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Message non luPosté :23 avr. 2005, 03:15 
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Question à cent francs ; qui rédige la fiche de scellé et quand ?

On se dit : c'est simple, la personne qui rédige la fiche de scellé, c'est celle qui saisit l'objet et le place sous scellé et elle fait les deux au même moment, avant de transmettre ledit objet aux policiers comme elle l'indique dans le texte.

Dans le cas qui nous occupe, c'est bien la même personne qui fait les deux, mais on s'aperçoit qu'elle a fait les deux à deux moments distincts. C'est curieux.

En effet, la fiche de scellé a été écrite avec une autre machine à écrire que celle qui a servi à rédiger le PV de saisie du couteau. Ce n'est pas la même machine à écrire, on peut être formel sur ce point puisque les quatre sont totalement différents et incompatibles de l'une à l'autre : pour l'un les deux branches du haut sont réunies en triangle, pour l'autre elles sont séparées.

Par ailleurs la fiche de scellé est dûment tamponnée. Pas le PV de saisie.

Entre la rédaction des 2 textes, l'adjudant Monnin a perdu son tampon, comment se fait-ce ?

C'est curieux, c'est la même personne qui rédige la fiche de scellé et le PV de saisie, mais elle change de machine à écrire pour rédiger l'un, puis l'autre, soit-disant le même jour à la même heure peu ou prou.

Alors on se dit, si effectivement le n°610, c'est bien le numéro de l'affaire, puisque le PV de saisie du couteau rédigé par l'adjudant Monnin au soir du 6 porte le numéro 610/5

On se dit qu'il y a donc eu 4 PV qui précèdent le 610/5.

Il faudrait voir s'ils sont tous présents dans la procédure et quelles formes ils prennent.

Mais on se dit aussi qu'il n'existe peut-être pas de PV 610/1, et que le PV 610/1, c'est le PV n°610 parce qu'on s'est dit, le 5, qu'il n'y en aurait qu'un.

Et donc le PV n°610, c'est bien le numéro de PV, qui deviendra ensuite le n° de l'affaire quand il y aura plusieurs PV : 610/2, 610/3, 610/4 et 610/5 qui est celui de l'adjudant Monnin qui décrit comment le couteau a été "retrouvé" dans la tourbe le 6 et comment il est placé sous scellé n°8.

Donc il faut pouvoir faire l'inventaire de tous les PV : le 610, le 610/2, le 610/3, le 610/4, sans doute s'agit-il pour l'un d'eux du compte rendu rédigé par Gras et relatant les coups de fil des AUbert.

Mais il apparaît bien que la date du 5 se rapporte effectivement au premier PV, seul et unique portant n°610 et non pas sur l'affaire n°610 qu'elle devient lorsque sont ajoutés les autres PV. Et que la fiche date bien du 5, et qu'entre le 5 et le 6, l'adjudant Monnin a changé de machine à écrire.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 16:49 
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GIHEL ,

Vous dites : la personne qui rédige la fiche de scellé, c’est celle qui saisit l’objet et le place sous scellé :
Faux ! ll y’a celui qui rédige les pièces de procédure, les procès-verbaux.
Les pièces annexes (bordereaux de scellés, fiches de scellés et confection matérielle des scellés) sont effectuées en général par les jeunes arrivés car c’est une tache peu intéressante et qui ne demande qu’à recopier ce qui est écrit dans le P.V. C’est ce que j’ai fait en arrivant dans la police et c’est comme cela qu’on apprend le métier.

Donc il n’y aucune raison pour que l’adjudant MONNIN ait rempli lui-même la fiche de scellé.

Vous dites : Entre la rédaction des 2 textes, l’adj MONNIN a perdu son tampon.
Vous avez sous les yeux la photographie de la fiche de scellé originale qui était donc forcément tamponnée
Et une photocopie de pelure de procès-verbal destinée aux avocats et qui, forcément, n’est pas tamponnée.
Chaque procès verbal est établi en plusieurs exemplaires et seul l’exemplaire destiné au juge est tamponné.

Le numéro 610 est bien le numéro de la procédure et non pas le numéro d’un procès-verbal. Aucun procès-verbal ne comporte un numéro comme ça. Il y’a toujours une barre de fraction après et un numéro d’ordre dans la procédure.

Le PV 610/1 existe bien comme le 610/2 et les autres.
Le premier (610/1) est le P.V de synthèse du capitaine GRAS.

Votre théorie de découverte du couteau le 5 est débile mais vous êtes prêt à vous faire couper la main pour arriver à le démontrer.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 19:37 
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Je crois que ce n'est pas tout à fait cela.

Effectivement, et c'est mon droit, je remets en cause vos explications.

- Premier problème : pourquoi, s'il est patent que Ranucci indique l'emplacement du couteau, ne l'emmène-t-on pas sur les lieux ?

