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Message non luPosté :11 oct. 2004, 07:11 
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Une chose me chiffonne : comment le capitaine Gras, qui découvre un couteau enfoncé dans la tourbe, finalement presque par hasard, après deux heures de pérégrinations et un kilomètre 400 de marche, peut-il être sûr et certain que c'est le bon ?

C'est tout de même curieux, il trouve un couteau dans un tas de tourbe alors qu'on ne lui a rien dit, alors que ce couteau n'est pas un seul instant décrit dans les aveux, mis à part cette mention qu'il s'agit d'un couteau automatique et il est certain que c'est le bon.

Il est fort, très très fort le capitaine Gras.


Mais alors on se dit, même s'ils sont quasiment sûrs qu'il s'agit du bon couteau, ils vont vérifier. Ils vont présenter le couteau à Christian Ranucci et le lui faire reconnaître et faire signer un PV à ce sujet.

C'est curieux, ce PV n'existe pas apparemment. Apparemment, on n'a jamais eu l'idée de présenter ce couteau à Christian Ranucci. On se dit même qu'il ne l'a jamais vu avant le procès.

C'est incroyable.

C'est même stupéfiant.


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Message non luPosté :11 oct. 2004, 08:50 
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Lorsque Ranucci est arrêté et qu'il voit son avocat pour la première fois, il dit que ce couteau est à lui, qu'il ne le nie pas.

C'est donc qu'il l'a vu ce couteau.

C'est quand même pas à l'Opinel qu'il pense, puisqu'il dit dans ses aveux:"j'ai appuyé sur le bouton".

L'opinel n'a pas de bouton.


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Message non luPosté :11 oct. 2004, 11:29 
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Citation :
C'est donc qu'il l'a vu ce couteau.
Il doit bien exister un papier officiallisant la rencontre couteau Ranucci, sinon comment peut-il le reconnaitre.
Rappel on ne sait pas si c'est le couteau qui a servi pour le meurtre et s'il a reconnu un couteau qui n'a pas servi au meurtre c'est pas très grave

_________________
grruuuuuuiiiiiiiiiiiccccccckkkkkkkkkkk
Membre du conseil de l'ordre des marabouts de la forêt sacrée en Afrique de l'Ouest


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Message non luPosté :11 oct. 2004, 13:12 
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ce que je dis c'est que le 6 juin, il parle d'un couteau à cran d'arrêt.

L'a t'il vu ou pas? , ça, je n'en sais rien.


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Message non luPosté :11 oct. 2004, 20:31 
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Citation :
Lorsque Ranucci est arrêté et qu'il voit son avocat pour la première fois, il dit que ce couteau est à lui, qu'il ne le nie pas.

C'est donc qu'il l'a vu ce couteau.

C'est quand même pas à l'Opinel qu'il pense, puisqu'il dit dans ses aveux:"j'ai appuyé sur le bouton".

L'opinel n'a pas de bouton.

Oui mais dans quel état est-il lorsqu'il "fait ses aveux" ? Parce que ce qu'il est censé dire, ce sont en fait les policiers qui le rédigent. Et on ne lui laisse pas une copie pour qu'il se relise. Ces aveux, c'est de toute façon strictement n'importe nawak.

Rien n'indique que ce couteau lui a été présenté, ce qui était le b a ba de la chose : ou est le PV qui le dit : "vous me présentez le couteau trouvé dans la tourbe que je reconnais avoir détenu le 3 juin etc..." Ca, il n'y a pas. Au contraire des mains égratignées. Ça les mains égratignées il est bien inscrit sur le pv : "je vous les montre".

Le couteau, néant. Le pantalon, néant.

Donc résumons : on ne lui présente pas le pantalon, on ne lui présente pas le couteau.

Ca sent l'entourloupe cette affaire. Et c'est plus que moche.


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Message non luPosté :11 oct. 2004, 20:32 
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Citation :
ce que je dis c'est que le 6 juin, il parle d'un couteau à cran d'arrêt.

L'a t'il vu ou pas? , ça, je n'en sais rien.
On lui fait dire qu'il aurait eu un cran d'arrêt.

Nuance.


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Message non luPosté :12 oct. 2004, 02:14 
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En plus ce n'est même pas cela, il parle d'un couteau automatique.

Et mieux encore, je viens de revoir sur le site la page consacrée au couteau, fort intéressante à vrai dire.

Regardons de plus près ce que Mme Tcholakian a inscrit sur le Pv de seconde comparution daté du 7 juin 1974, elle fait dire à Christian Ranucci ceci : "le couteau automatique que vous m'aviez présenté au début de l'interrogatoire se trouvait, lui, dans ma poche, car étant parti en week-end je comptais m'en servir au cours d'un éventuel pique-nique".


Si c'était l'interrogatoire du 7, il serait écrit : "le couteau automatique que vous [b]m'avez[/b] présenté au début de l'interrogatoire".

