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Message non luPosté :19 mars 2006, 20:39 
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Pour compléter cette analyse il faudra s'intéresser à la reconstitution. Selon les policiers, Ranucci a entraîné l'Inspecteur Grivel auquel il était menotté pour indiquer l'endroit où il avait caché le couteau... J'attends à ce sujet le point de vue de Maître le Forsonnay...

Cet endroit était il matérialisé ?


Le Forsonney y était-il seulement ? Je ne me souviens plus. Quant à l'endroit il y a de fortes chances pour qu'il ait été matérialisé.

Je me suis, comme beaucoup, étonnée de l'inertie des avocats de CR. Je croyais au début qu'ils pensaient Ranucci coupable. Mais je me demande finalement s'ils ne cherchent pas à minimiser leur manque de ...compétence ? Intuition ? Travail ?


Amicalement


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Message non luPosté :19 mars 2006, 20:57 
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Pour compléter cette analyse il faudra s'intéresser à la reconstitution. Selon les policiers, Ranucci a entraîné l'Inspecteur Grivel auquel il était menotté pour indiquer l'endroit où il avait caché le couteau... J'attends à ce sujet le point de vue de Maître le Forsonnay...

Cet endroit était il matérialisé ?


Le Forsonney y était-il seulement ? Je ne me souviens plus. Quant à l'endroit il y a de fortes chances pour qu'il ait été matérialisé.

Je me suis, comme beaucoup, étonnée de l'inertie des avocats de CR. Je croyais au début qu'ils pensaient Ranucci coupable. Mais je me demande finalement s'ils ne cherchent pas à minimiser leur manque de ...compétence ? Intuition ? Travail ?


Amicalement
Que le bâtonnier ait jugé utile de se commettre d'office est effectivement un indice... Au fait, s'il a vraiment dissuadé Ranucci par un signe à distance de "mimer" l'assassinat, il en avait la prérogative en tant qu'avocat. Les photos de reconstitution par un prévenu des gestes meurtriers devraient être interdites par la Loi...


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Message non luPosté :19 mars 2006, 21:36 
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Le bâtonnier Chiappe est-il toujours vivant ? Je crois que ça a déjà été dit mais je n'ai pas le temps ( l'envie ? Le courage ?) de chercher dans ces centaines de messages !

Amicalement


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Message non luPosté :19 mars 2006, 23:46 
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Pour en revenir au sujet, la garde à vue à pris effet le 5 juin à 18 heures 15, et il est 17 heures le 6 juin quand on signe le PV des aveux. Il ne reste donc plus qu'une heure et quinze minutes pour faire un aller-retour à Peypin et trouver le couteau.

Au départ Ranucci n'est interrogé que sur l'accident. A quel moment a-t-il été interrogé sur l'enlèvement ( car je suppose qu'on commence par le début) ? Et à quel moment lui notifie-t-on sa mise en GAV ?
Etant donné qu'un prolongation de GAV était possible, je ne comprends pas trop l'empressement à 1) faire reconnaître Ranucci 2) faire signer des aveux 3) retrouver l'arme du crime.
Cordialement
Si j'étais affirmatif concernant l'heure de début de garde à vue, c'est que je l'avais vérifiée. C'est bien 18h15. Voici ce qui est écrit, entre 20h et 20h30 le 5 juin, à la suite de l'audition de Ranucci par les gendarmes pour délit de fuite :

"Vu les articles 63 et 65 du Code de Procédure Pénale:
Pour les nécessités de l'enquête, nous estimons devoir retenir Ranucci Christian au bureau de la brigade de Nice-Ouest. Cette mesure de garde à vue prend effet le 5 juin 1974 à 18 heures 15', heure à laquelle il a été intercepté à son domicile.
De l'audition effectuée, il ressort qu'à l'encontre de Ranucci Christian, ont été réunis des indices graves et concordants de nature à motiver son inculpation pour délit de fuite, délit prévu et réprimé par l'article 12 du Code de la Route.
Par ailleurs, cette affaire faisant l'objet d'une commission rogatoire de M. le Juge d'Instruction Di Marino, du Tribunal de Grande Instance de Marseille, délivrée à M. le Commissaire Alessandra, du service Régional de Police Judiciaire de Marseille, et sur les instructions de M. le Procureur de la République à Nice, nous déférons l'intéressé à la salle des gardés à vue de Gioffredo.
Nous faisons parvenir directement à ce magistrat la procédure constituée en double exemplaire, telle que le détail en figure au bordereau d'envoi."