Votre réponse : parce que la juge n'accorde pas de prolongation de garde-à-vue, ce qui est pourtant quasi-automatique quand on en fait la demande et qu'elle a eu peur que les policiers n'outrepassent les possibilités de l'article 105 ou 115 je ne sais plus du CPP.

Ma réponse : cette explication ne tient pas puisque les policiers de la sûreté n'en ont jamais fait la demande. La juge ne peut refuser que ce qu'on lui demande. Donc les policiers ne tenaient pas du tout à ce que Ranucci soit conduit sur les lieux.


- Deuxième problème : sur un PV de recollement de scellés, le couteau y figure alors qu'il est censé ne pas avoir été découvert.

Votre réponse : d'abord vous nous dites, comme la cour de cassation, que les deux listes n'ont pas été écrites le même jour et qu'il ne faut pas faire attention à la locution "de même suite" qui ne veut pas dire "en même temps"

Ma réponse : les deux listes ont bien été écrites en même temps puisque le papier n'a pas été retiré de la machine à écrire entre les deux.

Vous changez d'explication et cette fois, vous nous dites qu'en fait elles ont bien été écrites le même jour mais que l'inspecteur Porte s'est arrêté d'écrire juste après le scellé n°7, qu'il a attendu deux heures et demi et que, sur un coup de fil, il s'est remis à prendre sous la dictée le huitième scellé.

J'appelle cela, pour les deux problèmes posés, des contorsions. des contorsions pour masquer de l'impéritie et une curieuse façon de procéder.

Troisième problème, les gendarmes mettent deux heures pour retrouver ledit couteau. Et le Capitaine Gras dit à Perrault, mais je n'ai pas cherché tout de suite sur le tas de tourbe.

Votre explication : mais c'est faux, il faut croire ce qu'écrit l'adjudant Monnin, les gendarmes pendant deux heures ont fouillé le tas de tourbe comme ils l'écrivent.

Pourquoi cependant, le capitaine Gras va-t-il raconter à Gilles Perrault qu'on ne lui a pas dit tout de suite qu'il fallait chercher sur le tas de tourbe ? Comment Gilles Perrault a-t-il pu inventer cela ? Ce n'est pas possible, le capitaine lui a bien dit, ou alors l'un des deux divague.

Mais vous éliminez cette chose, qui est effectivement génante puisque l'on suggère que l'on ne dit pas aux gendarmes où il faut chercher alors que c'est écrit sur un PV, ce qui voudrait dire que les gendarmes ne s'approchent dudit tas de tourbe qu'une fois que l'on a remis le couteau, le temps qu'il faut pour le ramener de Marseille où il est peut-être depuis la veille avec le pull et les empreintes de roue et de le réenfoncer.

Donc il nous faut imaginer les pauvres gendarmes en train de manier leur mallheureuse poële à frire et ramener des boïtes de conserve au lieu de couteaux. Deux heures ! Tout de même ! "Ah les braves gens !" comme disait un général Allemand qui voyait les soldats français s'empaller sur les houblonnières en 1870.

Vous ne croyez pas qu'il était plus simple d'aller chercher Ranucci dans le bureau du juge et de faire signer à cette brave dame une commission rogatoire vite fait au lieu de perdre deux heures ?

A moins que ces deux heures n'aient justement servi à rapporter le couteau qu'on possédait depuis la veille... Et cette explication est sympathique, parce qu'elle ne demande, elle, aucune contorsion.

Trois problèmes : trois contorsions pour nous expliquer des bizarreries, des errements, des choses qui sont, d'un simple point de vue procédural, proprement incroyables.

Vous n'avez pas de chance avec cette enquête.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 19:44 
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GIHEL ,

Vous dites : la personne qui rédige la fiche de scellé, c’est celle qui saisit l’objet et le place sous scellé :
Faux ! ll y’a celui qui rédige les pièces de procédure, les procès-verbaux.
Les pièces annexes (bordereaux de scellés, fiches de scellés et confection matérielle des scellés) sont effectuées en général par les jeunes arrivés car c’est une tache peu intéressante et qui ne demande qu’à recopier ce qui est écrit dans le P.V. C’est ce que j’ai fait en arrivant dans la police et c’est comme cela qu’on apprend le métier.

Donc il n’y aucune raison pour que l’adjudant MONNIN ait rempli lui-même la fiche de scellé.
C'est pourtant lui qu'il l'a signée, c'est la même signature que celle qui figure sur le PV qui raconte comment le couteau a été découvert.

Donc c'est bien la question que je pose : pourquoi la fiche de scellé qui est censée être écrite en même temps que le PV puisque l'on va donner ledit scellé à la police, n'est pas tapée sur la même machine à écrire alors qu'elle est rédigée et signée par la même personne.

C'est un indice de plus que les deux choses n'ont pas été faites au même moment, ni le même jour.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 19:51 
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Le numéro 610 est bien le numéro de la procédure et non pas le numéro d’un procès-verbal. Aucun procès-verbal ne comporte un numéro comme ça. Il y’a toujours une barre de fraction après et un numéro d’ordre dans la procédure.

