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Auteur :  jpasc95 [01 févr. 2007, 21:20 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Quand je lis la déposition de M.Aubert le 6 juin, dans laquelle il insiste telleemnt sur le fait qu'il ne peut y avoir aucun doute sur le fait que Ranucci qui lui est présenté est bien le chauffeur de la 304 au carrefour de la Pomme..., je me demande sincèrement s'il est tout aussi sûr que c'est bien "cet individu" qu'il a vu monter sur le talus ...
Webrider,
Nous avons des éléments pour douter que M Aubert était sûr d'avoir vu et reconnu le type qui s'était enfui dans la colline.
Les deux confrontations en sont un. Il me parait impossible que des journaux comme Le Soir et France Soir et Nice Matin puissent se tromper ou inventer une histoire pareille. Ils ont forcément eu l'info par les policiers, peut-être même par Alessandra.
Nice Matin écrit le 7 juin : "« Vous mentez ». Mme Aubert, confrontée pour la seconde fois avec Christian Ranucci, le témoin numéro 1 dans l'affaire de l'enlèvement et du meurtre de Marie-Dolorès, sait qu'elle dit la vérité."

2 confrontations !
ca veut donc dire que la 1ere n'a pas donné satisfaction au commissaire. Les Aubert sont le dernier espoir pour le commissaire.
Quand il leur demande si l'homme qu'ils ont vu au carrefour est C Ranucci (derrière la vitre sans tain ?), ils répondent oui. Mais ce qui intéresse vraiment M Alessandra, c'est de savoir s'ils reconnaissent C Ranucci comme étant l'homme qu'ils ont vu à proximité du Lieu du crime s'enfuir dans les broussailles avec un enfant. Et là, patatra, ils ne sont pas certains, ils hésitent, en tout cas ne peuvent pas répondre par l'affirmative.
Qu'à cela ne tienne, le commissaire organise une confrontation dans son propre bureau en présence des Aubert et de C Ranucci. On connait la suite.
Alors, C Ranucci ayant avoué, il est normal que l'on trouve dans la déclaration de M Aubert l'idée que l'homme au carrefour est "cet indivu" qui a entrainé un enfant dans la colline.
Aubert n'a désormais aucune raison de douter que c'est le même homme puisque Ranucci a craqué.

Si les Aubert avaient reconnu en C Ranucci l'homme qui s'est enfui dans la colline dés la 1ère confrontation, M Alessandra n'avait aucune raison d'en organiser une seconde dans son bureau.

Auteur :  webrider [01 févr. 2007, 21:34 ]
Sujet du message : 

Et pourtant la semaine dernière dans TV Magazine, GBouladou écrit :


"Le film ne dit pas que les deux témoins ont vu le visage de Ranucci au moment de son accrochage et l’ont revu ensuite 700 mètres plus loin sortant de cette voiture avec un enfant. Plus tard lorsque la police leur demande s’ils reconnaissent Ranucci, ils sont placés derrière une glace sans tain, ils le reconnaissent immédiatement. Puisque Ranucci nie, mais qu’il est reconnu, les policiers décident d’organiser une confrontation durant laquelle Madame Aubert (Barton dans le film) saisit Ranucci par le bras et lui dit « Arrêtez de nier, on vous a reconnu… ». C’est d’ailleurs à cet instant précis que Ranucci s’écroule et passe aux aveux. Rien de tout cela n’est dit dans le film."

Auteur :  Henri [02 févr. 2007, 07:22 ]
Sujet du message : 

Citation :
Citation :
[...]

Quand je lis la déposition de M.Aubert le 6 juin, dans laquelle il insiste telleemnt sur le fait qu'il ne peut y avoir aucun doute sur le fait que Ranucci qui lui est présenté est bien le chauffeur de la 304 au carrefour de la Pomme..., je me demande sincèrement s'il est tout aussi sûr que c'est bien "cet individu" qu'il a vu monter sur le talus ...
Webrider,
Nous avons des éléments pour douter que M Aubert était sûr d'avoir vu et reconnu le type qui s'était enfui dans la colline.
Les deux confrontations en sont un. Il me parait impossible que des journaux comme Le Soir et France Soir et Nice Matin puissent se tromper ou inventer une histoire pareille. Ils ont forcément eu l'info par les policiers, peut-être même par Alessandra.
Nice Matin écrit le 7 juin : "« Vous mentez ». Mme Aubert, confrontée pour la seconde fois avec Christian Ranucci, le témoin numéro 1 dans l'affaire de l'enlèvement et du meurtre de Marie-Dolorès, sait qu'elle dit la vérité."