Il y a un "i" de trop. Est-ce que le transcripteur de cet interrogatoire s'est trompé en recopiant ? Si ce n'est pas le cas. Alors cela signifie que Mme Di Marino ne parle pas de l'interrogatoire du 7, mais de celui du 6. le couteau que vous m'aviez présenté le jour d'avant... non pas le couteau que vous m'avez présenté aujourd'hui en commençant l'interrogatoire...

Lors de celui du 6, Mme Di Marino ne peut pas lui présenter le couteau de marque VIRGINIA-FOX, parce qu'il n'est pas encore découvert et qu'il est censé se trouver sous la tourbe.

On s'aperçoit même que Mme Di Marino doit se tromper et qu'elle confond le couteau Opinel avec le couteau automatique et qu'elle fait barrer la mention "opinel" pour inscrire la mention "automatique" en fin d'interrogatoire lorsque cette fois le couteau vient d'être découvert...

On peut donc conclure que Mme Di marino lors de l'interrogatoire du 7 parle à Christian Ranucci de l'opinel qui se trouvait avec les objets saisis dans la voiture et dont elle devait être effectivement en possession.

Il se confirme donc que le couteau de marque VIRGINIA-FOX n'a jamais été présenté à Christian Ranucci avant le procès d'assises.


Pour appuyer cette argumentation, il est impensable de justifier le port d'un couteau à cran-d'arrêt pour partir en pique-nique, ce qui est en revanche tout indiqué pour ce qui concerne un opinel, arme favorite des coupeurs de saucissons en tranche.

Ainsi donc il semble se révéler que Mme Di Marino a envoyé un homme se faire décapiter sans jamais vérifier que l'arme découverte appartenait bien à Christian Ranucci, sans même la lui présenter et en sachant parfaitement qu'une bizarrerie se produisait autour du fameux couteau.


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Message non luPosté :12 oct. 2004, 03:04 
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Lors de l'interrogatoire de clôture de l'instruction, le 27 décembre 1974, Mme Tcholakian écrit ceci sur dictée du juge Di Marino : "Je reconnais par contre que c'est bien moi qui ait indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m'appartenant et que vous m'avez montré lorsqu'il a été retrouvé."

Regardons attentivement cette phrase. Le couteau dont est censé parler Mme Di marino n'est pas décrit. Normalement, elle aurait dû inscrire ceci, pour éviter les confusions : "le couteau automatique de marque VIRGINIA-FOX qui m'appartient etc..." Ce n'était pas difficile puisqu'il est précisément décrit par l'inspecteur Porte et qu'il suffit de recopier un Pv qu'elle détient dans son dossier.

Ce fameux couteau ne peut pas, contrairement à ce que Mme Di Marino fait dire à Christian Ranucci, lui avoir été montré "lorsqu'il a été retrouvé". Pour cela il aurait fallu que Ranucci soit transporté sur les lieux.

Cela ne s'est jamais produit. Et c'est bien là le problème.

Pour cela il aurait fallu que Mme Di Marino soit en possession du couteau "lorsqu'il a été retrouvé". Mais lorsque le couteau est remis au commissaire Alessandra, Christian Ranucci est déjà arrivé aux Baumettes. Donc Mme Di Marino ne sait donc plus trop de quoi elle parle.
Donc ce qu'elle fait dire à Ranucci est tout simplement totalement impossible.

En fait Mme Di Marino joue sur la confusion entre le couteau Opinel, qu'elle a dû lui montrer effectivement, et le couteau de marque VIRGINIA-FOX qu'elle n'a en fait jamais présenté à Christian Ranucci. Pour preuve l'impossibilité qu'il se soit produit le fait qu'elle évoque.

En résumé on ne peut pas montrer un couteau qu'on ne possède pas encore.

Il y a de la matière pour une quatrième demande en révision, beaucoup plus sanglante (sans jeux de mots) que les trois autres.


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Message non luPosté :15 oct. 2004, 02:55 
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Dans la page consacrée aux aveux : http://www.dossierranucci.org/aveuxa.html

L'interprétation de la rature n'est pas anodine du tout et mérite beaucoup de réflexion.

Que Christian Ranucci manque de lucidité à ce moment, c'est certain, il ne dort pas depuis 32 heures, et la juge procède à cet interrogatoire sans avocat, dit "de première comparution" dans des conditions qui ne correspondent pas au fonctionnement normal d'une justice démocratique, mais passons... Nous sommes maintenant habitués aux dérapages.

Mais le problème c'est que Mme Di Marino ne peut pas montrer le couteau automatique de marque VIRGINIA-INOX. Parce que à l'heure où commence son interrogatoire : 18h, ledit couteau n'est pas retrouvé. Il est déterré de la tourbe à 19h25.

