela regarde entre autres la conscience du capitaine Gras. Il est vrai que l'on pourrait lui demander des explications et je pense qu'il se gardera de les donner.

Notamment : pourquoi a-t-il l'idée d'utiliser un détecteur de métaux dès le début de l'après-midi, alors que les déclarations de Ranucci qui sont plus tardives laissent entendre que le couteau n'est pas du tout enfoncé, puisqu'il est "jeté" à terre ?

La veille, il y avait une raison d'utiliser cet engin, il est possible que le chien ait fait un détour par le tas de tourbe. Mais le lendemain, si l'on agit sur les indications de Ranucci, nul besoin de détecteur de métaux, le couteau traîne par terre. Un coup de pied n'a jamais enfoncé un tel objet à vingt centimètres de la surface, perpendiculairement à elle.

En tous cas la découverte contredit parfaitement les aveux : il a été caché avec la main en l'enfonçant délibérément, au besoin avec un autre instrument, non pas en le jetant.

La photographie qui montre le couteau sur une fiche descriptive se rapportant à la date du 5, qui est la date où, comme cela se trouve, sont saisies différentes pièces importantes : le pull, les pierres, la chaussure, les empreintes de roue, le morceau de branchage et donc... le couteau, se rapporte sans aucun doute à la date de sa découverte et non pas à la date de l'ouverture de l'enquête, même si c'est la même.

On peut rédiger autant de PV que l'on veut qui prétendent que l'on a saisi le couteau le lendemain, ce n'estpas difficile, le problème c'est d'être certain que l'on a bien saisi le couteau ce jour là. Lorsque l'on voit la mise-en-scène et ces PV douteux, il est naturel de douter.


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