Le début de la garde à vue correspond à son inculpation pour délit de fuite. L'interrogatoire pour enlèvement et meurtre de mineure de moins de quinze ans se déroule dans le cadre de cette même garde à vue de 24 heures.

Le 6 juin à 1h30, à Marseille, les policiers commencent leur interrogatoire concernant l'enlèvement et le meurtre, et écrivent :

"De même suite, pour les nécessités de l'exécution de la Commission Rogatoire, notifions à l'intéressé qu'il est placé sous le régime de la garde à vue à compter de ce jour à 18 heures, ou plus exactement à compter du 5 juin à 18 heures."

C'est seulement à ce moment-là, semble-t-il, qu'on informe Ranucci qu'on le suspecte d'enlèvement et meurtre d'enfant. Mais sa garde à vue a commencé plus de 5 heures plus tôt.

Les policiers la font même commencer à 18h, au lieu de 18h15. Il ne leur reste donc qu'une heure pour faire l'aller-retour à La Pomme. Il leur faut une prolongation de garde à vue, pour ça. Apparemment, mademoiselle Di Marino en décide autrement, et demande qu'on lui présente Ranucci à 18 heures.


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Message non luPosté :19 mars 2006, 23:54 
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Et comme je le disais, si le médecin a examiné le mis-en-cause, c'est qu'il y a de fortes chances que la GAV avait déjà été prolongée.
Le médecin l'a examiné le matin, je crois, soit bien avant la fin des 24 heures. Ça n'était probablement pas l'examen de fin de garde à vue.


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Message non luPosté :20 mars 2006, 00:03 
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On peut quand même imaginer que l'inspecteur Porte a eu une discussion avec le capitaine Gras. Que celui ci lui a fait part du déroulement des opérations. Il lui a vraisemblablement parlé de la découverte du pull over et des empreintes de roues dans la galerie. En tant que policier, ayant des responsabilités dans cette affaire, je n'arrive pas à imaginer que l'inspecteur Porte n'ai pas voulu se rendre compte, de visu, un cours instant, des lieux de l'affaire.
Mais comment en parler à monsieur Rambla ? "Attendez-nous là, m'sieur, on va faire un tour dans les champignons."

Non, sérieusement : ils viennent uniquement pour identifier un corps, avec le père de la fillette. La mission n'est pas gaie. Ils n'ont pas vraiment le temps de faire causette avec Gras et d'aller faire un tour à la champignonnière. Ils doivent rester auprès de monsieur Rambla, et il ne leur est pas possible non plus de le promener dans les chemins de terre.


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Message non luPosté :20 mars 2006, 08:18 
Marc D.
"Les policiers la font même commencer à 18h, au lieu de 18h15. Il ne leur reste donc qu'une heure pour faire l'aller-retour à La Pomme. Il leur faut une prolongation de garde à vue, pour ça. Apparemment, mademoiselle Di Marino en décide autrement, et demande qu'on lui présente Ranucci à 18 heures."

Marc, c'est justement ce point là qui à mon sens pose question.
le "apparemment" que vous utilisez sonne un peu comme un conditionnel.

Encore une fois, pour qu'un juge accorde une prolongation de garde à vue, il faut qu'il y ait un motif valable. Mais est ce que les policiers ont expliqué ce motif à la juge ?

De mon côté, je n'ai pas retouvé la moindre trace de ce refus de prolongation de garde à vue.