2 confrontations !
ca veut donc dire que la 1ere n'a pas donné satisfaction au commissaire. Les Aubert sont le dernier espoir pour le commissaire.
Quand il leur demande si l'homme qu'ils ont vu au carrefour est C Ranucci (derrière la vitre sans tain ?), ils répondent oui. Mais ce qui intéresse vraiment M Alessandra, c'est de savoir s'ils reconnaissent C Ranucci comme étant l'homme qu'ils ont vu à proximité du Lieu du crime s'enfuir dans les broussailles avec un enfant. Et là, patatra, ils ne sont pas certains, ils hésitent, en tout cas ne peuvent pas répondre par l'affirmative.
Qu'à cela ne tienne, le commissaire organise une confrontation dans son propre bureau en présence des Aubert et de C Ranucci. On connait la suite.
Alors, C Ranucci ayant avoué, il est normal que l'on trouve dans la déclaration de M Aubert l'idée que l'homme au carrefour est "cet indivu" qui a entrainé un enfant dans la colline.
Aubert n'a désormais aucune raison de douter que c'est le même homme puisque Ranucci a craqué.

Si les Aubert avaient reconnu en C Ranucci l'homme qui s'est enfui dans la colline dés la 1ère confrontation, M Alessandra n'avait aucune raison d'en organiser une seconde dans son bureau.
J-P,
On ne peut pas être plus clair ni expliquer mieux que ça.

Auteur :  Georges [02 févr. 2007, 07:40 ]
Sujet du message : 

Un garagiste , a 40 m peu se tromper de marque de voiture cela est normal.
Un couple de touriste ou promeneur a 100 m peuvent distingués beaucoup de chose??? qui plus est en quelques secondes.

j'ai une petite question qui peu me dire la distance entre la voiture dont l'enfant a été extrait et le point du corp de M Dolorès
je pense avoir lu la réponse quelque part et l'avoir noté mais pas moyen de mettre la mains dessus.
D'avance merci
Georges

Auteur :  Jean-Jacques [02 févr. 2007, 07:54 ]
Sujet du message : 

Bonjour Georges,

pour vous répondre à la place d'arlaten qui est l'expert sur ce point :

le 24 juin, jour de la reconstitution, la 304 est placée (photos à l'appui) là où les Aubert affirment l'avoir vu arrêtée, le corps est à 20 m en retrait (et à 20 m aussi en remontant le talus) et l'empreinte de la chaussure de MD à 60 m en retrait. Donc les Aubert n'ont pas ce jour là indiqué un emplacement à l'aplomb du lieu de la découverte du corps (et encore moins en accord avec l'empreinte de la chaussure). Ces contradictions n'apparaissent pas dans le rapport de Mme Di Marino et n'ont apparemment pas été exploitées par les avocats (Jean-François Le Forsonney et Me Chiappe présents le 24) ni le 24 ni au procès ni lors des demandes de révision ...

Auteur :  Georges [02 févr. 2007, 08:13 ]
Sujet du message : 

Citation :
Bonjour Georges,

pour vous répondre à la place d'arlaten qui est l'expert sur ce point :

le 24 juin, jour de la reconstitution, la 304 est placée (photos à l'appui) là où les Aubert affirment l'avoir vu arrêtée, le corps est à 20 m en retrait (et à 20 m aussi en remontant le talus) et l'empreinte de la chaussure de Marie-Dolorès à 60 m en retrait. Donc les Aubert n'ont pas ce jour là indiqué un emplacement à l'aplomb du lieu de la découverte du corps (et encore moins en accord avec l'empreinte de la chaussure). Ces contradictions n'apparaissent pas dans le rapport de Mme Di Marino et n'ont apparemment pas été exploitées par les avocats (Jean-François Le Forsonney et Me Chiappe présents le 24) ni le 24 ni au procès ni lors des demandes de révision ...
Ce qui nous donne approximativement une distance de 30 m
entre la voiture Auber et le point ou git M Dolorès ???
Et bien en plus d'avoir une bonne vue ces gents ont une bonne ouie
Merci de votre réponse Jean-Jacque

Auteur :  jpasc95 [02 févr. 2007, 08:17 ]
Sujet du message : 

Henri et Webrider,

Il y a cette phrase dans la déclaration de M Aubert qui est lourde de sens :

"l'homme que vous me présentez et que vous me dites se nommer C Ranucci est bien l'homme que j'ai vu au carrefour..."

Les Aubert sont arrivés à l'Evêché, le commissaire les a reçus et leur a présenté le suspect en leur disant : "c'est C Ranucci...". Voilà voilà.

Ce ne sont donc pas les Aubert qui ont désigné C Ranucci spontanément.
En fait, les policiers ont fait le travail à leur place !

Pour moi, cela affaiblit considérablement leur témoignage et par conséquent la thèse de l'accusation.