Et lorsque l'on amènera ledit couteau dans les bureaux du juge d'instruction, Christian ranucci fait route en direction des Baumettes.

Ainsi donc, la confusion n'est pas celle de Ranucci, ou plutôt la confusion de Ranucci est de bonne foi. Lui connaît l'opinel. Mme Di Marino n'a pas compris l'affaire.

La phrase d'ailleurs qu'elle écrit n'a strictement aucun sens : "je me suis arrêté et j'ai jeté le couteau opinel (mot rayé, remplacé par : automatique) avec lequel j'avais porté des coups à l'enfant, j'ai donné un coup de pied au couteau, ce qui a eu pour effet d'enfouir le dit couteau dans la tourbe qui se trouvait à cet endroit."

Evidemment un coup de pied ne peut pas enfoncer un couteau perpendiculairement à la surface, ou alors il faut une adresse digne d'un numéro de cirque.

Sans doute au cours de l'interrogatoire, quelqu'un a dû dire au juge qu'on venait de retrouver le couteau et celle-ci a dû rétorquer : ah oui, l'opinel. Et là les enquêteurs ont dû répondre : Ah non madame, pas du tout, non non ce n'est pas un couteau Opinel, c'est un couteau automatique à cran d'arrêt.

Et donc elle fait rectifier en fin d'audition. Je ne sais pas quel rôle jouerait le manque de lucidité de Christian Ranucci mais, à mon avis, on ne lui a pas tellement expliqué ce qu'on était en train de faire.

Une chose est sûre, la mention "automatique" est rajoutée après qu'on ait retiré la feuille de la machine a écrire, dont cette rectification ne s'est pas faite en cours d'écriture du PV.


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Message non luPosté :15 oct. 2004, 03:15 
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Donc mea culpa ensuite, j'ai donc oublié que l'on présente ce couteau à Ranucci en seconde comparution le lendemain, le 7 juin 1974. Donc il avait vu ce couteau avant le procès contrairement à ce que je pensais en oubliant cet épisode.

Toujours en état de demi conscience donc, dès le 7, on lui dit vous aviez ce couteau, il doit marmonner oui. C'est bien vôtre. Oui.

C'est ensuite que les choses se corsent. La question qui devrait venir à la juge : quand l'avez-vous acheté ? Non il n'y a rien et on regarde plutôt les circonstances de son utilisation.

ca donne ceci : "Comme je vous l'ai déjà déclaré, j'avais enfoncé ce couteau dans la tourbe en lui donnant un coup de pied. J'ignore à quelle profondeur j'avais enfoui ce couteau. Je reconnais que la lame de ce couteau présente de légères taches brunes, il est possible que ces légères traces brunes soient des traces de sang provenant du cou de la fillette que j'ai frappé avec le couteau. Vous me demandez si j'ai essuyé le couteau après les faits, je n'en sais plus rien, il est possible que j'ai essuyé le couteau en le plongeant dans la tourbe, mais les choses se confondent dans mon esprit."

Une première chose rigolotte si l'on peut dire, c'est que Ranucci qui est censé avoir frappé la fillette avec le couteau ne sait pas ce que sont les taches brunes. Si c'est son couteau, il doit bien savoir précisément d'où elles proviennent. Donc lorsque Mme Tcholakian transcrit "il est possible que ces légères traces brunes soient des traces de sang", il s'agit des suppositions de la juge d'instruction parce que le couteau n'a pas encore été analysé, juge d'instruction qui ne veut pas commettre d'impair en écrivant quelque chose de péremptoire que l'analyse viendrait contredire comme par exemple une phrase de ce genre : "les taches brunes sont des taches de sang puisque c'est ce couteau avec lequel j'ai frappé la fillette et que je ne me souviens pas l'avoir essuyé"... ce qui serait à la rigueur admissible. Donc la phrase telle qu'elle est écrite signifie que Ranucci ne connaît pas plus ce couteau que la juge.

Une seconde chose, on ne craint pas dans cette instruction les contradictions : soit on donne un coup de pied, soit on essuie le couteau dans la tourbe mais pas avec le pied parce que là encore c'est un numéro de cirque là. Donc les deux phrase en gras sont totalement contradictoires. La juge ne devait pas penser à se relire et réfléchir sérieusement au problème.


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Message non luPosté :15 oct. 2004, 03:16 
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D'autant plus que le couteau a été retrouvé lame rentrée, comment peut-on essuyer un couteau dont la lame est rentrée ?

Mystère et boule de gomme.


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Message non luPosté :15 oct. 2004, 03:35 
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Tout cela n'est pas sérieux. Mais la suite est du même acabit.

Voilà ce que l'on fait dire à Christian Ranucci : "Vous me faites remarquer que, outre le couteau automatique que vous venez de me présenter au début de cet interrogatoire j'avais dans ma voiture, dans le coffre, un autre couteau de marque Opinel, je réponds à votre remarque que le couteau Opinel avait été mis dans ma voiture en qualité d'outil et au même titre que les autres outils."