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Message non luPosté :20 mars 2006, 10:03 
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Citation :
Encore une fois, pour qu'un juge accorde une prolongation de garde à vue, il faut qu'il y ait un motif valable. Mais est ce que les policiers ont expliqué ce motif à la juge ?
Je n'en sais rien. Toujours est-il que la décision de mettre fin à la garde à vue (avec presqu'une heure d'avance) a été prise par mademoiselle Di Marino, qui a demandé à ce qu'on lui présente Ranucci rapidement. C'est ce qui ressort du PV, je crois : on signe d'abord après les aveux, puis on signe une deuxième fois, peu après, pour indiquer la fin de la garde à vue.

J'imagine que les policiers ont suggéré qu'une prolongation serait nécessaire pour se rendre sur les lieux avec Ranucci, et que Di Marino l'a jugée inutile. S'ils n'en ont pas fait la proposition, elle pouvait y penser elle-même. Dans les deux cas, elle porte la responsabilité de la décision.

Je ne trouve pas ça très grave, personnellement. Ce qui est plus grave, c'est de ne pas demander à Ranucci d'être beaucoup plus explicite sur certains points. Par exemple, il faudrait qu'il décrive l'emplacement où il a enterré le couteau avec plus de précision, qu'il dise ce qu'il a fait de ses vêtements, etc.

Je crois qu'Alessandra et Di Marino voulaient mener l'affaire rapidement. Ils trouvent le corps et ils ont un suspect au bout de deux jours de disparition, ils ont des aveux juste après. Pour eux, il faut boucler cette affaire rapidement pour montrer qu'ils sont efficaces. Dans ces conditions, ils ne se sont pas trop encombrés de scrupules. En fait, c'est surtout la juge qui va vite. Alessandra, lui, n'a pas complètement abandonné la piste de l'homme au pull-over rouge malgré les aveux, puisqu'il se rend le 7 ou 8 juin aux obsèques de Marie-Dolorès avec madame Mattéi, parait-il.


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Message non luPosté :20 mars 2006, 11:47 
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JPasc 95 a écrit:
Citation :
Cela me fait penser encore une fois que les aptitudes criminelles de CR sont décidément bien limitées. Regardez avec quels détails des criminels comme Heaulme ou Fourniret finissent par indiquer aux policiers les lieux et méthodes de leurs crimes plusieurs mois voire même quelques années après.
Bien d'accord: s'il est coupable, il n'a de toutes façons rien d'un multirécidiviste.
Citation :
De même, peut-on être certain que ce couteau lui appartenait bien ?
Pardonnez moi de vous répondre par une autre question: S'il ne lui appartient pas: pourquoi dit-il jusqu'à la veille du procès qu'il lui appartenait?. Pourquoi dit-il au psychiatre qu'il l'avait depuis un an? Le psychiatre ne l'a pas torturé, quand même?
Citation :
S'il lui appartient, pourquoi s'en débarasser ? est ce bien l'arme du crime ?
là aussi aucune certitude absolue.
Soit car c'est l'arme du crime: il cherche à la cacher.
Soit car il trouve un couteau plein de sang, p.ex. en se réveillant: et qu'il sent confusément qu'il y a un lézard... Oui, mais alors pourquoi ne jamais en parler?
Citation :
J'ai vraiment le sentiment que ce couteau a pourri cette journée du 3 juin 1974 pour CR. Cet objet a croisé par un désastreux hasard son chemin et il lui fallait absolument s'en débarasser.
Le hasard a PEUT-ETRE bon dos...
Citation :
Pour moi, cela colle assez avec l'hypothèse de CR fuyant dans le talus avec soi son sac, soit la carabine à air comprimé enveloppée dans une serviette blanche et bleue (que les Aubert vont identifier par la suite comme un enfant) pour les raisons que j'avais essayées d'expliquer :
délit de fuite, un peu éméché, possédant un objet un peu "suspect", tout cela combiné donne une image de petit voyou.
Mais alors il s'en rappellerait par la suite... S'il est capable de sortir se cacher, et de penser à prendre sa carabine, alors il n'est pas si confus (imbibé d'alcool) que çà, en tous cas pas au point de tout oublier de cette scène où il doit être fou d'inquiétude...
Citation :
Et peut-être est ce là qu'il voit ce couteau ensanglanté et le corps de la petite devant ses yeux.
Il sait qu'il a été vu, il a même été interpellé par un inconnu.
Il n'a pas tellement le choix, il cache le corps et il faut se débarasser de ce couteau très encombrant car c'est l'arme du crime.
C'est ce qu'il fait en le jetant dans le tas de fumier.
Vous tombez par hasard sur une scène de crime, et votre premier réflexe est de cacher le corps et de jeter l'arme du crime?
Je sais bien qu'il est parfois peu cohérent, mais quand même!
L'attitude logique dans cette hypothèse serait de redescendre chercher M. Aubert, de lui montrer le corps, de lui demander d'aller appeler la gendarmerie.
L'attitude possible serait d'attendre que les Aubert partent puis de réparer à toute vitesse, et de partir rapidement loin des lieux.
Pardonnez moi, mais si je comprends bien, Ranucci, c'est David Gaile avant la lettre: il fait tout pour se faire accuser à tort, mais en fait c'est pour lutter contre la peine de mort?
Si vraiment il a juste modifié la scène de crime, il doit forcément le dire à un moment ou à un autre. Bien sûr on ne le croira probablement pas, mais qu'a t'il à perdre? A sa mère, à ses avocats, dans son récapitulatif, il le dirait, non?
Mais non, il n'a pas pu oublié.