Le PV 610/1 existe bien comme le 610/2 et les autres.
Le premier (610/1) est le P.V de synthèse du capitaine GRAS.
Donc on peut tout de même s'interroger et se dire que pour aller dans le sens de la description précise qui est faite de la pièce à conviction, il convenait d'écrire ceci sur la fiche, et l'on se demande à quoi rêvait l'adjudant Monnin :

PV n°610/3 du 6 juin 1974, par exemple, ou mieux, PV n°610/5 du 6 juin 1974.

La fiche de scellé renvoie à un PV qui porte le numéro 610/GRÉASQUE. Il est où ce PV 610/GRÉASQUE ?

Comment se fait-il que la fiche de scellé ne fasse pas référence au PV 610/5 qui relate la découverte et la saisie du couteau ? Pourquoi aller chercher la date du 5 alors qu'on est le 6 ?

C'est bizarre.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 20:19 
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A aucun moment de l'enquête et pour beaucoup de points, même après le procès, CR dit : je me suis évanoui aprés le choc, le pantalon trainait dans le garage sur une mobylette, je ne suis pas allé visiter mon copain de régiment ce jour-là, je suis allé voir mon père à Allauch, quand je me suis réveillé aprés l'accident, mon couteau était à côté de moi,plein de sang, ce couteau n'est pas à moi.
Tout cela est inventé aprés et n'a plus aucune valeur.

C'est ce qui nous différencie fondamentalement.

Pour l'évanouissement, il le dit à ses avocats, ce qui d'ailleurs en soi n'est pas une défense, puisqu'on peut tout imaginer à partir de là. Mais est-ce de sa faute si la juge a refusé de dicter cela à sa greffière ?

Est-ce de sa faute si la juge estime qu'elle n'a besoin de le voir que 5 fois, qu'elle n'a besoin que d'aveux incohérents dictés après 30 heures sans sommeil ?

Il l'a dit à ses avocats, donc vous nous dites que les avocats fabulent, mentent et inventent. c'est votre droit le plus strict.

Pour le pantalon, il ne s'en est pas souvenu, il était en taule et jamais on ne le lui a montré ledit pantalon. Donc on en conclut ce qu'on veut.

Le problème pour ce qui concerne Allauch, c'est que la route qu'il suit, c'est bien celle qui va de Allauch à Nice. Alors qu'il ne le dise pas pour des raisons familiales, c'est sans doute un problème, mais cela ne dispensait pas les enquêteurs, sachant qu'il risquait sa vie, de faire les vérifications nécessaires.
Elles étaient d'autant plus nécessaires qu'il est bien évident que le père mentait en disant ne pas avoir revu son fils et ne pas connaître son visage, visage qui trônait dans tous les journaux de la région.
Et en plus, maintenant, il y a des témoignages pour dire qu'il était à Allauch, donc l'invention est étayée dans ce cas, et par la géographie et par les témoignages.

Effectivement, il n'a jamais dit que le couteau était à côté de lui quand il s'est réveillé, ça c'est une invention effectivement, ou bien une hypothèse mais on ne comprend pas pourquoi dans ce cas, il n'en aurait pas parlé. Il est bien plus vraisemblable qu'il n'a jamais vu ce couteau avant que le juge ne le lui présente.

Quant au copain de régiment, je ne vois pas ce que cela prouverait. La personne qui enlève Marie-Dolorès Rambla avait prévu ce trajet, elle avait choisi un trajet sans feu rouge, qui lui permette d'enquiller un boulevard pour sortir vite de Marseille et rejoindre la garrigue et un coin tranquille du côté de la Pomme et pas loin du tunnel. Elle savait où elle allait, donc le coup du type qui chercherait un poto de régiment puis qui après déciderait d'aller en ballade avec un gamine dans un endroit qu'il ne connaît pas, ne correspond aucunement aux constatations.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 20:25 
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GIHEL vous êtes pénible et je ne vais pas passer mon temps à répondre à tout ce que vous racontez.
Voici ce que LE FORSONNEY raconte dans l'émission qui est passée en Belgique après la projection du film de Michel DRACH :

« Je vais vous donner un exemple de la difficulté d’apprécier l’attitude de Ranucci sur le couteau.
J’étais assez grand pour dire à Christian RANUCCI : « Le couteau vous accuse » parce que, nous rentrerons dans le détail, certes il a été saisi dans des conditions très suspectes. La police, là encore, est susceptible d’encourir beaucoup de critiques sur la façon dont elle a agi.
Mais pour l’essentiel, ce couteau était-il à lui, oui ou non ?
Je m’attendais à ce que Christian Ranucci ait un clin d’œil complice et qu’il me dire : « Oui, oui, c’est très embêtant l’histoire de ce couteau. Par conséquent, je vais dire qu’il n’est pas à moi »
J’aurais compris aussi que Christian Ranucci soit parfaitement buté sur la propriété du couteau en disant : « Oui le couteau m’appartient. Point final. »
Savez-vous ce que disait Ranucci.
Ranucci, droit dans les yeux, me disait quelque chose comme ceci : « Oui le couteau est à moi et je suis conscient qu’il s’agit d’un élément en faveur de ma culpabilité, mais il demeure que je ne suis pas coupable. Si vous me dites de dire que le couteau n’est pas à moi, je dirai qu’il n’est pas à moi. Mais, entre nous, je veux que nos rapports soient clairs. Je ne veux pas vous raconter de mensonge : ce couteau est à moi. »

