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Le coupable est il le propriétaire du couteau?
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Auteur :  jujudemontpellier [27 janv. 2006, 23:27 ]
Sujet du message :  Le coupable est il le propriétaire du couteau?

Peut on raisonnablement affirmer que Ranucci puisse être en même temps propriétaire d'un couteau dissimulé dans de la tourbe et totalement étranger aux faits qui lui sont reprochés?

A vos claviers...

Auteur :  Philippe [28 janv. 2006, 02:45 ]
Sujet du message : 

Si, comme Gihel et quelques autres le pensent, le couteau est arrivé dans la tourbe un peu aidé par les enquêteurs, bien sûr...
Si le couteau est à Ranucci, et que c'est lui qui l'a enfoncé dans la tourbe, là, bien sûr, c'est plus dur à justifier...

Auteur :  Invité [28 janv. 2006, 10:52 ]
Sujet du message : 

Ranucci qui a declare a ses avocats: "j'aimerais vous dire que ce couteau n'est pas a moi,mais ce serait mentir,c'et bien mon couteau".

Auteur :  antoroma [28 janv. 2006, 11:12 ]
Sujet du message : 

Citation :
Ranucci qui a declare a ses avocats: "j'aimerais vous dire que ce couteau n'est pas a moi,mais ce serait mentir,c'et bien mon couteau".
Ce n'est pas exactement ce que Jean-François Le Forsonney raconte:

"Son attitude me paraissait sincère. Quand je lui ai dit, avant l'audience des assises, "on va avoir un problème avec votre couteau, s'il est bien à vous", il m'a regardé avec le même air de convivialité que vous en me disant: "oui, c'est vrai, vous avez raison, je vais dire qu'il n'est pas à moi". Je lui ai alors dit: "attendez, ce n'est pas ce que je vous dis, mais cela ne vous gêne pas?". Et il m'a répondu: "oui, mais je n'en sais rien... Mais vous avez raison, il vaut mieux dire qu'il n'est pas à moi."
J'en conclus que si c'était un pervers, il l'était fortement. Et ce n'était qu'un gamin de vingt ans.
"
(c) http://dossierranucci.org/JFLefors3.html

Contrairement à ce que vous prétendez, Ranucci ne dit à aucun moment "c'et bien mon couteau". Pourriez-vous par conséquent modérer votre usage des guillemets?

Auteur :  Invité [28 janv. 2006, 11:21 ]
Sujet du message : 

Tiens donc,je suis pourtant certain d'avoir lu la phrase que j'ai cité!
Je verifie en m'excusant par avance si j'ai deformé les propos de CR!!

Auteur :  Invité [28 janv. 2006, 11:33 ]
Sujet du message : 

Je n'ai pas la patience de le relire mais cette phrase (la mienne) est extrraite du POR de Gilles Perrault.

Auteur :  Jean Michel [28 janv. 2006, 11:56 ]
Sujet du message : 

Citation :
Je n'ai pas la patience de le relire mais cette phrase (la mienne) est extrraite du POR de Gilles Perrault.
vous avez raison Thomas, ça se trouve dans le POR page 282 version livre de poche :
"Je n'y peux rien, avait répondu Christian. Ecoutez, si vous me dites que je dois prétendre qu'il n'est pas à moi, je dirai qu'il n'est pas à moi. Mais ce ne sera pas vrai. Il est à moi."

Auteur :  Invité [28 janv. 2006, 11:58 ]
Sujet du message : 

la phrase citee par Antoroma est tiree de l'ITW de Jean-François LeForsonney disponible sur ce site.
Il n'y a pas que les tmoignages Aubert qui evoluent.

Auteur :  Marc D. [28 janv. 2006, 13:20 ]
Sujet du message : 

Après 30 ans, il est assez logique que la phrase évolue.

Dans le premier cas, Perrault nous rapporte (tels quels ou adaptés) les propos de Ranucci rapportés à lui (tels quels ou adaptés) par Le Forsonney, c'est bien ça ?

Dans le deuxième cas, Le Forsonney, trente ans après, cite Ranucci.

Malgré le fait qu'il y a deux transmetteurs, le témoignage le plus ancien me semble plus digne de foi.