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Message non luPosté :20 mars 2006, 11:48 
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Citation :
On peut quand même imaginer que l'inspecteur Porte a eu une discussion avec le capitaine Gras.
Oui, on peut tout imaginer, même que Ranucci soit innocent, malheureusement, aucune preuve ne va dans ce sens.


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Message non luPosté :20 mars 2006, 11:59 
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JPasc a écrit:
Citation :
c'est vrai, il n'en a parlé ni à ses avocats ni au procès.
C'est difficile à comprendre et à admettre.
Vous répondiez partiellement à mes propres commentaires.
Citation :
On l'a traité de menteur quand il a accusé Alessandra de l'avoir frappé durant l'interrogatoire à l'Evéché.
Pas seulement de l'avoir frappé, mais aussi de lui avoir infligé le "supplice de l'acide". Brûlures atrocement douloureuses aux organes génitaux externes, de cicatrisation spontanée très difficile et lente, dont il est inimaginable qu'il n'ai pas parlé à sa mère ou à ses avocats. Ceux ci semblent été aterrés par cette accusation en plein procès.
Je pense effectivement qu'il mentait à ce sujet.
Quant aux coups: peut-être que oui, peut-être que non, nous ne saurons probablement jamais. Donc çà ne fait pas vraiment avancer le débat.
Citation :
Peut-être était il résigné ? Me Le Forsonney a expliqué que CR n'était pas très coopératif avec lui.
Est ce suffisant pour comprendre qu'il décide de ne pas tout dire à son avocat ?
Il n'en parle pas non plus dans son récapitulatif. Difficile là aussi à comprendre.
Ce couteau est un véritable "poison" dans cette affaire !
Dans l'hypothèse de l'innocence, je suis d'accord, c'est bien compliqué, d'expliquer ce couteau.
Au passage, c'est quand même beaucoup plus simple dans celle de la culpabilité!
Mais bon, la simplicité ne rime pas toujours avec vérité!


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Message non luPosté :20 mars 2006, 12:12 
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En lisant ce fil je vois que l'avis selon lequel les policiers auraient du emmené Ranucci désigner lui même l'endroit où est caché le couteau est largement partagé.
C'était déjà mentionné par Gilles Perrault, et j'ai lu qq part dans le forum que celà semblait évident à un policier interrogé par un forumeurr, sans préciser à propos de quelle affaire.