Alors, si cet avocat dit le contraire maintenant, je ne vais pas dire que c'est un menteur ( je ne crois pas avoi rprononcé ce mot) pour ne pas vous faire mal, je dirai, mais cela fera sourire les gens normaux, qu'il ne dit plus la même chose, et que c'est un peu trop tard.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 20:32 
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Est-ce de sa faute si la juge estime qu'elle n'a besoin de le voir que 5 fois,
Quel avantage pour la vérité de faire venir ranucci une 6 éme fois puis une 7éme puis...jusqu"à la st-glinglin en somme
a ce train là les tribunaux ne risquent pas d'etre débordés
il suffit de dire "c'est pas moi" ,la juge d'instruction vous dit alors " revenez en 6 éme semaine on verra", dites ...c'est pas un jeu télévisé là !
a quoi bon écouter pendant des dizaines d'auditions un type qui ne sait répéter que "c'est pas moi" ?attendre qu'il change d'avis ?


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 20:47 
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Non je crois que l'avocat a commencé à comprendre ce que cela voulait dire : je n'en sais rien. Le Forsonney dit bien qu'il ne problame pas qu'il est à lui, c'est plus subtil : il est à moi, mais il ne peut pas être à moi.

"On me démontre qu'il est à moi, parce qu'on m'a fait avoué que je savais son emplacement. Moi, cela fait deux ans que je suis à l'isolement et que je n'ai plus aucun repère."

Finalement, c'est bien ce que Le Forsonney traduit : il me demandait ce qu'il fallait dire, dois-je dire qu'il m'appartient ? Ou le contraire, je ne sais plus.

Mais je vais faire la même critique à Maître Le Forsonney, il fallait poursuivre : si le couteau vous appartient, vous l'avez acheté quand ? Et pour quelle raison ? Et face à l'absence de réponse, lui faire conclure qu'il n'était pas à lui. Il fallait prendre le dossier, décrire le couteau et lui faire dire comment il se l'était procuré. Et sinon lui faire conclure qu'il ne l'avait jamais vu.

On a l'impression que ce couteau est dévenu une sorte d'entité très abstraite. Et j'entends cette phrase qu'il dit à son avocat comme : oui les enquêteurs ont réussi à me convaincre qu'il était à moi, et pourtant ce n'est pas moi qui ait tué l'enfant, donc dites moi ce qu'il faut dire.

Je comprends Le Forsonney, le dialogue est surréaliste et absurde.

Et lors du procès, il voit enfin le couteau, qu'il n'a pas revu depuis deux ans , pour ne l'avoir qu'entraperçu dans le bureau du juge qui lui a certes montré, mais vraisemblablement fermé, en lui rappelant qu'il avait indiqu" l'endroit donc qu'il n'y avait plus rien à mégoter et là, parce qu'on sort la pièce et qu'on ouvre le couteau (ce qu'on se gardera de faire pour le pantalon) il s'aperçoit qu'il ne peut pas être à lui et il dit : "négatif". Et là ce n'est pas pour faire comme son avocat le lui a dit, c'est j'en suis sûr. Et dans le récapitulatif, il explique : je n'ai jamais désiré posséder de telles armes. Et comment j'aurais acheté cela un dimanche ou un lundi de Pentecôte...

Là où il ne dit pas la vérité dans le récapitulatif, c'est quand il explique qu'il s'en est aperçu rapidement, visiblement devant le Forsonney, il n'y comprends toujours rien.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 20:53 
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Quel avantage pour la vérité de faire venir ranucci une 6 éme fois puis une 7éme puis...jusqu"à la st-glinglin en somme
a ce train là les tribunaux ne risquent pas d'etre débordés
il suffit de dire "c'est pas moi" ,la juge d'instruction vous dit alors " revenez en 6 éme semaine on verra", dites ...c'est pas un jeu télévisé là !
a quoi bon écouter pendant des dizaines d'auditions un type qui ne sait répéter que "c'est pas moi" ?attendre qu'il change d'avis ?
C'est Fouquier-Tinville qui parle peut-être, ou Vichinsky : ils n'ont pas besoin de défense puisque nous avons décrété qu'ils étaient coupables.

Il y avait tout de même un certain nombre de questions à se poser, et d'ailleurs le juge Michel l'avait constaté, ce dossier n'est qu'au stade embryonnaire, et il voulait le reprendre.