Ben oui, mais cela n'explique pas la confusion de la veille, comment pourrait-on oublier un couteau qui a servi à tuer une enfant ? Il y a l'amnésie, je veux bien, mais enfin, la juge n'en fait jamais état, ils n'en ont donc jamais parlé à première vue.

Et la juge prétend résoudre le problème de la confusion de la veille, mais en fait ce n'est pas satisfaisant car Ranucci n'explique pas pourquoi il aurait confondu les deux couteaux. Or on ne peut pas se tromper comme cela entre un opinel et un cran d'arrêt.
Tout cela se révèle assez maladroit parce que la juge insiste là sur la confusion, comme si il ne fallait pas que l'on réfléchisse à ce propos, comme s'il fallait gommer la confusion de la veille qui vient sans nul doute de son fait, parce qu'on ne lui avat pas dit qu'un opinel n'est pas un couteau à cran d'arrêt. Et pour cause.

Et la suite le confirme : "Par contre le couteau automatique que vous m'avez présenté au début de l'interrogatoire se trouvait lui, dans ma poche car étant parti en week-end je comptais m'en servir au cours d'un éventuel pique-nique."

C'est ridicule !

Il est midi trente au moment de l'accident, l'heure du déjeuner donc, mais dans la voiture pas une victuaille, rien pour un pique-nique. Donc le couteau automatique ne pouvait pas servir pour un pique-nique. D'ailleurs pour le pique-nique l'opinel est bien mieux. Et puis lorsque l'on pique-nique, on ne sort le couteau qu'au moment de couper le saucisson et le pain. Donc il n'a aucune raison de se trouver dans sa poche, puisqu'il n'y a pas de pique-nique en vue précisément.

Mais apparemment l'interrogatoire s'arrête là. La juge écrit donc des choses totalement incohérentes que Ranucci lui aurait dites. Et elle ne poursuit pas l'interrogatoire. C'est n'importe quoi.

Il y avait pourtant de sérieuses questions à lui poser : Ranucci, vous n'alliez pas pique-niquer : où sont les victuailles que vous aviez achetées à part les biscuits brun qui ne nécessitent pas de couteau ?
Ce couteau, c'est un couteau pour attaquer, donc vous aviez des intentions criminelles dès le départ, n'est-ce pas, vous aviez l'intention de l'agresser si cela se passait mal ?
Ce couteau dites moi quand et où vous l'avez acheté ?
Votre mère savait-elle que vous possédiez cette arme ?
Quand vous avez enlevé cette enfant, vous saviez que vous aviez ce couteau dans votre poche ? Donc c'est que vous comptiez vous en servir, et pas pour un pique nique ?


Ben voilà, toutes ces questions, Mme Di Marino n'a pas pensé à les poser. Sans doute parce qu'elle était elle-même convaincue, comme les enquêteurs, que ce couteau n'appartenait pas à Christian Ranucci.


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Message non luPosté :15 oct. 2004, 03:58 
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Vérification faite, c'est la transcription qui est fautive, la greffière a bien écrit : le couteau que vous m'avez présenté.

Dont acte, on a montré le couteau à Christian Ranucci le 7.


Ceci dit, il est honnête parce qu'on lui affirme que ce couteau lui appartient, il ne dit pas non et il lui faut du temps pour se rendre compte que cela n'a pas de sens. Et Maître Le Forsonney dit bien dans l'interview comment les choses se passent : "Quand je lui ai dit, avant l'audience des assises, "on va avoir un problème avec votre couteau, s'il est bien à vous", il m'a regardé avec le même air de convivialité que vous en me disant: "oui, c'est vrai, vous avez raison, je vais dire qu'il n'est pas à moi". Je lui ai alors dit: "attendez, ce n'est pas ce que je vous dis, mais cela ne vous gêne pas?". Et il m'a répondu: "oui, mais je n'en sais rien... Mais vous avez raison, il vaut mieux dire qu'il n'est pas à moi."
J'en conclus que si c'était un pervers, il l'était fortement. Et ce n'était qu'un gamin de vingt ans."


Donc avant les audiences il dit à son avocat : je ne sais pas s'il est à moi ou pas, puisqu'il y a des trous dans ma mémoire. Et ce n'est qu'après le procès qu'il établit le raisonnement : il ne peut pas être à moi, les magasins étaient fermés le lundi de Pentecôte.

Mais pour moi, la faute revient aux enquêteurs, je crois que c'est une faute calculée malheureusement, qui n'ont jamais, au grand jamais, cherché à savoir où et quand Christian Ranucci avait acquis cette arme. Ce qui est une façon de reconnaître qu'ils savent pertinemment qu'elle ne lui appartient pas.


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