Auteur :  jpasc95 [02 févr. 2007, 08:23 ]
Sujet du message : 

Citation :
Bonjour Georges,

pour vous répondre à la place d'arlaten qui est l'expert sur ce point :

le 24 juin, jour de la reconstitution, la 304 est placée (photos à l'appui) là où les Aubert affirment l'avoir vu arrêtée, le corps est à 20 m en retrait (et à 20 m aussi en remontant le talus) et l'empreinte de la chaussure de Marie-Dolorès à 60 m en retrait. Donc les Aubert n'ont pas ce jour là indiqué un emplacement à l'aplomb du lieu de la découverte du corps (et encore moins en accord avec l'empreinte de la chaussure). Ces contradictions n'apparaissent pas dans le rapport de Mme Di Marino et n'ont apparemment pas été exploitées par les avocats (Jean-François Le Forsonney et Me Chiappe présents le 24) ni le 24 ni au procès ni lors des demandes de révision ...
salut Jean-Jacques,

Je serais prêt à vous suivre avec Arlaten concernant l'empreinte de sabot mais je n'ai toujours pas compris comment vous avez calculé cette distance de 60 mètres en retrait par rapport au corps.

Je sais, il y a le plan aérien de la gendarmerie mais êtes vous certain que l'un des repères présent sur ce plan est l'empreinte du sabot ?

Auteur :  webrider [02 févr. 2007, 08:24 ]
Sujet du message : 

Citation :
Henri et Webrider,

Il y a cette phrase dans la déclaration de M Aubert qui est lourde de sens :

"l'homme que vous me présentez et que vous me dites se nommer C Ranucci est bien l'homme que j'ai vu au carrefour..."

Les Aubert sont arrivés à l'Evêché, le commissaire les a reçus et leur a présenté le suspect en leur disant : "c'est C Ranucci...". Voilà voilà.

Ce ne sont donc pas les Aubert qui ont désigné C Ranucci spontanément.
En fait, les policiers ont fait le travail à leur place !

Pour moi, cela affaiblit considérablement leur témoignage et par conséquent la thèse de l'accusation.
Bien sûr, mais il faut pour cela avoir une lecture "critique" de ce témoignage...

Il ne faut pas compter sur la justice pour rentrer dans cette démarche et se tirer ainsi une balle dans le pied.

Auteur :  arlaten [02 févr. 2007, 09:30 ]
Sujet du message : 

Citation :
j'ai une petite question qui peu me dire la distance entre la voiture dont l'enfant a été extrait et le point du corp de M Dolorès
je pense avoir lu la réponse quelque part et l'avoir noté mais pas moyen de mettre la mains dessus.
ftopic1058-0-asc-90.html
(Voir 5 octobre à 17h06)

En mettant la 304, au tout début de la zone jaune, la distance que vous cherchez (la distance entre la voiture dont l'enfant a été extrait et le point du corp de M Dolorès ) est de l’ordre de 80 m.

Auteur :  arlaten [02 févr. 2007, 09:42 ]
Sujet du message : 

Citation :
Je sais, il y a le plan aérien de la gendarmerie mais êtes vous certain que l'un des repères présent sur ce plan est l'empreinte du sabot ?
Certain, bien sûr que non, mais je ne vois pas ce que cela pourrait être d'autre. J'avais deux possibilités à propos de ce point. L'une est définitivement tombée. Il ne me reste donc que l'empreinte.
Ce qui est sûr, c'est que cette empreinte n'est pas au droit de l'endroit où la 304 a été positionnée le jour de la reconstitution. L'accusation s'en serait servie pour "effacer" le paquet assez volumineux.
Et à partir du moment où elle n'est pas à cet endroit, il y a un gros problème.

Auteur :  yancuch [02 févr. 2007, 10:15 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

Certain, bien sûr que non, mais je ne vois pas ce que cela pourrait être d'autre. J'avais deux possibilités à propos de ce point. L'une est définitivement tombée. Il ne me reste donc que l'empreinte.
Ce qui est sûr, c'est que cette empreinte n'est pas au droit de l'endroit où la 304 a été positionnée le jour de la reconstitution. L'accusation s'en serait servie pour "effacer" le paquet assez volumineux.
Et à partir du moment où elle n'est pas à cet endroit, il y a un gros problème.
QUELLE EMPREINTE?

Auteur :  arlaten [02 févr. 2007, 11:06 ]
Sujet du message : 

Citation :
[...]

QUELLE EMPREINTE?
Il faut regarder le fil: Au fil de la procédure/ A propos de l'empreinte de sabot

Auteur :  C43 [03 mai 2007, 00:03 ]
Sujet du message : 

Et si en sortant du virage à plus de 60 km/h, ce qui leur laissait environ 6 sec pour arriver à la hauteur du véhicule garé sur le côté, ils se sont rendus compte que ce n'était pas le véhicule accidentée qu'il poursuivait, ( peut-être ont t'ils vu autre chose ) car pour ma part je pense que si Ranucci se savait poursuivit c'est l'entrée de la champignonnière du Vallon qui était la seule issue, quelques dizaines de mètres et à l'abri des regards d'une voiture qui vous poursuit à grande vitesse.
Ranucci s'est arrèté après le virage serré à gauche, il a du sortir de sa voiture pour voir les dégats, et entendant une voiture arriver s'est caché dans les taillis.

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