Il fallait connaître l'origine de ce couteau, qui permettait de mesurer le degré de préméditation, il fallait connaître précisément l'emploi du temps de Ranucci depuis le 2 au moins et sur ces choses nous n'en savons rien. Il fallait confronter ranucci avec son père sachant que le père habitait Allauch, vérifier qu'il n'était pas passé par là...

Enfin, ce que vous dites relève tellement d'une société totalitaire et fachisante, que pour tout dire j'ai pitié de vous.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 21:17 
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GIHEL vous êtes pénible et je ne vais pas passer mon temps à répondre à tout ce que vous racontez.
Voici ce que LE FORSONNEY raconte dans l'émission qui est passée en Belgique après la projection du film de Michel DRACH :
Pourriez vous préciser vos sources et citer le nom de l'emission qui a été diffusée en Belgique afin que tout un chacun ici puisse vérifier l'info . merci


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 22:02 
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Citation :
- Premier problème : pourquoi, s'il est patent que Ranucci indique l'emplacement du couteau, ne l'emmène-t-on pas sur les lieux ?
Ranucci a dit avoir planqué l'arme du crime dans la tourbe, les gendarmes cherchent, et ils le retrouvent. Le couteau est ensanglanté, le groupe sanguin est le même que celui de la victime et dont les blessures correspondent à un meurtre au couteau. Quand on emmène Ranucci sur le lieux, le jour de la reconstitution, et il a désigné de lui même l'endroit exact de l'emplacement du couteau. Et il affirme (jusqu'au procès où il décide de mentir) que ce couteau est à lui. ça ne vous suffit pas ?

Citation :
- Deuxième problème : sur un PV de recollement de scellés, le couteau y figure alors qu'il est censé ne pas avoir été découvert.
Ce PV date bien du jour de sa découverte.
A 17h 30, le policier commence la rédaction d'un PV récapitulatif des objets saisis. Une fois ce PV rédigé, il le signe. Plus tard, on découvre le couteau. Il reprend son PV puis il rajoute alors ce couteau sur ce même PV, sous la signature. Où est le problème ? nulle part.
Citation :
Troisième problème, les gendarmes mettent deux heures pour retrouver ledit couteau. Et le Capitaine Gras dit à Perrault, mais je n'ai pas cherché tout de suite sur le tas de tourbe.
Qu'on mette 2 h ou même 5 à le retrouver ne change rien. Le fait est qu'on le retrouve. Encore une fois où est le problème ? Si les gendarmes l'avait retrouvé en 5 minutes, vous seriez le premier à dire que c'est curieux de retrouver un couteau si vite sous 20 cm de tourbe et sans indications précises !

maintenant si vous préférez croire au couteau découvert miraculeusement le 5 en arrivant sur les lieux, auquel on a attribué arbitrairement le n°8, pour finalemant taire sa découverte afin de "faire avouer" son emplacement a un innocent (les innocents avouent à coup sûr, c'est bien connu) puis qu'on a été l'enterrer de nouveau au même endroit et à la même profondeur avec sa fiche de scellé (pour bien qu'on s'apeçoive de la manipulation) c'est votre problème, mais c'est simplement d'une débilité sans nom.


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Message non luPosté :23 avr. 2005, 22:36 
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Citation :
- Premier problème : pourquoi, s'il est patent que Ranucci indique l'emplacement du couteau, ne l'emmène-t-on pas sur les lieux ?
Ranucci a dit avoir planqué l'arme du crime dans la tourbe, les gendarmes cherchent, et ils le retrouvent. Le couteau est ensanglanté, le groupe sanguin est le même que celui de la victime et dont les blessures correspondent à un meurtre au couteau. Quand on emmène Ranucci sur le lieux, le jour de la reconstitution, et il a désigné de lui même l'endroit exact de l'emplacement du couteau. Et il affirme (jusqu'au procès où il décide de mentir) que ce couteau est à lui. ça ne vous suffit pas ?
C'est vous qui dites que le jour du procès, il ment. Rien ne permet de l'affirmer et sûrement pas l'enquête qui s'est bien gardée de chercher sa provenance. Ce qui ne se fait jamais.

Donc effectivement, non cela ne me suffit pas, surtout si le couteau a été découvert la veille et réenfoncé le lendemain pour fabriquer une preuve qui manquait. Quant à la reconstitution, elle est plus que sommaire et ne reconstitue de fait rien du tout, surtout pas comment Ranucci serait sorti de la voiture puis rerentré, comment il a fait marche arrière etc etc...