Dans l'entretien sur ce site (et d'ailleurs, pour être honnête, il faut rajouter un rapporteur pour celui-ci : la personne qui a rédigé l'entretien, dans le cas où Le Forsonney n'aurait pas écrit ses propos lui-même), on lit : "Son attitude me paraissait sincère. Quand je lui ai dit, avant l'audience des assises, "on va avoir un problème avec votre couteau, s'il est bien à vous", il m'a regardé avec le même air de convivialité que vous en me disant: "oui, c'est vrai, vous avez raison, je vais dire qu'il n'est pas à moi". Je lui ai alors dit: "attendez, ce n'est pas ce que je vous dis, mais cela ne vous gêne pas?". Et il m'a répondu: "oui, mais je n'en sais rien... Mais vous avez raison, il vaut mieux dire qu'il n'est pas à moi."
J'en conclus que si c'était un pervers, il l'était fortement. Et ce n'était qu'un gamin de vingt ans."


Dans cette version, Ranucci propose de mentir, même si c'est sur un ton naïf, et parce qu'il a mal compris ce que voulait dire Le Forsonney. Alors que chez Perrault, il fait la supposition du mensonge sans vraiment y adhérer : "si vous me dites que je dois prétendre qu'il n'est pas à moi, je dirai qu'il n'est pas à moi. Mais ce ne sera pas vrai. Il est à moi." C'est moins pervers.

Auteur :  antoroma [28 janv. 2006, 15:09 ]
Sujet du message : 

Citation :
Tiens donc,je suis pourtant certain d'avoir lu la phrase que j'ai cité!
Je verifie en m'excusant par avance si j'ai deformé les propos de CR!!
C'est moi qui vous présente mes excuses. Il semble donc qu'il y existe au moins deux versions de cette déclaration de Ranucci: une version rapportée par Jean-François le Forsonney et une version rapportée par Gilles Perrault qui cite Jean-François le Forsonney qui, lui-même, cite Ranucci.
Il est possible qu'il existe une troisième version, celle qu'a vraiment dite Ranucci, mais que Jean-François le Forsonney n'a pas comprise (ou n'a pas voulu comprendre): "il vaut mieux ne pas dire à qui appartient ce couteau". Nous serions donc à un moment où Ranucci hésite entre dénoncer le meurtrier (et être certain de récolter au moins trente ans de prison pour complicité) et s'en tenir à sa stratégie risquée de nier tout en bloc en espérant la relaxe faute de preuves matérielles formelles. Il a de toute évidence choisi la seconde solution, même devant ses avocats: "je voudrais bien vous dire à qui appartient vraiment ce couteau, mais j'ai choisi de ne pas lre dire.".

Auteur :  antoroma [28 janv. 2006, 15:32 ]
Sujet du message : 

Citation :
Après 30 ans, il est assez logique que la phrase évolue.
Après être passée entre les mains du romancier Gilles Perrault qui s'imagine faire oeuvre utile en se servant de l'affaire Ranucci dans son combat pour abolir la peine de mort, il est tout aussi logique que la phrase évolue.

Auteur :  Jean Michel [28 janv. 2006, 15:51 ]
Sujet du message : 

Citation :
Après être passée entre les mains du romancier Gilles Perrault qui s'imagine faire oeuvre utile en se servant de l'affaire Ranucci dans son combat pour abolir la peine de mort, il est tout aussi logique que la phrase évolue.
Il me semble que le livre de Gilles Perrault a plutôt bien contribué à l'abolition de la peine de mort, en plus d'avoir révélé au grand public toutes les failles de l'enquête sur l'affaire Ranucci ...

Auteur :  Philippe [28 janv. 2006, 16:15 ]
Sujet du message : 

Je suis assez d'accord avec Antorama. Perrault est un journaliste, mais aussi un bon romancier, un bon écrivain. Il ne me paraîtrait pas étonnant que pour donner de la force à son texte, il ait ajouté, sans probablement avoir l'impression de trahir, "Mais ce ne sera pas vrai. Il est à moi." Pour "éclaircir" les propos de RAnucci.

Auteur :  antoroma [28 janv. 2006, 16:21 ]
Sujet du message : 

Citation :
Il me semble que le livre de Gilles Perrault a plutôt bien contribué à l'abolition de la peine de mort, en plus d'avoir révélé au grand public toutes les failles de l'enquête sur l'affaire Ranucci ...
Je n'ai jamais rencontré personne qui prétendrait le contraire de ce que vous dites.

Auteur :  Jean Michel [28 janv. 2006, 16:26 ]
Sujet du message : 

je n'ai fait que répondre à ce que vous avez écrit : "Gilles Perrault qui s'imagine faire oeuvre utile en se servant de l'affaire Ranucci dans son combat pour abolir la peine de mort"

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