Il me semble que c'est clair
Cet homme sait de quoi il parle !

La préface est signée d'un certain " J-M. T."

Si on se rappelle des paroles du Docteur Vuillet qui en disent long également !

les analyses médicales n'ont pas été poussées à fond : "c'était inutile, puisque Ranucci avait avoué " !!

On en reviendrait presque aux paroles de l'avocat général lors du procès de P Dils en 2002 qui lui reprochait ses aveux, aveux qui avaient perturbé l'enquête et empêché de trouver le VRAI coupable !!

D'où, on arrête toute enquête dès lors qu'on a obtenu des aveux !!!!...

C'est la fameuse sacro-sainte religion des aveux que l'on traîne depuis l'ancien régime.

A cette époque-là déjà mieux valait être un coupable qu'un suspect revenant sur ses aveux (considéré comme renégat). Celui-ci était plus lourdement condamné que le premier, en ce sens qu'il remettait en cause les conclusions auxquelles était parvenue la justice (conclusions établies essentiellement à partir des aveux, naturellement)

De là, on peut même en arriver à comprendre Maître Fraticelli lorsqu'il conseillait de plaider "coupable" pour obtenir les circonstances atténuantes, plutôt que "innocent".

Parallèle intéressant entre l'affaire Ranucci et Patrick Henry !

Voilà ce que dit M Fratacci dans son livre :

"comme le souligne le rapport du commissaire Gérard Alessandra, la découverte de deux couteaux et d'un fouet dans la malle de sa voiture permet de présumer quel sort pouvait être réservé à la victime même si l'on n'a pas de preuves qu'il s'en soit servi avant le meurtre. Ces instru­ments ne sont pas d'une présence courante dans la voiture d'un honnête conducteur."

Comment interprêtez vous cette phrase ?

En dialectique droitière, ce n'est qu'une méthode pour déstabiliser le contradicteur. Ca s'applique en copier/coller à tous les cas de figure. Suffit de changer les éléments spécifiques.

La culpabilité de Ranucci, il faut y croire, puisqu'on est dans l'impossibilitéz d'en fournir la moindre preuve.

Donc on invente le fouet, on présume de situations qui ne se sont pas produites, on utilise des concepts incertains (honnête conducteur), on parle du suspect comme s'il était l'assassin... G.Bouladou, avec tout le respect dû à un mort, habille Fratacci et son rédacteur pour l'hiver... Trop c'est trop...

Pour moi l'interprétation est simple :
Il y avait deux couteaux dans le coffre de la 304.

quel sort pouvait être réservé à la victime

La police pense déjà que les éléments découverts dans le coffre suppose forcément une victime

l'on n'a pas de preuves qu'il s'en soit servi

Intéressant !!

qu'il s'en soit servi avant le meurtre

Au moment où l'on fouille la voiture, il semble qu'il soit déjà considéré comme meurtrier

dans la voiture d'un honnête conducteur

Qu'est-ce que M Fratacci appelle un honnête conducteur ? En tout état de cause, dès la fouille de la voiture, Christian Ranucci n'est déjà plus à leurs yeux un "honnête conducteur"

ont pourraient , en toute légitimité croire qu un couteau a disparu.Si les couteaux retrouvé dans la voiture de ranucci n'on pas servis au crime

Deux couteaux dans le coffre de la 304 ?

M Fratacci veut faire croire qu'on a découvert le cran d'arrêt dans le coffre de la 304.
Or il a été trouvé un cran d'arrêt dans la champignonnière le 5 juin dans l'après-midi juste avant la découverte du POR.

G Bouladou remet en cause le livre de M Fratacci dans sa quasi totalité et ne parle que d'un seul couteau dans la 304.

Le cran d'arrêt n'aurait-il pas été découvert dans la champignonnière le 5 juin puis "re-découvert" dans le coffre de la 304 - histoire de coincer ce salaud, assassin d'enfant - puis enfin, "re-découvert" aux abords de la champignonnière pour accréditer les aveux ?

Ce n'est qu'une supposition !!! Naturellement ...

Didi,

je suis navré de me répéter mais comme je l'ai dit tout à l'heure à Laurence, j'ai écrit au capitaine Gras pour lui demander si lui et ses gars avaient trouvé le couteau 2 fois (la 1ère le 5 juin et la 2eme le 6).
Il m'a assuré par écrit que le couteau n'avait été trouvé qu'une seule fois : le 6 juin à 19h25.

J'ai tendance à le croire. Bien sûr, vous pouvez mettre en doute la parole de M Gras.

Selon le PV de gendarmerie rédigé par l'adjudant Monnin, le couteau découvert le 6 juin par les gendarmes est remis au commissaire Alessandra le 7 juin.

D'après ce que je comprends du livre de Gérard Bouladou page 212, le gendarme auquel il s'adresse appartient à la compagnie de Gréasque.
Or le capitaine Gras appartient à celle de Aubagne.

Lorsque le capitaine Gras dit que ses hommes n'ont trouvé qu'une seul fois le couteau, je veux bien le croire. Et les hommes de la compagnie de Gréasque, combien de fois l'ont-ils trouvé ?

le plus accablent pour ranucci aurait etait que la police retrouve le couteau a cran d arrét ensanglanté dans le cofre de sa voiture.La, il n y aurait eu presque aucun doute sur sa culbabilitée, par rapport a sa découverte dans la tourbe.Sais donc pour sa que je ne vois pas l'interré pour la police d allers planqué le couteau dans cette tourbe

Il est probable que dans la seconde édition de son ouvrage, M.Bouladou modifiera certaines parties de son texte...

A voir !!!

Le POR page 44 et 45.
M Gras est le commandant de la gendarmerie d'Aubagne, dont dépend hiérarchiquement la brigade de Gréasque.
A trois heures 25, le capitaine Gras, en compagnie de M Guazzone, et quelques gendarmes trouvent le pull over rouge dans la gallerie.