Mais je vois que vous ne répondez pas à ma question : dans n'importe quelle autre enquête on l'aurait amené sur les lieux. Là on ne l'a pas fait et cela n'intéressait pas les enquêteurs de le faire visiblement puisqu'ils ne demandent pas de prolongations de garde-à-vue.
Citation :
Citation :
- Deuxième problème : sur un PV de recollement de scellés, le couteau y figure alors qu'il est censé ne pas avoir été découvert.
Ce PV date bien du jour de sa découverte.
A 17h 30, le policier commence la rédaction d'un PV récapitulatif des objets saisis. Une fois ce PV rédigé, il le signe. Plus tard, on découvre le couteau. Il reprend son PV puis il rajoute alors ce couteau sur ce même PV, sous la signature. Où est le problème ? nulle part.
Ah ben moi, je le vois le problème, c'est qu'il est absolument inexplicable qu'un PV de cette nature reste dans la machine à écrire pendant deux heures et demi, puis qu'on se transmette les descriptions de pièce par téléphone, c'est stupide. Cela n'a aucun sens, c'est contre tous les usages. Si jamais il fallait rajouter le couteau plus tard, on refait un autre PV qui se joint au précédent.

Non, à d'autres, à 17h45, Jules Porte a écrit la description du couteau qu'on va trouver une heure trois quart après. Sans Ranucci, il pourrait géner.

Citation :
Citation :
Troisième problème, les gendarmes mettent deux heures pour retrouver ledit couteau. Et le Capitaine Gras dit à Perrault, mais je n'ai pas cherché tout de suite sur le tas de tourbe.
Qu'on mette 2 h ou même 5 à le retrouver ne change rien. Le fait est qu'on le retrouve. Encore une fois où est le problème ? Si les gendarmes l'avait retrouvé en 5 minutes, vous seriez le premier à dire que c'est curieux de retrouver un couteau si vite sous 20 cm de tourbe et sans indications précises !
Ah si que cela change tout, parce que là, on a cette impression fort malsaine qu'il s'agit d'une mise en scène pour nous faire croire qu'on retrouve bien un couteau en cherchant. Si on l'avait retrouvé tout de suite, non je ne dirais rien, je persisterais à trouver curieux qu'on n'ait pas emmené Ranucci sur les lieux, mais je me dirais, les indications fournies étaient suffisantes et on l'a retrouvé.

Mais vous n'avez pas compris tout à fait ce que je voulais dire : on a fait semblant de chercher, ailleurs d'ailleurs que sur le tas de tourbe, pour laisser le temps à X ou à Y de rapporter depuis Marseille ledit couteau qui figure à 17h45 sur un Pv et le replanter dans la tourbe comme la veille.

Citation :
maintenant si vous préférez croire au couteau découvert miraculeusement le 5 en arrivant sur les lieux, auquel on a attribué arbitrairement le n°8, pour finalemant taire sa découverte afin de "faire avouer" son emplacement a un innocent (les innocents avouent à coup sûr, c'est bien connu) puis qu'on a été l'enterrer de nouveau au même endroit et à la même profondeur avec sa fiche de scellé (pour bien qu'on s'apeçoive de la manipulation) c'est votre problème, mais c'est simplement d'une débilité sans nom.
Parfois des innocents avouent malheureusement, demandez à Patrice Padé ce qu'il en pense, si l'Adn ne l'avait pas disculpé, il partait pour trente ans de taule et le véritable assassin, un espagnol voyageur, filait entre les doigts. Et quand on dirait l'enquête est mal faite, ya un problème, vous nous diriez, oui mais il a avoué, son portrait robot ressemble, les témoins qui ne le reconnaissent ont mal vu, ses alibis ne tiennent pas, il y en a un qui est un faux témoignage etc. La belle affaire.

Le couteau n'a pas été découvert miraculeusement, on a cherché des indices et notamment on a fait marcher la poele à frire sur le tas de tourbe, et elle a sonné. Cela n'a rien de miraculeux. C'est normal que dans ces lieux on cherche là où c'est mou et fangeux. Quand on enquête sur un meurtre qui a eu lieu près d'une mare, on drague la mare pour savoir si on ne trouverait pas des indices.

Le couteau ne porte pas arbitrairement le n°8, c'est qu'il y a 7 scellés avant lui, dont le numéro 1 le pull, les pierres, etc et finalement, le couteau.

Et même le gendarme dans le livre de Gérard dit qu'on a récupéré le pull parce qu'on avait trouvé le couteau. Et il n'y a personne pour le contredire qui plus est (c'est tout de même la meilleure celle-là).

La fiche de scellé, vous êtes de mauvaise foi, cela s'enlève et cela se remet. D'ailleurs, si les gendarmes avaient été plus malin, ils en auraient refaite une qui porterait le bon numéro de PV : 610/5 du 6 juin 1974...


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Message non luPosté :24 avr. 2005, 00:50 
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C'est vous qui dites que le jour du procès, il ment. Rien ne permet de l'affirmer et sûrement pas l'enquête qui s'est bien gardée de chercher sa provenance. Ce qui ne se fait jamais.
Tout permet de l'affirmer au contraire, même son avocat le dit !
Quant à ce couteau, il le possède depuis un an. c'est Ranucci lui-même qui le dit.
Citation :
Donc effectivement, non cela ne me suffit pas, surtout si le couteau a été découvert la veille et réenfoncé le lendemain pour fabriquer une preuve qui manquait. Quant à la reconstitution, elle est plus que sommaire et ne reconstitue de fait rien du tout, surtout pas comment Ranucci serait sorti de la voiture puis rerentré, comment il a fait marche arrière etc etc...