Quelqu'un peut-il éclairer ma lanterne à ce sujet: je me pose en effet quelques questions:
1. Si Ranucci avait été emmené sur les lieux, ne pourrait-on pas soutenir aujourd'hui que les policiers l'avaient forcé à désigner l'endroit où eux-mêmes venaient d'enfouir le couteau? Je ne vois pas pourquoi l'emmener sur les lieux renforcerait la thèse de la culpabilité...
2. Quelle est réellement la différence de nature entre la preuve apportée par "le suspect dit pendant l'interrogatoire à quel endroit il a caché l'arme + les gendarmes trouvent l'arme à cet endroit" et "emmené sur les lieux, le suspect désigne l'endroit où il a caché l'arme et effectivement nous la trouvons à cet endroit"? Pour moi c'est blanc bonnet et bonnet blanc, mais je ne suis sans doute pas assez parano.
3. A nouveau: si machination policière il y a, alors pourquoi? Si le couteau est dans le coffre de la 304, c'est pareil, pour les policiers! S'il est dans la galerie, c'est pareil! S'il est dans le buisson à côté du corps, c'est pareil! Quelqu'un veut-il m'expliquer pour quelle(s) raison(s) les policiers imagineraient-ils cette machination dangereuse qui peut décrébiliser leur accusation, et qui peut leur coûter cher si elle est découverte?


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Message non luPosté :20 mars 2006, 12:25 
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1. C'est un artifice utilisé par certains, mais votre raisonnement est le bon. Si Ranucci avait été emmené sur les lieux, on nous aurait raconté qu'il avait été forçé de désigner l'endroit ou qu'il serait resté dans le camion de police pendant que les policiers enfouissaient le couteau.
Là au moins, il n'y a pas de doutes à avoir : Ranucci désigne un endroit et les policiers découvrent le couteau.

2. cf.1

3. S'il y avait eu machination policière, croyez-moi que vous ne vous seriez aperçu de rien : il n'y aurait pas eu des élements aléatoires qui prouvent justement qu'il n'y a pas eu machination.
Et pour quel mobile? Un fait divers régionnal mettant en cause un adulte sans casier et la fille d'un immigré espagnol qui vivait chichement.


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Message non luPosté :20 mars 2006, 12:26 
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Enregistré le :13 avr. 2005, 06:45
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J'aurais simplement voulu savoir s'il y avait un repère, un petit fanion rouge par exemple, à l'endroit d'où avait été extrait le couteau ...


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Message non luPosté :20 mars 2006, 12:40 
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3. A nouveau: si machination policière il y a, alors pourquoi? Si le couteau est dans le coffre de la 304, c'est pareil, pour les policiers! S'il est dans la galerie, c'est pareil!

C'est quand-même mieux si le suspect désigne l'endroit. Le couteau près du corps ? Il peut être à n'importe qui. Le couteau dans le coffre ? Le coffre n'était jamais fermé, n'importe qui a pu le mettre. Pas de couteau du tout ? Ca c'est très embêtant. Mais si le suspect désigne l'endroit c'est :"Vous voyez que c'est bien lui puisqu'il désigne l'endroit !"
Après, machination, incompétence ou rien de tout cela, je ne sais pas. Tout ce que je sais c'est qu'il est déjà arrivé à des policiers de fabriquer des preuves et que, l'Evêché n'avait pas bonne presse à l'époque ( et je ne le tiens pas de ragots de journalistes mais de quelqu'un qui connaissait la place).

A noter quand-même que Gras prétend qu'on ne lui a jamais indiqué l'endroit, que Bouladou écrit que le pull a été découvert après le couteau, etc. Tout cela est bien contradictoire et c'est normal puisqu'issu de témoignages humains !

Juste de quoi se poser des questions...

Cordialement.


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