Elle reconstitue l'essentiel : l'endroit où Ranucci a enfoncé le couteau. Je ne vois pas comment on peut affirmer ensuite que ce couteau, il ne l'a jamais vu.
Citation :
Mais je vois que vous ne répondez pas à ma question : dans n'importe quelle autre enquête on l'aurait amené sur les lieux. Là on ne l'a pas fait et cela n'intéressait pas les enquêteurs de le faire visiblement puisqu'ils ne demandent pas de prolongations de garde-à-vue.
J'ignore pourquoi on ne l'a pas amené sur les lieux, si c'est une question de procédure ou quoi. Qu'est ce que ça aurait changé ? Les gendarmes auraient cherché moins longtemps, et alors ? On aurait retrouvé l'arme au même endroit. De plus ça ne constiturait pas à vos yeux un argument irréfutable, puisque vous accuseriez encore les flics de l'avoir guidé vers l'endroit de la découverte !. Là au moins, les policiers étaient absents.

Citation :
Ah ben moi, je le vois le problème, c'est qu'il est absolument inexplicable qu'un PV de cette nature reste dans la machine à écrire pendant deux heures et demi, puis qu'on se transmette les descriptions de pièce par téléphone, c'est stupide. Cela n'a aucun sens, c'est contre tous les usages. Si jamais il fallait rajouter le couteau plus tard, on refait un autre PV qui se joint au précédent.
Ne cherchez pas à faire passer vos élucubrations pour des faits établis. Qui a dit que la feuille était restée 2 heures dans la machine ? Qui à fait l'expertise typographique ? Gihel ! C'est pas ce que j'appelle un expert indépendant !

Citation :
Ah si que cela change tout, parce que là, on a cette impression fort malsaine qu'il s'agit d'une mise en scène pour nous faire croire qu'on retrouve bien un couteau en cherchant. Si on l'avait retrouvé tout de suite, non je ne dirais rien, je persisterais à trouver curieux qu'on n'ait pas emmené Ranucci sur les lieux, mais je me dirais, les indications fournies étaient suffisantes et on l'a retrouvé.
Non, vous diriez "il a juste dit qu'il l'avait jété dans le fumier" et alors qu'on l'a retrouvé enfoncé à 20 cm on ne met que 5 minutes à le retrouver !
Citation :
Mais vous n'avez pas compris tout à fait ce que je voulais dire : on a fait semblant de chercher, ailleurs d'ailleurs que sur le tas de tourbe, pour laisser le temps à X ou à Y de rapporter depuis Marseille ledit couteau qui figure à 17h45 sur un Pv et le replanter dans la tourbe comme la veille.
Oui bien sûr ! il faut absolument que le couteau soit remis à la même place que la veille, sinon votre théorie fumeuse tombe à l'eau ! et bien rien que ça c'est grotesque.


Citation :
Parfois des innocents avouent malheureusement, demandez à Patrice Padé ce qu'il en pense, si l'Adn ne l'avait pas disculpé, il partait pour trente ans de taule et le véritable assassin, un espagnol voyageur, filait entre les doigts. Et quand on dirait l'enquête est mal faite, ya un problème, vous nous diriez, oui mais il a avoué, son portrait robot ressemble, les témoins qui ne le reconnaissent ont mal vu, ses alibis ne tiennent pas, il y en a un qui est un faux témoignage etc. La belle affaire.
Oui, il y a des innocents qui avouent, il y en a même certains qui s'accusent. Seulement, c'est pas la règle. Pour que les gendarmes décident de camoufler la saisie de l'arme du crime, il fallait qu'ils sachent d'avance que votre innocent allait avouer le lendemain et accepter de dire qu'il avait planqué un couteau dans le fumier. De même que pour le pantalon il fallait d'avance connaitre les groupes sanguins pour pouvoir le faire passer pour le pantalon du crime. Or, dans un cas comme dans l'autre ils n'en savaient rien car à l'époque, le livre de Gilles Perrault n'était pas en vente !. Et il est de toutes façons impossible qu'une telle preuve ait été sortie de terre (par miracle encore une fois) et mise sous scéllés sans que personne n'en sachent rien.
Citation :
Le couteau n'a pas été découvert miraculeusement, on a cherché des indices et notamment on a fait marcher la poele à frire sur le tas de tourbe, et elle a sonné. Cela n'a rien de miraculeux. C'est normal que dans ces lieux on cherche là où c'est mou et fangeux. Quand on enquête sur un meurtre qui a eu lieu près d'une mare, on drague la mare pour savoir si on ne trouverait pas des indices.
Il n'y a pas de poele à frire le 5. Pas une trace de ce couteau dans le moindre PV du 5. Pas une allusion à un prétendu meurtre au couteau dans la presse. Rien ! Il est même possible que ce soit ranucci qui ait révélé aux policiers que la petite avait été poignardée (ce que l'autopsie à confirmé) car jusqu'àlors, on croyait qu'elle avait été frappée avec des pierres.
Citation :
Le couteau ne porte pas arbitrairement le n°8, c'est qu'il y a 7 scellés avant lui, dont le numéro 1 le pull, les pierres, etc et finalement, le couteau.
Et même le gendarme dans le livre de Gérard dit qu'on a récupéré le pull parce qu'on avait trouvé le couteau. Et il n'y a personne pour le contredire qui plus est (c'est tout de même la meilleure celle-là). La fiche de scellé, vous êtes de mauvaise foi, cela s'enlève et cela se remet. D'ailleurs, si les gendarmes avaient été plus malin, ils en auraient refaite une qui porterait le bon numéro de PV : 610/5 du 6 juin 1974...
Oui c'est ça, il y a selon vous le couteau qui a été découvert en premier sous 20 cm de fumier (quel endroit évident en effet !) sans connaitre son emplacement et sans appareil de détection. Et on lui donne le n°8 puis ensuite on reprend la liste à 1 ! Puis le lendemain, on l'enterre au même endroit (en ayant enlevé une fiche que l'on remet ensuite alors que selon vous elle est une preuve flagrante de machination, c'est qu'on y tient à cette fiche ! il faut que Gihel sache !) portnawak !

La vérité c'est que cette fiche est parfaitement régulière et le PV du 6 par Porte parfaitement explicable. La soi-disant saisie frauduleuse de ce couteau ne repose que sur du vent, comme d'ailleurs la plupart des arguments de la théorie de l'innocence.

Il y a quoi de vraiment troublant dans cette histoire ? :

- les dépositions du (des ?) témoins de l'enlèvement. Mais bon, à partir du moment où Ranucci dessine un plan des lieux et indique le chemin pour se rendre du Lieux de l'enlèvement au Lieu du crime... y'a plus trop de mystères !

- un pull over rouge dont on ne sait pas ce qu'il fout là et que le ravisseur ne portait pas.

autant dire rien.


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Message non luPosté :24 avr. 2005, 01:10 
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C'est vous qui dites que le jour du procès, il ment. Rien ne permet de l'affirmer et sûrement pas l'enquête qui s'est bien gardée de chercher sa provenance. Ce qui ne se fait jamais.
Tout permet de l'affirmer au contraire, même son avocat le dit !
Quant à ce couteau, il le possède depuis un an. c'est Ranucci lui-même qui le dit.


Mais son avocat ne dit pas exactement cela, c'est un peu plus subtil, et même Perrault ne l'a pas compris et fait donc dans son bouquin une erreur d'interprétation à mon avis.

S'il avait dit à son avocat, ce couteau c'est bien le mien, je l'ai acheté à tel endroit pour faire telle chose. Ok, c'est bon, là oui il reconnaîtrait que le couteau lui appartient. Mais ce n'est pas ce qu'il dit. Pas du tout.

Il dit à son avocat, c'est le mien, sous-entendu, on m'a convaincu de cela, puisque la juge dit que j'ai indiqué l'endroit par exemple. Mais moi je suis innocent, donc je n'y comprends rien : donc je vais dire qu'il n'est pas à moi. Mais le pauvre, il n'y comprend rien.

Quant à ce qu'il dit aux psychiatres, franchement, ça ne nous avance à rien, moi ce que je veux, c'est l'endroit où il l'a acheté et les raisons pour lesquelles il aurait acheté ce genre de couteau. Et le fait même qu'il n'y ait eu aucune enquête là-dessus rend l'accusation extrêmement suspecte. Jamais on n'a vu cela, jamais. Même pour l'assassinat du préfet Erignac ou l'assassinat de Yann Piat, on a été chercher d'où provenait l'arme.

Personnellement, cela ne me serait jamais venu à l'idée d'acheter ce genre de couteau. Une opinel oui, mais pas un couteau à cran d'arrêt. C'est pour impressionner qu'on achète cela, pas pour couper du saucisson.

Si vous m'annoncez que vous allez faire une enquête pour chercher où et quand il a acheté cette arme et à quelle occasion, ok je vous suis. En Allemagne ? Ses potes de l'armée l'on vu avec cette arme puisqu'il paraîtrait qu'il l'avait depuis un an ? Quelqu'un l'a vu avec cette arme ?

Ca c'est de la véritable enquête, tout ce qu'il n'y a pas dans le bouquin de Gérard Bouladou d'ailleurs. Si c'est pour me dire, les psychiatres ont écrit cette chose absolument vague qu'il possède ce couteau depuis un an, sans rien approfondir et en déduire qu'il n'y a plus rien à chercher et qu'il faut croire ces gens là sur parole, non je ne marche pas et c'est tout simplement scandaleux de bâtir de telles accusations pour lesquelles on ne vérifie rien.

Il risquait sa tête le gamin !


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